
Chevalier Roze
- Niko
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Chevalier Roze
je cherche la signification depuis ce matin et je trouve pas ... qq'un a des renseignements svp 

Show must go on ...
- chauvet
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Re: Chevalier Roze
regarde sur les sites de marseille il y a une belle histoire..sur la pesteje cherche la signification depuis ce matin et je trouve pas ... qq'un a des renseignements svp :oops:



"Quand le mensonge et la crédulité s'accouplent et ils engendrent l'opinion " ...et c'est encore plus vrai aujourd'hui
Marseille et la peste, c'est une longue histoire. Malgré ses 35 000 morts (un recensement hâtif évoqua le chiffre de 50 000), l'épidémie débutée en mai 1720 ne fut pourtant pas la plus meurtrière. Mais elle marqua davantage les esprits en raison du grand nombre d'écrits et de peintures auxquels elle donna lieu.
L'épidémie fut appprtée par le Grand Saint-Antoine transportant un précieux chargement d'étoffes, principalement destiné à l'approvisionnement des marchés du Languedoc.
Estimé à 100 000 écus, il appartenait au capitaine, Jean-Baptiste Chataud, et à plusieurs notables de la ville, dont le premier échevin, Estelle . Le bateau avait fait escale dans plusieurs ports du Levant, région où l'épidémie était signalée. Durant le voyage de retour, un passager, sept matelots et le chirurgien étaient morts.
Toutefois, pour temporiser, le capitaine avait eu la précaution de faire escale à Livourne après que son navire eut mouillé une semaine dans la rade de Six-Fours. Les Italiens décelèrent une fièvre maligne.
C'est muni de ce diagnostic qu'il arriva à Marseille le 25 mai.
Manifestement, entre temps, les notables phocéens hautement intéressés pour récupérer la cargaison avaient aplani les possibles difficultés. Personne ne suspectait le terrible fléau. Un huitième matelot mourut le 27 mai -- mais le médecin du Bureau de la Santé n'y vit que du feu. Le bateau fut tout de même envoyé en quarantaine à Pomègues (Frioul).
C'est alors que l'appât du gain fit commettre de tragiques erreurs. Les toiles, cotons filés et soieries, qui auraient été irrémédiablement gâtés par le soleil, furent néanmoins débarqués sur le port. Ils étaient infestés de parasites qui allaient se répandre en ville.
1000 MORTS PAR JOUR
Le déballage des balles de coton, mises en quarantaine sur l'île de Jarre, donna un coup de fouet à l'épidémie début juillet. Les conditions d'hygiène déplorables des venelles enserrant le port constituèrent un terreau de prédilection pour l'épidémie. Fin juillet, les gens commencent à fuir Marseille... et à transporter les parasites un peu partout. Le 31 juillet, le Parlement d'Aix isole Marseille du reste de la Provence, des sentinelles sont postées à l'entrée des villages. Il était déjà trop tard.
"Le problème de l'abandon sans sépulture des corps exposés au grand soleil estival "n'avaient plus forme humaine ", et répandaient une odeur infecte -- nait au cœur du mois d'août de l'augmentation des décès (peut-être un millier par jour au paroxysme de la peste) et de la raréfaction des "corbeaux", ces "enterre-morts" que les échevins recrutaient parmi les gueux et misérables. " Les grandes artères sont couvertes de cadavres et de mourants.
On estime entre 30 000 et 35 000 morts dans une ville comptant environ 90 000 habitants. Des proportions semblables valent pour de nombreuses contrées provençales. Dans ce nombre il faut compter des chirurgiens (25 sur 30 moururent), des prêtres engagés derrière leur évêque, Mgr de Belsunce (un cinquième du clergé y laissa la vie), des échevins et des représentants du roi, à l'instar du chevalier Roze chargé le 16 septembre de déblayer l'esplanade de la Tourette couverte d'un millier de cadavres pourrissants. Marseille connut une reprise de la peste en 1722 mais heureusement enrayée rapidement.
L'épidémie fut appprtée par le Grand Saint-Antoine transportant un précieux chargement d'étoffes, principalement destiné à l'approvisionnement des marchés du Languedoc.
