Le Bar Des Sports II

[Medjik]

Bon, malgré l'enchaînement de clichés sur la France de René Coty, c'était pas si mal cette cérémonie d'ouverture. Par rapport aux cérémonies nulles des Euro de foot par exemple, c'était limite mieux. On a pas entendu Zaz et Vianney trop longtemps, ça aide.

[Cob]

Pas Marchand !!!
Mais quel stress cette première mi-temps, bon sang...

[Medjik]

Grosse fébrilité en première période, un arbitre qui essaie de nous fourrer (parce que c'est le rugby après tout) mais ils s'en sortent quand même. Jalibert a mis un peu de temps à se mettre au niveau mais il finit par être déterminant. C'est prometteur pour la suite.

En revanche, les All Blacks m'ont l'air bien faiblards cette année

[Juliensw]

Pas faux, mais on la savoure cette victoire. Ça fait toujours plaisir de battre la Nouvelle-Zélande en Coupe du Monde

Il ne manque que les colliers de gousses d'ail et Jean Yanne dans Papy fait de la résistance. La France des choristes.

[/video]

Mais t'as pas bien regardé, le pain il est en forme de ballon de rugby, c'est glacé et sophistiqué.
Puis les sifflets quand l'autre parle, ça fait toujours plaisir

[Hyde]

Ils sont très forts. Franchement j'ai vu beaucoup de France All Blacks mais jamais avec autant l'impression qu'on était assez nettement la meilleure équipe des deux.

[Stilitano]

Pas vu le match mais quel délice, le seum de Macron et de ses fan boys

Ou valétudinaire

Merci, je l'ai utilisé hier, pour moi-même, ma copine ne connaissait pas, alors qu'elle est médecin.

[Hyde]

Je crois ne l'avoir vu utilisé que dans des romans du dix neuvième siècle où les gens meurent de consomption

[Medjik]

Je connaissais ce mot à cause d'un épisode de Caméra Café

[Juliensw]

Pareil

On a les références que l'on peut

[Evil]

L'Allemagne championne du monde de basket en remportant à l'instant la finale contre la Serbie.

C'était sur Bein, j'ai pas Bein

[Camarguais]

Bon, malgré l'enchaînement de clichés sur la France de René Coty, c'était pas si mal cette cérémonie d'ouverture. Par rapport aux cérémonies nulles des Euro de foot par exemple, c'était limite mieux. On a pas entendu Zaz et Vianney trop longtemps, ça aide.

Complétement d'accord. Au final c'était joyeux et festif. On en fait pas tout un foin quand les ricains célèbrent les cowboys. Et quand c'est les anglais c'est "so british"...
Et, en effet Hyde, match impressionnant de maîtrise, malgré la sensation inverse donnée par le premier essai des blacks.

[stramboise]

J'étais à Pays de Galles - Fidji hier... et je pense que je m'en souviendrai longtemps ! Sacré match. Grosse atmosphère (à l'inverse du pétard mouillé irlandais de la veille). Les Australiens ont du souci à se faire et la poule est une des plus ouverte du tournoi !

[Hyde]

Bon, malgré l'enchaînement de clichés sur la France de René Coty, c'était pas si mal cette cérémonie d'ouverture. Par rapport aux cérémonies nulles des Euro de foot par exemple, c'était limite mieux. On a pas entendu Zaz et Vianney trop longtemps, ça aide.

Complétement d'accord. Au final c'était joyeux et festif. On en fait pas tout un foin quand les ricains célèbrent les cowboys. Et quand c'est les anglais c'est "so british"...

Franchement outre le fait que la cérémonie célèbre une France dont j'aimerais savoir si elle a existé ailleurs que dans Groland, le fait que Jean Dujardin était le metteur en scène et que tous les figurants étaient des amateurs donnait un côté amateur, premier degré, beauf, et franchement gênant à tout l'ensemble. A la limite, si le truc s'était voulu au moins un peu ironique (comme celle de Londres, où l'auto-parodie était quand même assez assumée), j'aurais pu trouver ça ok, mais là j'avais l'impression que des gens filmaient leur choré à un mariage en finissant par un Paquito avec une vieille banda des Landes.

[KaramaZoff]

Même les Grolandais n'auraient pas osés.

