En tout cas c'est délectable en effet

Gelin est déjà là, il ne va pas se mettre de côté pour laisser passer Fekir. C'est aussi le rôle de l'attaquant de contourner les défenseurs, normalement, il ne doit pas foncer droit dessus. Surtout que Gelin ne tend pas la jambe.Francis_Perrin a écrit :Soit il est sur de toucher le ballon ety va franchement, soit il sent qu'il est pris de vitesse et il ne fait pas action de jeu
La il fait un mouvement qui participe au fait de couper la trajectoire de FEKIR ( qui évidement joue la dessus en espérant que le defenseur fasse cela >> comme on dit, ''il va chercher la faute" )
Dans le rond central, l'arbitre siffle faute 100% dans ces cas la
Dans la surface ca entraine penalty, il a surement hésité et n'a pas sifflé
+1Védégé a écrit :Ce n'est pas parce que Fékir "joue la faute" qu'il n'y a pas faute. Bien sûr Fékir fait tout pour, mais le défenseur se fait avoir et c'est de sa faute. Pour moi le penalty y est. Après, je pense que l'arbitre lit très bien l'intention du lyonnais et ça pèse beaucoup dans sa décision de ne pas siffler la faute. Et la réaction du joueur derrière vient presque justifier ce choix.
En tout cas c'est délectable en effet
Je n'ai fait que copié sur la feuille de FrancisLaMethodeBielsa a écrit :Kaka a la réponse
Face à Bordeaux, Monaco et Rennes, les Gones se sont heurtés à chaque fois aux mêmes problèmes : face à un adversaire bien regroupé et ayant du répondant dans les duels, ils ont eu toutes les peines du monde à créer le danger. Un petit coup d’oeil sur la moyenne glissante de leurs Expected Goals (pour) sur l’ensemble de la saison confirme leur baisse de régime. Ce n’est donc pas un problème de finition, mais bien un souci de création qui mine l’OL actuellement.
Une structure trop rigide :
Le premier chantier « collectif » est l’une des conséquences du mercato réalisé l’été dernier et du nouveau projet de jeu, présenté au départ comme étant plus orienté sur les transitions et le jeu rapide que sur la possession de balle et la construction. Un choix symbolisé aujourd’hui par la possession de l’OL (54%), la plus faible depuis la saison 2013/14 malgré une légère hausse ces dernières semaines (justement causée par des adversaires qui ont peut-être compris comment les jouer).
Aujourd’hui, lorsque l’OL se retrouve face à une équipe regroupée, il est d’abord pénalisé par le fait de ne pas avoir de défenseurs-relanceurs. Un grand classique déjà vu avec l’équipe de France : si les défenseurs ne participent pas à la construction, les milieux sont contraints de jouer plus bas. C’est autant de solutions en moins entre les lignes, ce qui complique la progression de l’équipe. Plus gênant, cela peut en plus permettre à l’adversaire de défendre en avançant.
Le constat est d’autant plus vrai à Lyon parce que lorsque les milieux décrochent, les ailiers ne compensent pas en offrant des solutions à l’intérieur du jeu. Les deux joueurs restent collés à la ligne de touche, laissant leurs attaquants esseulés dans le bloc adverse. Résultat des courses, une structure en U qui empêche l’OL d’avancer rapidement vers le but adverse.
Et d’un côté, cela pouvait faire sens. La structure d’une équipe peut voler en éclats lorsqu’elle commence à empiler les talents. Le FC Barcelone a perdu une partie de son identité en formant la MSN… mais cela ne l’a pas empêché de continuer à gagner et avec la manière. Le Real Madrid est aussi allé chercher trois Ligue des Champions en s’appuyant (plus ou moins selon les éditions) sur le trio Bale-Ronaldo-Benzema. Aujourd’hui, le PSG a la même ambition avec Neymar, Cavani et Mbappé.
Un point commun à ces équipes : l’entente entre les attaquants, symbolisée par leur capacité à jouer les uns pour les autres. C’est ainsi que l’on arrive arrive à la principale lacune de l’attaque lyonnaise face à un bloc bas (et même en général) : le manque de mouvement des joueurs aux avants-postes. Fekir, Mariano ou Depay proposent très peu d’appels désintéressés, qui seraient faits uniquement pour déplacer la défense et libérer l’espace pour un partenaire. Même chose pour Traoré lorsqu’il est sur l’aile droite.
Le manque de mouvement a une conséquence sur le plan statistique : des quatre équipes de tête en Ligue 1, l’OL est celle qui réussit le moins de passes dans les 20 derniers mètres : 126 depuis le début de saison (PSG : 327 – OM : 146 – ASM : 145). L’équipe de Génésio est même derrière Bordeaux dans ce classement (137). Cinquième, elle devance des équipes comme Dijon et Saint-Etienne (121).
