le conflit irakien
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la ils viennent de montrer des images de 91 qui avait etaient interdite a l'époque, un bombe que les américains ont lancé sur une route et qui brule l'oxygène et carbonise tout .... c'est horrible, des corps noirs de femmes et enfants collés aux véhicules, ca ma mis la gerbe de bon matin tout ca
la ils viennent de montrer des images de 91 qui avait etaient interdite a l'époque, un bombe que les américains ont lancé sur une route et qui brule l'oxygène et carbonise tout .... c'est horrible, des corps noirs de femmes et enfants collés aux véhicules, ca ma mis la gerbe de bon matin tout ca

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- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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Mais enfin, on peut s'interroger sur l'irresponsabilité d'une toute petite clique de fils à papa cupides qui ont pris en otage le peuple américain, sans pour autant être anti-américain, Totor. Non?
Moi je me sens très influencé par la culture anglo-américaine et j'ai plein de potes ricains, qu'est-ce que ca à avoir avec cet article ci-dessus, paru il y a quelques années déjà? Lisez attentivement, c'est EPOUSTOUFLANT!
Utilisées pour la première fois durant la guerre du Golfe, particulièrement par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, des munitions - balles, obus, missiles, bombes - fabriquées avec de l'uranium appauvri ont été employées par l'OTAN en Yougoslavie. Outre leurs effets immédiats, elles ont des conséquences dramatiques sur leurs victimes - et leurs utilisateurs - du fait de la contamination radioactive qu'elles engendrent.
LE 30 mars 1999, l'OTAN a annoncé l'entrée en action en Yougoslavie des avions américains A-10, les fameux tankbusters ou « tueurs de chars », puis l'arrivée en Albanie des hélicoptères Apache affublés du même qualificatif. « Tueur de chars » : une expression ludique de jeu vidéo. En réalité, on omet de dire que la redoutable efficacité de ces nouveaux armements tient à la nature de leurs munitions, fabriquées avec de l'uranium appauvri (UA). Le 21 avril, M. Giuseppe Marani, l'un des porte-parole de l'OTAN, a confirmé au quotidien japonais Maïnichi leur utilisation en Yougoslavie. L'uranium appauvri, ou U-238, est le déchet du phénomène d'enrichissement de l'uranium naturel permettant d'obtenir de l'uranium U-238 fissile, utilisé à des fins militaires (armes et sous-marins nucléaires) ou civiles (centrales nucléaires, aviation). C'est le métal le plus dense, le plus lourd. Projeté à une vitesse de 1 200 mètres/seconde (Mach 5), il perfore les blindages des chars et peut transpercer une plaque de béton sous trois mètres de terre. Il est donc beaucoup plus efficace que le tungstène utilisé jusqu'alors. En outre, il ne coûte rien (c'est, littéralement, un déchet de l'industrie nucléaire), contrairement au tungstène, qu'il faut importer, et son utilisation pour l'armement permet de résoudre en partie l'incontournable problème du stockage des déchets nucléaires - en 1991, le budget fédéral américain prévoyait, pour les dix prochaines années, l'acquisition de 130 000 tonnes d'UA pour les « réserves de défense nationale » (cette quantité a été augmentée depuis). Dès 1979, un mémorandum du ministère américain de la défense en prônait l'utilisation (1). Le caractère radioactif et hautement toxique de ces armes fut alors, et depuis, intentionnellement négligé. Pourtant, la même année, M. Leonard A. Dietz, alors chercheur au Knolls Atomic Power Laboratory à Schenectady (Etat de New York), découvrait des vapeurs d'UA dans des filtres à air de contrôle de pollution, dont trois à 42 kilomètres de ce site (2). Cette contamination provenait du National Lead Industries Plant (NL) de Colonie, situé à 16 kilomètres à l'est du laboratoire, à la limite de la ville d'Albany. Or NL fabriquait des pénétreurs en uranium appauvri pour les obus et des contrepoids d'ailes pour les avions civils. Sans relation avec ces observations, en 1980, l'Etat de New York ordonnait à NL de cesser sa production pour dépassement des doses radioactives réglementaires dans l'environnement. Le site fut fermé et décontaminé. M. Leonard A. Dietz analysa 26 particules contenant de l'uranium extraites des filtres. Quatre contenaient de l'uranium appauvri pur. Les 22 autres, de l'uranium enrichi associé. « Les quatre particules d'UA, explique-t-il, atteignaient quasiment la dose limiteinhalable. Inhalable signifie que les particules passeront par les voies respiratoires supérieures jusqu'aux poumons pour y former des dépôts dans diverses zones intérieures, où un grand nombre resteront pendant plusieurs années, pouvant entraîner un haut niveau de radiation des tissus. C'est un foyer radioactif dans le poumon (3) . » De fait, dans plusieurs sites de fabrication d'armes UA aux Etats-Unis, des grèves ont été menées par les ouvriers des dirty plants (« usines sales ») qui fabriquaient ces armes, pour faire reconnaître certains cancers comme maladies professionnelles et obtenir de meilleures conditions de travail. Utilisé dans l'armement, l'uranium appauvri libère des particules radioactives en percutant la cible, ainsi que des poussières contenant des éléments toxico-chimiques de type métaux lourds. Il est pyrophorique et produit des vapeurs qui s'enflamment à très haute température. Les effets contaminants de ces armes pour l'environnement et les populations environnantes ont longtemps été niés par les autorités militaires. Pourtant, l'armée américaine publiait, dès le 28 septembre 1990, un épais bulletin technique donnant les consignes en cas d'accident concernant du matériel UA (4) : « Aucun équipement ou matériel impliqué dans l'accident/incident ne doit quitter le site tant qu'il n'a pas été contrôlé par le personnel chargé de la protection radioactive et décontaminé selon les règles. » Ce guide précise également que, « en brûlant, les explosifs se mélangent, volent, s'égouttent, se diffusent dans le sol environnant ou les débris. Après l'extinction du feu, ces explosifs ne sont inoffensifs que s'ils ont complètement brûlé. Ceux qui n'ont pas complètement brûlé représentent un risque explosif extrême. En refroidissant, comme le métal, ils prennent des formes bizarres. Ils peuvent avoir intégré des impuretés qui les rendent encore plus dangereux qu'ils n'étaient auparavant ». En mars 1991, un char chargé d'armes UA fut enterré dans la décharge nucléaire de Barnwell, en Caroline du Sud, tandis que trois autres chars étaient enfouis en Arabie saoudite et en Allemagne (5). Huit jours après la fin de la guerre du Golfe, un mémorandum sur l'UA, émanant du commandement de l'armée, donnait les premières instructions aux soldats sur la façon de traiter les « véhicules contaminés par la radioactivité ». C'est avec l'affaire des « tirs amis » que les Etats-Unis ont été obligés de reconnaître publiquement l'utilisation d'armements UA lors de la guerre du Golfe. Pendant les opérations « Bouclier du désert » et « Tempête du désert », 29 véhicules américains ont été contaminés par de l'UA sur le champ de bataille. Vingt et un d'entre eux (6 chars Abrams et 15 véhicules de combat Bradley) ont été transpercés par ces munitions. Au total, 15 soldats furent tués et plus de soixante blessés par des tirs de munitions UA. L'Irak ne possédant pas ce type d'armement, il a bien fallu se rendre à l'évidence : il s'agissait d'erreurs de tirs entre troupes américaines (6). L' Army Times (journal officiel de l'armée américaine) du 26 juillet 1993 rendait publique la liste détaillée des dommages consécutifs à ces « tirs amis », sans préciser le nombre de morts survenues plus tard. Cinq ans après la guerre, 30 des soldats victimes de ces « dommages collatéraux » ont été contrôlés par le Depleted Uranium Program (Programme uranium appauvri) au MD VA Medical Center de Baltimore. Quinze présentaient encore un haut niveau de radioactivité dans leurs urines. Le professeur Leonard A. Dietz, qui, depuis, a réalisé une étude sur les effets contaminants de l'UA chez les vétérans de la guerre du Golfe, note que, « si l'on détecte la présence d'UA si longtemps après, même à un niveau bas, cela indique que vous aviez une forte dose cinq ans avant ». Mais il ajoute que « l'armée américaine et l'administration des vétérans ont refusé d'établir le lien entre les pathologies développées et la toxicité- radioactivité provenant des particules inhalées et ingérées. Elles ont refusé de contrôler le plus grand nombre de soldats (7) ». Des effets dévastateurs POURTANT, il est acquis qu'une partie des pathologies répertoriées sous le terme de « syndrome de la guerre du Golfe » est bien due à la présence d'UA. Mme Sara Flounders, l'une des responsables du Centre international d'action (International Action Center) créé par l'ancien ministre américain de la justice, M. Ramsey Clark, très engagé contre la guerre du Golfe et pour la levée de l'embargo à l'encontre de l'Irak, rapporte que l'administration des vétérans a mené une étude auprès de 251 familles de vétérans dans le Mississippi. Depuis la guerre, 67 % d'entre eux ont eu des enfants présentant de graves malformations (8). Augmentation de certains cancers, malformations congénitales inconnues jusqu'alors, les mêmes phénomènes sont constatés en Irak dans des proportions alarmantes. Il est difficile d'évaluer exactement la quantité de munitions UA déversées sur ce pays, au Koweït et en Arabie saoudite. Selon l'armée américaine, plus de 14 000 tirs américains dont 7 000 durant l'entraînement avant la guerre dans le désert en Arabie saoudite et 3 000 perdues dans l'incendie d'une réserve de l'US Army à Doha, au Koweït. Il faut ajouter les tirs britanniques et probablement d'autres. Un rapport secret de l'Atomic Energy Authority (agence britannique à l'énergie atomique), révélé en novembre 1991 (9), indique qu'au moins 40 tonnes d'UA ont été laissées dans le désert par les armées alliées. Il note la présence de suffisamment d'uranium au Koweït et en Irak pour causer « 500 000 morts potentielles ». Neuf ans après la fin du conflit, les médecins irakiens continuent de constater un nombre anormalement élevé de leucémies chez les enfants, de tumeurs et cancers chez les adultes et de naissances ou avortements de foetus présentant des malformations monstrueuses. Deux symposiums internationaux (1994 et 1998) se sont tenus à Bagdad sur cette question, en présence de spécialistes étrangers et de vétérans de la guerre du Golfe. En décembre 1998, les participants ont souligné la nécessité d'engager, avec l'aide internationale, une étude épidémiologique approfondie permettant de mieux déterminer les liens de cause à effet. Ils ont posé aussi la question, insoluble pour l'instant, du repérage des zones touchées, notamment au sud, et de leur décontamination. « L'interdiction de ces armes nous concerne tous, soulignait le docteur Sami El Aradji, l'un des responsables de la Société irakienne pour l'environnement et la protection, rencontré à Bagdad en mars dernier, car hier c'était l'Irak, mais ensuite ? » Ensuite, c'est aujourd'hui la Yougoslavie.
Par CHRISTINE ABDELKRIM-DELANNE-Le Monde Diplomatique
Journaliste.
Moi je me sens très influencé par la culture anglo-américaine et j'ai plein de potes ricains, qu'est-ce que ca à avoir avec cet article ci-dessus, paru il y a quelques années déjà? Lisez attentivement, c'est EPOUSTOUFLANT!
Utilisées pour la première fois durant la guerre du Golfe, particulièrement par les Etats-Unis et le Royaume-Uni, des munitions - balles, obus, missiles, bombes - fabriquées avec de l'uranium appauvri ont été employées par l'OTAN en Yougoslavie. Outre leurs effets immédiats, elles ont des conséquences dramatiques sur leurs victimes - et leurs utilisateurs - du fait de la contamination radioactive qu'elles engendrent.
LE 30 mars 1999, l'OTAN a annoncé l'entrée en action en Yougoslavie des avions américains A-10, les fameux tankbusters ou « tueurs de chars », puis l'arrivée en Albanie des hélicoptères Apache affublés du même qualificatif. « Tueur de chars » : une expression ludique de jeu vidéo. En réalité, on omet de dire que la redoutable efficacité de ces nouveaux armements tient à la nature de leurs munitions, fabriquées avec de l'uranium appauvri (UA). Le 21 avril, M. Giuseppe Marani, l'un des porte-parole de l'OTAN, a confirmé au quotidien japonais Maïnichi leur utilisation en Yougoslavie. L'uranium appauvri, ou U-238, est le déchet du phénomène d'enrichissement de l'uranium naturel permettant d'obtenir de l'uranium U-238 fissile, utilisé à des fins militaires (armes et sous-marins nucléaires) ou civiles (centrales nucléaires, aviation). C'est le métal le plus dense, le plus lourd. Projeté à une vitesse de 1 200 mètres/seconde (Mach 5), il perfore les blindages des chars et peut transpercer une plaque de béton sous trois mètres de terre. Il est donc beaucoup plus efficace que le tungstène utilisé jusqu'alors. En outre, il ne coûte rien (c'est, littéralement, un déchet de l'industrie nucléaire), contrairement au tungstène, qu'il faut importer, et son utilisation pour l'armement permet de résoudre en partie l'incontournable problème du stockage des déchets nucléaires - en 1991, le budget fédéral américain prévoyait, pour les dix prochaines années, l'acquisition de 130 000 tonnes d'UA pour les « réserves de défense nationale » (cette quantité a été augmentée depuis). Dès 1979, un mémorandum du ministère américain de la défense en prônait l'utilisation (1). Le caractère radioactif et hautement toxique de ces armes fut alors, et depuis, intentionnellement négligé. Pourtant, la même année, M. Leonard A. Dietz, alors chercheur au Knolls Atomic Power Laboratory à Schenectady (Etat de New York), découvrait des vapeurs d'UA dans des filtres à air de contrôle de pollution, dont trois à 42 kilomètres de ce site (2). Cette contamination provenait du National Lead Industries Plant (NL) de Colonie, situé à 16 kilomètres à l'est du laboratoire, à la limite de la ville d'Albany. Or NL fabriquait des pénétreurs en uranium appauvri pour les obus et des contrepoids d'ailes pour les avions civils. Sans relation avec ces observations, en 1980, l'Etat de New York ordonnait à NL de cesser sa production pour dépassement des doses radioactives réglementaires dans l'environnement. Le site fut fermé et décontaminé. M. Leonard A. Dietz analysa 26 particules contenant de l'uranium extraites des filtres. Quatre contenaient de l'uranium appauvri pur. Les 22 autres, de l'uranium enrichi associé. « Les quatre particules d'UA, explique-t-il, atteignaient quasiment la dose limiteinhalable. Inhalable signifie que les particules passeront par les voies respiratoires supérieures jusqu'aux poumons pour y former des dépôts dans diverses zones intérieures, où un grand nombre resteront pendant plusieurs années, pouvant entraîner un haut niveau de radiation des tissus. C'est un foyer radioactif dans le poumon (3) . » De fait, dans plusieurs sites de fabrication d'armes UA aux Etats-Unis, des grèves ont été menées par les ouvriers des dirty plants (« usines sales ») qui fabriquaient ces armes, pour faire reconnaître certains cancers comme maladies professionnelles et obtenir de meilleures conditions de travail. Utilisé dans l'armement, l'uranium appauvri libère des particules radioactives en percutant la cible, ainsi que des poussières contenant des éléments toxico-chimiques de type métaux lourds. Il est pyrophorique et produit des vapeurs qui s'enflamment à très haute température. Les effets contaminants de ces armes pour l'environnement et les populations environnantes ont longtemps été niés par les autorités militaires. Pourtant, l'armée américaine publiait, dès le 28 septembre 1990, un épais bulletin technique donnant les consignes en cas d'accident concernant du matériel UA (4) : « Aucun équipement ou matériel impliqué dans l'accident/incident ne doit quitter le site tant qu'il n'a pas été contrôlé par le personnel chargé de la protection radioactive et décontaminé selon les règles. » Ce guide précise également que, « en brûlant, les explosifs se mélangent, volent, s'égouttent, se diffusent dans le sol environnant ou les débris. Après l'extinction du feu, ces explosifs ne sont inoffensifs que s'ils ont complètement brûlé. Ceux qui n'ont pas complètement brûlé représentent un risque explosif extrême. En refroidissant, comme le métal, ils prennent des formes bizarres. Ils peuvent avoir intégré des impuretés qui les rendent encore plus dangereux qu'ils n'étaient auparavant ». En mars 1991, un char chargé d'armes UA fut enterré dans la décharge nucléaire de Barnwell, en Caroline du Sud, tandis que trois autres chars étaient enfouis en Arabie saoudite et en Allemagne (5). Huit jours après la fin de la guerre du Golfe, un mémorandum sur l'UA, émanant du commandement de l'armée, donnait les premières instructions aux soldats sur la façon de traiter les « véhicules contaminés par la radioactivité ». C'est avec l'affaire des « tirs amis » que les Etats-Unis ont été obligés de reconnaître publiquement l'utilisation d'armements UA lors de la guerre du Golfe. Pendant les opérations « Bouclier du désert » et « Tempête du désert », 29 véhicules américains ont été contaminés par de l'UA sur le champ de bataille. Vingt et un d'entre eux (6 chars Abrams et 15 véhicules de combat Bradley) ont été transpercés par ces munitions. Au total, 15 soldats furent tués et plus de soixante blessés par des tirs de munitions UA. L'Irak ne possédant pas ce type d'armement, il a bien fallu se rendre à l'évidence : il s'agissait d'erreurs de tirs entre troupes américaines (6). L' Army Times (journal officiel de l'armée américaine) du 26 juillet 1993 rendait publique la liste détaillée des dommages consécutifs à ces « tirs amis », sans préciser le nombre de morts survenues plus tard. Cinq ans après la guerre, 30 des soldats victimes de ces « dommages collatéraux » ont été contrôlés par le Depleted Uranium Program (Programme uranium appauvri) au MD VA Medical Center de Baltimore. Quinze présentaient encore un haut niveau de radioactivité dans leurs urines. Le professeur Leonard A. Dietz, qui, depuis, a réalisé une étude sur les effets contaminants de l'UA chez les vétérans de la guerre du Golfe, note que, « si l'on détecte la présence d'UA si longtemps après, même à un niveau bas, cela indique que vous aviez une forte dose cinq ans avant ». Mais il ajoute que « l'armée américaine et l'administration des vétérans ont refusé d'établir le lien entre les pathologies développées et la toxicité- radioactivité provenant des particules inhalées et ingérées. Elles ont refusé de contrôler le plus grand nombre de soldats (7) ». Des effets dévastateurs POURTANT, il est acquis qu'une partie des pathologies répertoriées sous le terme de « syndrome de la guerre du Golfe » est bien due à la présence d'UA. Mme Sara Flounders, l'une des responsables du Centre international d'action (International Action Center) créé par l'ancien ministre américain de la justice, M. Ramsey Clark, très engagé contre la guerre du Golfe et pour la levée de l'embargo à l'encontre de l'Irak, rapporte que l'administration des vétérans a mené une étude auprès de 251 familles de vétérans dans le Mississippi. Depuis la guerre, 67 % d'entre eux ont eu des enfants présentant de graves malformations (8). Augmentation de certains cancers, malformations congénitales inconnues jusqu'alors, les mêmes phénomènes sont constatés en Irak dans des proportions alarmantes. Il est difficile d'évaluer exactement la quantité de munitions UA déversées sur ce pays, au Koweït et en Arabie saoudite. Selon l'armée américaine, plus de 14 000 tirs américains dont 7 000 durant l'entraînement avant la guerre dans le désert en Arabie saoudite et 3 000 perdues dans l'incendie d'une réserve de l'US Army à Doha, au Koweït. Il faut ajouter les tirs britanniques et probablement d'autres. Un rapport secret de l'Atomic Energy Authority (agence britannique à l'énergie atomique), révélé en novembre 1991 (9), indique qu'au moins 40 tonnes d'UA ont été laissées dans le désert par les armées alliées. Il note la présence de suffisamment d'uranium au Koweït et en Irak pour causer « 500 000 morts potentielles ». Neuf ans après la fin du conflit, les médecins irakiens continuent de constater un nombre anormalement élevé de leucémies chez les enfants, de tumeurs et cancers chez les adultes et de naissances ou avortements de foetus présentant des malformations monstrueuses. Deux symposiums internationaux (1994 et 1998) se sont tenus à Bagdad sur cette question, en présence de spécialistes étrangers et de vétérans de la guerre du Golfe. En décembre 1998, les participants ont souligné la nécessité d'engager, avec l'aide internationale, une étude épidémiologique approfondie permettant de mieux déterminer les liens de cause à effet. Ils ont posé aussi la question, insoluble pour l'instant, du repérage des zones touchées, notamment au sud, et de leur décontamination. « L'interdiction de ces armes nous concerne tous, soulignait le docteur Sami El Aradji, l'un des responsables de la Société irakienne pour l'environnement et la protection, rencontré à Bagdad en mars dernier, car hier c'était l'Irak, mais ensuite ? » Ensuite, c'est aujourd'hui la Yougoslavie.
Par CHRISTINE ABDELKRIM-DELANNE-Le Monde Diplomatique
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- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : Le Panier et la vieille chaise
Bombe FAE : fuel air explosif en gros un nuage de napalm auquel on met le feu.... trés gerbant effectivement........
la ils viennent de montrer des images de 91 qui avait etaient interdite a l'époque, un bombe que les américains ont lancé sur une route et qui brule l'oxygène et carbonise tout .... c'est horrible, des corps noirs de femmes et enfants collés aux véhicules, ca ma mis la gerbe de bon matin tout ca :deg:
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- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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- Enregistré le : ven. déc. 05, 2014 20:51
pas de géneralités....Avez-vous vu les jeunes demeurés faisant état de leur anti-américanisme sur le JT de France 2 hier soir ? J'étais effondré devant tant de conneries... :cry2:
"Ouais euh nous on a rien à voir avec les Américains, qu'est-ce qu'on a à voir avec eux ?"
Pauvre con, t'es habillé en Nike de la tête au pied....

