Cinéma... Tchi Tcha !

[Védégé]

Pour moi oui. Et très différent

[bueno_coco]

Tant mieux alors parce qu'il était vraiment pas ouf (même si à chaud ya rien à faire, la magie prend quand même )

Bon cela dit j'avais pas trop aimé Rogue One que pas mal de monde avait kiffé alors...

[Védégé]

J'avais un avis mitigé sur le VII aussi. Mais J'ai vraiment aimé Rogue One.

[Okamiyakuza]

Mieux que le 7 ?

Je trouve que cet épisode 8 couvre la quasi intégralité des erreurs du 7 qui avait la lourde tâche de devoir présenter les personnages à la nouvelle génération!

[Le Vieux Buk]

Vraiment pas le temps aujourd'hui mais quand même concernant le dernier Star Wars...

J'ai vraiment des sentiments contrastés le concernant. Il s'agit assez certainement du film de la saga le mieux réalisé, avec la meilleure mise en images, un vrai parti-pris, une vraie direction d'acteur, des morceaux de bravoure, une bonne gestion du rythme (en tous cas en regard de la longueur délirante de cet opus), assez kiffant. Bref, je trouve le film bon en lui-même, en tant qu'objet isolé.

En revanche, en tant qu'élément d'une saga, avec une certaine mythologie, un ton, etc : quelle abomination. Un fuck you presque littéral à la mythologie existante (je veux pas spoiler, mais oui, il est carrément exprimé en dialogue ET en acte ), un fuck you à des tas de petites attentes scénaristiques, un fuck you à des tas de règles préétablies, un ton complètement décalé (un peu le snark marvelien du moment, dans ses pires versions), mais surtout un fuck you à tout ce qui a précédé.
Ah, et aussi un scénario qui inclut énormément de bêtises inutiles pour de simples raisons de marketing Disneyen, beurk.

J'ignore quoi en penser. Un film cool, un vrai film de réalisateur avec des vrais acteurs dedans, des choses super ... mais putain le mec a quand même violé Star Wars après lui avoir donné du GHB, puis lui a cassé les dents et les ongles au marteau avant d'aller balancer le corps dans un terrain vague.

[Francis_Perrin]

Ta conclusion m'inquiète
Si on aime le cinéma on va aimer
Si on aime Star Wars, on va etre décu ?

[Le Vieux Buk]

Je sais pas, le film est vraiment sympa. Mais il vaut mieux éviter de réfléchir deux secondes à ce qui l'a précédé.


(sinon Adam Driver confirme qu'il est super bon*, et la relation Rey-Kylo illumine le film, malgré des coutures scénaristiques grossières)


* Je l'ai adoré dans Paterson (j'en ai parlé dans le topic "l'année du ciné"), dans Logan Lucky, et même dans Midnight Special

[Le Vieux Buk]

Bon, y a aussi toute une lecture politiquement correcte de la nouvelle trilogie, avec Disney qui coche toutes les cases, qui n'aide pas, mais ça c'est pas trop grave même si c'est ridicule (c'était déjà le cas dans le 7)

[Pigboss]

Je l'ai vu cet après midi!

D'accord avec Buk, le résultat est bon en tant que film mais je ne peux m'empêcher d'être déçu. En sortant du cinéma j'ai établi une liste des choses que j'ai trouvées super et celles qui m'ont déçu. Au final, les deux listes sont a peu près de la même longueur.

Nécessite peut-être un second visionnage.

[Le Vieux Buk]

Alors je suis teeeeeeeeellement d'accord avec tout ça, conclusion comprise, listes comprises

[Pigboss]

D’ailleurs je me suis fait plusieurs fois une réflexion que j’avais eu lors du visionnage du 7 : « C’est bien un Star Wars que je suis entrain de tregarder là? »

[Le Vieux Buk]

En fait le pire c'est de sortir de la séance, réfléchir deux secondes et se dire "en fait les jedi (mais pas qu'eux), depuis des millénaires, quelle bande de nazes et de demeurés " (<--on avait quelques indices dans la prélogie, j'avoue)


Ah et sinon, le rachat (de fait) de la 21st Century Fox par Disney, ça fait sacrément peur

[Syd]

Vraiment pas le temps aujourd'hui mais quand même concernant le dernier Star Wars...

