Kieros a écrit :Marche ou Crève Quel monument ce livre. Je désespère d'en voir une adaptation filmique de qualité un jour.
mais grave
C'est d'ailleurs bizarre de lire certains bouquins en ce disant qu'au cinéma ça ferai des films de fou et de voir que non en fait on va plutôt faire Boule et bill
urba a écrit :Un rapide top Stephen King pour Stilitano :
Le meilleur > le Talisman des ténèbres
Le chef d'œuvre inachevé > Ça, voire le Fléau ou 22/11/63
Celui qui te laisse des frissons d'effroi 25 ans plus tard > Simetierre
Le meilleur sous pseudo > Marche ou crève
Le meilleur recueil de nouvelles > Différentes saisons, voire Brume
La meilleure montée en puissance > Shining
Sinon vous avez Dan Simmons le mec dont SK dit que ça lui fout la trouille.
Matías Almeyda : Le culte du résultat peut tuer le foot d'ennui.
Marv : J'exige rien d'autre que de l'émotion, je serai très content si on finit sans rien gagner.
Membre du OMForum dining club
Deux de mes lectures récentes, qui n'ont strictement rien à voir l'une avec l'autre.
Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour part au Japon. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c'est le choc de deux mondes, une histoire d'amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d'une voix, la sacralisation d'un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable.
Que dire de ce bijou... une écriture simple, dynamique et directe, peu de description mais une visualisation parfaite du décor et de l'histoire, c'est beau ! Je me souviens surtout d'une scène où, sans longue description, je suis arrivé à ressentir l'atmosphère pesante du moment décrit. C'était impressionnant.
Vous-vous ennuyez au travail malgré de bonnes études ? Vous- vous sentez inutile ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.
Ceux qu’on appelle encore les « cadres et professions intellectuelles supérieures » n’encadrent plus personne, d’ailleurs ils n’utilisent plus vraiment leur cerveau et sont menacés par le déclassement social.
Chez ces anciens premiers de la classe, les défections pleuvent et la révolte gronde. Vous ne les trouverez cependant pas dans la rue à scander des slogans rageurs, mais à la tête de commerces des grands centres urbains : boulangers, restaurateurs, pâtissiers, fromagers, bistrotiers ou brasseurs, derrière leur comptoir et les deux mains dans le concret. La quête de sens de ces jeunes urbains n’a pas ni de redessiner nos villes, notre consommation mais aussi notre vision du succès, car ces nouveaux entrepreneurs marquent peut-être le renversement des critères du prestige en milieu urbain.
Alors, faut-il vraiment passer un C.A.P. cuisine après un bac +5 ?
Livre intéressant à propos de ce "phénomène" qui prend davantage d'ampleur ces derniers temps. Pas mal de répétitions au cours du livre qui font penser à du "remplissage". Si certains l'ont lu, je serai curieux d'avoir leur avis, j'ai peur que mon avis soit biaisé par mes propres convictions à ce sujet
Un botaniste amateur mais doué remporte la cannabis cup d'Amsterdam en créant la meilleure weed jamais vue. Sa création va lui valoir de se morfler une balle dans la poitrine ("une balle peut vraiment foutre votre journée en l'air") et d'être traqué par toute une bande de déjantés qui veulent mettre la main sur sa précieuse trouvaille parmi lesquels un tueur crétin, une infirmière névrosée qui dort avec un gode ceinture, un flic affligé d'un rhume des foins et bien d'autres encore.
Un polar speed et hilarant.
Doumé du Grand Corsica Racing Rektal Team, ça fait bander non ?
Putain, j'y crois pas. Tu la laisses deux minutes et elle va frotter ses yeux sur le premier romancier qui passe.Tu trouveras rien du tout. Garde ton fric pour mon édition collector.
Pilgrim est le nom de code d’un homme qui n’existe pas. Autrefois il dirigeait un service de surveillance interne regroupant l’ensemble des agences de renseignement américaines. Avant de prendre une retraite dans l’anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale.
