tifo...war !!!
-
- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
- Messages : 186
- Enregistré le : jeu. mars 13, 2003 17:33
tifo...war !!!
je pense qu'après psg-om en championnat vous aviez déjà du en parler , mais vu le contexte actuel j'aimerais avoir vos avis sur ce tifo du virage auteuil: moi perso je n'ai qu'un mot à dire...LAMENTABLE
<a href='http://perso.club-internet.fr/sng/psg/p ... aut015.jpg' target='_blank'>http://perso.club-internet.fr/sng/psg/p ... 015.jpg</a>
e.n.c.u.l.é de tigris
fo pas rigoler avec ce genre de choses et ils l'ont appris à leurs dépens
<a href='http://perso.club-internet.fr/sng/psg/p ... aut015.jpg' target='_blank'>http://perso.club-internet.fr/sng/psg/p ... 015.jpg</a>
e.n.c.u.l.é de tigris
fo pas rigoler avec ce genre de choses et ils l'ont appris à leurs dépens
- Winnie
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 14450
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : Dans ton cul !
Eh ben p'tain, ça les a excité d'enfin réussir à venir s'imposer au Vélodrome... Heureusement qu'on a pas fait pareil toutes les autres fois sinon les groupes marseillais seraient en faillite aujourd'hui !
En plus, faire d'aussi grandes voiles qui ne verront qu'une fois le jour dans leur vie, c'est clair que c'est lamentable :fuck2:

"Qui a les plus grosses maracas... ?!"
-
- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
- Messages : 46
- Enregistré le : mer. mars 19, 2003 3:06
- Localisation : marseille 13010
- chauvet
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4997
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : là où Jésus a perdu les sandales
- chauvet
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4997
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : là où Jésus a perdu les sandales
- chauvet
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4997
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : là où Jésus a perdu les sandales
- dany
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4127
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
Voilà un point de vue plein de bons sens et emprunt de dignité
bonne lecture
Mille mercis, président Bush, par Paulo Coelho Lundi 17 mars 2003 (LE
MONDE)
Merci à vous, grand dirigeant. Merci, George W. Bush. Merci de
montrer à tous le danger que représente Saddam Hussein. Nombre d'entre nous
avaient peut-être oublié qu'il avait utilisé des armes chimiques contre son
peuple, contre les Kurdes, contre les Iraniens. Hussein est un dictateur
sanguinaire, l'une des expressions les plus manifestes du Mal aujourd'hui.
Mais j'ai d'autres raisons de vous remercier. Au cours des deux
premiers mois de l'année 2003, vous avez su montrer au monde beaucoup de choses
importantes, et pour cela vous méritez ma reconnaissance.
Ainsi, me rappelant un poème que j'ai appris enfant, je veux vous
dire merci.
Merci de montrer à tous que le peuple turc et son Parlement ne se
vendent pas, même pour 26 milliards de dollars.
Merci de révéler au monde le gigantesque abîme qui existe entre les
décisions des gouvernants et les désirs du peuple. De faire apparaître
clairement que José Maria Aznar comme Tony Blair n'ont aucun respect pour les
voix qui les ont élus et n'en tiennent aucun compte. Aznar est capable d'ignorer
que 90 % des Espagnols sont opposés à la guerre, et Blair ne fait aucun cas de
la plus grande manifestation publique de ces trente dernières années en
Angleterre.
Merci, car votre persévérance a forcé Tony Blair à se rendre au
Parlement britannique avec un dossier truqué, rédigé par un étudiant il y a
dix ans, et à le présenter comme "des preuves irréfutables recueillies par
les services secrets britanniques".
Merci d'avoir fait en sorte que Colin Powell s'expose au ridicule en
présentant au Conseil de sécurité de l'ONU des photos qui, une semaine plus
tard, ont été publiquement contestées par Hans Blix, l'inspecteur
responsable du désarmement de l'Irak.
