
Et OMForum?Camarguais a écrit : En revanche 0 réseau sociaux

30 millions d'euros pour rien, beau failCoronavirus : 8 500 respirateurs produits... pour rien ?
Air Liquide s’est associé à PSA, Valeo et Schneider Electric pour produire 10 000 respirateurs artificiels. Cette mobilisation de l’industrie française doit répondre aux besoins urgents des soignants. Mais une enquête de la cellule investigation de Radio France montre qu’ils sont inadaptés aux malades du Covid-19.
https://www.franceinter.fr/coronavirus- ... -pour-rien
Ca m étonnerait.bueno_coco a écrit :J'imagine que ça inclut les cinémas, théâtres, salles de spectacle etc etc ?
Là on parle de la familleJuliensw a écrit :![]()
Et OMForum?Camarguais a écrit : En revanche 0 réseau sociaux
Je pense qu'on va en trouver pas mal des trucs comme çaStilitano a écrit : 30 millions d'euros pour rien, beau fail
C'est clair.Blag13 a écrit :![]()
reprise du travail et des écoles, déconfinement et risque de la 2è vague de contamination, grands parents et garde des petits enfants, pas mal de questions et pas toujours de réponses concrètes…![]()
On navigue à la corne de brume...
Ils le savaient depuis le début."Ce n’est clairement pas, pour être pudique, un respirateur adapté à la prise en charge d’une détresse respiratoire aiguë compliquée", explique Philippe Meyer, médecin réanimateur à l’hôpital Necker à Paris. "On a un peu l’impression qu’on a fait un effet d’annonce pour montrer qu’on était capable de produire 10 000 respirateurs. Mais personnellement je n’utiliserais pas un 'Osiris' en réanimation. C’est très clair."
Son confrère anesthésiste et réanimateur au CHU de Nantes, Yves Rebufat, se montre encore plus critique. "Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous avez un risque de tuer le patient au bout de trois jours. Parce que ce n’est pas fait pour ça. Les malades du Covid-19 ne sont pas faciles à ventiler. Il faut des respirateurs performants avec des systèmes de contrôle des pressions et des volumes." Il poursuit :
"Au mieux, on peut s’en servir pour transporter un patient une demi-heure pour un scanner, mais c’est le maximum qu’on puisse demander à cet appareil."
Une vision des choses partagée par d’autres experts en dispositifs médicaux que nous avons consultés.
Dans ce cas, j'ai quand même tendance à faire davantage confiance aux médecins qui devaient les utiliser qu'au ministère.L’entreprise précise : "Le choix final de l’'Osiris' a été fait sur recommandation des experts du ministère de la Santé, et de la Société de réanimation de langue française (SRLF)." Chez cette dernière cependant, on dit tomber des nues. Fin mars, son président, Eric Maury, a bien approuvé une note préconisant de prendre des précautions importantes en cas d’utilisation d’un "Osiris" pour des patients atteints du Covid-19.
Il y est notamment stipulé que "les respirateurs de transport 'MONO-BRANCHE' type 'Osiris' ou 'Oxylog' ne doivent être utilisés qu’en dernier recours" (voir note ci-dessous). Mais Martin Lavillonnière, le directeur administratif de la SRLF, nous a affirmé que son association "n’a pas été sollicitée pour rendre un avis sur quel respirateur privilégier pour une production d’urgence".
Valérie Moreno, la présidente d'une autre société savante qui fait référence, l’Association française des ingénieurs biomédicaux, affirme ne pas avoir été consultée non plus. "Nous avions deux ingénieurs dans la cellule de crise interministérielle qui étaient au courant du projet, mais ils n’ont pas participé à la décision."
Quant à l’utilité de ces appareils, elle ajoute : "Effectivement, ce n’est pas avec les 'Osiris' qu’on va ventiler des patients Covid." Certes, il est possible de ventiler un patient en situation intermédiaire, "mais dans cette pathologie les situations se dégradent souvent tellement vite qu’il vaut mieux avoir un respirateur qui convienne dès le départ", ajoute un autre expert en matériel médical.
