Adolf Hitler se réveille dans un terrain vague berlinois en 2011 et est fortement mécontent : son bunker a disparu, la chancellerie aussi, les gens ne font plus le salut nazi, on le regarde bizarrement, y a des turcs pleins les rues et cerise sur la choucroute une femme qui a longtemps vécue sous un régime bolchevique dirige le pays.
Adolf se dit qu'il est grand temps de mettre de l'ordre dans tout ça et une chaîne de télé flairant l'audimat et le bon plan médiatique décide de l'aider...
Critique de notre société actuelle et de la toute puissance des médias, bien écrit, drôle, grinçant, parfois "limite".
On se dit en le lisant qu'on ne tire pas forcément les leçons de notre passé, aussi terrible soit-il.
Un livre qui rappellera à Punk le PoF le "White man in Hammersmith Palais" du Clash : If Adolf Hitler flew in today, they'd send a limousine anyway .
Doumé du Grand Corsica Racing Rektal Team, ça fait bander non ?
Babelio a écrit :Deux villes, un seul territoire ... Besźel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s'ignorant mutuellement. Le passage de l'une à l'autre, un simple regard même, implique l'intervention d'une milice transnationale et omnipotente. Côté Besźel, l'assassinat d'une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres ...
En charge d'une enquête délicate, entre secrets d'histoire et brouillard juridictionnel, l'inspecteur Borlù avance en terrain miné ...
Pour les fans d'uchronies et de science-fiction réaliste, de situations de pression psychologique et autres régimes totalitaires
L'enquête proposée est on ne peut plus classique, mais l’intérêt du livre n'est pas la. J'ai trouvé le concept vraiment excellent: deux villes qui cohabitent sur le même territoire, et dont les habitants respectifs doivent s'ignorer. Vivant dans les mêmes lieux, partageant les mêmes rues, ils ne se voient pas, ne s'entendent pas, ne se sentent pas. Dans les premières pages, il faut se familiariser avec les règles et le langages des protagonistes, mais ensuite il devient difficile de lâcher le livre
Bien cool au coin du feu
-- Quand les amoureux se ramassent à la pelle...
-- Toutes les feuilles mortes se marrent entre elles...
Nota : Ce qui déroute le plus les femmes, c'est d'avoir affaire à un éjaculateur précoce qui fait l'autruche.
Martin a écrit : [...]
C'est un roman très exaltant. Je relisais toujours trois fois la page que je venais de terminer pour être bien sûr de n'avoir rien loupé. Et comme je n'ai pas envie de dire des banalités remplies de superlatifs, je vous laisse avec une citation de Bernard Pivot : "Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu'à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre."
Bon, je l'ai fini et je suis beaucoup moins enthousiaste que Martin... Effectivement, y'a des tonnes de rebondissements et tout et tout, et c'est bien. C'est pour avoir le fin mot de l'histoire qu'on le lit. Mais bon sang, par moment le blabla m'a soûlée... Tout le côté apprenti-écrivain qui prend des cours... Je risquais pas de relire les pages !
Bref, l'histoire est bien, mais pour moi, y'a un paquet de pages dont on pourrait se passer.
J'en déduis que tu n'as pas aimé son histoire de "formidable" Cob
J'aimais bien son rapport aux autres personnages moi. Pas seulement avec son mentor, avec le flic, la patronne du restaurant, etc.
On est au moins d'accord sur l'intérêt principal du roman. Le problème, c'est que le suspens seul ne suffit pas. Faut bien emballer tout ça, bien introduire les personnages, donner envie de connaître leur histoire (le coup des gosses de riche et des ploucs t'as pas aimé non plus ? ). Je me suis personnellement délecté à tout lire, je comprends que tu aurais préféré que ce soit agencé autrement, ou que tu aies tout simplement trouvé ces histoires dans l'histoire mauvaises.
En fait, c'est juste ses souvenirs avec Québert qui me soûlaient. Son enquête allait très bien, j'ai fini le livre quand même hein ! Mais ses leçons et tous les blablas sur la vie d'un écrivain...
Bon sang de bonsoir, je suis allée regarder, du coup, et il m'en reste plus que 2. J'ai prêté les autres et ils ne sont pas revenus...
Bref, de toute façon, la plupart du temps, je n'ai pas retenu l'histoire, c'est juste un vague prétexte (farfelu, dans mes souvenirs ) pour des pointes d'humour léger et une lecture avec le sourire. Prends le premier Jeeves qui te passe sous la main et ça ira bien.
Et si tu accroches aux bouquins, je te conseille la serie TV, Jeeves and Wooster, avec Stephen Fry du temps ou il etait pas insupportable et Hugh Laurie.
Go... Where ? That's right. Go where ? Where are you gonna go ? Where are you gonna run ? Where are you gonna hide ? Nowhere. 'Cause there's no one. Like you. Left.
Tiens, je ne savais pas qu'il y avait une série.
En parlant de Stephen Fry, il me semble que j'avais beaucoup aimé L'Hippopotame (qui a également disparu de ma bibliothèque... ).
(alors que j'avais détesté Rhinocéros. Oh, ça va, on peut rigoler...)
Go... Where ? That's right. Go where ? Where are you gonna go ? Where are you gonna run ? Where are you gonna hide ? Nowhere. 'Cause there's no one. Like you. Left.
Faudra que je vous parle du dernier roman de Michel Embareck que je suis en train de lire : Bob Dylan et le rôdeur de minuit.
Un roman pour Hyde et toutes celles et ceux qui aiment le rock'n'roll
Doumé du Grand Corsica Racing Rektal Team, ça fait bander non ?
Stilitano a écrit :Même s'il fait plus de 800 pages, je l'ai lu en 2 jours. Pas de la grande littérature mais ça se lit très vite, le style est agréable et on accroche tout de suite à l'histoire.
En revanche, j'ai été déçu par le deuxième bouquin de Dicker, Le livre des Baltimore. Assez répétitif, j'ai moins apprécié.
Je viens de capter que ça doit faire un an que j'ai le livre des Baltimore sur ma table de chevet.
Vu le retour de Cob sur le 1er bouquin et que tu considères que les Baltimore est moins bon ça motive pas.
Elu par acclamation Président du OMForum Dining Club.
Doumé a écrit :Faudra que je vous parle du dernier roman de Michel Embareck que je suis en train de lire : Bob Dylan et le rôdeur de minuit.
Un roman pour Hyde et toutes celles et ceux qui aiment le rock'n'roll
Benedetto a écrit :Je viens de capter que ça doit faire un an que j'ai le livre des Baltimore sur ma table de chevet.
Vu le retour de Cob sur le 1er bouquin et que tu considères que les Baltimore est moins bon ça motive pas.
Je l'avais lu peu de temps après le premier, ça m'avait saoulé. Je n'aime pas vraiment le style de Dicker. Les dialogues sont très simples, beaucoup de phrases superficielles, de la psychologie de comptoir. Après, je ne connais pas tes goûts littéraires. Si tu veux un roman de gare qui se lit vite, sans prise de tête, c'est un bon choix