y'en avait un (celui avec le blouson d'aviateur je crois) qui était tres sensé.
contre la guerre(et c'est son droit


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- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Tu lis quoi toi, Libéà sa c sur si tu considere le figaro comme un média fiable,le debat sera sans fin...je vous conseil certains articles du Figaro :winkv:










là tu commences a me courrir grave... arretes d'interpreter et va lire les choses au lieu de te foutre de tout ce qui représente une opinion contraire à la tienne... j'ai pas parler de fiabilité ni d'accord complet avec leurs ecrits... j'ai juste parlé d'articles interessantsà sa c sur si tu considere le figaro comme un média fiable,le debat sera sans fin...je vous conseil certains articles du Figaro :winkv:

La nouveauté dans ces concernes les préparatifs irakiens qui explique peut etre certaine chose... et surtout l'existance d'une garnison de 20000 hommes encore plus proche du Raïs que la garde républicaine...
- urba
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- Localisation : Dans le Truman Show
Faisons l'amour, pas la guerrelà tu commences a me courrir grave... arretes d'interpreter et va lire les choses au lieu de te foutre de tout ce qui représente une opinion contraire à la tienne... j'ai pas parler de fiabilité ni d'accord complet avec leurs ecrits... j'ai juste parlé d'articles interessants :evil:


(en plus on en a assez avec les autres

«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Interessant article de Libération
Avant le siège Saddam a planifié la bataille contre les les forces anglo-américaines dans le centre historique.
Hérissé de fortins et creusé de tranchées, Bagdad devient un piège
Les unités d'élite préparent une guérilla urbaine dans laquelle les habitants seront transformés en boucliers humains.
Par Jean-Pierre PERRIN
mercredi 26 mars 2003
«Le commandement irakien veut affronter les Américains dans les villes, éviter les combats de front au profit des combats de rue.» Un diplomate
La capitale irakienne a été secouée par une quarantaine d'explosions de forte puissance mercredi matin. Certains bâtiments sont en feu et de la fumée s'élève d'un quartier de Bagdad où sont situés le ministère de l'Information et le siège de la télévision irakienne, selon un correspondant de Reuters sur place.
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Bagdad envoyé spécial
e gamin quémandait quelque argent sur le grand pont al-Jumhuriya qui traverse le Tigre. Quelques minutes plus tard, son visage a changé. Il était suppliant, presque peureux. Il est devenu haineux. L'enfant, du haut de ses 10 ou 12 ans, crie, vitupère, montre du doigt. Il a vu un collègue journaliste sortir un carnet de son sac pour noter l'étendue des destructions de bâtiments, après les bombardements de la nuit par l'aviation américaine, sur la rive droite du fleuve. Puis le gosse arrête d'un geste de la main le premier véhicule qui passe, un minibus très commun. Il raconte au conducteur ce qu'il a vu.
Un maillage vieux de vingt ans
Aussitôt, un civil en bondit, se déclare «policier» et exige de fouiller les sacs des reporters. Refus. Survient presque simultanément une dépanneuse très ordinaire, d'où jaillit, cette fois, un homme en uniforme du parti Baas. Sous la menace de son arme, un pistolet qu'il a très vite sorti, il examine les sacs, s'empare d'un appareil photo et d'une paire de jumelles, les jugeant suspects. Et il embarque dans la dépanneuse les journalistes sous les invectives du petit mendiant. Quelques dizaines de mètres plus loin, le véhicule s'arrête devant un troisième homme, encore un civil, planté au coin d'une rue, qui parle quelques mots d'anglais. C'est lui qui envoie le camion avec ses passagers en direction d'un petit camp, tenu par des civils armés, sur une rive du Tigre. Là, viendra une voiture banalisée conduite par deux officiers du Baas. Direction un bureau anonyme, de l'autre côté du fleuve. Vérification d'identité.
Tout s'arrange en une demi-heure. Mais l'incident montre bien que le pilonnage de la ville par l'US Air Force n'a en rien desserré le formidable maillage de la population mis en place depuis plus de vingt ans par les services de sécurité, la police et le parti Baas. Un maillage qui prend toute son importance alors que, l'armée américaine s'étant approchée hier à moins de 100 kilomètres de la ville, la bataille de Bagdad risque de commencer d'un moment à l'autre. Une bataille que les dirigeants irakiens veulent voir se dérouler dans les rues même de la ville, et en particulier dans son centre historique.
Une ville devenue une taupinière
En soixante-douze heures, le centre de la ville s'est complètement transformé. Les précédentes semaines, Bagdad s'était préparé à l'attaque américaine en empilant des sacs de sable à chaque carrefour, sur les grandes avenues et devant les bâtiments officiels. Beaucoup de défilés civils et militaires avaient été organisés pour mettre en condition la population, la préparer à la guerre. Plus discrètement, les ministères avaient déménagé leurs archives et les ordinateurs.
Depuis vendredi, la défense de la ville a pris une autre ampleur. A l'exception de certains quartiers, qui ne seront sans doute pas ou que peu défendus, Bagdad se transforme en taupinière. On y creuse des tranchées, on y aménage des fortins, on y prépare de véritables abris et on met en position les mitrailleuses et les mortiers. Tout se fait à grande vitesse, mais, à l'évidence, selon des plans préparés à l'avance.
Avant leur départ de la capitale, où il ne reste plus que trois ambassades celles de Russie, de Cuba et du Saint-Siège , les diplomates soulignaient que la stratégie de Saddam Hussein est d'«attirer les Américains à Bagdad». «Le commandement irakien ne veut pas d'une bataille dans le désert qu'il sait ne pas pouvoir remporter. Il veut affronter les Américains dans les villes, éviter les combats de front au profit des combats de rue», analysait l'un d'eux. Avant l'attaque américaine, le raïs avait d'ailleurs lui-même remarqué : «On voit à la télévision les porte-avions [américains] propulsés par l'énergie nucléaire, mais vont-ils venir dans les rues de Bagdad ? Non, ce sont les soldats à pied qui viendront.» C'est cette stratégie qui a été mise en oeuvre à Bassora et à Nasiriya, deux villes du sud de l'Irak qui n'avaient toujours pas été prises hier par l'armée américaine.
Des munitions stockées dans les maisons
Dans cette «bataille de Bagdad» qui s'annonce, la population estimée à cinq, six, voire sept millions d'habitants par certains experts doit jouer un rôle de premier plan. Dès le début des combats au sol, il lui sera interdit de se déplacer. Les habitants auront ordre de rester chez eux. Afin qu'ils puissent subsister, on leur a distribué à l'avance plusieurs mois de rations alimentaires, celles du programme onusien «pétrole contre nourriture». «Tout va se jouer à partir des maisons», indiquait dernièrement une source proche des milieux dirigeants.
Dans chaque rue, une ou plusieurs maisons auraient été choisies pour stocker les munitions. En faisant demeurer les Bagdadis dans leurs maisons, le régime les place dans la situation de boucliers humains. «En fait, le régime compte pour sa survie sur la mobilisation des opinions publiques internationales. Or, plus il y aura de pertes et plus il y aura d'indignation dans le monde entier», soulignait un diplomate. «De la même façon, il compte obtenir de la part des autres Etats le maximum de condamnations de l'invasion américaine, d'où le souci qu'il a manifesté ces derniers mois pour que l'attaque ne se fasse pas dans le cadre de l'ONU», ajoutait la même source.
Milices et unités d'élite déployées
C'est à l'Armée d'al-Qods (Jérusalem), une vaste milice qui, officiellement, compterait un million de membres répartis sur tout l'Irak, qu'il revient de tenir les quartiers. Chaque combattant, volontaire ou recruté de force, a reçu un entraînement qui a duré deux mois. L'encadrement est fourni par la branche armée du parti Baas. Les miliciens, de tous âges, sont surtout armés de kalachnikovs et de lance-roquettes RPG-7. On les voit actuellement prendre position dans les rues et les carrefours avec des soldats de l'armée régulière. Invisibles, en revanche, sont les deux divisions de la garde républicaine (les prétoriens du régime huit divisions au total) qui se dissimuleraient dans la ville. Chacune compterait 10 000 hommes environ.
D'autres unités ont été également affectées à la défense de la ville, comme les unités de la garde républicaine spéciale et les Fedayin (commandos) de Saddam, milice créée par son fils aîné Oudaï et crédité pour certains des combats les plus acharnés à Bassora et à Nasiriya. D'après un récent décret présidentiel, c'est à son fils le plus réfléchi, Qoussaï, le cadet, qui commande déjà le corps de la garde républicaine et toutes les forces spéciales, que le raïs a confié la défense de Bagdad. Le rejeton, qui apparaît toujours en civil, n'a cependant aucune formation militaire.
Comme l'indique aussi le décret, Saddam Hussein s'est réservé la direction des Fedayin de Saddam, l'unité qui est jugée la plus combative et la plus fidèle au régime. Les Fedayin, la garde républicaine spéciale et les services de sécurité ont pour mission de protéger tout particulièrement le président irakien et sa famille. Une organisation semi-secrète, l'Organisation de la sécurité spéciale (OSS), s'occupe de coordonner leur action. Une autre unité, Amn al-Khas (la sécurité privée), forte de 8 000 hom-mes, et sans doute aussi présente à Bagdad, a vocation de mettre en oeuvre les armes de destruction massive s'il en reste, comme semblent en être convaincus les responsables américains.
Staline en «modèle»
C'est le centre-ville historique de la capitale qui paraît le mieux défendu, notamment les quartiers proches de ces grandes artères populaires que sont les rues al-Rachid et Saadoun, et le long des deux rives du Tigre. Là, s'organise tout un lacis de rues et de ruelles. Les tranchées y sont particulièrement nombreuses.
Quelques BMP-2, un transport de troupe blindé doté d'un canon de 122 millimètres sont aussi visibles. Selon plusieurs de ses biographes (1), le modèle de Saddam Hussein est Joseph Staline, dont il semble bien connaître la vie. En voulant que la phase décisive de la guerre se passe à Bagdad, le raïs donne l'impression qu'il veut gagner aussi son Stalingrad.