Et, désolé, mais lorsque les ricains célèbrent leurs cowboys, je trouve ça aussi pitoyable que ce que j'ai pu voir Vendredi Soir. Une vision de la France qui n'existe que dans les fantasmes des réactionnaires d'une époque (on va dire les années 50) qui seraient un paradis perdu. Pour moi ( et sans vouloir vexer personne, et encore moins Camarguais que quiconque), cette cérémonie pue le rance. ( et je m'en excuse)

[bueno_coco]

En vrai vous les voyez beaucoup célébrer les cow-boys les ricains à part peut-être aux mondiaux de rodéo de Nashville ?

[Camarguais]

Ben moi j'aime bien les fanfares et le coté populaire (biberonné aux férias depuis mon enfance...)
Mais rappelez moi une cérémonie ou tout le public chante, lève les bras de manière spontanée dans ces grand baroufs ?. Alors on peut trouver le paquito et la pena baiona ringard, mais c'est festif et ça donne le sourire aux gens.
Et je dis juste qu'on à le don de s'autocritiquer quand les autres font pareil... Et oui j'ai trouvé du second degré (se moquer autant du coq tricolore franchement !), enfin au moins autant que dans the artist qui me semble t il est l'inspiration première (dans la volonté pas dans les références) de la manifestation.
J'ai rien vu de rance là dedans. Ou alors les années 50 ont définitivement été pris en otage par l’extrême droite et on à plus le droit d'y faire référence ? C'est leur faire un joli cadeau je trouve...

[Camarguais]

En vrai vous les voyez beaucoup célébrer les cow-boys les ricains à part peut-être aux mondiaux de rodéo de Nashville ?

T'as jamais vu un ricain avec un stetson et des bottes peut être ?

[KaramaZoff]

A Buffalo Grill ?

Faire référence aux années 50, pourquoi pas, mais y faire référence de manières aussi fantasmatique et pseudo-nostalgique en faisant de la France un pays uniquement ruralo-carte postale ce n'est pas ma tasse de thé (ou de café). Mais, je tourne en boucle, là. C'est mon ressenti et juste le mien, il est probablement d'ailleurs faussé, puisque je n'ai pas vécu ces fameuses années.

[Medjik]

Après, cette vision ruralo-saucissonesque de la France, ça se veut adapté au public du rugby, sport qui a tendance à se complaire dans ces clichés là.

Je pense que le mot "rance" qui a été utilisé dans un édito et ici est peut-être un peu fort. C'était gentiment ringard. Évidemment, l'idéalisation d'un passé fantasmé, ça ne mène jamais à rien de bon mais ça ne va pas plus loin que des choix artistiques peu inspirés.

Bon, si on fait le même genre de truc pour les JO, ça va déjà plus m'emmerder.

[urba]

En vrai vous les voyez beaucoup célébrer les cow-boys les ricains à part peut-être aux mondiaux de rodéo de Nashville ?

T'as jamais vu un ricain avec un stetson et des bottes peut être ?

Et bien dans certaines zones du pays c’est leur habit, comme certains habits un peu traditionnels portés en Corse ou à la campagne.
Mais tu vois rarement des new yorkais ou des habitants de Los Angeles avec un Stetson et des bottes.

Fun fact, le festival Rodéo le plus grand du monde se tient à Calgary

[G.bédécarrax]

A ce sujet, une chronique un peu virulente d'Arrêts sur Images. Où je découvre que même l'Equipe fait des éditos engagés désormais (et, plus étonnant encore, des éditos avec lesquels je peux être d'accord).

(ASI qui va mal, d'ailleurs )

[bueno_coco]

Très très bon cette chronique (je souris parce que j'ai recraché sans le savoir quasiment mot pour mot les propos que machin du Figaro met dans la bouche des "footeux bas de plafond" pour expliquer à une collègue pourquoi j'aime pas le rugby )

[G.bédécarrax]

Egalement ce mois-ci, cet article du Monde Diplo riche en arguments pour qui voudrait troller que Rugby (à XV) = DROUATE

Des gars baraqués sur un podium, une sono qui passe Jeanne Mas ou Queen. Limoux (dix mille habitants) fête ses rouge et noir, champions de France de XIII. Nous sommes le 28 mai dernier, en Occitanie. Un mois plus tard, Toulouse — préfecture de la région, quatrième agglomération française, capitale de l’aéronautique — gagne, en noir et rouge, sa vingt-deuxième finale de XV. Car, depuis 1895, il y a deux rugbys.