Merci, car votre position a valu au ministre français des affaires
étrangères Dominique de Villepin, prononçant son discours contre la guerre,
l'honneur d'être applaudi en séance plénière - ce qui, à ma connaissance,
n'était arrivé qu'une fois dans l'histoire des Nations unies, à l'occasion d'un
discours de Nelson Mandela.
Merci, car grâce à vos efforts en faveur de la guerre, pour la
première fois, les nations arabes - en général divisées - ont unanimement
condamné une invasion, lors de la rencontre du Caire, la dernière semaine de
février. Merci, car grâce à votre rhétorique affirmant que "l'ONU avait une
chance de démontrer son importance", même les pays les plus réfractaires ont
fini par prendre position contre une attaque de l'Irak.
Merci pour votre politique extérieure qui a conduit le ministre
britannique des affaires étrangères, Jack Straw, à déclarer en plein XXIe
siècle qu'"une guerre peut avoir des justifications morales" - et à perdre
ainsi toute sa crédibilité.
Merci d'essayer de diviser une Europe qui lutte pour son unification
; cet avertissement ne sera pas ignoré.
Merci d'avoir réussi ce que peu de gens ont réussi en un siècle :
rassembler des millions de personnes, sur tous les continents, qui se
battent pour la même idée - bien que cette idée soit opposée à la vôtre.
Merci de nous faire de nouveau sentir que nos paroles, même si elles
ne sont pas entendues, sont au moins prononcées. Cela nous donnera davantage de
force dans l'avenir.
Merci de nous ignorer, de marginaliser tous ceux qui ont pris
position contre votre décision, car l'avenir de la Terre appartient aux
exclus.
Merci parce que, sans vous, nous n'aurions pas connu notre capacité
de mobilisation. Peut-être ne servira-t-elle à rien aujourd'hui, mais elle
sera certainement utile plus tard.
A présent que les tambours de la guerre semblent résonner de manière
irréversible, je veux faire miens les mots qu'un roi européen adressa
autrefois à un envahisseur : "Que pour vous la matinée soit belle, que le
soleil brille sur les armures de vos soldats - car cet après-midi je vous
mettrai en déroute."
Merci de nous permettre à tous, armée d'anonymes qui nous promenons
dans les rues pour tenter d'arrêter un processus désormais en marche, de
découvrir ce qu'est la sensation d'impuissance, d'apprendre à l'affronter
et à la transformer.
Donc, profitez de votre matinée, et de ce qu'elle peut encore vous
apporter de gloire.
Merci, car vous ne nous avez pas écoutés, et ne nous avez pas pris au
sérieux. Sachez bien que nous, nous vous écoutons et que nous n'oublierons pas
vos propos.
Merci, grand dirigeant George W. Bush.
Merci beaucoup.
Paulo Coelho

bonne lecture
Mille mercis, président Bush, par Paulo Coelho Lundi 17 mars 2003 (LE
MONDE)
Merci à vous, grand dirigeant. Merci, George W. Bush. Merci de
montrer à tous le danger que représente Saddam Hussein. Nombre d'entre nous
avaient peut-être oublié qu'il avait utilisé des armes chimiques contre son
peuple, contre les Kurdes, contre les Iraniens. Hussein est un dictateur
sanguinaire, l'une des expressions les plus manifestes du Mal aujourd'hui.
Mais j'ai d'autres raisons de vous remercier. Au cours des deux
premiers mois de l'année 2003, vous avez su montrer au monde beaucoup de choses
importantes, et pour cela vous méritez ma reconnaissance.
Ainsi, me rappelant un poème que j'ai appris enfant, je veux vous
dire merci.
Merci de montrer à tous que le peuple turc et son Parlement ne se
vendent pas, même pour 26 milliards de dollars.
Merci de révéler au monde le gigantesque abîme qui existe entre les
décisions des gouvernants et les désirs du peuple. De faire apparaître
clairement que José Maria Aznar comme Tony Blair n'ont aucun respect pour les
voix qui les ont élus et n'en tiennent aucun compte. Aznar est capable d'ignorer
que 90 % des Espagnols sont opposés à la guerre, et Blair ne fait aucun cas de
la plus grande manifestation publique de ces trente dernières années en
Angleterre.
