Le président de la LFP a commenté l’assignation de la Ligue par l’OM hier matin, regrettant le tapage médiatique du président olympien. De son côté, Gervais Martel annonce l’échec de l’action
Frédéric Thiriez et Gervais Martel ont réagi vivement à l’assignation en justice de la Ligue par Christophe Bouchet - Photo Michel PISANO
Finalement, Frédéric Thiriez et Christophe Bouchet ont un vocabulaire commun sur les droits TVpuisqu’ils emploient le même mot: solidarité. Par contre, nous ne sommes pas certain qu’ils parlent la même langue.
Dans la déclaration du président olympien hier matin, qu’entend-on? "Le premier mot, et le plus important à mes yeux, est solidarité. Je suis intimement convaincu que c’est un principe de base."
OK, on prend note.
Que dit le président de la Ligue de football professionnel, hier soir au terme d’une réunion de l’Union des clubs de professionnels? "Il y a un point sur lequel je ne transigerai jamais, c’est la solidarité sans laquelle, il n’y aurait plus de championnat."
"Pas de commentaire sur la voie extrême qui a été choisie"
Bravo, tout le monde est content. Or, pourquoi disserter sur le principe de solidarité étant entendu que l’objet du litige est celui de la notoriété. Avec calme, Frédéric Thiriez a passé la journée d’hier à observer l’agitation faite autour de l’actualité du jour: "C’est un remue-ménage médiatique, personne n’est dupe", a-t-il commenté.
Car, dans l’ensemble, la démarche marseillaise n’a pas recueilli l’unanimité même si quelques voix percent ci-et-là, comme celle de Patrick Proisy à Strasbourg: "Sur le fond, Bouchet a raison. En revanche, je ne ferai pas de commentaire sur la voie extrême qui a été choisie. Je regrette que l'on soit obligé de trancher cela devant un tribunal." Du côté de Lens, Gervais Martel est plus catégorique sur l’avenir de la démarche olympienne: "Elle est vouée à l’échec, assène-t-il d’emblée. Gérer le budget d'un club de L1, c'est déjà très difficile. Il faut qu'on puisse connaître le montant des droits télé à l'avance. Alors remettre en cause ces montants pour la saison prochaine, ça ne rime à rien."
"Nous avions indexé les primes de match des joueurs sur les droits TV, reprend Bouchet, or la LFP a changé le système et on ne recevra pas l'argent promis".
"Cela ne m’étonne pas, il aime bien faire parler de Marseille"
"Je trouve dommage que Christophe Bouchet veuille remettre en cause l’accord signée sur la solidarité jusqu'en 2004, s’étonne Martel. Ce n'est pas ma faute s'il n'était pas président de l'OM à l'époque. Je ne suis toutefois pas surpris. Je connais son mode de fonctionnement. Il aime bien faire parler de Marseille." A Lyon, sans être prêt à suivre l’OM, on admet la légitimité de l'action marseillaise: "La présentation est conforme à ce qui s'est passé. Ce sont bien les clubs dont il parle qui ont proposé le mode de fonctionnement et le principe d'une répartition basée avant tout sur les performances et les résultats acquis sur les cinq dernières années plutôt que sur la notoriété, observe Olivier Blanc, directeur de la communication du club rhodanien. C'est ce système de répartition qui leur est le plus bénéfique financièrement car certains clubs ont plus de chance d'avoir des résultats probants sur cinq ans que de pouvoir jouir d'une notoriété identique à celle de quelques autres."
Si quelques clubs ont intérêt à suivre le même chemin que celui emprunté par l’OM, pourquoi ne le font-ils pas ? "Parce que c’est beaucoup de bruit pour rien, conclut Thiriez. Moi, je défends le football dans son ensemble. Christophe gesticule inutilement."
bref le Martel se cague grave dessus car juridiquement la plainte est recevable vu qu'il y a eu une modification du texte adopté à l'origine!!
Quand a ce gros suce boule de président de la LFP c'est commentaire transpire la crainte, il en devient agressif et insultant... et dire qu'il y a 3 jours bouchet lui serait la paluche... il aurait mieux fait de lui chier sur le bec
les titres changent 
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille". 