Dans les public schools — les écoles privées de l’establishment anglais —, jusque dans les années 1850, on pratique différents jeux de balle. Des grandes tendances finissent par émerger : d’un côté des colleges sans terrains gazonnés, de l’autre ceux qui tolèrent confrontations et placages au sol. Comme la Rugby School, dans les Midlands, qui donnera son nom au sport. La fixation des règles du football intervient en 1863 ; en 1871 pour le rugby, en particulier l’interdiction du croc-en-jambe.

La création de la Rugby Football Union (RFU) favorise la diffusion du jeu dans le pays et la société. Pour constituer des équipes, les clubs du Lancashire ou du Yorkshire font appel à de jeunes ouvriers. Dans ces régions, les self-made-men à la tête de petites entreprises ne rechignent pas à côtoyer leurs employés, à l’usine comme sur les terrains. De concert, au cours de la dernière décennie du XIXe siècle, ils vont embourgeoiser leur sport — instauration d’un droit d’entrée à des matchs-spectacles, organisation de compétitions avec remises de trophées — et le prolétariser — identification de la communauté à l’équipe et, surtout, indemnisation des joueurs (1).

Le Nord industriel subvertit ainsi le rugby aristocratique des Midlands et du Sud. Et impose la question, clivante pendant un siècle : faut-il s’en tenir à un amateurisme élitiste ou consentir à dédommager les joueurs, voire à les rémunérer comme des travailleurs ? En 1885, la Football Association avait admis le principe du professionnalisme. Mais les années 1890 se distinguent des précédentes par l’essor du mouvement ouvrier, qui aboutira à la création du Parti travailliste en 1900. Dans ces circonstances plus conflictuelles, les dirigeants de la RFU, installée à Londres, décident de refuser les changements intervenus dans le Nord besogneux. Notamment la compensation du temps de travail perdu par les joueurs : entraînements, déplacements, matchs. Et, à cette fin, les gentlemen de la RFU invoquent des valeurs qu’ils viennent de s’inventer : le jeu pour le jeu, le fair-play, la retenue.

Dès lors qu’on leur interdit la monétisation sous toutes ses formes, les clubs nordistes font sécession. Ils créent, le 29 août 1895, la Northern Rugby Football Union (Rugby Football League [RFL] depuis 1922) et, en 1906, modifient les règles au bénéfice du spectacle comme de la sécurité des joueurs. Afin de créer des espaces et de gagner en vitesse, les rencontres n’opposent plus deux équipes de quinze joueurs mais de treize. Pour accroître le temps de jeu, les phases de conquête ou d’affrontement — touches, mêlées fermées ou ouvertes, mauls —, souvent les plus violentes, sont supprimées ou limitées. Quand, après un placage, la défense immobilise au sol le porteur du ballon, celui-ci n’est plus, comme au XV, sanctionné par l’arbitre après avoir été piétiné par ses adversaires : il se relève et peut relancer la partie. Son équipe dispose ainsi de six mises en jeu pour marquer, avant de devoir rendre la balle à l’adversaire.

Vichy interdit le XIII

Moins dangereux, plus spectaculaire, rémunéré et vecteur de reconnaissance pour les joueurs, le XIII devient « le jeu des hommes à casquette d’ouvrier contre les messieurs à chapeau du XV (2) ». Le Prix d’un homme (1963), le premier long-métrage de Lindsay Anderson, évoque l’ascension sociale d’un mineur de Wakefield, près de Leeds, grâce à ce sport qui a fait, et fait toujours, rêver une partie des classes populaires d’Angleterre. La passion qu’il inspire s’observe aujourd’hui le long de l’autoroute M62, dans les comtés les plus modestes, de Liverpool à Hull. En Australie, « le rugby à quinze est pratiqué par d’anciens élèves des collèges élitistes », constate le géographe Jean-Pierre Augustin. Le XIII, lui, s’enseigne à l’école publique, les Aborigènes le pratiquent et nombre d’entre eux soutiennent les South Sydney Rabbitohs, le club du quartier populaire de Redfern (3).

Et en France ? Des « gros » bergers, forgerons ou marchands de patates : le XV a son folklore. Mais les treizistes y voient un « rugby de médecins ». Pourquoi l’épanouissement de l’un en Gascogne, de l’autre dans le Roussillon ? Les historiens s’épuisent en conjectures. Le rugby s’implante d’abord dans les beaux quartiers de la capitale. En 1892, la première finale de championnat oppose le Racing Club de France et le Stade français. Fondés par des élèves des prestigieux lycées Condorcet et Saint-Louis, ces deux clubs avaient constitué en 1887 l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), une fédération qui s’occupe de l’essentiel des activités sportives, dans une perspective amateuriste revendiquée. Pour son secrétaire, Pierre de Coubertin, admirateur de l’éducation anglo-saxonne, le sport a vocation à façonner une élite qui reprendrait les valeurs de la noblesse d’épée : bravoure, abnégation, respect de l’adversaire.

