
Et c'est le dernier jour avant le match de l'Ohaime

Bonjour à tous

pourquoi il y a pas clara a la tv tout les jours :sad2:
inadmissibleCARPENTRAS (Vaucluse) (AFP) - Le parquet de Carpentras (Vaucluse) a interjeté appel vendredi, ouvrant la voie à un nouveau procès, au lendemain de la relaxe d'un conducteur allemand qui avait provoqué la mort de quatre personnes en mai 2002 sur une aire de repos de l'A7 à Mornas (Vaucluse), a-t-on appris de source judiciaire.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Carpentras avait relaxé Dirk Ludwig, un retraité de 58 ans originaire d'Olbersdorf, poursuivi pour "homicide involontaire", qui s'était défendu en expliquant avoir eu un malaise lors de l'accident.
Le parquet avait requis quatorze mois de prison ferme à son encontre.
<span style='color:red'>Le 20 mai 2002, l'Audi A6 du retraité allemand avait percuté à près de 200 km/h trois voitures avant de terminer sa course au fond de la terrasse d'un restaurant de l'aire de repos de Mornas. Une femme de 30 ans, une femme de 68 ans, ainsi qu'une mère de 46 ans et sa fille de 14 ans avaient péri dans l'accident.</span>
<span style='color:green'>Le tribunal a motivé la relaxe du conducteur en invoquant le cas de "force majeure", en l'occurence un malaise auquel "il ne pouvait résister", et en relevant qu'il "n'a commis aucune imprudence".
"Or tous les examens médicaux effectués ont montré qu'il n'y a pas eu de malaise", </span>indiquait-on au parquet. "C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas satisfaits de ce jugement qui relaxe au bénéfice du doute", ajoutait-on de même source.
A l'audience, le 17 juillet, le retraité allemand avait plaidé le malaise, déclarant seulement: "je ne me souviens de rien". Son épouse, Roswitah, entendue comme témoin, avait soutenu avoir tout fait pour tenter de stopper le bolide, en vain, parlant d'un raidissement soudain de son mari, dont la jambe s'est tendue sur l'accélérateur.
Après la décision du parquet de faire appel, Me Christophe Pinel, avocat de la femme de 30 ans, morte sous les yeux de son compagnon et de son bébé de 7 mois, a exprimé son "soulagement", avec "le sentiment de ne pas être complètement oublié par la justice, ce qui était le sentiment premier des parties civiles".
Rappelant que seul le parquet peut prendre l'initiative de l'appel en cas de relaxe, Me Philippe Tourneur, conseil des familles de la mère de 46 ans et de sa fille décédées, s'est félicité de voir "cette affaire entièrement rejugée" à la cour d'appel.
Me Gérard Daumas, avocat de Dirk Ludwig, a réaffirmé que son client avait été victime d'un malaise, ajoutant: "le problème est que mon client est conscient d'être de toute façon l'instrument de l'horreur. Mais, pour les parties civiles, c'est l'horreur tout même".