T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...

[Jerry]

à partir du 05 septembre

[Nico Lozzi]

Je ne le prendrai sans doute pas et attendrai FM25. A ce propos quelqu'un a des news sur ce prochain opus ? J'ai entendu dire que ce serait (enfin) une grosse refonte, moteur de match revu etc c'est vrai ?

[G.bédécarrax]

Je suis sûr que ce text dump de compte-rendu de mon été vidéoludique va passionner les foules et relancer ce forum moribond.

Soleil (Megadrive - 1994)



Fidèle à sa tradition, et après avoir proposé un clone de Zelda sur Master System, un clone de Zelda 2 sur Game Gear, voilà que Sega nous propose un clone de Zelda 3 sur Megadrive. Comme à l'accoutumée, il s'agira d'en proposer une version simplifiée : on en conserve la représentation, on en conserve la jouabilité, on en refuse la complexité. Selon ses biais et son humeur, l'observateur verra derrière ce refus un aveu d'impuissance, de la modestie ou un choix en accord avec la ligne éditoriale Arcade Uber Alles du Sega d'alors, même s'il faudra être segasexuel priapique pour voir quoique ce soit d'arcade dans ce que propose Soleil.

L'aventure s'y déroule en une ligne plus droite, épousant une structure en niveaux plutôt qu'en overworld. Ce pourrait donc être un Zelda pour ceux que ses donjons ennuient, ou un Zelda pour ceux que son exploration ennuie, autrement dit : un Zelda pour ceux que ses combats n'ennuient pas. Eh bien ces trois personnes risquent d'être un peu déçues, car ils ne sont pas très au point non plus. Recontextualisons tout de même, c'est un clone pas incroyable, à une époque chiche en clones incroyables (NDLR : c'est vrai de toutes les époques), qui compense par son charme évident ses évidentes faiblesses, et qu'on sent plus à l'aise lorsqu'il s'écarte du sillon qu'il voudrait suivre, notamment dans ses quelques ambitions scénaristiques qui surgissent en fin d'aventure.

Phantasy Star Adventure (Game Gear - 1992)



Un jeu d'aventure textuel dans l'univers de Phantasy Star, sorti sur Game Gear exclusivement au Japon. Un (jeu de niche)³ qui dispose pourtant d'une fantrad, comme quoi des gens ont beaucoup trop de temps libre. Ça a le cachet d'un jeu Game Gear, avec ses bleus très bleus; ça a le cachet d'un jeu Phantasy Star, avec son look de SF pulp; ça a le cachet d'un jeu d'aventure texuel, avec son envie d'arrêter d'y jouer au bout d'un quart d'heure. Ce que j'ai fait, après avoir échoué à ouvrir une porte. Il ne faut pas sous-estimer le plaisir nostalgique qu'on prend à potasser des soluces en ASCII sur gamefaqs pour avancer, mais je mentirais si je disais que ça m'avait ébloui. Pourtant je lui accorde cet aimable paragraphe; comme quoi des gens ont beaucoup trop de temps libre.

Sylvan Tale (Game Gear - 1995)



Et dire qu'à la base, j'avais rempli ma valise de bouquins, avec juste ma Miyoo Mini au fond du sac, "au cas où", et l'ambition d'être un bon citoyen servile, et de faire de mes vacances des vacances apprenantes. J'aurais finalement appris qu'à la fin de vie de la Game Gear, Sega l'avait abreuvé de RPGs. Heureusement je ne passe pas le bac cette année.

Celui qui nous m'intéresse ici tient plus du Zelda-like que du RPG - c'est à se demander si sur la période, Sega n'aura pas produit plus de Zelda-like que Nintendo de Zelda - "linéarisé" comme l'était Soleil, mais structurellement plus ambitieux. Il m'a souvent fait penser à The Dragon's Trap, superficiellement parce qu'ils partagent le même gameplay fait de transformations à débloquer, plus profondément parce qu'il est à l'action adventure ce que le jeu de Westone est à Metroid : l'exploration et le backtracking y deviennent un choix plutôt qu'une obligation.