Lorsque l’on ramène ces Deep Completion Passes au nombre total de passes effectuées dans un match, elle se retrouve même derrière le club dijonnais. En élargissant l’étude aux cinq principaux championnats européens (Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Italie), elle est même très loin des meilleures.
C’est cet immobilisme quasi-général qui force l’OL à des exploits individuels s’il ne veut pas se contenter de centres (41 face au Stade Rennais). Et même sur ces derniers, il n’a pas forcément les armes pour peser. Mariano a bien placé quelques coups de tête mais il reste la seule véritable menace des Gones sur ces situations (avec Traoré ?).
Après 25 journées, l’Olympique Lyonnais est pour le moment sur sa saison la plus faible en terme de xG produit depuis 2014 (1,59 xGp/match). Comme l’AS Monaco, la sur-performance des attaquants lui a permis de faire illusion jusque-là, surtout par rapport à un OM beaucoup plus convaincant et qui a trouvé son rythme de croisière en ce début d’année (2,22 xGp/match). Pour lutter jusqu’au bout pour le podium, les Gones ont plus que jamais besoin de trouver un second souffle en attaque.
Au final, les Lyonnais pourraient presque en venir à regrettrer d’avoir dû re-prêter Martin Terrier à Strasbourg. L’Alsacien d’adoption n’est pas un homme d’exploits individuels mais ses appels de balle et sa mobilité combleraient justement une bonne partie des lacunes de l’OL de ce début d’année 2018. En attendant son arrivée, le salut ne pourra passer que la progression de l’équipe et des joueurs.
Marv a écrit :Pas vu ce match, mais ce que decrit Julien c'est en effet pas la premiere fois qu'on le voit en effet. (C'est d'ailleurs pour ca que ca doit etre l'equipe de L1 du haut de tableau que je regarde le moins, voire pas).
Il me semble aussi qu'ils ont pas vraiment l'effectif (en attaque du moins) pour jouer differemment, a moins qu'il y ait un jeune que je connais pas. Mais ni leur avant-centre (meme si Mariano est pas mauvais de la tete), ni leurs ailiers ne correspondent a ce "plan B par defaut" de multiplier les centres.
Bref, me faudra encore quelques matchs pour que j'arrete de m'en mefier - mais s'ils finissent la ou ils "meritent" (oui, oui, concept nebuleux), ca risque de leur faire drole.
Ils ont surtout pas un coach pour faire ça. Le positionnement en 4-4-2 est bon, je ne le remets pas en question, mais c'est vrai que comparé à l'OM ça ne bouge pas du tout. C'est ce que j'ai toujours reproché à l'OM depuis que Bielsa est parti, qu'on n'arrivait pas à créer autant de mouvements. Garcia a enfin réussi à recréer ce mouvement incessant en attaque, les joueurs créent des brêches en réalisant des faux appels, ça combine balle au pied ET sans ballon (les mouvements sont très bien coordonnés). Pour moi, + que les joueurs, ils n'ont pas l'entraîneur qui peut leur permettre de jouer en mouvements. C'est l'entraîneur qui crée les circuits préférentiels de circulation de ballon, c'est l'entraîneur qui dicte la philosophie de jeu à son équipe et ce sont les joueurs qui l'appliquent. Par exemple, si Bertrand Traoré était à l'OM, je ne vois aucun souci quant à son adaptation à la philosophie de jeu dictée par Garcia. C'est, en revanche, + compliqué pour Depay, qui semble assez borné. Mariano pourrait apporter pas mal en terme de pressing, comme Germain, mais n'a pas sa qualité de mouvements entre les lignes (il compense par sa meilleure finition).Benedetto a écrit :Ils ont pas l'effectif pour (à moins que les Gouiri, Geubbels et Maolida aient un profil différent des Traoré, Depay et Cornet et qu'ils puissent s'affirmer ce dont je doute car le Aouar de l'an dernier n'aurait pas eu le rendement physique de cette année) et le coach aussi. En fait les bons résultats de Lyon en phase aller sont une aubaine. Car ils n'auront pas changé de fusil d'épaule avec le mercato d'hiver, et Genesio a vu sa position renforcer.
Marv a écrit :Tout a fait. Mais je disais (et Benedetto aussi je crois) qu'ils ont pas les joueurs pour le "plan B", de multiplier les centres et de jouer de maniere plus statique ou stereotypée.
Pour resumer et grossir le trait, ils ont pas le coach pour jouer en triangle comme nous, permuter et multiplier les appels, et ils ont pas les joueurs pour jouer comme une equipe bourrine.
Et malgré tout, ils jouent quand meme la qualif pour la C1. C'est fou.
G.bédécarrax a écrit :Tenter la grossophobie sur twitter : l'armée des cheveux bleu.e.s en approche.