A jamais les premiers !!!

Souvent, c'est mieux...
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pascom
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A jamais les premiers !!!

Message par pascom »

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10 ans ! :cry2:

Jamais oublié ! :cry2:

LES 10 ANS 26/05/03
Les 10 Ans : Interview de Boli
Voilà 10 ans, jour pour jour, Basile Boli s'élevait dans le ciel munichois pour offrir la coupe des Champions à l'Olympique de Marseille. Le grand Milan AC était KO. L'heure de gloire pour le club marseillais venait de sonner. Interview du héros.

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Basile, quels souvenirs gardes-tu de cette année extraordinaire ?
Basile Boli : " J'ai été marqué à vie par l'OM. J'ai passé là-bas, des moments inoubliables. Sur le plan de l'amitié, nous formions un groupe uni. Nous étions invincibles. Rien ne pouvait nous arriver. "

Pourtant, durant l'intersaison, l'OM perd plusieurs éléments majeurs ?
Basile Boli : " Oui. Tu fais référence à Mozer, Waddle et Papin. Il est vrai que le groupe se retrouvait orphelins si je puis dire, de ses cadres. Il a fallu prendre le relais. Assurer la relève. J'ai fait partie des joueurs qui ont pris plus de responsabilités avec Deschamps, Völler, Caso ou Franck Sauzée. Je n'avais pas le brassard, mais je jouais un rôle très important. "

Comment qualifierais-tu cette équipe de 92/93 ?
Basile Boli : " Je crois que ce groupe comptait moins de talents individuels que les effectifs précédents. En 90, 91 et 92, il y avait des artistes comme Waddle, Francescoli, Papin, Mozer… je crois que le groupe de 93 s'appuyait davantage sur sa force collective. Malgré tout, il ne faut pas oublier que Pelé, Boksic ou Völler étaient de sacrés clients. "

Quels étaient tes copains dans l'équipe ?
Basile Boli : " Chris Waddle bien entendu. Nous sommes d'ailleurs toujours en contact. Jocelyn Angloma, Abedi Pelé. Mais d'une manière générale, nous formions cette année-là, une vraie bande de potes. Nous étions toujours ensemble. Nous dînions tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Nos familles étaient proches. "

" Le costume d'outsider nous allait comme un gant "

Pour revenir à Munich, qu'est ce qui a fait la différence par rapport à Bari ?
Basile Boli : " En 1991, nous étions favoris depuis que nous avions écarté Milan en quart de finale. Notre préparation pour la finale s'était déroulée dans un climat pesant. Nous étions en prison. Un vrai camp retranché. L'ambiance était particulière. Alors qu'à Munich, Tapie avait choisi d'ouvrir les portes. De miser sur la décontraction. Et puis nous avions pas du tout la même pression. L'expérience d'avoir disputé une finale deux ans auparavant, nous a également permis de ne pas répéter les mêmes erreurs. "

Bernard Tapie n'avait rien exigé ?
Basile Boli : " Tapie nous mettait la pression en permanence. Je crois que depuis ce doublé de 1989, le groupe avait la pression des victoires tout le temps. Ce n'est parce que nous étions décontractés que nous n'étions pas concentrés. Milan était largement favori et ce costume d'outsider nous allait comme un gant. "

Alors, cette finale ?
Basile Boli : " Un match tactique. Comme beaucoup de finales, cette rencontre ne restera pas dans les anales. Mais, sur le plan de l'engagement et sur le plan tactique, ce match a été de très très bon niveau entre deux formations très bien organisées, notamment en ce qui concerne l'alignement et le hors jeu. Je crois que nous avons joué d'égal à égal avec Milan et des joueurs comme Maldini, Baresi, Costacurta…"

" J'ai changé de position sur le corner "

Quelles étaient vos forces ?
Basile Boli : " Notre philosophie était de défendre en avançant sur l'adversaire. Un comportement que nous avions commencé à appliquer avec Carlos Mozer. Tu sais, les attaquants n'aiment pas lorsque tu les presses. Ils n'avaient pas encore le ballon, que nous étions déjà dans leurs jambes. "

Pourtant l'entame de match aurait pu être fatale…
Basile Boli : " Tu oublies Barthez. Avec ce gars, tu n'a rien à craindre. "

Alors, ce but…
Basile Boli : " Nous avions discuté des corners avec Abedi Pelé pendant le stage de préparation. Il m'avait fait remarquer la grandeur de la défense italienne. Costacurta, Baresi, Maldini, Rijkaard… étaient bien plus hauts que moi. Aussi, Abedi était convaincu qu'au second poteau où je me mettais systématiquement, je n'aurais aucune chance. Dès lors, Abedi avait décidé de frapper le premier corner, très fort, au premier poteau. "

Les Italiens seraient ainsi surpris ?
Basile Boli : " Bien sur. Je me suis mis au second poteau, comme d'habitude et au dernier moment, j'ai changé de position. Malgré la charge de Rijkaard, j'ai réussi à placer mon coup de tête. "