La console compte au final deux Phantasy Star, Trois Shining Force (!), et quelques joyaux cachés qui seront sûrement au programme de mon été prochain.

[PoF]

Je me souviens que Soleil bénéficiait d'une très bonne presse à l'époque, peut-être parce que les fanboys Sega pensaient enfin tenir leur RPG de qualité ?


Entre temps, j'ai fait Persona 5 Royal, c'est la première fois que je joue à un Persona et il faut dire ce qui est : c'est un jeu vraiment envoutant. Rien n'a l'air particulièrement exceptionnel, une simulation de vie d'un côté avec des dialogues (beaucoup de dialogues) et des relations à construire (beaucoup de relations) et de l'autre, un RPG au tour par tour avec des Pokémon monstres Persona à capturer et à utiliser, semi dungeon crawler, semi rogue lite avec des semi énigmes et des trucs semi procéduraux (le Mementos). Pourtant, pris dans cet amalgame de trucs pas très alléchants, l'ambiance et les personnages font qu'on est irrésistiblement pris par le truc, on adore les personnages, on adore l'histoire même si elle n'a rien de spécial, on finit le jeu avec l'impression de l'avoir adoré même si quand on nous demande pourquoi, on est un peu décontenancé de pas vraiment être capable de répondre précisément. J'ai adoré.

J'ai essayé d'enchainer avec Persona 5 Strikers, une suite mais à la place des combats au tour par tour, ce sont des combats de Beat'em all muso genre Dynasty Warrior avec 150 000 ennemis à l'écran et quand tu donnes un coup ça en touche la moitié. Un vrai plaisir de retrouver les personnages et l'ambiance. Un vrai calvaire d'adhérer à ce système de combat nul et inexplicablement dur parfois. J'ai vite abandonné.



En ce moment, je joue à Star Wars : Survivor que je n'ai pas acheté plus tôt car apeuré par les centaines (CENTAINES) de commentaires Steam disant que le jeu ne fonctionnait pas et que l'optimisation était la plus grosse catastrophe industrielle depuis Cyberpunk. Mais bon, comme 2-3 gars disaient que ça marchait en réalité très bien, surtout depuis le patch du mois dernier, je me suis dit allez zeubi, j'essaie. Je suis aux 3/4 de l'histoire, je pense.

Et à ma grande surprise, moi qui avais bien aimé le premier sans toutefois m'y régaler particulièrement, ce coup-ci, le jeu fait complètement mouche en ce qui me concerne. C'est un régal complet et total :

- Un système de combat comme dans les Souls MAIS pas trop dur (vraiment pas). Pour moi qui ai tendance à pas spécialement aimer quand un jeu est injustement dur avec moi, c'est le paradis. Et on peut toujours pousser les gens dans le vide.

- Un système de plateforme à la Tomb Raider/Uncharted similaire au premier mais finalement pas désagréable à parcourir. Plus agréable que dans le premier en tout cas et l'équilibre entre les phases de plateforme et les phases de combat est à mon sens parfait ici.

- Une petite bande de personnages qu'on entrevoyait à la fin du premier et dont on devinait le potentiel mais très succinctement avant que le jeu se finisse de manière abrupte. Ce coup-ci, c'est parfaitement développé, les relations entre les personnages sont très agréables, l'histoire est classique mais prenante et les grandes maps jolies mais un peu vides qu'on n'avait vraiment pas spécialement envie de parcourir dans le premier laissent leur place à des endroits sympa comme Koboh, planète super vivante avec des tonnes de gens, des activités, des monstres. Le monde est globalement très vivant contrairement au premier qui faisait très : "une map vide avec des stormtroopers". Et c'est artistiquement et techniquement absolument somptueux. Et je dis ça sans même avoir activé le ray tracing.