J'ai vraiment des sentiments contrastés le concernant. Il s'agit assez certainement du film de la saga le mieux réalisé, avec la meilleure mise en images, un vrai parti-pris, une vraie direction d'acteur, des morceaux de bravoure, une bonne gestion du rythme (en tous cas en regard de la longueur délirante de cet opus), assez kiffant. Bref, je trouve le film très bon en lui-même, en tant qu'objet isolé.

Oui j'ai trouvé le film très bon également

En revanche, en tant qu'élément d'une saga, avec une certaine mythologie, un ton, etc : quelle abomination. Un fuck you presque littéral à la mythologie existante (je veux pas spoiler, mais oui, il est carrément exprimé en dialogue ET en acte )

Je me suis dit aussi qu'on ne retrouvait pas bon nombre de codes estampillés "Film de la saga Star Wars", mais ça ne m'a pas dérangé parce que je prête quand même une attention moindre à la forme qu'au fond. Et dans un sens, je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal pour la réception critique du VIII.

Le VII s'était fait pas mal défoncer en reprenant plutôt bien ces codes (selon moi), se faisant taxer de juste chercher à rugueusement caresser l'entrejambe des fanboys, que [Jean-Eudes du Prado]oui, de toute façon ça sera jamais aussi bien que les anciennes trilogies, ils ne font que copier les références classique pour faire du ppppppognon, c'est blasphématoire ![/Jean-Eudes du Prado].

Il y a au moins un parti qui a été pris, une décision forte pour tenter de produire un vrai bon film à part entière et qui apporte un nouveau souffle, et pas seulement une suite sympa de saga à succès, et je respecte ça

Au final, je considère que ce film réinvente un peu la trame Star Wars et qu'il en fait quelque chose de beaucoup plus moderne, qu'il ne reproduit pas Star Wars en 2017 comme on le faisait en 1977 pour donner un petit côté rétro/hype/kitsch (gardez les qualificatifs que vous souhaitez) qui plait bien au public.

un ton complètement décalé

Par contre ça, c'est tout simplement

Il y a même un passage où je me suis dit "Mais là ils se moquent directement de Star Wars, mais DANS Star Wars !!" Mais je n'arrive plus à me souvenir de quelle vanne il s'agit

J
(sinon Adam Driver confirme qu'il est super bon*, et la relation Rey-Kylo illumine le film, malgré des coutures scénaristiques grossières)

Comme je m'y attendais après visionnage du VII, je l'ai trouvé beaucoup plus crédible

Son coup de sabre dans la gueule de l'épisode VII lui fait beaucoup de bien

[si-ma-tante-en-avait]

La short-list pour l'Oscar du meilleur film étranger vient de tomber. J'avais à de nombreuses reprises entendu que le film 120 battements par minute était un sérieux prétendant à l'Oscar.

Chile, A Fantastic Woman, Sebastián Lelio, director;
Germany, In the Fade, Fatih Akin, director;
Hungary, On Body and Soul, Ildikó Enyedi, director;
Israel, Foxtrot, Samuel Maoz, director;
Lebanon, The Insult, Ziad Doueiri, dirctor;
Russia, Loveless, Andrey Zvyagintsev, director;
Senegal, Félicité, Alain Gomis, director;
South Africa, The Wound, John Trengove, director;
Sweden, The Square, Ruben Östlund, director.

Ben, il n'y est même pas.

[Kieros]

Alors que Gomis y est. Fallait le garder.

J’espère que Loveless (Faute d’Amour) l’aura

[Francis_Perrin]

Tient SMT j'ai vu PROBLEMOS
Ben j'ai été agréablement surpris
Je suis plutôt bon public mais en général, l'humour d'ERIC JUDOS est vraiment trop lourd... J'accroche pas

Et là, j'ai passé un bon moment.
J'ai trouvé que c'était diffèrent.
Y'a une très bonne galerie de personnage...

Le frère de GAYA me fait mourir de rire et MAEVA est achi conne hot ce qui ne gâche rien

[Védégé]

Vraiment pas le temps aujourd'hui mais quand même concernant le dernier Star Wars...