Avant le siège Saddam a planifié la bataille contre les les forces anglo-américaines dans le centre historique.
Hérissé de fortins et creusé de tranchées, Bagdad devient un piège
Les unités d'élite préparent une guérilla urbaine dans laquelle les habitants seront transformés en boucliers humains.
Par Jean-Pierre PERRIN
mercredi 26 mars 2003
«Le commandement irakien veut affronter les Américains dans les villes, éviter les combats de front au profit des combats de rue.» Un diplomate
La capitale irakienne a été secouée par une quarantaine d'explosions de forte puissance mercredi matin. Certains bâtiments sont en feu et de la fumée s'élève d'un quartier de Bagdad où sont situés le ministère de l'Information et le siège de la télévision irakienne, selon un correspondant de Reuters sur place.
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Bagdad envoyé spécial
e gamin quémandait quelque argent sur le grand pont al-Jumhuriya qui traverse le Tigre. Quelques minutes plus tard, son visage a changé. Il était suppliant, presque peureux. Il est devenu haineux. L'enfant, du haut de ses 10 ou 12 ans, crie, vitupère, montre du doigt. Il a vu un collègue journaliste sortir un carnet de son sac pour noter l'étendue des destructions de bâtiments, après les bombardements de la nuit par l'aviation américaine, sur la rive droite du fleuve. Puis le gosse arrête d'un geste de la main le premier véhicule qui passe, un minibus très commun. Il raconte au conducteur ce qu'il a vu.
Un maillage vieux de vingt ans
Aussitôt, un civil en bondit, se déclare «policier» et exige de fouiller les sacs des reporters. Refus. Survient presque simultanément une dépanneuse très ordinaire, d'où jaillit, cette fois, un homme en uniforme du parti Baas. Sous la menace de son arme, un pistolet qu'il a très vite sorti, il examine les sacs, s'empare d'un appareil photo et d'une paire de jumelles, les jugeant suspects. Et il embarque dans la dépanneuse les journalistes sous les invectives du petit mendiant. Quelques dizaines de mètres plus loin, le véhicule s'arrête devant un troisième homme, encore un civil, planté au coin d'une rue, qui parle quelques mots d'anglais. C'est lui qui envoie le camion avec ses passagers en direction d'un petit camp, tenu par des civils armés, sur une rive du Tigre. Là, viendra une voiture banalisée conduite par deux officiers du Baas. Direction un bureau anonyme, de l'autre côté du fleuve. Vérification d'identité.
Tout s'arrange en une demi-heure. Mais l'incident montre bien que le pilonnage de la ville par l'US Air Force n'a en rien desserré le formidable maillage de la population mis en place depuis plus de vingt ans par les services de sécurité, la police et le parti Baas. Un maillage qui prend toute son importance alors que, l'armée américaine s'étant approchée hier à moins de 100 kilomètres de la ville, la bataille de Bagdad risque de commencer d'un moment à l'autre. Une bataille que les dirigeants irakiens veulent voir se dérouler dans les rues même de la ville, et en particulier dans son centre historique.
Une ville devenue une taupinière
En soixante-douze heures, le centre de la ville s'est complètement transformé. Les précédentes semaines, Bagdad s'était préparé à l'attaque américaine en empilant des sacs de sable à chaque carrefour, sur les grandes avenues et devant les bâtiments officiels. Beaucoup de défilés civils et militaires avaient été organisés pour mettre en condition la population, la préparer à la guerre. Plus discrètement, les ministères avaient déménagé leurs archives et les ordinateurs.
Depuis vendredi, la défense de la ville a pris une autre ampleur. A l'exception de certains quartiers, qui ne seront sans doute pas ou que peu défendus, Bagdad se transforme en taupinière. On y creuse des tranchées, on y aménage des fortins, on y prépare de véritables abris et on met en position les mitrailleuses et les mortiers. Tout se fait à grande vitesse, mais, à l'évidence, selon des plans préparés à l'avance.
Avant leur départ de la capitale, où il ne reste plus que trois ambassades celles de Russie, de Cuba et du Saint-Siège , les diplomates soulignaient que la stratégie de Saddam Hussein est d'«attirer les Américains à Bagdad». «Le commandement irakien ne veut pas d'une bataille dans le désert qu'il sait ne pas pouvoir remporter. Il veut affronter les Américains dans les villes, éviter les combats de front au profit des combats de rue», analysait l'un d'eux. Avant l'attaque américaine, le raïs avait d'ailleurs lui-même remarqué : «On voit à la télévision les porte-avions [américains] propulsés par l'énergie nucléaire, mais vont-ils venir dans les rues de Bagdad ? Non, ce sont les soldats à pied qui viendront.» C'est cette stratégie qui a été mise en oeuvre à Bassora et à Nasiriya, deux villes du sud de l'Irak qui n'avaient toujours pas été prises hier par l'armée américaine.
Des munitions stockées dans les maisons
Dans cette «bataille de Bagdad» qui s'annonce, la population estimée à cinq, six, voire sept millions d'habitants par certains experts doit jouer un rôle de premier plan. Dès le début des combats au sol, il lui sera interdit de se déplacer. Les habitants auront ordre de rester chez eux. Afin qu'ils puissent subsister, on leur a distribué à l'avance plusieurs mois de rations alimentaires, celles du programme onusien «pétrole contre nourriture». «Tout va se jouer à partir des maisons», indiquait dernièrement une source proche des milieux dirigeants.
Dans chaque rue, une ou plusieurs maisons auraient été choisies pour stocker les munitions. En faisant demeurer les Bagdadis dans leurs maisons, le régime les place dans la situation de boucliers humains. «En fait, le régime compte pour sa survie sur la mobilisation des opinions publiques internationales. Or, plus il y aura de pertes et plus il y aura d'indignation dans le monde entier», soulignait un diplomate. «De la même façon, il compte obtenir de la part des autres Etats le maximum de condamnations de l'invasion américaine, d'où le souci qu'il a manifesté ces derniers mois pour que l'attaque ne se fasse pas dans le cadre de l'ONU», ajoutait la même source.
Milices et unités d'élite déployées
C'est à l'Armée d'al-Qods (Jérusalem), une vaste milice qui, officiellement, compterait un million de membres répartis sur tout l'Irak, qu'il revient de tenir les quartiers. Chaque combattant, volontaire ou recruté de force, a reçu un entraînement qui a duré deux mois. L'encadrement est fourni par la branche armée du parti Baas. Les miliciens, de tous âges, sont surtout armés de kalachnikovs et de lance-roquettes RPG-7. On les voit actuellement prendre position dans les rues et les carrefours avec des soldats de l'armée régulière. Invisibles, en revanche, sont les deux divisions de la garde républicaine (les prétoriens du régime huit divisions au total) qui se dissimuleraient dans la ville. Chacune compterait 10 000 hommes environ.
D'autres unités ont été également affectées à la défense de la ville, comme les unités de la garde républicaine spéciale et les Fedayin (commandos) de Saddam, milice créée par son fils aîné Oudaï et crédité pour certains des combats les plus acharnés à Bassora et à Nasiriya. D'après un récent décret présidentiel, c'est à son fils le plus réfléchi, Qoussaï, le cadet, qui commande déjà le corps de la garde républicaine et toutes les forces spéciales, que le raïs a confié la défense de Bagdad. Le rejeton, qui apparaît toujours en civil, n'a cependant aucune formation militaire.
Comme l'indique aussi le décret, Saddam Hussein s'est réservé la direction des Fedayin de Saddam, l'unité qui est jugée la plus combative et la plus fidèle au régime. Les Fedayin, la garde républicaine spéciale et les services de sécurité ont pour mission de protéger tout particulièrement le président irakien et sa famille. Une organisation semi-secrète, l'Organisation de la sécurité spéciale (OSS), s'occupe de coordonner leur action. Une autre unité, Amn al-Khas (la sécurité privée), forte de 8 000 hom-mes, et sans doute aussi présente à Bagdad, a vocation de mettre en oeuvre les armes de destruction massive s'il en reste, comme semblent en être convaincus les responsables américains.
Staline en «modèle»
C'est le centre-ville historique de la capitale qui paraît le mieux défendu, notamment les quartiers proches de ces grandes artères populaires que sont les rues al-Rachid et Saadoun, et le long des deux rives du Tigre. Là, s'organise tout un lacis de rues et de ruelles. Les tranchées y sont particulièrement nombreuses.
Quelques BMP-2, un transport de troupe blindé doté d'un canon de 122 millimètres sont aussi visibles. Selon plusieurs de ses biographes (1), le modèle de Saddam Hussein est Joseph Staline, dont il semble bien connaître la vie. En voulant que la phase décisive de la guerre se passe à Bagdad, le raïs donne l'impression qu'il veut gagner aussi son Stalingrad.