Bref, le jeu se comporte souvent comme des jeux qui me fatiguent énormément (monde un peu ouvert avec des quêtes, système un peu "ubisoftisant" avec une ville-hub et démerde-toi...) mais ici, c'est réalisé avec une précision et un équilibre impeccables. J'aime tellement le jeu que je me suis même demandé si à force de jouer ces derniers temps à des jeux très chiants (Prey), je n'étais pas subitement devenu moins exigeant. Mais je pense pas.

[G.bédécarrax]

Je me souviens que Soleil bénéficiait d'une très bonne presse à l'époque, peut-être parce que les fanboys Sega pensaient enfin tenir leur RPG de qualité ?

Je pense que dans le contexte de 1994 (et aux yeux de la presse de 1994, exclusivement composée d'adolescents corrompus ), c'était un bon jeu. Pour moi son gros défaut c'est l'allonge du personnage, qui rend les combats franchement pénibles. Sinon c'est un jeu d'aventure "streamliné" tout à fait correct.

monde un peu ouvert avec des quêtes, système un peu "ubisoftisant" avec une ville-hub et démerde-toi...

Du coup, chaud pour Outlaws ?

[PoF]

Franchement oui... Je crois que l'univers Star Wars me rend extrêmement magnanime sur plein de trucs.

Après, pas à 60 balles.

[Niko]

Bédé ça te fait pas mal aux yeux de jouer à des jeux des années 90 ?

[Nico Lozzi]

si à force de jouer ces derniers temps à des jeux très chiants (Prey)

Si tu pensais que ceci allait passer crème tu te trompes lourdement je suis outré.

[PoF]

Ah si en plus tu me provoques !!

Des heures à marcher sans rien faire dans des environnements un peu jolis sans jamais croiser qui que ce soit d'autre qu'un NPC qui répète 3 phrases en boucle, des monstres nuls réduits à leur plus simple expression de méchants monstres (wow des trucs noirs qui grognent avec des tentacules qui tirent des boules d'énergie!!! LE DESIGN!!!!!!!), des screamers stupides toutes les 5 secondes où chaque table, chaise, tasse de café ou caillou est peut-être un monstre qui va te sauter au visage sauf si tu débloques le pouvoir de savoir si une tasse est en réalité une araignée noire ou juste une tasse, une difficulté complètement aberrante où le jeu te fait la promesse de pouvoir jouer comme tu le désires, infiltration ou bourrin, la liberté est TOTALE !! MON CUL !!!!! Y a des passages dans le jeu où le seul moyen de réussir, c'est de mettre pause, de sortir un bloc note de 120 pages et d'écrire une stratégie précise au clic près de comment tu vas faire pour tuer ces 2 monstres, de faire des simulations mentales de cette stratégie, de l'appliquer et de la voir échouer 450 fois avant de réussir par miracle parce qu'un ennemi aura subitement décidé de rester coincé entre un mur et une table.

Ce jeu ne plaira certes pas à tout le monde, lit-on régulièrement dans la presse spécialisée et chez les connoisseurs d'art vidéoludique de dark science fiction. Eh bien il ne m'a pas plu, principalement parce qu'il fait systématiquement semblant de faire des trucs bien alors qu'il les fait mal, en les enrobant toujours de trucs qui ont l'air impressionnants, que ce soit en terme de mécaniques ou en terme de gameplay ou en terme de graphismes ou en terme de design visuel. C'est un jeu qui fait genre. Tout le temps.

Mais peut-être l'ai-je fait trop tard pour en tirer la substantifique moelle. Ou peut-être ai-je arrêté trop tôt, vexé de commencer à entendre dans ma tête les développeurs avec des t-shirts de groupes de métal et des colliers à pics pouffer de rire à chaque fois que je mourais. JE NE SAIS PAS, QUI PEUT SAVOIR ?

[G.bédécarrax]

Bédé ça te fait pas mal aux yeux de jouer à des jeux des années 90 ?