J'ai vraiment des sentiments contrastés le concernant. Il s'agit assez certainement du film de la saga le mieux réalisé, avec la meilleure mise en images, un vrai parti-pris, une vraie direction d'acteur, des morceaux de bravoure, une bonne gestion du rythme (en tous cas en regard de la longueur délirante de cet opus), assez kiffant. Bref, je trouve le film très bon en lui-même, en tant qu'objet isolé.

En revanche, en tant qu'élément d'une saga, avec une certaine mythologie, un ton, etc : quelle abomination. Un fuck you presque littéral à la mythologie existante (je veux pas spoiler, mais oui, il est carrément exprimé en dialogue ET en acte ), un fuck you à des tas de petites attentes scénaristiques, un fuck you à des tas de règles préétablies, un ton complètement décalé (un peu le snark marvelien du moment, dans ses pires versions), mais surtout un fuck you à tout ce qui a précédé.
Ah, et aussi un scénario qui inclut énormément de bêtises inutiles pour de simples raisons de marketing Disneyen, beurk.

J'ignore quoi en penser. Un film très cool, un vrai film de réalisateur avec des vrais acteurs dedans, plein de choses super ... mais putain le mec a quand même violé Star Wars après lui avoir donné du GHB, puis lui a cassé les dents et les ongles au marteau avant d'aller balancer le corps dans un terrain vague.

Je partage presque point par point la critique. Mais pourtant j'ai bien aimé. Vraiment.

Mais c'est sûr, la où le VII et J.J. Abrahms avaient pêché par déférence, le VIII lui affirme sa différence et explose les codes.

J'avoue qu'il y a un moment dans le film où j'ai commencé à penser très fort : "mais quel enculé ce Rian Johnson". J'avais du mal à comprendre ce qu'il faisait de Star Wars et où il voulait en venir. Puis il y a eu ce moment ou tout est effectivement exprimé en parole et en acte.

la scène de l'arbre qui brûle, je pense que c'est de ça que l'on parle, et des grimoires, qui, passionnants, n'étaient pas.

Et du coup à la fin, je suis sortie en pensant "ah ah ah mais quel enculé ce Rian Johnson".

Effectivement, le film met un gros fuck a la mythologie Star Wars. Mais quelque part, cette mythologie était devenue trop contraignante. Toute la matière accumulé autours de la saga, pas seulement les films et l'univers étendu (legend ou canon), les spin-off etc... mais aussi tout ce qu'elle a généré comme interprétation, querelles quasiment théologique entre fans hardcore, dogmes... tous ça était beaucoup trop lourd.

C'est sûr que tous ceux qui se prenaient pour des gardiens du temple de la "philosophie Star Wars", en seront pour leur grade, et j'ai vu pas mal d'amertume mercredi soir en sortant de la séance. Rian Johnson donne SA version de l'univers. C'est un peu égoïste, mais c'est libérateur.

Ça n'en fait pas un film sans défauts, notamment à cause de quelques arcs narratifs que j'ai trouvé franchement dispensables et même parasites.

le personnage de Benicio Del Toro complètement inutile entre autre

Mais ça en fait un film intéressant, culotté, déroutant et au final plaisant.

[Syd]

J'avoue qu'il y a un moment dans le film où j'ai commencé à penser très fort : "mais quel enculé ce Rian Johnson". J'avais du mal à comprendre ce qu'il faisait de Star Wars et où il voulait en venir. Puis il y a eu ce moment ou tout est effectivement exprimé en parole et en acte.

la scène de l'arbre qui brûle, je pense que c'est de ça que l'on parle, et des grimoires, qui, passionnants, n'étaient pas.

Ça n'en fait pas un film sans défauts, notamment à cause de quelques arcs narratifs que j'ai trouvé franchement dispensables et même parasites.

le personnage de Benicio Del Toro complètement inutile entre autre

Mais ça en fait un film intéressant, culotté, déroutant et au final plaisant.

C'est pas faux, et il aurait pu faire incarner ce personnage par Benjamin Biolay, son sosie français, que ça n'aurait rien enlevé ni apporté non plus

[Medjik]

J'avais vraiment pas aimé le 7, je trouve le 8 beaucoup plus réussi. J'avais peur que ce soit un copié-collé de l'Empire contre-attaque mais cet écueil est évité.

