
Donc ouais effectivement c'est dur là

Congés!urba a écrit :Week-end !
À la suite d’un banal contrôle routier qui avait mal tourné, vendredi 22 juin, à Saint-Saturnin, un trentenaire originaire de Clermont-Ferrand s’était présenté une première fois à la barre, en comparution immédiate. Son attitude extravagante avait conduit la juge à demander une expertise psychiatrique. Ce jeudi 26 juillet, le tribunal a tranché, après une audience surréaliste : le Clermontois sera hospitalisé en psychiatrie.
Derrière la vitre, dans le box des accusés, le trentenaire, originaire de Clermont-Ferrand, arbore un tee-shirt estampillé ASM (le club de rugby clermontois). Crâne rasé, barbe dru, et carrure de deuxième ligne, il tient dans ses mains plusieurs feuilles A4, avec assurance : c’est lui qui assurera sa propre défense, l’affaire est entendue.
« Levez-vous » , lance le président du tribunal, en l’appelant par son nom. Enfin, ce qu’il croyait être son nom. « Non je ne me lèverai pas, ce n’est pas moi, le nom que vous venez de prononcer est celui d’une personne juridique que vous avez créée au tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand pour converser avec moi. »
Le ton est donné, l’audience s’annonce houleuse. Elle le sera jusqu’à la fin. Déjà, le 25 juin, devant ce même tribunal, il avait déjà refusé de se lever et interdit à la présidente de l’appeler « Monsieur » .
« Ce n’est pas un véhicule, c’est une voiture »
Le président tente tout de même de rappeler les faits. Contrôlé à hauteur de Saint-Saturnin, l’homme avait refusé de présenter ses papiers, avant de prendre la fuite, tout en invoquant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Sur le siège passager, sa compagne, alors enceinte de 8 mois. Une fois rattrapé, les policiers avaient dû menacer de briser la vitre pour qu’il sorte du véhicule.
« Ce n’est pas un véhicule, c’est une voiture, embraye immédiatement le Clermontois, qui n’hésite pas à couper la parole au président du tribunal toutes les cinq secondes. Ce n’était pas ma personne, ce n’était pas mon véhicule, et qui ne dit mot, consent, et je ne consens rien de tout ça. » Les juges sont médusés.
« Vous avez été placé en garde à vue par les gendarmes » , essaye, en vain, de poursuivre le juge. « J’ai été arrêté violemment par des agents commerciaux que vous nommez gendarmes, s’énerve-t-il, haussant le ton. Vous m’avez enlevé et séquestré ! »
S’ensuit un dialogue de sourd. La non-présentation des papiers ? « C’était une demande, pas une obligation, et j’ai répondu non-merci, je suis poli. Mais vous ne m’avez pas prouvé que j’étais un sujet de droit, l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme est pourtant clair. Je ne suis pas un citoyen, je suis un homme avec des droits imprescriptibles et inaliénables. »
« Je ne suis pas une fiction juridique »
Dans le box, les quatre policiers qui l’entourent sont sur le qui-vive, le Clermontois s’énerve de plus en plus. Il se met presque à crier, quand le juge tente de reprendre : « Donc, vous conduisiez… » - « Je n’étais pas en train de conduire, mais de voyager. Vous n’êtes pas un juge, vous êtes un banquier, avec vos agents commerciaux. Je ne suis pas une fiction juridique, je suis un être humain, et je ne souhaite pas contracter quoi que ce soit avec une entreprise commerciale comme la gendarmerie, qui est inscrite au registre du commerce. Tout comme la République Française, qui possède son propre numéro SIRET. Je ne souhaite pas reconnaître et faire perdurer ce système esclavagiste. Je ne veux pas commercer avec votre société. Je ne suis pas un citoyen, je suis un homme ! »
Le procès tourne à l’absurde. Dans la salle, même les assesseurs ont du mal à réprimer un léger rictus. Seule sa compagne, un bébé de deux semaines dans les bras, pleure depuis le début. « Pourquoi tu fais ça » , lui lance-t-elle, entre deux sanglots.
Déjà condamné pour quelques affaires mineures, il a cette fois été reconnu pénalement irresponsable. De l’expertise psychiatrique, il ressort un trouble psychotique chronique schizophrénique. Pourtant, depuis 10 ans, il travaillait comme « artisan carrossier peintre » . Le tribunal a décidé qu’il devra subir une hospitalisation complète en hôpital psychiatrique
« Pourquoi tu fais ça » , lui lance-t-elle, entre deux sanglots.
Bordel c'est tenduDe l’expertise psychiatrique, il ressort un trouble psychotique chronique schizophrénique. Pourtant, depuis 10 ans, il travaillait comme « artisan carrossier peintre ».
par ailleurs je vois que tu as le sens des saines lecturesDoumé a écrit :L'UE agitatrice de conneries :
http://foodandsens.com/f-and-s-live/reg ... -en-latin/
J'habite à 30m à vol d'oiseau d'une caserne, et les appels se font sur les hauts parleurs. C'est comme ça que j'apprends parfois les règlements de compte.Allobroge a écrit :Et comment l'entends tu cet appel ? Tu scannes leurs fréquences, tu es pompier volontaire ?
https://twitter.com/chriselnino20/statu ... 03361?s=21White Label a écrit :De gentils jeunes gens au final
Y’a des dizaines d’Objets (poubelles, chariots, badauds) à se jeter dessus pour passe au level au dessus
Je connais 747 mecs qui les arrache seul contre la 10aine de baltringe de la videos
Y’a une droite on dirait un enfant qui la met, y’a que le chassé frontal qui est pas mal