Merci, car votre persévérance a forcé Tony Blair à se rendre au
Parlement britannique avec un dossier truqué, rédigé par un étudiant il y a
dix ans, et à le présenter comme "des preuves irréfutables recueillies par
les services secrets britanniques".
Merci d'avoir fait en sorte que Colin Powell s'expose au ridicule en
présentant au Conseil de sécurité de l'ONU des photos qui, une semaine plus
tard, ont été publiquement contestées par Hans Blix, l'inspecteur
responsable du désarmement de l'Irak.
Merci, car votre position a valu au ministre français des affaires
étrangères Dominique de Villepin, prononçant son discours contre la guerre,
l'honneur d'être applaudi en séance plénière - ce qui, à ma connaissance,
n'était arrivé qu'une fois dans l'histoire des Nations unies, à l'occasion d'un
discours de Nelson Mandela.
Merci, car grâce à vos efforts en faveur de la guerre, pour la
première fois, les nations arabes - en général divisées - ont unanimement
condamné une invasion, lors de la rencontre du Caire, la dernière semaine de
février. Merci, car grâce à votre rhétorique affirmant que "l'ONU avait une
chance de démontrer son importance", même les pays les plus réfractaires ont
fini par prendre position contre une attaque de l'Irak.
Merci pour votre politique extérieure qui a conduit le ministre
britannique des affaires étrangères, Jack Straw, à déclarer en plein XXIe
siècle qu'"une guerre peut avoir des justifications morales" - et à perdre
ainsi toute sa crédibilité.
Merci d'essayer de diviser une Europe qui lutte pour son unification
; cet avertissement ne sera pas ignoré.
Merci d'avoir réussi ce que peu de gens ont réussi en un siècle :
rassembler des millions de personnes, sur tous les continents, qui se
battent pour la même idée - bien que cette idée soit opposée à la vôtre.
Merci de nous faire de nouveau sentir que nos paroles, même si elles
ne sont pas entendues, sont au moins prononcées. Cela nous donnera davantage de
force dans l'avenir.
Merci de nous ignorer, de marginaliser tous ceux qui ont pris
position contre votre décision, car l'avenir de la Terre appartient aux
exclus.
Merci parce que, sans vous, nous n'aurions pas connu notre capacité
de mobilisation. Peut-être ne servira-t-elle à rien aujourd'hui, mais elle
sera certainement utile plus tard.
A présent que les tambours de la guerre semblent résonner de manière
irréversible, je veux faire miens les mots qu'un roi européen adressa
autrefois à un envahisseur : "Que pour vous la matinée soit belle, que le
soleil brille sur les armures de vos soldats - car cet après-midi je vous
mettrai en déroute."
Merci de nous permettre à tous, armée d'anonymes qui nous promenons
dans les rues pour tenter d'arrêter un processus désormais en marche, de
découvrir ce qu'est la sensation d'impuissance, d'apprendre à l'affronter
et à la transformer.
Donc, profitez de votre matinée, et de ce qu'elle peut encore vous
apporter de gloire.
Merci, car vous ne nous avez pas écoutés, et ne nous avez pas pris au
sérieux. Sachez bien que nous, nous vous écoutons et que nous n'oublierons pas
vos propos.
Merci, grand dirigeant George W. Bush.
Merci beaucoup.
Paulo Coelho

'tain, à jamais les premiers<br>Et toujours les seuls
- Pouin
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 14954
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
<a href='http://www.omforum.com/phpBB/viewtopic. ... c&start=75' target='_blank'>http://www.omforum.com/phpBB/viewtopic. ... tart=75</a>
post d'hasta
post d'hasta
-
- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
- Messages : 60
- Enregistré le : ven. déc. 27, 2002 2:29
- Localisation : MARSEILLLLLE !!!