Il paraît qu'il n'y avait pas corner ?
Basile Boli : " Effectivement, car Abedi Pelé a retouché le ballon avant qu'il ne sorte à la suite de l'intervention de Maldini. "

A partir de là, il a fallu gérer le match. Que s'est-il passé ?
Basile Boli : " Il était indispensable de garder nos bases. Et de casser le rythme. Alen et Rudi ont fait un boulot défensif considérable. Toute l'équipe s'est mise minable pour tenir le score. "

" Contre Paris, au départ, j'étais en route pour bousculer Ricardo "

En première période quelques minutes avant ton but, tu voulais sortir que s'est-il passé ?
Basile Boli : " j'avait un genou qui me faisait souffrir depuis pas mal de temps. Sur un choc, j'ai eu très mal. J'ai tout de suite appelé le banc de touche. Mais, les copains et les dirigeants m'ont sommé de rester. J'ai bien fait non ? "

Tout s'est enchaîné avec la victoire face au PSG et un 5e titre pour l'OM !
Basile Boli : " Nous étions cassés en deux. Nous n'avions plus de jambes. Les Parisiens ont marqué. Ce but nous a remis d'aplomb. C'est Sauzée qui jouait son dernier match qui a gueulé. Ensuite, nous avons égalisé et j'ai inscrit ce but de la tête. "

Ce but, trois jour après celui de Munich est encore extraordinaire…
Basile Boli : " D'autant qu'au départ, j'étais en route pour bousculer Ricardo. Mais, au dernier moment, il est déplacé et j'ai mis toute l'énergie dans le ballon. La suite, c'est ce but. "

Cette équipe parisienne n'était pas mal du tout…
Basile Boli : " Paris avait une super équipe cette année-là. Avec le recul, je crois qu'on s'est bien sorti contre eux car nous avions vraiment du mal à les jouer. Il fallait que l'on fasse preuve de beaucoup d'expérience et de ruse pour les déstabiliser. "

Recueillis par Th.A.

Retrouvez ce témoignage ainsi que celui de tous les vainqueurs de Munich dans l'ouvrage "Champions d'Europe" de Thierry Agnello (FG Editions). Pour en savoir plus, cliquez ici


J'ai des frissons rien qu'en lisant ! :cry2:

:grinj:
Vik de volvic
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Message par Vik de volvic »

a l'aise , que de frissonade en lisant ceci ...

j'avais pas oublier non plus ... a jamais dans les mémoires !

J'avais pas sus aller a munich , mais cette année des qu'on aurra passer le tour préliminaire , tous les reves seront permis et pourquoi pas a JAMAIS les 2eme voire meme les 3eme lol

non, blague a part bonne anniversaire Olympique de Marseille et continue de nous faire rever !

Vik A jamais supporter de l'OM !

Allez l'OM allez c'etait le 26 mai .... allez l'OM allez ensemble on l'a gagner allez l'OM allez a JAMAIS LES PREMIERS !

:beer: :beer: :beer: :beer: :beer: :beer: :beer: :beer: :beer: :beer:
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dany
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Message par dany »

Putain comme je suis soulagé que Basile admette qu'il n'y avait pas corner
J'étais bien placé pour m'en rendre compte dans le virage mais
Je n' ai pas souvent osé en parler depuis. :peur:
J'en avais discuté récemment avec Deep aussi...
Je vais désormais pouvoir dormir du sommeil du juste :langue:
:smilej:
'tain, à jamais les premiers<br>Et toujours les seuls
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pascom
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Message par pascom »

Les dieux du foot étaient avec nous cette soirée ! :beer:
blue angel
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Message par blue angel »

BIEN VUS TRES BEAU POST :beer:
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Message par Invité »

J'étais bien placé pour m'en rendre compte dans le virage mais
Pourtant même à cette époque t'avais pas tes yeux de 20 ans :grinj:
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dany
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Message par dany »

Tu vas me pister dans tous les topics Spécie :mad:
Galapiat :oops:
'tain, à jamais les premiers<br>Et toujours les seuls
Invité

Message par Invité »

Tu vas me pister dans tous les topics Spécie :mad:
Galapiat :oops:
Oui, je suis une jargille :grinj:
SuperRed02
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Message par SuperRed02 »

Le soir où le sorcier belge est devenu un vrai filou...



Il y a dix ans, jour pour jour, l'OM de Raymond Goethals remportait la Ligue des Champions contre le Milan AC...



MUNICH Ce soir-là, la petite histoire a retenu de lui deux flashes: une filouterie et un sprint.


Le sprint, c'est celui dans lequel, au coup de sifflet final, il s'est lancé éperdu, les bras levés et le regard extatique, pour tenter de rejoindre la meute de ses Marseillais euphoriques, éparpillés sur la pelouse du stade olympique.


