POUR ALIMENTER LA POLEMIQUE SUR PERRIN
POUR ALIMENTER LA POLEMIQUE SUR PERRIN
Incontestablement, l’Olympique de Marseille a changé. De la fureur des années Tapie, épisodes 1 et 2, il ne semble plus rester grand chose. La sévère défaite concédée au Vélodrome face au PSG (0-3) qui fait suite à deux autres revers face à l’ennemi de la capitale (3-0 et 2-1) en est certainement la preuve. Sous le règne du « big boss », un tel scénario n’aurait certainement jamais eu lieu. Transcendés par la formidable énergie et les discours musclés de Bernard Tapie, les joueurs olympiens n’auraient probablement pas sombré de la sorte, surtout dans leur antre où ils restaient sur une impressionnante série de quinze années d’invincibilité face au PSG.
Mais la nouvelle équipe dirigeante, composée d’Alain Perrin et Christophe Bouchet, ne disposent visiblement pas des mêmes qualités de meneur d’hommes. Heureusement pour l’OM, ce tandem a pour lui d’autres atouts intéressants comme l’atteste la deuxième place au classement du club. Face au PSG, les Marseillais ont donc d’abord perdu le match dans leur tête comme le confirme Frank Leboeuf : « Nous avons encore manqué de maturité. Nous avons un groupe jeune pour certains et nous avions peut-être joué le match avant qu’il ne se joue sur le terrain. Comme nous n’avons pas été aidés par les gens qui ont plus d’expérience, puisque Vedran (Runje) fait une erreur sur le premier et moi sur le deuxième, ça fait un ensemble fébrile. »
Les Marseillais « mangés » par les Parisiens
Même son de cloche pour l’entraîneur phocéen, Alain Perrin, qui regrette « le manque d’engagement physique de ses joueurs dans une rencontre d’une telle intensité ». Une faiblesse symbolisée par la sortie sur civière du grand Fernandao après un contact viril mais correct avec le rugueux Argentin du PSG, Gabriel Heinze. La sortie du Brésilien devait d’ailleurs grandement contrarier les Marseillais tant sur le plan tactique que mental puisque, après son remplacement par Johansen (10eme), jamais les Marseillais ne prendront le dessus sur des Parisiens apparemment mieux préparés à ce genre de rendez-vous.
Des joueurs de l’OM « mangés » dans l’engagement par leurs homologues parisiens, voilà encore une preuve que le club a bel et bien changé. De cet assagissement nécessaire et voulu par Christophe Bouchet après des années de tourmente, ce manque d’esprit de rébellion constitue donc le revers de médaille. Un virage à 180° accepté et même adopté par les bouillants supporters de l’OM. Dimanche, alors que son équipe était menée 2-0 par le rival honni, le virage Sud n’a pas manifesté son mécontentement. Pas de sifflets, encore moins de débordement et plus de chants d’encouragement non plus. Juste de l’indifférence pour la rencontre et la tribune qui se transforme en gigantesque rave party avec une sono qui se met à cracher des décibels de musique techno et des supporters qui dansent alors qu’un feu d’artifice est tiré des travées. C’est d’ailleurs sans doute bien mieux ainsi.
SOURCE FOOT365
Mais la nouvelle équipe dirigeante, composée d’Alain Perrin et Christophe Bouchet, ne disposent visiblement pas des mêmes qualités de meneur d’hommes. Heureusement pour l’OM, ce tandem a pour lui d’autres atouts intéressants comme l’atteste la deuxième place au classement du club. Face au PSG, les Marseillais ont donc d’abord perdu le match dans leur tête comme le confirme Frank Leboeuf : « Nous avons encore manqué de maturité. Nous avons un groupe jeune pour certains et nous avions peut-être joué le match avant qu’il ne se joue sur le terrain. Comme nous n’avons pas été aidés par les gens qui ont plus d’expérience, puisque Vedran (Runje) fait une erreur sur le premier et moi sur le deuxième, ça fait un ensemble fébrile. »
Les Marseillais « mangés » par les Parisiens
Même son de cloche pour l’entraîneur phocéen, Alain Perrin, qui regrette « le manque d’engagement physique de ses joueurs dans une rencontre d’une telle intensité ». Une faiblesse symbolisée par la sortie sur civière du grand Fernandao après un contact viril mais correct avec le rugueux Argentin du PSG, Gabriel Heinze. La sortie du Brésilien devait d’ailleurs grandement contrarier les Marseillais tant sur le plan tactique que mental puisque, après son remplacement par Johansen (10eme), jamais les Marseillais ne prendront le dessus sur des Parisiens apparemment mieux préparés à ce genre de rendez-vous.