Je suis tout à fait conscient que c'est une situation inédite. Mais le gouvernement donne une telle impression d'amateurisme et d'improvisation totale que sa stratégie de déconfinement en devient complètement illisible. Un jour, Blanquer présente son plan qui reste très flou, un autre ministre le contredit et on apprend qu'il s'est fait taper sur les doigts car il y est allé solo. Au final, on ne sait toujours pas comment ça va se passer concrètement le 11 mai.Allobroge a écrit :C'est sur qu'il y a des risques à la reprises de l'école, mais il y a aussi des bénéfices avec la populations des élèves qui sembleraient être plus asymptomatiques et moins contaminantes que le reste de la population.
un arrêt total de la scolarité des élèves : c'est faire perdre 1 année scolaire à des milliers ,millions (?) d’élèves qui sont décrochés à cause du confinement avec un seul PC, voire aucun pour des fratries souvent peu ou pas aidés par leurs parents . Dans le canard enchaîné de cette semaine, le préfet du 93 parle de famine ! pour certaines familles les plus pauvres de son département ou le repas de l'école est vital pour leurs enfants (il parle de plus de 20000 personnes menacées de famine soit autant que tous les morts du Covid-19)
Ce mode de gouvernance induit que peut-être dans 15 jours, 1 mois ou 2 mois on reconfine tous les élèves aux vus de nouvelles données épidémiques. Et on verra des milliers d'experts nous asséner je l'avais bien dit.
S’adapter au cas par cas, au jour le jour, va demander une énorme gymnastique pour l'administration française qui est formaté pour centraliser les décisions, ne pas laisser d'initiative à ses subordonnés et qui pourrait être attaquée par les citoyens devant le tribunal administratif pour tout manquement à un règlement. Je présume que cela doit fumer très dur entre chaque engrenage du ministère de l'éducation. Ces engrenages qui à chaque tentative de dégraisser le mammouth ont pris l'habitude de peser de toute leur inertie pour démontrer la nécessité de leur service. Et au final l'EN laissera les chefs d'établissement et les enseignants au contact des élèves se démerder seuls en fermant les yeux.
Stilitano a écrit :Les réanimateurs le disent eux-mêmes, ces modèles sont inutilisables en salle de réa :Ils le savaient depuis le début."Ce n’est clairement pas, pour être pudique, un respirateur adapté à la prise en charge d’une détresse respiratoire aiguë compliquée", explique Philippe Meyer, médecin réanimateur à l’hôpital Necker à Paris. "On a un peu l’impression qu’on a fait un effet d’annonce pour montrer qu’on était capable de produire 10 000 respirateurs. Mais personnellement je n’utiliserais pas un 'Osiris' en réanimation. C’est très clair."
Son confrère anesthésiste et réanimateur au CHU de Nantes, Yves Rebufat, se montre encore plus critique. "Si vous vous en servez pour un syndrome respiratoire aigu, vous avez un risque de tuer le patient au bout de trois jours. Parce que ce n’est pas fait pour ça. Les malades du Covid-19 ne sont pas faciles à ventiler. Il faut des respirateurs performants avec des systèmes de contrôle des pressions et des volumes." Il poursuit :
"Au mieux, on peut s’en servir pour transporter un patient une demi-heure pour un scanner, mais c’est le maximum qu’on puisse demander à cet appareil."
Une vision des choses partagée par d’autres experts en dispositifs médicaux que nous avons consultés.
Mais le ministère s'est précipité à passer commande de 10 000 respirateurs, sans consulter les organismes compétents :Dans ce cas, j'ai quand même tendance à faire davantage confiance aux médecins qui devaient les utiliser qu'au ministère.L’entreprise précise : "Le choix final de l’'Osiris' a été fait sur recommandation des experts du ministère de la Santé, et de la Société de réanimation de langue française (SRLF)." Chez cette dernière cependant, on dit tomber des nues. Fin mars, son président, Eric Maury, a bien approuvé une note préconisant de prendre des précautions importantes en cas d’utilisation d’un "Osiris" pour des patients atteints du Covid-19.
Il y est notamment stipulé que "les respirateurs de transport 'MONO-BRANCHE' type 'Osiris' ou 'Oxylog' ne doivent être utilisés qu’en dernier recours" (voir note ci-dessous). Mais Martin Lavillonnière, le directeur administratif de la SRLF, nous a affirmé que son association "n’a pas été sollicitée pour rendre un avis sur quel respirateur privilégier pour une production d’urgence".
Valérie Moreno, la présidente d'une autre société savante qui fait référence, l’Association française des ingénieurs biomédicaux, affirme ne pas avoir été consultée non plus. "Nous avions deux ingénieurs dans la cellule de crise interministérielle qui étaient au courant du projet, mais ils n’ont pas participé à la décision."
Quant à l’utilité de ces appareils, elle ajoute : "Effectivement, ce n’est pas avec les 'Osiris' qu’on va ventiler des patients Covid." Certes, il est possible de ventiler un patient en situation intermédiaire, "mais dans cette pathologie les situations se dégradent souvent tellement vite qu’il vaut mieux avoir un respirateur qui convienne dès le départ", ajoute un autre expert en matériel médical.