Ce qui est carrément réussi, c'est le développement des personnages, ça compense le scénario qui est un peu faiblard et certains trucs pas du tout logiques.

A quoi servent toutes les batailles spatiales de l'intégralité des films Star Wars si ont peut régler le truc avec un croiseur vide qui passe en hyperespace ? D'ailleurs, on peut pas confier la mission suicide à un droïde ?

[Le Vieux Buk]

Ton spoiler est une des aberrations du film, en effet . Y en a plein d'autres dans ce genre (surtout sur la Deus Ex MachiForce )
J'ai bien aimé le film, pourtant dès que j'y réfléchis il me déprime par sa connerie (et sa volonté de se foutre de la saga, de façon frontale)

[Medjik]

Je suis dans le même état d'esprit, il y a quelques autres incohérences dans le genre et pourtant ça m'a pas empêché d'apprécier le film. Je suppose que c'est à mettre au crédit de Rian Johnson.
Il envoie tout balader, c'est très osé. Ça se plante par moments mais c'est aussi ce qui rend le film "utile"

[Kobe974]

Bon bah vous me faites flipper, on verra bien ce que ca donne ce soir ce film, mais je vais m'attendre à ne pas trop aimer sachant que j'ai détesté Rogue One (à part les dernières scènes) et que j'ai plutot apprécié l'épisode VII (un fan boy de SW moi?)

[G&ry]

Rogue One >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> SW 7

Et pourtant il est pas Extraordinaire...

[Pigboss]

Comparé aux films Star Wars, Rogue One était vraiment très moyen, voire limite nul . Le Québec des boissons gazeuses. Et le prochain film sur Han Solo risque d’être du même niveau.

[G&ry]

Quels films ?
Les 3 biens ou les 4 merdes

[Kobe974]

Bon j'en sors et je ne peux qu'être d'accord avec buk si tu n'es pas un fan hardcore de SW c'est un très bon film prenant
Par contre pour moi j'ai juste envie de dire Ntm Disney

non mais sérieux? La mythologie SW on s'en balec façon quataris pour un match de youth league
Tout ce que vous avez cité est archi vrai dans la débilité , je rajouterai le vol plané à la Superman de Leia d'un ridicule au possible, et je surenchéri par une abondance de mignons tout petits animaux destinés uniquement à vendre des peluches à la con, Et terminons par la magnifique mort de merde de Snook (qui btw passe son film en robe de chambre et charentaise, manquait plus que la chicha pomme menthe pour qu'il se sente comme chez lui) qui n'occultera pas que Ray après 2 maniements de sabre laser et sans apparement aucune attache à la force (bah oui, pourquoi faire des temples Jedi pour former les jeunes ???) ) tient tête à elle toute seule à la garde rapprochée d'un suprême leader pas à la hauteur d'un SW
Et les histoires d'amour on se perds la dedans ! Tensions sexuelles entre la chinoise et Finn, entre Rey et Ben, entre BB8 et Pom (non sérieux leur scène de retrouvaille était gênante),entre Chewie et les peluches !

Mais il y a aussi des points positifs dans ce film

ils n'ont pas prononcé le mot medichloriens et jar jar n'est toujours pas la
Yoda cool de te revoir
Et j'en oublie certainement car c'était un très bon film !

En résumé Disney fait passer ces inters de vente de jouets avant l'histoire principale et c'est dommage, même si je rejoins l'avis que la mythologie devenait trop lourde à porter

mais sérieusement non,le retour de Superman Leia après avoir survécu à l'explosion de son vaisseau c'est non à tout jamais

[bueno_coco]

Mi-figue mi-raisin ce SW8

Il a au moins le mérite de ne pas repomper le scénario d'un épisode précédent aussi grossièrement que le 7 (même s'il a pas mal de clins d'oeil pour les épisodes 5 et 6 notamment) et il a un positionnement plutôt intéressant par rapport à la mythologie de l'univers SW mais tout comme le 7 il laisse un goût d'inachevé et dépendra du 9 pour pouvoir vraiment être évalué. Mais ça va être difficile d'être à la hauteur avec plus qu'un seul film pour boucler la trilogie

[Védégé]

Sauf s'il font Star Wars episode IX partie 1, 2 et 3

[Kieros]

Coco, le dernier Pixar

Je dois bien confesser la crainte qui m'étreint à chaque fois que je vais voir un nouveau Pixar. Non, pas la crainte de me faire harceler par John Lasseter. La crainte que le travail d’artisan qui fut autrefois un de ses qualificatifs, soit dissous dans la grande machine disneyïque. Ou bien est-ce la crainte que je ne sois devenu trop vieux pour ces conneries ?