Savait-il où il courait ainsi, ce vieillard de septante-deux ans accomplis, métamorphosé par une cure de jouvence soudaine? Quand, encore incrédule, il a pu les toucher il s'est abîmé dans une méditation silencieuse, brève mais intense, la tête enfouie dans les mains. Puis, d'un geste nerveux, saccadé, il a lissé sa chevelure teinte de ses dix doigts tremblants avant de sacrifier au rituel des vainqueurs.


La filouterie, c'est celle qu'il avait ourdie, très tôt dans le match.


La finale venait à peine de débuter que le banc de touche lui brûlait déjà les fesses: sa défense exhalait une odeur de soufre!


Il s'était alors levé, posément, comme s'il avait éprouvé le besoin de se dégourdir les jambes. Pour arpenter la zone neutre, il avait adopté, retors, l'allure décontractée, presque désinvolte, du promeneur du dimanche. Tête baissée, air pensif, il avait franchi le premier barrage: le délégué de l'Uefa. Le banc milanais l'avait regardé passer, un peu interloqué. L'adjoint de Fabio Capello, le coach milanais, réagit à retardement. Quand il entendit Raimundo hurler un ordre, qu'il vit le Belge souligner son injonction d'un geste précis du bras, il bondit. Il l'agrippa par une manche de son veston. Feignant l'agacement, le sorcier belge se secoua. Il fit mine de punir le trublion marseillais d'une petite claque sur la main. Accouru enfin, le délégué de l'Uefa lui roula de gros yeux et l'escorta jusqu'à sa place. Redevenu docile, Raymond Goethals riait sous cape: sa manoeuvre avait réussi au-delà de toute espérance: «J'avais éprouvé les pires craintes pendant le premier quart d'heure, nous avait-il avoué peu après, en aparté. Qu'ai-je dit? C'est très simple. À Boli, j'ai expliqué comment rectifier la couverture. À Angloma, j'ai conseillé de se déporter davantage sur la droite. Le tour était joué...»


Anodine en apparence, cette double correction tactique avait suffi à dérégler la belle mécanique adverse. Acérés en début de rencontre, les crocs milanais avaient été limés.


Mais comment Raymond Goe- thals avait-il tenu le coup? Frêle, émacié, presque diaphane, il avait frôlé à maintes reprises le point de rupture, physique et mentale. Il paraissait s'être consumé dans l'ambiance, sciemment électrisée par son président, d'un OM sous haute tension interne, en instance d'implosion. Ses défenses avaient craqué les unes après les autres comme se déchire un tissu usé. Son visage parcheminé racontait enfin ses conquêtes. Dans ses points de presse honnis d'avant-match, il avait fait pitié. On aurait dit qu'il n'attendait qu'un bâton de maréchal pour s'enfoncer, en s'appuyant sur lui, dans une retraite enfin paisible.


Le triomphe marseillais l'avait requinqué: «Pour ne pas attiser ou susciter de nouveaux problèmes, je ne prétendrai pas que c'est ma victoire. Mais c'est ma tactique qui a prévalu. Je me flatte de ce titre de gloire: en quatre affrontements, Milan ne m'a pas infligé une seule défaite. Pour dominer cette superbe équipe, il faut la prendre à son propre jeu. À Munich, mes joueurs ont rejoué comme à San Siro il y a deux ans. À Marseille, Tapie entend s'occuper de tout. Ses avis sonnent comme des ordres. Mais l'application tactique qui nous a permis de remporter la Coupe des Champions, il ne pourra jamais me l'enlever pour se l'approprier. Elle m'appartient en propre. Je ne la lui abandonnerai pas. Mon équipe a changé en deux ans. Elle ne fait plus de complexes: elle est devenue méchante.»


Le vieux saltimbanque des stades pouvait partir en paix: il avait magistralement réussi sa sortie.
Voypoy
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Message par Voypoy »

:cry2: :cry2:
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Message par Invité »

c'est trop beau :beer:
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Allobroge
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Message par Allobroge »

Que de souvenirs :grinj: :grinj:
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Message par pascom »

Mêmorable ! :beer:
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deepbluebdr
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Message par deepbluebdr »

Et "l'équipe" ils ont pas fait une spéciale sur la seule LDC remporté par la France :???: Ha oui j'oubliai, ls ont préféré arroser les 10 ans de l' affaire OM-VA.
...culés, va. :fuck2:
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Message par pascom »

Et "l'équipe" ils ont pas fait une spéciale sur la seule LDC remporté par la France :???: Ha oui j'oubliai, ls ont préféré arroser les 10 ans de l' affaire OM-VA.
...culés, va. :fuck2:
M'en fous, j'achete pas ce journal de merde pissée par les p :fuck2:
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dany
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Message par dany »

Et "l'équipe" ils ont pas fait une spéciale sur la seule LDC remporté par la France  :???: Ha oui j'oubliai, ls ont préféré arroser les 10 ans de l' affaire OM-VA.  
...culés, va.  :fuck2:
T'as raison Deep
Ah j'oubliais, pense à acheter leur torche-cul chiasseux dès que tu verras la une parler de l'OM :oops:
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