Des joueurs de l’OM « mangés » dans l’engagement par leurs homologues parisiens, voilà encore une preuve que le club a bel et bien changé. De cet assagissement nécessaire et voulu par Christophe Bouchet après des années de tourmente, ce manque d’esprit de rébellion constitue donc le revers de médaille. Un virage à 180° accepté et même adopté par les bouillants supporters de l’OM. Dimanche, alors que son équipe était menée 2-0 par le rival honni, le virage Sud n’a pas manifesté son mécontentement. Pas de sifflets, encore moins de débordement et plus de chants d’encouragement non plus. Juste de l’indifférence pour la rencontre et la tribune qui se transforme en gigantesque rave party avec une sono qui se met à cracher des décibels de musique techno et des supporters qui dansent alors qu’un feu d’artifice est tiré des travées. C’est d’ailleurs sans doute bien mieux ainsi.
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Re: POUR ALIMENTER LA POLEMIQUE SUR PERRIN
Incontestablement, l’Olympique de Marseille a changé. De la fureur des années Tapie, épisodes 1 et 2, il ne semble plus rester grand chose. La sévère défaite concédée au Vélodrome face au PSG (0-3) qui fait suite à deux autres revers face à l’ennemi de la capitale (3-0 et 2-1) en est certainement la preuve. Sous le règne du « big boss », un tel scénario n’aurait certainement jamais eu lieu. Transcendés par la formidable énergie et les discours musclés de Bernard Tapie, les joueurs olympiens n’auraient probablement pas sombré de la sorte, surtout dans leur antre où ils restaient sur une impressionnante série de quinze années d’invincibilité face au PSG.
Mais la nouvelle équipe dirigeante, composée d’Alain Perrin et Christophe Bouchet, ne disposent visiblement pas des mêmes qualités de meneur d’hommes. Heureusement pour l’OM, ce tandem a pour lui d’autres atouts intéressants comme l’atteste la deuxième place au classement du club. Face au PSG, les Marseillais ont donc d’abord perdu le match dans leur tête comme le confirme Frank Leboeuf : « Nous avons encore manqué de maturité. Nous avons un groupe jeune pour certains et nous avions peut-être joué le match avant qu’il ne se joue sur le terrain. Comme nous n’avons pas été aidés par les gens qui ont plus d’expérience, puisque Vedran (Runje) fait une erreur sur le premier et moi sur le deuxième, ça fait un ensemble fébrile. »
Les Marseillais « mangés » par les Parisiens
Même son de cloche pour l’entraîneur phocéen, Alain Perrin, qui regrette « le manque d’engagement physique de ses joueurs dans une rencontre d’une telle intensité ». Une faiblesse symbolisée par la sortie sur civière du grand Fernandao après un contact viril mais correct avec le rugueux Argentin du PSG, Gabriel Heinze. La sortie du Brésilien devait d’ailleurs grandement contrarier les Marseillais tant sur le plan tactique que mental puisque, après son remplacement par Johansen (10eme), jamais les Marseillais ne prendront le dessus sur des Parisiens apparemment mieux préparés à ce genre de rendez-vous.
Des joueurs de l’OM « mangés » dans l’engagement par leurs homologues parisiens, voilà encore une preuve que le club a bel et bien changé. De cet assagissement nécessaire et voulu par Christophe Bouchet après des années de tourmente, ce manque d’esprit de rébellion constitue donc le revers de médaille. Un virage à 180° accepté et même adopté par les bouillants supporters de l’OM. Dimanche, alors que son équipe était menée 2-0 par le rival honni, le virage Sud n’a pas manifesté son mécontentement. Pas de sifflets, encore moins de débordement et plus de chants d’encouragement non plus. Juste de l’indifférence pour la rencontre et la tribune qui se transforme en gigantesque rave party avec une sono qui se met à cracher des décibels de musique techno et des supporters qui dansent alors qu’un feu d’artifice est tiré des travées. C’est d’ailleurs sans doute bien mieux ainsi.
