*The Book Of The Week*

[Basile Carmelo]

Tu sais, il fête pas ça eux

[si-ma-tante-en-avait]

Avant, on fêtait noël, jusqu'au jour où ma mère en a eu marre de voir la bûche sans le petit bûcheron avec sa hache. C'était l'un de mes frères qui les piquait. Le début de sa radicalisation...

[Basile Carmelo]

Bon, il sort quand ce bouquin ?

[si-ma-tante-en-avait]

Pour être sérieux, décembre voir janvier. J'ai filé (coup de pression) le bouquin a Kisskill pour qu'elle relève les coquilles. J'attends (ouais, c'est sûr, c'en est un).

[Niko]

on va louper la hotte du Père Noel du coup

[urba]

NOT HOTTE

[Kieros]

[Niko]

[urba]

Arfi / Laske - avec les compliments du guide

Un bouquin hallucinant. Je viens de le finir et je suis encore sous le choc. Je ne comprends pas qu’il n’ait pas été plus relayé dans les médias.
C’est à la fois notre guerre d’Irak et notre Watergate (en pire).
C’est une chose d’avoir des intuitions, c’en est une autre de les voir démontrées froidement (en pire)

[si-ma-tante-en-avait]

Coupable ou pas ? De toute façon, en bonne république bananière, la France ne juge que très rarement ses politiciens. Et dire que Sarko, après avoir foutu le bordel en Libye, s'était permis d'ironiser sur ce pays et l'Algérie lors de son voyage en Tunisie.

[Kobe974]

Lu cela à la réunion, basé sur une certaine connaissance historique, notamment au niveau des noms et de l'assassinat de Fegelein

[Doumé]

Ahmed Saadawi : Frankenstein à Bagdad (Le Livre de Poche)

A Bagdad, un chiffonnier légèrement barge récupère des morceaux de cadavres sur les lieux d'attentats pour ensuite les coudre afin de reconstituer un corps humain. Ca part en vrille lorsqu'une âme errante prend possession de la créature qui se met à parcourir la ville en trucidant la populace. Un roman horrifico-fantastique à la fois drôle et absurde.

[Doumé]

"Si quelque chose devait me manquer, ce ne serait pas le vin mais l'ivresse. Comprends-moi : des ivrognes vous ne connaissez que les malades, ceux qui vomissent, et les brutes, ceux qui recherchent l'agression à tout prix; il y a aussi les princes incognito qu'on devine sans parvenir à les identifier. Ils sont semblables à l'assassin du fameux crime parfait, dont on ne parle que lorsqu'il est raté. Ceux-ci, l'opinion ne les soupçonne même pas; ils sont capables des plus beaux compliments ou des plus vives injures; ils sont entourés de ténèbres et d'éclairs; ce sont des funambules persuadés qu'ils continuent de s'avancer sur le fil alors qu'ils l'ont déjà quitté, provoquant les cris d'admiration ou d'effroi qui peuvent les relancer ou précipiter leur chute; pour eux, la boisson introduit une dimension supplémentaire dans l'existence, surtout s'il s'agit d'un pauvre bougre d'aubergiste comme moi, une sorte d'embellie, dont tu ne dois pas te sentir exclue d'ailleurs, et qui n'est sans doute qu'une illusion, mais une illusion dirigée...
Voilà ce que je pourrais regretter. Tu vas imaginer que je fais l'éloge de l'ivresse parce que Fouquet traverse une mauvaise passe actuellement et que ce garçon me plaît bien, en cela tu aurais raison pour une bonne part; autrement, je ne me permettrais pas d'agiter ce spectre devant toi, que j'ai tant tourmentée autrefois et qui m'as entouré d'une façon si vaillante."

Blondin, le hussard que Sartre détestait tant.

[Kiskill]

[Stilitano]

Ah mais le film du même nom, avec Gabin et Belmondo, vient de ce livre ? J'avais adoré le film (ces dialogues ), je vais essayer de le lire

[urba]

et le mec se demande comment on subodorait qu'il n'aimerait pas the Handmaid's Tale

(Ah tiens, The Handmaid's Tale : Voilà justement une fiction dont l'héroïne est une femme, centrée sur les femmes, en n'étant pas un gimmick débile mais bien une histoire écrite dans ce sens précis, avec un vrai propos intelligent derrière intransposable dans l'autre sens, pas un simple "bah c'est comme le film ______, mais avec une femme à la place du mec" )

Une histoire assez terrible d’oppression féminine, avec comme d’habitude dans toutes les histoires d’oppression des collabos stupides qui se retrouvent à payer pour leur collaboration stupide.