Je joue là dessus

Donc non seulement j'ai mal aux yeux, mais j'ai aussi (surtout) mal aux doigts

[Nico Lozzi]

Oui bah ça fait beaucoup de mots pour pas dire que t'es nul quoi

Amour dans le cœur des hommes : j'ai pas du tout eu la même expérience du jeu, et en même temps c'était y a longtemps (ou bien j'ai oublié) (ou il ne sentait pas bon)

[PoF]

J'espère que le jeu a su trouver son public chez les pro-gamers, les gens nuls comme moi en étant exclus d'office car pas assez naturellement doués !!

[Nico Lozzi]

Plus sérieusement je suis quand même surpris de ce retour parce que j'ai pas souvenir de blocages à ce point-là, de la difficulté sans doute mais pas de la frustration à proprement parler. Ca vient peut-être du fait que paradoxalement je suis une quiche en jeux d'action, peu habitué aux FPS à part ce style-là, c'est à dire en gros les Arkane (Dishonored, Deathloop) et j'ai jamais fait des Doom et autres fast-FPS. J'ai adoré ce jeu et sa variété d'approches avec les couches de gameplay qui s'empilent bien, et aussi son ambiance.

Après quant au côté qu'il fait genre, moui t'as pas tort.

[PoF]

En fait, comme énormément de jeux qui vendent une variété absolue d'approches possible, le jeu ment.

En réalité, les développeurs font tout ce qui est en leur pouvoir pour te faire jouer en infiltration, comme dans tous les jeux du genre (à commencer par Dishonored qui est un très bon jeu du reste). Dès lors que tu commences à essayer de sortir des clous prévus par les développeurs, l'expérience de jeu devient nulle parce que les développeurs ne l'ont en réalité pas prévue du tout autrement qu'en te donnant une mitraillette ou un lance-flammes. Rien dans le level design, l'IA des ennemis ou la nature des pouvoirs du joueur n'incite à jouer autrement qu'en infiltration totale.

C'est la même chose pour des jeux comme Hitman. Oui il y a une variété d'approche mais soyons honnête, si tu assassines ta cible autrement qu'avec les 2 méthodes précisément prévues par les développeurs, le jeu devient incroyablement mauvais et ennuyeux.

Far Cry à partir du 3 est peut-être le jeu le plus honnête avec le joueur dans la variété d'approches possible. Mais c'est surtout parce qu'au lieu de prévoir une façon de jouer intéressante, Ubi Soft ne prévoit rien. Ils te filent une sorte de bac à sable et te laissent te débrouiller. C'est pour ça que les Far Cry ne sont jamais catastrophiques. En outre, ils ne sont et ne seront jamais très bons non plus. Contrairement au premier et aux variantes Crytek (Crysis etc.), des gens qui savaient ce qu'ils faisaient.

[Nico Lozzi]

Assez d'accord avec tout.
En fait je pense que je n'aime le FPS qu'en infiltration, c'est pour ça que ça passe.
J'ai bien sûr fait Dishonored ou Hitman en infiltration parce que c'est réellement leur mécanique (et j'ai adoré, bien que leurs approches soient très différentes). Mais j'ai aussi fait Prey en infiltration, les Far Cry en infiltration, Deathloop en infiltration, voire même j'ai eu des réflexes d'infiltration dans les Half Life, les Bioshock, les Red Dead, etc.

Je ne m'y connais pas assez en FPS pour comparer, mais en effet Far Cry 3 reste sans doute mon expérience la plus "bac à sable", la plus variée à ce jour (et mon FPS préféré de tous les temps perso), suivie de près par Prey justement.

[PoF]

Ah ouais, ton FPS préféré de tous les temps est... Far Cry 3 !?