Merci ca me rassure... mais force est de constater que la qualité est pietre dans la presse française, mieux vaut se fier aux déclarations dépourvues de parti pris du pentagone :fuck2:tout le monde aux abrits blood is back :hide: :mur:
mais il a raison un peu quand même t'es un peu lourdos a tout critiquer monsieur label en quoi d'ailleur:roll:
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Dernières nouvelles en provenance du Pentagone, les combattants irakiens sont des méchants terroristes, ils osent tirer sur les soldats américains, c'était pas prévu dans les plans, normalement ils devaient les accueillirs avec des fleurs et agiter des petits drapeaux américains, quel salaud se Saddam 






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Pour essayer de désamorcer ce topic...
<a href='http://www.monde-diplomatique.fr/2003/03/RAMONET/9870' target='_blank'>http://www.monde-diplomatique.fr/2003/0 ... ET/9870</a>
Ca résume parfaitement ce que je pense, et c'est relativement hors propagande...

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Ca résume parfaitement ce que je pense, et c'est relativement hors propagande...

«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
-
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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Merci, avec çà je suis super rassuréPour essayer de désamorcer ce topic... :winkv:
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Je vais en venir à souhaiter la plus grosse branlée possible à l'armée de W...
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Pour moi c'est clair depuis le début, il manque un point cependant c'est que les USA comptent sur l'importance stratégique d'un moyen orient sous controle américain avec 43% des réserves de pétrole de la planète pour assurer leur hégemonie sur le reste du monde, pas la peine de faire la guerre a toute la planète.Pour essayer de désamorcer ce topic... :winkv:
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Pour Butty
Et en plus ils savent de quoi ils parlent ! Contrairement à beaucoup d'autres qui annônent les dépeches AFP...

Le gros avantage du Monde Diplo c'est que si les articles sont forcément guidés par le point de vue politique de leurs auteurs, ils n'obéissent pas à un besoin de propagande (comme les médias généraux irakiens, américains, et la presse quotidienne nationale française)...La deuxième motivation, non avouée, est le contrôle du golfe Arabo-Persique et de ses ressources en hydrocarbures. Plus des deux tiers des réserves mondiales connues de pétrole se trouvent concentrés sous le sol de quelques Etats situés en bordure du Golfe : Iran, Irak, Koweït, Arabie saoudite, Qatar et Emirats arabes unis. Pour les pays développés, et surtout pour les Etats-Unis, grands dilapidateurs d'énergies, cette région joue un rôle capital et détient l'une des clés fondamentales de leur croissance et de leur mode de vie.
Toute intervention contre des pays du Golfe est donc considérée comme une menace pour les « intérêts vitaux » des Etats-Unis. Dès 1980, dans son discours sur l'état de l'Union, le président James Carter, Prix Nobel de la paix 2002, définissait la doctrine américaine pour cette région : « Toute tentative, de la part de n'importe quelle puissance étrangère, de prendre le contrôle de la région du golfe Persique sera considérée comme une attaque contre les intérêts vitaux des Etats-Unis d'Amérique. Et cette attaque sera repoussée par tous les moyens nécessaires, y compris la force militaire (11). »
Et en plus ils savent de quoi ils parlent ! Contrairement à beaucoup d'autres qui annônent les dépeches AFP...