C'est un peu bête de dépenser des dizaines de millions pour un truc qui ne va finalement pas servir, ça pouvait facilement se prévoir avec un peu d'organisation.
Stilitano a écrit :Je suis tout à fait conscient que c'est une situation inédite. Mais le gouvernement donne une telle impression d'amateurisme et d'improvisation totale que sa stratégie de déconfinement en devient complètement illisible. Un jour, Blanquer présente son plan qui reste très flou, un autre ministre le contredit et on apprend qu'il s'est fait taper sur les doigts car il y est allé solo. Au final, on ne sait toujours pas comment ça va se passer concrètement le 11 mai.Allobroge a écrit :C'est sur qu'il y a des risques à la reprises de l'école, mais il y a aussi des bénéfices avec la populations des élèves qui sembleraient être plus asymptomatiques et moins contaminantes que le reste de la population.
un arrêt total de la scolarité des élèves : c'est faire perdre 1 année scolaire à des milliers ,millions (?) d’élèves qui sont décrochés à cause du confinement avec un seul PC, voire aucun pour des fratries souvent peu ou pas aidés par leurs parents . Dans le canard enchaîné de cette semaine, le préfet du 93 parle de famine ! pour certaines familles les plus pauvres de son département ou le repas de l'école est vital pour leurs enfants (il parle de plus de 20000 personnes menacées de famine soit autant que tous les morts du Covid-19)
Ce mode de gouvernance induit que peut-être dans 15 jours, 1 mois ou 2 mois on reconfine tous les élèves aux vus de nouvelles données épidémiques. Et on verra des milliers d'experts nous asséner je l'avais bien dit.
S’adapter au cas par cas, au jour le jour, va demander une énorme gymnastique pour l'administration française qui est formaté pour centraliser les décisions, ne pas laisser d'initiative à ses subordonnés et qui pourrait être attaquée par les citoyens devant le tribunal administratif pour tout manquement à un règlement. Je présume que cela doit fumer très dur entre chaque engrenage du ministère de l'éducation. Ces engrenages qui à chaque tentative de dégraisser le mammouth ont pris l'habitude de peser de toute leur inertie pour démontrer la nécessité de leur service. Et au final l'EN laissera les chefs d'établissement et les enseignants au contact des élèves se démerder seuls en fermant les yeux.
A titre personnel, j'ai deux classes de plus de 35 élèves. On dit qu'on doit être au maximum 15 dans la salle. Comment on fait alors ? Je fais trois fois le même cours ? Car ne rêvons pas, ceux qui ne seront pas là ne pourront pas suivre à distance, on n'est pas équipés pour. Un autre prof leur fait cours à ma place ? Mais qui ? En temps normal, on manque déjà de personnel alors là...
Dans la cour de récré, comment faire respecter la distanciation sociale à des enfants ? On nous dit qu'on doit veiller à les faire se laver les mains régulièrement mais dans de nombreux établissements, il n'y a pas de savon et de papier toilette ! On est aussi censés tous porter des masques et ne pas toucher les enfants. Ça me paraît totalement délirant.
Ce qui est surtout énervant, c'est qu'on ne voit pas le moindre mea-culpa venir de la part des décideurs. Blanquer c'est mensonge sur mensonge depuis 3 ans mais il continue encore et toujours. On nous laisse se démerder tout seuls, à faire ce qu'on peut et à rattraper leurs conneries. Ce n'est pas normal. Hier, dans mon établissement, on a appris que des délégués de parents ont envoyé un courrier au recteur pour se plaindre du manque de continuité pédagogique et des professeurs qui ne s'occupaient pas assez des élèves.
Concernant l'argument de la famine, comment ils font alors pendant les grandes vacances ?
Pareil pour les inégalités causées par le confinement. C'est très cynique, sachant que les différentes politiques menées depuis des années n'ont fait qu'aggraver les inégalités. Classes de plus en plus surchargées, moins de personnel, moins d'heures d'enseignement (à titre d'exemple, ça devient très difficile de pouvoir continuer à avoir des heures en demi-groupes), etc., sans parler de la réforme du bac cette année.
Ca changera pas grand chose. Ils seront pas plus cons que leurs parents!Niko a écrit :ça va faire 9 mois sans cours pour des gamins![]()
Non mais on est mauvaise langue, en fait, il était sarcastiqueStilitano a écrit :C'est bon, on est sauvés, on a trouvé la solution, il suffit de boire du javel pour combattre le coronavirus !!
Merci Trump.
https://www.20minutes.fr/monde/2766947- ... -horrifies
A quel moment on s'est plantés pour avoir un tel clown à la tête de la première puissance mondiale ?