C'est assez dingue quand-même, j'allais demander si t'avais joué à Half-Life 2 ou Bioshock mais je viens de voir que oui ! J'ai trouvé Far Cry 3 correct sans plus, y a des trucs pas mal (la scène où tu brûles les champs de cannabis avec la musique cool, ça m'avait fait marrer, c'était un truc audacieux au milieu d'un jeu qui ne sortait jamais des "clous de genre") mais globalement, j'en garde pas un souvenir particulier. Le scénar de nanard débile pour ado n'aidait vraiment pas à l'immersion, d'ailleurs. J'aurais peut-être un meilleur souvenir du jeu sans ce scénario juste prétexte pour mettre en scène le méchant rigolo. Plus jamais refait un Far Cry depuis, flemme.

[Juliensw]

Pas touche à Hitman, c'est la guerre que tu veux ?

Y a 25 façons de tuer les cibles, dont 10 stupides
(Et plus de 100 pour les très bons joueurs )

Je suis sûr que ce text dump de compte-rendu de mon été vidéoludique va passionner les foules et relancer ce forum moribond.

Bien vue

Soleil, j'en ai entendu pas mal de bien

[Nico Lozzi]

Ah ouais, ton FPS préféré de tous les temps est... Far Cry 3 !?

Oui encore une fois je connais mal les FPS. Far Cry 3 était jubilatoire sur la partie shoot et l'antagoniste inoubliable.
Après je parle de FPS pur avec Far Cry, c'est genre du tir, du tir, du tir. Half Life 1 et 2 étaient tout aussi bien oui, dans un style plus scripté, et le remake de Half Life (Black Mesa) super aussi.
Après je n'inclus pas des jeux comme Dishonored ou Red Dead 2 dans les FPS, et je les trouve meilleurs que Far Cry 3, sans conteste.

Les Bioshock j'ai pas trop accroché.

Tout ça manque quand même singulièrement de tapis roulants et de gestion d'usines automatisées si on me demande mon avis (Satisfactory 1.0 est sorti vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas essayer).

[PoF]

Bah Red Dead n'est.......pas un FPS puisque la vue est à la 3e personne ?

Après oui, disons que si on prend la définition stricte avec le "S", on peut se dire que Dishonored peut en être exclu mais pour moi, c'est le "FP" qui définit la catégorie, je mets donc Dishonored dans les FPS mais pas Red Dead ni GTA.

[Nico Lozzi]

Dans Red Dead on passe pas en vue FPS pendant les phases de shoot ? Je me rappelle plus, c'était y a un moment ça aussi. Mais OK c'est pas un vrai FPS en effet. Cela dit pour moi faut négliger aucune des trois lettres pour définir le genre, par exemple parce qu'il existe une quantité de jeux à la première personne qui ne sont pas du tout des shooters (The Witness, mettons). Tu me diras que dans Dishonored on peut "shooter" donc ça compte (mais pas moi je vais pas utiliser un vulgaire flingue alors qu'on peut étrangler par derrière ).

[PoF]

Oui, les dénominations sont parfois floues. Dans le temps, on appelait ça des "Doom-like".

Parce que même avec ma vision où le "FP" est prépondérant, dans ce cas-là, Skyrim est-il un FPS ?

C'EST TRÈS TRÈS COMPLEXE ET SUJET À GRANDE CONTROVERSE. PLUS QUE TOUT AUTRE SUJET SUR LE FORUM

[urba]

J’ai beaucoup aimé Wolfenstein 3D et ses nazis, ça a changé ma perception des jeux vidéos d’action, même si Catacomb 3D avait aussi été un choc, Doom a aussi été une évolution assez forte mais le choc n’était pas au même niveau pour moi.

Ma claque suivante a été Duke Nukem 3D (car j’avais adoré le jeu plateforme de Duke Nukem) et son humour ravageur. Alors que Quake m’a laissé indifférent.

Et puis j’ai arrêté les FPS, après une riche carrière de 6 ans (je vous ai évité toute une séquence de jeux médiocres ou oubliables, en passant par Spear of Destiny, Hexen, etc.) malgré une derrière rechute poussée par la nostalgie avec Return to Castle Wolfenstein.

Mais je ne considère pas des RPG à la 3e personne comme Ultima Underworld comme des FPS, car je pense que par définition, il faut que ce soit un First Person Shooter, non ?