Comme en Angleterre, la démocratisation du jeu, après la première guerre mondiale, change la donne. La Fédération française (FFR), créée en 1919, voit le nombre de ses clubs passer de 241 cette même année à 881 en 1923. Une tendance forte en particulier dans le Sud-Ouest : de 39 à 159 clubs pour le comité des Pyrénées, de 13 à 106 pour celui du Languedoc. Or dans cette vaste région, « encore largement agricole et maillée de petites entreprises, le rugby n’est pas l’affaire exclusive d’une classe sociale qui se donne au sport par simple amour du jeu. (…) L’argent circule à la vue de tous ceux qui veulent bien le voir (4) ». C’est le début du « racolage » (sonnant et trébuchant) des joueurs par les clubs, le motif d’un interminable conflit au sein des instances dirigeantes et le prétexte de la rupture des fédérations anglo-saxonnes avec leur homologue française en 1931.

Hors de question d’irriter davantage les quinzistes d’outre-Manche : lorsque, à partir de 1932, la League anglaise tente d’organiser des matchs de XIII en France qui opposeraient des professionnels, la FFR l’éconduit. Et quand la Ligue française de rugby à XIII dépose ses statuts le 6 avril 1934, la FFR fait interdire l’accès de nombreux terrains aux treizistes, tout comme l’enseignement de leur sport à l’école. La contre-offensive réussit, dans un premier temps, grâce au soutien de l’État. Et de la presse sportive. Ses titres se déchaînent contre l’impureté du nouveau jeu dont les dirigeants ne seraient que des « montreurs d’ours » (Rugby, 25 avril 1936). « La trace de treize joueurs empeste un terrain pour toujours », lit-on dans L’Écho des sports du 9 janvier 1934 (5).

Le Front populaire n’est pas sur cette ligne et contribue à la reconnaissance du XIII : en 1937, pour mettre fin à l’interdiction de ses matchs sur des terrains municipaux, Léo Lagrange, sous-secrétaire d’État aux loisirs et aux sports, intervient auprès du Comité national des sports (CNS). Puis le ministre de l’éducation nationale Jean Zay propose, le 7 mars 1939, un statut du sportif semi-professionnel, inspiré de ce qui prévaut au sein du nouveau rugby ; il faudra considérer les sportifs professionnels comme des travailleurs qui méritent un salaire et des garanties. Le XIII voit alors affluer de nombreux quinzistes, bloqués par les règles strictes de l’amateurisme. En 1939, on compte deux fois moins de clubs de XV(473) qu’en 1924. Mais la déclaration de guerre met fin à ce fulgurant retournement.

La fuite des joueurs et l’engouement des Français ont contrarié Vichy, où exercent de nombreux quinzistes. Le commissaire à l’éducation physique, Jean Borotra, veut plus généralement une pratique sportive « chevaleresque et désintéressée (6) ». Le 3 octobre 1940, le professionnalisme est interdit. Alors que le football, le cyclisme ou la boxe bénéficient d’un délai de trois ans pour normaliser leurs pratiques, un décret du 19 décembre 1941 entérine la mise à mort du XIII en prononçant la dissolution de sa ligue. À la Libération, il renaît sans ses infrastructures — attribuées au rugby à quinze joueurs ou au handball, un sport allemand imposé par l’occupant — et même sans son nom. L’État, sous la pression de la FFR, lui impose de ne plus être que le « jeu à XIII ». Il faudra un arrêt de la Cour de cassation en 1993 pour redevenir, officiellement, « rugby ».

Ces difficultés n’empêchent pas une nouvelle percée dans les années 1950. « Je me souviens du champion de rugby à XIII Puig-Aubert, surnommé “Pipette” », écrit Georges Perec dans son fameux recueil (Hachette, Paris, 1978). Aubert-Henry-Jean Puig rentre en héros de la tournée triomphale de l’équipe de France en Australie et en Nouvelle-Zélande de 1951. « La merveille des merveilles était précisément l’arrière Puig-Aubert, s’extasie le Sydney Morning Herald. Il fume comme un feu de brousse, boit de tout, et a horreur de l’entraînement (7). » Cent mille personnes acclament le retour du XIII de France à Marseille et, la même année, L’Équipe désigne son arrière « champion des champions », devant la légende cycliste Louison Bobet. Mais ces heures de gloire ont vite passé et le sport a connu un inexorable déclin, délaissé par les pouvoirs publics comme par les grands médias.

