The Gentlemen : Du bon Guy Ritchie, pour les fans du genre (dont je suis). Ça respire l'élégance
british , c'est complètement réac, et les acteurs sont parfaits (Hugh Grant est excellent à contre-emploi, Hunnam pète la classe, McConaughey est inspiré, Farrell est hilarant). Meilleur générique d'intro de l'année, au passage
#JeSuisLà : Lartigau est d'habitude assez bof, mais Chabat doit l'inspirer, parce que le film est réussi. L'air de rien et sans y toucher, il pirate les genres dans lesquels on croit le film un peu trop vite emprisonné : il commence par faire un bras d'honneur au film familial façon chronique viticole bordelaise (l'accent pété - et quasi parodique je suis sûr - du sud-ouest de Blanche Gardin, bordel

), puis il se change en faux The Terminal depressif, puis devient une fausse comédie romantique complètement creepy, et enfin en un Lost in Translation cathartique, où la France du terroir serait en réalité l'endroit où l'on a perdu le fil de sa vie. Au final, le film n'a pas peur de déplaire, et c'est paradoxalement, ce qui le rend aimable.
Cuban Network : le film m'a complètement perdu et j'ai adoré ça

Assayas explose cette fois les codes du genre du film d'espionnage avec cette narration baroque qui n'appartient qu'à lui, et les transforme en véritable romance communiste, habitée, fiévreuse, tendue. Un film original et inattendu, que j'ai adoré

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