C’était ma contribution de vieux à faible valeur ajoutée à ce débat.

[PoF]

Y a pas vraiment de règle établie et même au sein des rédactions de la presse JV, les gens sont pas d'accord mais quand ils sont pas trop cons, ils s'accordent à dire qu'on s'en bat un peu les couilles.

C'est juste une façon rigolote et pas importante de pas être d'accord sur des trucs sans intérêt.

Moi, c'est purement au ressenti au final. "FP" est le terme prépondérant mais si le "S" est totalement hors propos, j'appelle pas le jeu FPS. Pour cela, j'appellerais Dishonored un FPS mais pas Skyrim. Skyrim tient plus du jeu de rôle que du FPS alors que Dishonored tient quand-même beaucoup plus du FPS. Pour les jeux comme Red Dead, GTA et compagnie, je me pose pas vraiment la question puisqu'il y a déjà un terme pour les qualifier : TPS.

[Nico Lozzi]

C'est drôle Urba j'ai eu exactement le même cheminement.

Wolfenstein j'étais gamin et j'avais jamais connu ça, tout simplement la vue à la première personne, à une époque où je jouais essentiellement à Sim City ou Theme Hospital. C'était un changement de perspective effarent, et je me rappelle que j'avais un niveau de stress de malade en jouant, quand ces fucking nazis criaient "HALT !!!".

Et idem : aucun FPS ne m'a vraiment intéressé par la suite à part Duke Nukem 3D, mais c'était 100 % à cause de l'univers et de l'ambiance. J'ai pas accroché à Doom, Quake, Unreal, etc.

Et puis il y a eu Half Life, tout autre chose encore parce que c'était un FPS narratif. Je me rappelle d'ailleurs très bien (attention les puristes de Nintendo vont hurler) qu'au moment où je ponçais Half-Life des potes m'invitaient chez eux pour jouer à Goldeneye 64 dont ils me disaient monts et merveilles avec des trémolos dans la voix, et moi je m'asseyais devant ce jeu et je me disais "euuuuh c'est ça leur 8e merveille du monde ? punaise mais HF c'est 100 fois mieux". C'est surtout que c'était 100 fois plus mon style.

Ensuite j'ai bien entendu fait Half Life 2, très bon jeu mais sans la surprise du premier, et beaucoup apprécié Deus Ex aussi, puis avec Portal j'ai pigé que la vue à la première personne n'était qu'un choix de focalisation et pas un genre en soi, exactement comme en littérature en fait. Il s'est passé looooongtemps avant que je ne retouche à de vrais FPS, soit fin des années 2010 où j'ai découvert tardivement et par hasard Far Cry 3, ce qui m'a redonné envie de faire des FPS, donc découverte rétrospective des Bioshock, etc. jusqu'à ce que je tombe sur des jeux Arkane (Dishonored) qui pour moi enterraient définitivement le game. Pas retrouvé mieux depuis.

J'ai essayé de jouer à des boomer shooters (comme ils disent) type Dusk bon ça m'amuse une heure mais voilà.

[PoF]

Même impression pour Goldeneye que j'avais trouvé particulièrement ennuyeux, à l'exception du mode multi en écran splité qui fut probablement ma première expérience des FPS multi et qui était une claque à l'époque. On passait globalement plus de temps sur Mario Kart mais on s'est quand-même bien marrés sur Goldeneye.

Évidemment, si j'avais joué à CS avant, j'aurais trouvé Goldeneye extrêmement nul mais parfois, c'est la découverte et le contexte qui font qu'on se souvient d'un jeu comme d'un bon jeu.

[sniper22]

Duke Nukem 3D, première et dernière fois de ma vie que j'allais pisser DANS un jeu.
Et d'ailleurs, je crois qu'il y avait une touche pour passer en "mode TPS".