« Les mouches ont changé d’âne »

En revanche, la télévision des années 1970 contribue à asseoir la popularité du XV. « Allez les petits ! », s’époumone le célèbre commentateur Roger Couderc quand les Bleus affrontent les All Blacks néo-zélandais ou les Diables rouges gallois. Comme disait son consultant Pierre Albaladejo, « les mouches ont changé d’âne ». Dans ce sport alors toujours formellement amateur, les joueurs perçoivent des rémunérations officieuses. Ou trouvent un emploi grâce à leur club, au sein de la commune, chez un sponsor. En 1995, les choses s’accélèrent : le magnat australien Rupert Murdoch fait savoir son intention d’injecter des dizaines de millions de livres dans une Super League mondiale de XIII, à laquelle participerait le Paris Saint-Germain (PSG) ; pour éviter une fuite des talents quinzistes, en France comme ailleurs, le conseil international du plus vieux des deux rugbys (International Rugby Board) admet la pratique professionnelle. Les clubs français concluent les premiers contrats au cours de la saison 1996-1997. Après le football, le XV masculin devient le deuxième sport le plus médiatisé : la télévision lui a consacré cinq cent soixante-quatre heures en 2021 (contre cinquante-neuf à l’autre rugby (8)). L’abonnement à Canal Plus permet d’apprécier le spectacle du championnat. En mode golgoth. « Les professionnels du Top 14 ont gagné 12 kilos en dix ans. 91 % font plus de 95 kilos, expliquait le journaliste Pierre Ballester au Journal du dimanche le 1er mars 2015. (…) Le dopage peut être un élément constitutif de ces développements musculaires monstrueux. Les collisions sont de plus en plus violentes et remplissent les infirmeries : un quart des effectifs y est chaque semaine, soit dix joueurs par club. Deux fois plus qu’il y a dix ans. »

Le XV a ainsi basculé dans un professionnalisme dont la violence démolit les corps à haut niveau quand elle ne décourage pas la pratique populaire masculine ou féminine. Malgré sa médiatisation, le sport n’est que le dixième en France en nombre de licenciés, derrière le golf ou le canoë-kayak (9). La Coupe du monde de septembre 2023 suscitera-t-elle un nouvel engouement ? Le rugby à XIII et ses neuf mille licenciés n’ont même plus cet espoir : son Mondial, prévu en 2025, n’aura finalement pas lieu dans l’Hexagone (10). Dans un communiqué, le 15 mai dernier, le gouvernement a annoncé qu’il renonçait à organiser cette compétition pour « ne pas mettre en danger la robustesse des modèles de grands événements sportifs internationaux que la France veut porter désormais ».

[KaramaZoff]

L'édito de l'Equipe ! Sales gauchiasses ! Je me remettrais, presque, à lire ce journal, dis donc.

[bueno_coco]

C'est un peu triste à dire mais ils sont souvent positivement surprenants quand ils parlent pas de sport

[KaramaZoff]

[Camarguais]

Après j'aimerais bien savoir ce que les uns et les autres auraient souhaité voir sur ce genre de cérémonie...

[G.bédécarrax]

Une histoire d'amour fusionnelle entre un président de la république et une guillotine.

[KaramaZoff]

Après j'aimerais bien savoir ce que les uns et les autres auraient souhaité voir sur ce genre de cérémonie...

En fait et en toute honnêteté, je ne mes suis pas posé la question. Mais, je ne sais pas, quelque chose fait par un grand chorégraphe. On avait un Decouflé à Albertville en 1992. Sans être aussi ambitieux, on aurait pu s'orienter par là.

[Hyde]

Une histoire d'amour fusionnelle entre un président de la république et une guillotine.

En vrai, soit une célébration du rugby mondial avec quelque chose faisant référence à la diffusion du rugby dans les différents continents et donc en célébrant les participants, soit si tu devais faire absolument un truc seulement français un truc par époques où tu montres insérés dans le spectacle les plus beaux essais du XV de France à travers les époques pour célébrer le French Flair dans un truc un peu contemporain et classe.

Mais je pense vraiment qu'il était possible en tout cas de faire autre chose que Jean-Miche en marcel qui ven du pain, à moins que tu considères vraiment que notre contribution au monde s'arrête là.