Estimé à 100 000 écus, il appartenait au capitaine, Jean-Baptiste Chataud, et à plusieurs notables de la ville, dont le premier échevin, Estelle . Le bateau avait fait escale dans plusieurs ports du Levant, région où l'épidémie était signalée. Durant le voyage de retour, un passager, sept matelots et le chirurgien étaient morts.
Toutefois, pour temporiser, le capitaine avait eu la précaution de faire escale à Livourne après que son navire eut mouillé une semaine dans la rade de Six-Fours. Les Italiens décelèrent une fièvre maligne.
C'est muni de ce diagnostic qu'il arriva à Marseille le 25 mai.
Manifestement, entre temps, les notables phocéens hautement intéressés pour récupérer la cargaison avaient aplani les possibles difficultés. Personne ne suspectait le terrible fléau. Un huitième matelot mourut le 27 mai -- mais le médecin du Bureau de la Santé n'y vit que du feu. Le bateau fut tout de même envoyé en quarantaine à Pomègues (Frioul).
C'est alors que l'appât du gain fit commettre de tragiques erreurs. Les toiles, cotons filés et soieries, qui auraient été irrémédiablement gâtés par le soleil, furent néanmoins débarqués sur le port. Ils étaient infestés de parasites qui allaient se répandre en ville.
1000 MORTS PAR JOUR
Le déballage des balles de coton, mises en quarantaine sur l'île de Jarre, donna un coup de fouet à l'épidémie début juillet. Les conditions d'hygiène déplorables des venelles enserrant le port constituèrent un terreau de prédilection pour l'épidémie. Fin juillet, les gens commencent à fuir Marseille... et à transporter les parasites un peu partout. Le 31 juillet, le Parlement d'Aix isole Marseille du reste de la Provence, des sentinelles sont postées à l'entrée des villages. Il était déjà trop tard.
"Le problème de l'abandon sans sépulture des corps exposés au grand soleil estival "n'avaient plus forme humaine ", et répandaient une odeur infecte -- nait au cœur du mois d'août de l'augmentation des décès (peut-être un millier par jour au paroxysme de la peste) et de la raréfaction des "corbeaux", ces "enterre-morts" que les échevins recrutaient parmi les gueux et misérables. " Les grandes artères sont couvertes de cadavres et de mourants.
On estime entre 30 000 et 35 000 morts dans une ville comptant environ 90 000 habitants. Des proportions semblables valent pour de nombreuses contrées provençales. Dans ce nombre il faut compter des chirurgiens (25 sur 30 moururent), des prêtres engagés derrière leur évêque, Mgr de Belsunce (un cinquième du clergé y laissa la vie), des échevins et des représentants du roi, à l'instar du chevalier Roze chargé le 16 septembre de déblayer l'esplanade de la Tourette couverte d'un millier de cadavres pourrissants. Marseille connut une reprise de la peste en 1722 mais heureusement enrayée rapidement.
Le 2 août 1720 à 21 heures, Marseille n'est plus qu'un immense brasier.
Sur ordre des médecins, on brûle tout ce qui peut flamber dans l'espoir que le brasier tuera les miasmes qui étouffent la ville.
Peine perdue! La fumée suffocante fait qu'ajouter aux tourments de la cité maudite.
Quelques semaines ont suffi pour que le Malheur règne en maître absolu sur une ville, désertée, silencieuse au-dessus de laquelle plane une épouvantable odeur de mort.
Les seules traces de vie sont les meutes de chiens errants, qui se disputent des charognes humaines entassées au pieds des maisons, dans les ruisseaux, ou encore qui flottent dans le port.
Fin août il meurt mille personnes chaque jour.
le 6 septembre 1720, deux mille cadavres pourrissent dans ce charnier à ciel ouvert!
Ici et là on croise la silhouette d'un grand oiseau de mort, au long bec, vêtu d'une longue chasuble en toile cirée, coiffé d'un large chapeau, aux mains gantées, portant une tige de fer terminée par un scalpel pour inciser à
distance les bubons.
C'est un médecin qui se "protége" de la maladie...
Des morts par milliers, monstres n'ayant plus forme humaine s'entassent dans les rues. (40.000 morts sur 75.000 habitants).
L'épidémie sévit durant plus de six mois, période pendant laquelle se signalèrent par leur dévouement les nobles figures de monseigneur de Belsunce et du chevalier Roze.