Je viens de lire le bouquin de la Servante écarlate, de Margaret Atwood pour ceux qui ne suivent pas. Une dystopie très efficace, pertinent et avec un angle féministe très chouette (même si pas vraiment subtil). C’est court (peut-être trop car c’est un univers qu’on a envie de continuer à explorer) et percutant

[Védégé]

Je crois que Handmade's tale est la série la plus angoissante que j'ai pu voir. Le scénario, la mise en scène, la photographie... tout rend l'atmosphère absolument étouffante. C'est simple, je n'arrive pas à regarder plus d'un épisode par semaine, et pourtant j'adore cette série.
Si J'ai le temps, je lirais bien le bouquin.

[Syd]

Une pensée du jour, que je souhaite partager avec vous :

Denkend aan Holland
zie ik brede rivieren
traag door oneindig
laagland gaan

C'est extrait de Herinnering aan Holland (1936), de Marsman.

A méditer.

[Hyde]

J'ai regardé la saison 2 de The Crown, c'est à la fois délicieusement désuet et très prenant

[si-ma-tante-en-avait]

Ça te dirait de regarder où tu postes tes messages ?

[Hyde]

Ah oui tiens

[Marv]

On dirait Marsman serieux.

[Monsieur Pourquoi]

Quelqu'un a lu Open, l'autobiographie d'André Agassi ?

Je viens de me le trouver pour 3€ sur Priceminister d'occasion, je me le suis commandé, je vous dirai ce que j'en ai pensé

[Martin]

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est un roman signé Joël Dicker, sorti en 2012 et à l'époque vendu à plus de trois millions d'exemplaires. Nommé au prix Goncourt, lauréat du prix Goncourt des lycéens et du Grand Prix du roman de l'Académie française. Donc c'est largement possible que plusieurs d'entre vous connaissent. Peut-être même que tout le monde connaît déjà et que j'arrive comme un con pensant tenir quelque chose d'intéressant

Je viens de le terminer. Je l'ai lu durant ces cinq derniers jours, j'y ai passé des heures, négligeant mes révisions
Il sera bientôt adapté en série sur TF1 donc ça tombe bien que j'en parle maintenant (en plus je pourrai me la péter en disant avec une voix de Jean-Eudes que "Ouiiii mais tu voiiiis ça vaut pas le livre !").

Je suis loin d'être un gros lecteur, je suis même plutôt une brêle dans ce domaine-là, j'ai du mal à garder toute mon attention sur ce que je fais et à enchaîner dix pages sans lever le nez. Ma culture se résume aux bouquins que l'on m'a obligé à ouvrir durant ma scolarité, celui-ci m'a réconcilié un temps soit peu avec la littérature

Un jeune écrivain en quête d'inspiration se rend dans une petite ville perdue au bord de la mer en désespoir de cause, pour y rejoindre un ami. Je ne veux pas en dire davantage, vous vous doutez bien qu'il va y trouver bien plus que de l'inspiration.

C'est un roman très exaltant. Je relisais toujours trois fois la page que je venais de terminer pour être bien sûr de n'avoir rien loupé. Et comme je n'ai pas envie de dire des banalités remplies de superlatifs, je vous laisse avec une citation de Bernard Pivot : "Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu'à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coups de théâtre."

[urba]

Il est effectivement très bon

[Syd]

Qui c'est le plus fort ? Évidemment : c'est Quebert

[Benedetto]

Il est effectivement très bon

En effet le Harry Quebert est très bon. Personnellement je le fais sauter avec du beurre et de l'ail.

[Martin]

Qui c'est le plus fort ? Évidemment : c'est Quebert

[Stilitano]

Même s'il fait plus de 800 pages, je l'ai lu en 2 jours. Pas de la grande littérature mais ça se lit très vite, le style est agréable et on accroche tout de suite à l'histoire.

En revanche, j'ai été déçu par le deuxième bouquin de Dicker, Le livre des Baltimore. Assez répétitif, j'ai moins apprécié.

[Cob]

Réservé à la médiathèque du coup.