[Juliensw]

Pour Goldeneye, évidemment, tout l'intérêt, c'est le jeu à 4 avec l'écran splitté

Et je suis d'accord avec Pof, le FP est quand même extrêmement important dans FPS, surtout que de mon côté, ça me rend malade

[G.bédécarrax]

Mais je ne considère pas des RPG à la 3e personne comme Ultima Underworld comme des FPS, car je pense que par définition, il faut que ce soit un First Person Shooter, non ?

On a inventé rétrospectivement le terme d'immersive sim pour faire le distinguo entre, d'une part, les jeux à la première personne (type Ultima Underworld), et d'autre part les jeux de tir à la première personne (type Doom). Dénomination imparfaite qui voudrait taire qu'elle est un qualifiant sociologique avant tout : les immersive sim sont parfois synonymes de FPS pour CSP+ (comme Bioshock) qui n'iraient pas se salir en frayant avec des jeux qui convoquent une imagerie un peu trop beauf, et un gameplay un peu trop nu. Mais dénomination efficace quand elle veut faire le tri entre les jeux où l'on doit tirer et ceux où l'on peut tirer.

Et puis il y a eu Half Life, tout autre chose encore parce que c'était un FPS narratif. Je me rappelle d'ailleurs très bien (attention les puristes de Nintendo vont hurler) qu'au moment où je ponçais Half-Life des potes m'invitaient chez eux pour jouer à Goldeneye 64 dont ils me disaient monts et merveilles avec des trémolos dans la voix, et moi je m'asseyais devant ce jeu et je me disais "euuuuh c'est ça leur 8e merveille du monde ? punaise mais HF c'est 100 fois mieux"

Ben y a quand même quasiment un an et demi d'écart entre les deux, et c'est faire oublier que Half Life s'inscrivait alors en faux du genre tout entier, et pas seulement de GoldenEye. Qui à l'époque apportait son lot d'innovations : dégâts localisés, approche "infiltration" possible, couplage fort avec le pad 64 qui le rendait presque jouable. Le multi avait le mérite d'exister, mais son mode solo était particulièrement soigné.
(Mais oui Half-life lui est supérieur sur tous les plans)

[bueno_coco]

Oui, Goldeneye est un grand jeu pour son époque y compris pour sa campagne solo mais Half Life est un monument de l'histoire du jeu vidéo au même titre qu'un Ocarina of Time ou un Super Mario Bros, c'est juste pas comparable

[Kieros]

Terminé Hitman 2. C'était beaucoup moins bien que le 1

J'ai bien aimé la map de Miami avec la compétition automobile, et celle du suburb américain façon American Beauty (qui rappelle pas mal la map du même genre dans Blood Money).

Les autres étaient bien nazes, et davantage dans l'esprit action d'Absolution. En ce sens, j'ai vraiment maudit la map du chateau style Resident Evil 4, ou le Home Invasion du début. Quant à me balader dans les bidonvilles de Bogota ou de Bombay, franchement j'habite à Paris, donc si je veux stalker des clochards au coeur d'une jungle urbaine laide et malodorante, j'ai pas besoin d'un jeu-vidéo, je n'ai qu'à ouvrir ma porte

Les maps du Musée de New York et du Club Med des Maldives avaient l'air cool : mais comme elles sont en DLC malgré ma "définitive édition", je n'aurai pas le loisir de vous en parler

J'attaque le 3, qui se déroule dans un gratte-ciel de Dubai (ça me gonfle déjà)

Terminé (et re-terminé) les 3 Hitman. Environ 300h (!) pour voir un maximum de dialogues et de situations (qui sont immenses). C'est un jeu ultra-généreux, ultra-fun, et un vrai bonheur. C'est le croisement parfait (pour moi) entre le point n click et le gameplay émergent : c'est dingue ce qu'on peut être créatif une fois qu'on a compris les possibilités du soft.

Mes maps préférées :
1) Sapienza
2) Paris
3) Hokkaido
4) Bangkok
5) Dartmoor
6) Haven Island (j'ai finalement acheté le DLC )