Le chevalier Nicolas Roze, ancien militaire et diplomate, qui a subi en Orient plusieurs attaques de peste, quitte sa bastide de Bonneveine et reprend du service. Nommé capitaine de Bonneveine, il y crée un hôpital pour pestiférés, organise le ravitaillement dans une ville où les trois-quarts des boulangers sont morts.
Le chevalier Roze devra payer le blé de ses deniers.
Début septembre, il fait dégager le quartier de la place au Lenche des monceaux de cadavres qui pourrissent à même la rue, pour les faire ensevelir dans les casemates du rempart qui cerne la Tourrette.
L'épidémie, mois après mois, malgré des retours sporadiques relâche son étau.
Les survivants, anéantis, font le bilan de l'hécatombe.
Comme pour fêter le retour de la vie, Marseillaise et Marseillais se marient à tour de bras et font des enfants à un tel rythme qu'un contemporain assure que si le temps de gestation était raccourci, la ville serait bientôt repeuplée!
Mais une question reste en suspend qui est responsable de cette terrible épidémie ?
Le 10 janvier 1721, les survivants de l'équipage du Grand Saint-Antoine, après deux cent trente jours de quarantaine, sont autorisés à débarquer dans la ville morte.
Face à pareil désastre, on a désigné le bouc émissaire. Le capitaine Jean-baptiste Chataud.
Personne ne songe que la contagion peut venir de la cargaison.
On la croit isolée dans les îles de la rade, ou bien brûlée.
Peu savent qu'une partie - la plus précieuse - est arrivée à Arenc, avant même la fin de la quarantaine.
Parce que personne ne pourrait croire le Premier Échevin, Estelle, à qui la cargaison appartient en partie, assez cupide pour récupérer une marchandise infectée et l'introduire dans
la ville au mépris des règlements dont il est garant...
C'était compter sans l'esprit de lucre d'Estelle, lequel, pressé de transformer ses rouleaux d'étoffe "en espèces sonnantes et trébuchantes", organisa, au prix d'une fausse déclaration au registre de la Santé, le débarquement de ces marchandises.
En attendant, le capitaine Chataud a été écroué dans le donjon du Château d'If sur ordre du viguier.
Il sera élargi après deux ans et onze mois d'incarcération.
Et pour cause il ne pouvait plus être tenu comme seul responsable du désastre. Pour qu'il se produise, il a fallu qu'à tous les échelons de l'autorité fautes et malversations soient commises.
Jean-Baptiste Estelle, armateur du Grand Saint-Antoine et Premier Échevin est aussi le premier coupable...
Mais les autres, ceux qui n'ont rien dit, par peur de voir le port de commerce fermé à leurs propres navires, sont bien ses complices.
On pourra louer leur dévouement sublime durant l'épidémie.
Le mal est fait, par leur faute.
Marseille, peu rancunière, donnera à des rues le nom d'Estelle, Dieudé, Moustier, Audimar qu'elle devrait maudire pour l'éternité.
Fin
<a href='http://www.nefert.net/mars/chron.htm' target='_blank'>http://www.nefert.net/mars/chron.htm</a>
Sur ordre des médecins, on brûle tout ce qui peut flamber dans l'espoir que le brasier tuera les miasmes qui étouffent la ville.
Peine perdue! La fumée suffocante fait qu'ajouter aux tourments de la cité maudite.
Quelques semaines ont suffi pour que le Malheur règne en maître absolu sur une ville, désertée, silencieuse au-dessus de laquelle plane une épouvantable odeur de mort.
Les seules traces de vie sont les meutes de chiens errants, qui se disputent des charognes humaines entassées au pieds des maisons, dans les ruisseaux, ou encore qui flottent dans le port.
Fin août il meurt mille personnes chaque jour.
le 6 septembre 1720, deux mille cadavres pourrissent dans ce charnier à ciel ouvert!
Ici et là on croise la silhouette d'un grand oiseau de mort, au long bec, vêtu d'une longue chasuble en toile cirée, coiffé d'un large chapeau, aux mains gantées, portant une tige de fer terminée par un scalpel pour inciser à
distance les bubons.
C'est un médecin qui se "protége" de la maladie...