«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
j'ai pas lu l'aricle encore, mais je vous arrête de suite, la raison principale de ce conflit n'est pas le pétrole contrairement a ce qu'on peut penser
pour la simple raison que saddam a accordé une vingtaine de licence a plussieur pays pour l'exploitation du pétrôle irakien, les USA n'en ont pas et si ils tentaient de prendre le contrôle du pétrole ils devront avoir l'acord de ceux qui ont les licences (entre autre la france en possede)
par contre quand tu parle d'hégémonie américaine, là on est sur le fond du problème, car il s'agit bien de cela
elle date de 1929 et de la crise mondiale (le fameux jeudi noir) ou la crise fut déclarée par wall street, devenu référent monétaire, depuis les USA n'ont jamais perdu cette notoriété de premiere puissance mondiale
jusqu'en 1919 l'or s'échangeait en £ depuis c'est en dollar
les USA se sont enrichit en faisant crédit au pays endetté comme la France, l'allemagne ...
leur monnaie avait perdu 80% de leur valeur a l'époque
les allemand exportait en grosse quantité mais pour peu d'argent, tandis que la France elle s'est endettée
les anglais eux ont préféré gardé le pouvoir de la £ mais du coup se sont retrouvé avec un taux élevé et peu de production et d'investtissement
chaque pays s'est isolé de ses voisin pour paré la crise et les USA se sont enrichit, laissant les problème européen de côté, c'est a ce moment là qu'ils ont fait la différence
cette hégémonie dure donc depuis cette époque, et les américains ont nourri leur sentiment national comme tout citoyen fier de son pays
et c'est là que le 11 septembre a joué un rôle important, car ce sentiment national est devenu du patriotisme (la différence c'est qu'on défend son pays d'une attaque), ils ont donc monté d'un cran et c'était légitime
maintenant ce que fait bush, qui appartient a une riche famille pétroliere texane très conservatrice, c'est du nationalisme, il veut prouver au monde qu'ils sont toujours numéro 1 et cela coute que coute !!
le nationalisme a la différence du patriostisme (défendre son pays) et de dire "on est meilleurs que les autres"
c'est un peu simpliste comme résumé, mais c'est hélas ce qu'il se passe actuellement
c'est pour cela que j'apparente ce conflit a une croisade
je crois qu'en retournant dans les pages d'histoires de l'entre deux guerres on retrouve des similitude flagrantes avec ce qu'il se passe actuellement
déjà en 1926 il y a eu l'ASDN (ancêtre de l'ONU) qui disait que la guerre était devenue hors la loi et parlait du droit d'ingérence
(d'aileur l'idée vient d'un français : aristide Brillant, ministre de 26 a 32)
l'allemagne, appauvrie pas le traité de versaille, s'est réarmé dans le but de refaire une politique de conquête, les français et anglais surendetté sont resté pacifiste face a la montée nationaliste des allemand, c'était le courrant isolationiste, ce qui a donné 2 ans de manoeuvre aux allemand
le traité de versaille est pourtant entravé et l'esprit de genêve aussi
en effet il y a eu invasion :
en 36 ils envahissent la rhémanie : pas de réaction
en 38 c'est au tour de l'autriche : toujours rien
en 39 de prague : encore rien
après avoir conclu un pacte de non agression avec les russes le 23 aout 1939, ils envahissent la pologne le 1er septembe
et là c'est la seconde guerre mondiale
en 1991 quand les nations unies, les américains en tête ont été libéré le koweit, il y avait une bonne raison de le faire, saddam ayant entravé l'article 5 des conventions de l'ONU : encore le droit d'ingérence
les force alliées se sont regroupés inanimement pour libérer le koweit come le prévoit les nations unies
qui je le rappele pour ceux qui l'ont pas compris est sensé éviter des conflits dans le monde en unissant ses force dans le bon sens
dans cette guerre il n'y a pas eu d'entrave au règlement de l'ONU, donc pas de raison d'envahir l'irak, donc cette guerre est hors la loi
les USA veulent prouver au monde qu'il peuvent régler les probèmes par la force, mais dans cette poudrière qu'est cette région, ils sont loin de pouvoir le faire en allant y allumer la mèche
pour la simple raison que saddam a accordé une vingtaine de licence a plussieur pays pour l'exploitation du pétrôle irakien, les USA n'en ont pas et si ils tentaient de prendre le contrôle du pétrole ils devront avoir l'acord de ceux qui ont les licences (entre autre la france en possede)
par contre quand tu parle d'hégémonie américaine, là on est sur le fond du problème, car il s'agit bien de cela
elle date de 1929 et de la crise mondiale (le fameux jeudi noir) ou la crise fut déclarée par wall street, devenu référent monétaire, depuis les USA n'ont jamais perdu cette notoriété de premiere puissance mondiale
jusqu'en 1919 l'or s'échangeait en £ depuis c'est en dollar
les USA se sont enrichit en faisant crédit au pays endetté comme la France, l'allemagne ...
leur monnaie avait perdu 80% de leur valeur a l'époque
les allemand exportait en grosse quantité mais pour peu d'argent, tandis que la France elle s'est endettée
les anglais eux ont préféré gardé le pouvoir de la £ mais du coup se sont retrouvé avec un taux élevé et peu de production et d'investtissement
chaque pays s'est isolé de ses voisin pour paré la crise et les USA se sont enrichit, laissant les problème européen de côté, c'est a ce moment là qu'ils ont fait la différence
cette hégémonie dure donc depuis cette époque, et les américains ont nourri leur sentiment national comme tout citoyen fier de son pays
et c'est là que le 11 septembre a joué un rôle important, car ce sentiment national est devenu du patriotisme (la différence c'est qu'on défend son pays d'une attaque), ils ont donc monté d'un cran et c'était légitime
maintenant ce que fait bush, qui appartient a une riche famille pétroliere texane très conservatrice, c'est du nationalisme, il veut prouver au monde qu'ils sont toujours numéro 1 et cela coute que coute !!
le nationalisme a la différence du patriostisme (défendre son pays) et de dire "on est meilleurs que les autres"
c'est un peu simpliste comme résumé, mais c'est hélas ce qu'il se passe actuellement
c'est pour cela que j'apparente ce conflit a une croisade
je crois qu'en retournant dans les pages d'histoires de l'entre deux guerres on retrouve des similitude flagrantes avec ce qu'il se passe actuellement
déjà en 1926 il y a eu l'ASDN (ancêtre de l'ONU) qui disait que la guerre était devenue hors la loi et parlait du droit d'ingérence
(d'aileur l'idée vient d'un français : aristide Brillant, ministre de 26 a 32)
l'allemagne, appauvrie pas le traité de versaille, s'est réarmé dans le but de refaire une politique de conquête, les français et anglais surendetté sont resté pacifiste face a la montée nationaliste des allemand, c'était le courrant isolationiste, ce qui a donné 2 ans de manoeuvre aux allemand
le traité de versaille est pourtant entravé et l'esprit de genêve aussi
en effet il y a eu invasion :
en 36 ils envahissent la rhémanie : pas de réaction
en 38 c'est au tour de l'autriche : toujours rien
en 39 de prague : encore rien
après avoir conclu un pacte de non agression avec les russes le 23 aout 1939, ils envahissent la pologne le 1er septembe
et là c'est la seconde guerre mondiale
en 1991 quand les nations unies, les américains en tête ont été libéré le koweit, il y avait une bonne raison de le faire, saddam ayant entravé l'article 5 des conventions de l'ONU : encore le droit d'ingérence
les force alliées se sont regroupés inanimement pour libérer le koweit come le prévoit les nations unies
qui je le rappele pour ceux qui l'ont pas compris est sensé éviter des conflits dans le monde en unissant ses force dans le bon sens
dans cette guerre il n'y a pas eu d'entrave au règlement de l'ONU, donc pas de raison d'envahir l'irak, donc cette guerre est hors la loi
les USA veulent prouver au monde qu'il peuvent régler les probèmes par la force, mais dans cette poudrière qu'est cette région, ils sont loin de pouvoir le faire en allant y allumer la mèche
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Je te conseille vraiment de lire l'article Max
Le pétrole n'est effectivement qu'un des facteurs... et c'est d'ailleurs ça le plus flippant
Parce que :