Ma connaissance de la culture mexicaine se résume à Frida Kahlo, le trafic de drogue, quelques Westerns, les tacos et André Pierre Gignac, donc vous me pardonnerez de ne pas juger de la véracité du film sur le « Dios de Muertos », la fête des morts durant laquelle les mexicains célèbrent joyeusement les morts inutiles qu’ils ont provoqué durant l’année.

La mort est omniprésente chez Pixar : la mort de l’enfance (Toy Story, Inside Out), la mort des rêves (Monstres et cie, Là haut), la mort d'un Monde ancien aujourd'hui dépassé (Wall-e, Cars). Mais c'est la première fois, me semble-t-il, que la mort est le centre du film. Dans Coco, le film se déroule chez les morts. On pourrait croire à du Tim Burton, mais à l’imagerie gothique et victorienne, le film emprunte le folklore mexicain. A l’amour des amants, Coco traite ici de l’amour familial. Cet amour familial, tantôt si présent qu’il étouffe le héros, qui doit fuir pour se réaliser ; Cet amour familial, tantôt si absent, que le héros doit revenir pour le retrouver.



Coco, c'est le diminutif de connasse nom de l’arrière grand-mère, la matriarche qui empêche toute la famille de faire de la musique, de génération en génération, parce que son père, musicien, s’est un jour barré et n’est jamais revenu. Oui mais voilà, son arrière petit-fils veut devenir guitariste. Il va devoir remonter littéralement dans son arbre généalogique pour faire entendre raison aux siens.

Le scénario est réussi sur ce point , puisque les opposants au héros ne sont pas nécessairement tous des « bad guys » mais simplement des membres de sa famille qui rêvent pour lui, avec bienveillance, d’un destin qui n’est pas le sien. Le « Famille je vous hais » de Gide pourrait en soi constituer la situation initiale de Coco, avant que d'autres éléments comme "le vol de la mémoire" viennent s'en mêler.



La mémoire, sujet central, trouve une belle résonance avec la musique du film. Coco "perd la boule", et ceux qui ont des aïeux dans ce cas savent la puissance des sons sur le lobe temporal pour faire resurgir les événements les plus enfouis. Ma grand-mère, qui ne se souvient plus de moi ni de personne de ma famille, est encore capable de chanter à la perfection "Maréchal nous voilà" que l'école française lui a pourtant apprise il y a plus de 80 ans. Ça me fait marrer dans les réunions de famille, puis quand j'y repense, il y a dans la vie des choses qui nous poursuivent malgré nous, et qu'on aimerait pouvoir enterrer, sans musique.

Au final, le film, quoiqu'un peu mièvre, a selon moi réussi ce pari casse-gueule, et s'est révélé émouvant a plusieurs reprises. Il aurait pu faire sienne la belle citation de d'Ormesson : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. »

[Pigboss]

J'ai revu cet après midi l'excellent film qu'est Le Triporteur de Jacques Pinoteau de 1957 avec Darry Cowl. Le film raconte les aventures loufoques d'un supporter de foot qui se rend à Nice en triporteur pour assister à la finale de la coupe de France à laquelle participe son équipe.(Et oui, les déplacements étaient alors encore autorisés!)

On a tous des films qui nous rappellent notre jeunesse. Je connais ce film depuis toujours. Mon père aimait beaucoup me raconter qu'on y retrouvait bien fidèlement la France des années 50, celle de son enfance, avec de nombreux paysages du sud et de superbes véhicules disparus aujourd'hui.

On y voit en prime une partie de football déjantée à la fin! C'est ce qui m'a fait aimer le film au départ, et qui maintenant me rend nostalgique.

Je recommande vivement! Allez Vauxbrelles et pis c'est tout!