Des morts par milliers, monstres n'ayant plus forme humaine s'entassent dans les rues. (40.000 morts sur 75.000 habitants).
L'épidémie sévit durant plus de six mois, période pendant laquelle se signalèrent par leur dévouement les nobles figures de monseigneur de Belsunce et du chevalier Roze.
Le chevalier Nicolas Roze, ancien militaire et diplomate, qui a subi en Orient plusieurs attaques de peste, quitte sa bastide de Bonneveine et reprend du service. Nommé capitaine de Bonneveine, il y crée un hôpital pour pestiférés, organise le ravitaillement dans une ville où les trois-quarts des boulangers sont morts.
Le chevalier Roze devra payer le blé de ses deniers.
Début septembre, il fait dégager le quartier de la place au Lenche des monceaux de cadavres qui pourrissent à même la rue, pour les faire ensevelir dans les casemates du rempart qui cerne la Tourrette.
L'épidémie, mois après mois, malgré des retours sporadiques relâche son étau.
Les survivants, anéantis, font le bilan de l'hécatombe.
Comme pour fêter le retour de la vie, Marseillaise et Marseillais se marient à tour de bras et font des enfants à un tel rythme qu'un contemporain assure que si le temps de gestation était raccourci, la ville serait bientôt repeuplée!
Mais une question reste en suspend qui est responsable de cette terrible épidémie ?
Le 10 janvier 1721, les survivants de l'équipage du Grand Saint-Antoine, après deux cent trente jours de quarantaine, sont autorisés à débarquer dans la ville morte.
Face à pareil désastre, on a désigné le bouc émissaire. Le capitaine Jean-baptiste Chataud.
Personne ne songe que la contagion peut venir de la cargaison.
On la croit isolée dans les îles de la rade, ou bien brûlée.
Peu savent qu'une partie - la plus précieuse - est arrivée à Arenc, avant même la fin de la quarantaine.
Parce que personne ne pourrait croire le Premier Échevin, Estelle, à qui la cargaison appartient en partie, assez cupide pour récupérer une marchandise infectée et l'introduire dans
la ville au mépris des règlements dont il est garant...
C'était compter sans l'esprit de lucre d'Estelle, lequel, pressé de transformer ses rouleaux d'étoffe "en espèces sonnantes et trébuchantes", organisa, au prix d'une fausse déclaration au registre de la Santé, le débarquement de ces marchandises.
En attendant, le capitaine Chataud a été écroué dans le donjon du Château d'If sur ordre du viguier.
Il sera élargi après deux ans et onze mois d'incarcération.
Et pour cause il ne pouvait plus être tenu comme seul responsable du désastre. Pour qu'il se produise, il a fallu qu'à tous les échelons de l'autorité fautes et malversations soient commises.
Jean-Baptiste Estelle, armateur du Grand Saint-Antoine et Premier Échevin est aussi le premier coupable...
Mais les autres, ceux qui n'ont rien dit, par peur de voir le port de commerce fermé à leurs propres navires, sont bien ses complices.
On pourra louer leur dévouement sublime durant l'épidémie.
Le mal est fait, par leur faute.
Marseille, peu rancunière, donnera à des rues le nom d'Estelle, Dieudé, Moustier, Audimar qu'elle devrait maudire pour l'éternité.
Fin
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tu permets madameC'est beau le copier-coller mais t'aurais pu au moins enlever les doubles sauts de ligne à chaque phrase...Là, la page elle fait 3km de long pour 10 lignes....

car le copier coller comme tu dis avant de le faire il faut le lire

et après tu regardes comment c'est et tu modifies alors keep cool les remarques













- Le Vieux Buk
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- chauvet
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oui sur le fondben justement en son honneur :peur:
l'histoire c'est que sur ce terrain de part et d'autre de l'huveaune existait un camp et une soupe populaire du nom du chevalier au grand coeur
une partie est devenu le vélodrome et un petit complexe sportif qui porte le nom du chevalier et l'autre reste un terrain vague appartenant à la mairie
il semblerait que RLD veuille acheter les lieux afin de construire un complexe de marchandising du SPORT avec un ADIDAS café etc ...
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- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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Il y a une statue du chevalier Roze entre le Vieux Port et le Panier :winkv:


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- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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