Le pétrole n'est effectivement qu'un des facteurs... et c'est d'ailleurs ça le plus flippant

Parce que :
Enfin, bon, faut lire l'article en entier quoiLa troisième motivation non avouée de cette guerre, c'est d'affirmer l'hégémonie des Etats-Unis sur le monde. L'équipe d'idéologues qui entoure M. George W. Bush (MM. Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz, Perle, etc.) a théorisé depuis longtemps cette montée vers la puissance impériale des Etats-Unis (lire pages 16 et 17). Ils étaient déjà là, dans les années 1980, autour du président Bush père. C'était la fin de la guerre froide et, à l'inverse de la plupart des stratèges qui prônaient un allégement de l'instrument militaire, eux encourageaient la réorganisation des forces armées et le recours à outrance aux nouvelles technologies dans le but de restituer à la guerre son caractère d'instrument de politique étrangère.
A l'époque, raconte un témoin, « le syndrome du Vietnam était encore vivace. Les militaires ne voulaient recourir à la force que si tout le monde était d'accord. Les conditions posées requéraient pratiquement un référendum national avant qu'on puisse employer la force. Aucune déclaration de guerre n'était possible sans un événement catalyseur tel que Pearl Harbor (13) ». Pourtant, cette équipe de faucons, avec l'aide déjà du général Colin Powell, parvint à mettre sur pied, en décembre 1989, sans l'accord du Congrès ni celui des Nations unies, l'invasion du Panama (plus de mille morts) et le renversement du général Noriega.
Ces mêmes hommes ont ensuite conduit la guerre du Golfe, au cours de laquelle les forces armées des Etats-Unis effectuèrent une démonstration de surpuissance militaire qui stupéfia le monde.
Revenus au pouvoir en janvier 2001, ces idéologues ont considéré les attentats du 11 septembre comme l'« événement catalyseur » attendu depuis longtemps. Rien désormais ne semble les freiner. Au moyen du Patriot Act, ils ont doté les pouvoirs publics d'un instrument liberticide redoutable ; ils ont promis d'« exterminer les terroristes », proposé la théorie de la « guerre globale contre le terrorisme international », conquis l'Afghanistan, renversé le régime des talibans et projeté des forces de combat en Colombie, Géorgie, Philippines... Ils ont ensuite défini la doctrine de la « guerre préventive » et justifié, à base de propagande et d'intox, cette guerre contre l'Irak.
Ils acceptent que Washington se concentre sur les vrais lieux de pouvoir à l'heure de la globalisation libérale : G7, FMI, OMC, Banque mondiale... Mais ils souhaitent extraire peu à peu les Etats-Unis du cadre politique multilatéral.

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Tout a fait ils en parlent comme étant important directement pour l'économie américaine mais pas comme moyen de controler le monde, car le futur concurrant des USA après l'URSS c'est la Chine et elle aura besoin de pétrole, et dans le cas ou le moyen orient serait sous controle américain, la Chine serait vassale des USA pour son développement économique et ne serait plus un concurrant.Pour Butty :winkv:
Le gros avantage du Monde Diplo c'est que si les articles sont forcément guidés par le point de vue politique de leurs auteurs, ils n'obéissent pas à un besoin de propagande (comme les médias généraux irakiens, américains, et la presse quotidienne nationale française)...La deuxième motivation, non avouée, est le contrôle du golfe Arabo-Persique et de ses ressources en hydrocarbures. Plus des deux tiers des réserves mondiales connues de pétrole se trouvent concentrés sous le sol de quelques Etats situés en bordure du Golfe : Iran, Irak, Koweït, Arabie saoudite, Qatar et Emirats arabes unis. Pour les pays développés, et surtout pour les Etats-Unis, grands dilapidateurs d'énergies, cette région joue un rôle capital et détient l'une des clés fondamentales de leur croissance et de leur mode de vie.
Toute intervention contre des pays du Golfe est donc considérée comme une menace pour les « intérêts vitaux » des Etats-Unis. Dès 1980, dans son discours sur l'état de l'Union, le président James Carter, Prix Nobel de la paix 2002, définissait la doctrine américaine pour cette région : « Toute tentative, de la part de n'importe quelle puissance étrangère, de prendre le contrôle de la région du golfe Persique sera considérée comme une attaque contre les intérêts vitaux des Etats-Unis d'Amérique. Et cette attaque sera repoussée par tous les moyens nécessaires, y compris la force militaire (11). »
Et en plus ils savent de quoi ils parlent ! Contrairement à beaucoup d'autres qui annônent les dépeches AFP...





je me suis pas fais chier a le refaire, mais en effet les motivations que je décris sont pas très différentes (du moins une d'entre elle sur laquele j'insiste bien : l'hégémonie américaine) et bien plus argumentée, j'ai pas le talent d'un journaliste ni les connaissances d'un grand historienil a pas tord le père Urba maxouille car tu viens de te faire chier a taper un long post pour pas grand chose.
par contre belle analyse

néanmoins ça me fais réviser pour le BAC

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Je sais pas ce que vaudront ces licences accordées par Saddam une fois la guerre terminé, moi je vois que les compagnie pétrolières américaines se coupent déjà le gateau alors qu'ils ont pas encore gagnés.j'ai pas lu l'aricle encore, mais je vous arrête de suite, la raison principale de ce conflit n'est pas le pétrole contrairement a ce qu'on peut penser
pour la simple raison que saddam a accordé une vingtaine de licence a plussieur pays pour l'exploitation du pétrôle irakien, les USA n'en ont pas et si ils tentaient de prendre le contrôle du pétrole ils devront avoir l'acord de ceux qui ont les licences (entre autre la france en possede)





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vivivije me suis pas fais chier a le refaire, mais en effet les motivations que je décris sont pas très différentes (du moins une d'entre elle sur laquele j'insiste bien : l'hégémonie américaine) et bien plus argumentée, j'ai pas le talent d'un journaliste ni les connaissances d'un grand historienil a pas tord le père Urba maxouille car tu viens de te faire chier a taper un long post pour pas grand chose.
par contre belle analyse
néanmoins ça me fais réviser pour le BAC







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- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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- Localisation : Le Panier et la vieille chaise
Je crois que tu l'auras facile ce bacje me suis pas fais chier a le refaire, mais en effet les motivations que je décris sont pas très différentes (du moins une d'entre elle sur laquele j'insiste bien : l'hégémonie américaine) et bien plus argumentée, j'ai pas le talent d'un journaliste ni les connaissances d'un grand historienil a pas tord le père Urba maxouille car tu viens de te faire chier a taper un long post pour pas grand chose.
par contre belle analyse
néanmoins ça me fais réviser pour le BAC