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pour continuer à alimenter la polémique, la revanche.
Point d'orgue d'une saison qui accumule les contradictions en tout genre, cet OM-PSG a eu l'effet d'un coup de tonnerre, mais il souligne surtout les crises d'identité traversées par les deux clubs. Article livré avec un bréviaire de poche.
Nos deux équipes phares se tendent mutuellement un miroir qui les renvoie généralement à des stéréotypes dont chacun est lui-même pour moitié responsable. Mais cette fois, les cartes sont décidément brouillées, et comme de nombreux observateurs, on peut estimer que Paris bat son rival avec des qualités marseillaises. Personne ne s'attache à définir précisément ce que sont ces qualités, mais il est sous-entendu qu'il s'agit de la combativité, de la capacité à être présent dans les grandes occasions — voire à assumer une guerre psychologique. Et un personnage comme Heinze apporte de l'eau à ce moulin, tandis que la méthode Perrin, lisse et rationnelle, prend à revers les habitudes locales. Les bilans des deux équipes présentent cependant bien d'autres contradictions.
Paris : des hauts et débats
Homme de coups et de coups d'éclats, Fernandez a parfaitement joué celui-ci — à moins que la réussite de ce système de jeu inédit ne soit qu'une pure coïncidence (Perrin aurait alors perdu à la roulette russe). Que les hommes du match soient un Jérôme Leroy qu'il a défendu envers et contre tous et un Ronaldinho auquel il aura si souvent reproché de ne pas jouer à son niveau ajoute au caractère symbolique de ce paradoxal triomphe. L'entraîneur peut pourtant se voir reprocher son utilisation sporadique du Brésilien et sa propre incapacité à le responsabiliser ou à le motiver…
Le manager du PSG renverse en tout cas la vapeur sur le terrain qu'il avait choisi et qui semblait se dérober sous ses pieds, celui des supporters (voir Divorce à la parisienne). La position de ses derniers à son égard va inévitablement s'infléchir à la suite de ce résultat improbable. S'il ne rattrape pas la situation sportive du club (les journaux ne se privent pas d'insister sur les légitimes regrets des Parisiens) et s'il n'exonère pas Fernandez de ses écrasantes responsabilités, il a au moins le mérite de lui offrir un nouveau sursis en replaçant le PSG dans la course à l'Europe… Le scénario d'une qualification en Ligue des champions et d'une victoire en Coupe de France (l'équipe a le profil) est moins improbable. Il constituerait le bilan le plus positif depuis 1998, et il rappellerait grandement les circonstances dans lesquelles Fernandez avait quitté le club au terme de son premier mandat. Son groupe avait implosé en championnat, laissant un titre qui lui tenait les bras à l'AJA du doublé, lui-même avait été placé sous tutelle, mais la Coupe d'Europe était au bout de la saison.
Marseille à contre-emploi
Le bilan est exactement inverse pour un OM qui réalise sa meilleure saison depuis bien longtemps. Mais les déroutes contre Paris donnent soudain un tour problématique au lifting opéré par Christophe Bouchet et Alain Perrin. Les supporters pouvaient s'arranger de la rigueur et de la froideur dégagées par ce duo dirigeant, compte tenu du club soulevait déjà quelques contradictions. "L'humiliation" du Vélodrome (nous ne faisons que reprendre le terme le plus décliné ce lundi dans la presse), se substituant à la revanche espérée, sera plus difficile à faire passer. Elle alimente les procès sur la difficulté de Perrin à "franchir un palier", comme un jeune joueur confronté à l'élite, et à muscler les ambitions de son équipe. Il mesure peut-être mieux que quiconque les limites de son groupe, et est parfaitement en droit de réclamer de la patience pour cette première saison, mais la très mauvaise gestion des sommets contre le Paris Saint-Germain le fragilise considérablement.