Une jeune femme assassinée dans un hôtel de seconde zone de Manhattan.
Un père décapité en public sous le soleil cuisant d’Arabie saoudite.
Un homme énucléé vivant devant un laboratoire de recherche syrien ultrasecret.
Des restes humains encore fumants trouvés dans les montagnes de l’Hindu Kush.
Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité.
Et un fil rouge qui relie tous ces événements, avec un homme résolu à le suivre jusqu’au bout.
Livre qui m'a fait penser à celui de SMT non seulement parce qu'il parle de terrorisme, mais aussi parce qu'il fait 800 pages.
L'idée est bonne et le livre se lit vite, on ne s'ennuie pas. En revanche, le coté pro-américain et l'usage de clichés en ce qui concerne les autres pays m'ont déçu. J'ai aussi été gênée par la vision très caricaturale de l'Islam qu'a Terry Hayes...
J'attends donc de lire le livre de SMT pour comparer
-- Quand les amoureux se ramassent à la pelle...
-- Toutes les feuilles mortes se marrent entre elles...
Nota : Ce qui déroute le plus les femmes, c'est d'avoir affaire à un éjaculateur précoce qui fait l'autruche.
L'écrivain voyageur. Lui qui a parcouru à cheval les steppes d'Asie Centrale, vécu six mois en ermite dans une cabane en Sibérie, refait sur une bécane soviétique des années 30 le parcours de la retraite de Russie et bien d'autres voyages encore, s'est brisé le dos et la tête en escaladant la façade d'une maison ( Depuis que j'ai une gueule cubique, je peux draguer au musée Picasso).
Étonnant voyageur.
S'abandonner à vivre est un recueil de nouvelles sur l'imprévisibilité du monde et sur l'acceptation qu'il nous faut en avoir. Au détour des pages, on peut parfois apercevoir l'ombre de Buzzati ou de Dostoievski. Une écriture belle, digne, parfois sombre mais jamais déprimante.
Je l'ai lu cette semaine, assis sous l'olivier, accompagné par le chant des cigales. A l'instant où je terminais ma lecture, j'ai reçu un sms de White Label. White est tellement classe qu'il attend que vous soyez libre pour se manifester.
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1969. Alors qu'à Altamont les Hell's Angels s'apprêtent à enterrer définitivement le summer of love, ce dernier débarque enfin à Sylva, petite bourgade des Appalaches par l'intermédiaire de la belle et troublante Ligeia bouleversant la vie de deux jeunes frères, les initiant au sex, drugs and rock'n'roll avant de disparaître au terme d'un été qui marquera la fin de l'innocence. Presque un demi siècle va passer avant que les pluies printanières mettent à jour les ossements de la disparue.
Derrière l'alibi du polar, un roman sur le choc des cultures et des générations. Certaines pages font penser à Steinbeck et à Edgar Poe. Un roman court et brillant.
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Matías Almeyda : Le culte du résultat peut tuer le foot d'ennui.
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"Le blues parle de la souffrance. Et les Irlandais en connaissent un rayon là-dessus"
Un polar pour Cob. C'est tellement beau, tellement puissant que plutôt que dans parler je préfère quoter deux avis qui reflètent parfaitement ce que j'ai ressenti en le lisant.
PS : je l'ai acheté à la librairie Prado Paradis, mon dealer préféré lorsque je suis sur Mars. Le spécialiste polar, qui m'a conseillé ce book, est un géant sympathique arborant un tshirt siglé Alternative Tentacles. Du coup, on a parlé de Jello Biafra, de Black Flag et du garage punk US des sixties
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Je suis allé à killarney, et je me suis balladé dans les calèches...j'ai un souvenir ému des vallées glaciaires et des lacs qu'on y trouve.
Matías Almeyda : Le culte du résultat peut tuer le foot d'ennui.
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