Les comptes ne sont évidemment pas soldés aujourd'hui, et l'OM rénové a probablement de beaux jours devant lui. Mais les actuels dirigeants doivent prendre garde à ne pas creuser le fossé avec les supporters, l'histoire nous ayant appris qu'il faut soigneusement éviter de déformer ou de s'approprier l'image du club. Et ils ne doivent pas ignorer qu'ils ont encore beaucoup d'épreuves à affronter.
Vers une normalisation?
Dans leurs configurations "traditionnelles", c'est-à-dire depuis le temps récent ou le duel a pris tout à coup une importance démesurée, les deux équipes nous ont présenté certains des pires matches de l'histoire du football français, avec des haines savamment attisées, des déclarations sous la ceinture et des tacles au-dessus du genou, des tricheries, des rixes et des périls jusque dans les tribunes et alentour… et très peu de football.
Ces dernières saisons, l'affrontement s'est banalisé sur le terrain, tandis que le contexte restait très dégradé, sa médiatisation culminant en janvier dernier lorsque notre ministre de l'intérieur s'empara bruyamment du dossier à l'approche du match de Coupe (voir Entre les hooligans et Sarkozy). Le caractère limité des incidents en marge de la rencontre constitue un signe positif de ce point de vue-là.
Peut-être faut-il espérer que ce cuisant revers à domicile, mettant un terme à une série dont la longueur a peut-être alourdi l'enjeu, contribue finalement à ramener la rivalité à des proportions plus décentes. Les supporters de l'OM vont peut-être se rendre compte qu'une défaite fait moins mal qu'une victoire ne fait du bien, que la vie continue, que le titre est encore jouable et que Paris est à sept points. Ils ne sont malheureusement pas poussés dans cette voie par des médias qui en rajoutent sur le thème de "l'humiliation" et de la "honte". On ne souligne pourtant jamais assez le caractère artificiel de cet antagonisme né à une époque troublée, et on le relativise trop peu en regard d'autres rivalités historiques, elles aussi très datées. Cette dédramatisation n'est aujourd'hui qu'un vague espoir, mais après tout, on n'est jamais à l'abri d'un coup
Nos deux équipes phares se tendent mutuellement un miroir qui les renvoie généralement à des stéréotypes dont chacun est lui-même pour moitié responsable. Mais cette fois, les cartes sont décidément brouillées, et comme de nombreux observateurs, on peut estimer que Paris bat son rival avec des qualités marseillaises. Personne ne s'attache à définir précisément ce que sont ces qualités, mais il est sous-entendu qu'il s'agit de la combativité, de la capacité à être présent dans les grandes occasions — voire à assumer une guerre psychologique. Et un personnage comme Heinze apporte de l'eau à ce moulin, tandis que la méthode Perrin, lisse et rationnelle, prend à revers les habitudes locales. Les bilans des deux équipes présentent cependant bien d'autres contradictions.
Paris : des hauts et débats
Homme de coups et de coups d'éclats, Fernandez a parfaitement joué celui-ci — à moins que la réussite de ce système de jeu inédit ne soit qu'une pure coïncidence (Perrin aurait alors perdu à la roulette russe). Que les hommes du match soient un Jérôme Leroy qu'il a défendu envers et contre tous et un Ronaldinho auquel il aura si souvent reproché de ne pas jouer à son niveau ajoute au caractère symbolique de ce paradoxal triomphe. L'entraîneur peut pourtant se voir reprocher son utilisation sporadique du Brésilien et sa propre incapacité à le responsabiliser ou à le motiver…
Le manager du PSG renverse en tout cas la vapeur sur le terrain qu'il avait choisi et qui semblait se dérober sous ses pieds, celui des supporters (voir Divorce à la parisienne). La position de ses derniers à son égard va inévitablement s'infléchir à la suite de ce résultat improbable. S'il ne rattrape pas la situation sportive du club (les journaux ne se privent pas d'insister sur les légitimes regrets des Parisiens) et s'il n'exonère pas Fernandez de ses écrasantes responsabilités, il a au moins le mérite de lui offrir un nouveau sursis en replaçant le PSG dans la course à l'Europe… Le scénario d'une qualification en Ligue des champions et d'une victoire en Coupe de France (l'équipe a le profil) est moins improbable. Il constituerait le bilan le plus positif depuis 1998, et il rappellerait grandement les circonstances dans lesquelles Fernandez avait quitté le club au terme de son premier mandat. Son groupe avait implosé en championnat, laissant un titre qui lui tenait les bras à l'AJA du doublé, lui-même avait été placé sous tutelle, mais la Coupe d'Europe était au bout de la saison.
Marseille à contre-emploi
Le bilan est exactement inverse pour un OM qui réalise sa meilleure saison depuis bien longtemps. Mais les déroutes contre Paris donnent soudain un tour problématique au lifting opéré par Christophe Bouchet et Alain Perrin. Les supporters pouvaient s'arranger de la rigueur et de la froideur dégagées par ce duo dirigeant, compte tenu du club soulevait déjà quelques contradictions. "L'humiliation" du Vélodrome (nous ne faisons que reprendre le terme le plus décliné ce lundi dans la presse), se substituant à la revanche espérée, sera plus difficile à faire passer. Elle alimente les procès sur la difficulté de Perrin à "franchir un palier", comme un jeune joueur confronté à l'élite, et à muscler les ambitions de son équipe. Il mesure peut-être mieux que quiconque les limites de son groupe, et est parfaitement en droit de réclamer de la patience pour cette première saison, mais la très mauvaise gestion des sommets contre le Paris Saint-Germain le fragilise considérablement.
Les comptes ne sont évidemment pas soldés aujourd'hui, et l'OM rénové a probablement de beaux jours devant lui. Mais les actuels dirigeants doivent prendre garde à ne pas creuser le fossé avec les supporters, l'histoire nous ayant appris qu'il faut soigneusement éviter de déformer ou de s'approprier l'image du club. Et ils ne doivent pas ignorer qu'ils ont encore beaucoup d'épreuves à affronter.
Vers une normalisation?
Dans leurs configurations "traditionnelles", c'est-à-dire depuis le temps récent ou le duel a pris tout à coup une importance démesurée, les deux équipes nous ont présenté certains des pires matches de l'histoire du football français, avec des haines savamment attisées, des déclarations sous la ceinture et des tacles au-dessus du genou, des tricheries, des rixes et des périls jusque dans les tribunes et alentour… et très peu de football.
Ces dernières saisons, l'affrontement s'est banalisé sur le terrain, tandis que le contexte restait très dégradé, sa médiatisation culminant en janvier dernier lorsque notre ministre de l'intérieur s'empara bruyamment du dossier à l'approche du match de Coupe (voir Entre les hooligans et Sarkozy). Le caractère limité des incidents en marge de la rencontre constitue un signe positif de ce point de vue-là.
Peut-être faut-il espérer que ce cuisant revers à domicile, mettant un terme à une série dont la longueur a peut-être alourdi l'enjeu, contribue finalement à ramener la rivalité à des proportions plus décentes. Les supporters de l'OM vont peut-être se rendre compte qu'une défaite fait moins mal qu'une victoire ne fait du bien, que la vie continue, que le titre est encore jouable et que Paris est à sept points. Ils ne sont malheureusement pas poussés dans cette voie par des médias qui en rajoutent sur le thème de "l'humiliation" et de la "honte". On ne souligne pourtant jamais assez le caractère artificiel de cet antagonisme né à une époque troublée, et on le relativise trop peu en regard d'autres rivalités historiques, elles aussi très datées. Cette dédramatisation n'est aujourd'hui qu'un vague espoir, mais après tout, on n'est jamais à l'abri d'un coup
Jo la Fiotte retourne au P
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d'apres moi il va se le faire tatouer sur la fesse droitearf je me posais la question, mais j'ai pas osé demander :grinj:
en tout ca Lastar peut se l'imprimer et le coller dans sa chambre

"Quand le mensonge et la crédulité s'accouplent et ils engendrent l'opinion " ...et c'est encore plus vrai aujourd'hui