Cinéma... Tchi Tcha !

[Kieros]

Oui, paradoxalement il a plutôt bien vieilli Y'a eu les Kick ass notamment, dont il peut revendiquer une certaine paternité au niveau direction artistique volontairement grotesque. M'enfin bon, si Schumacher commence à s'excuser pour chacun de ses navets, il va lui falloir un moment avant de faire le tour de son potager.

[Marv]

N'empeche, pour lui, c'est un paratonnerre sympa.

Tout le monde se focalise sur la nullite de son Batman & Robin, et grace a ca on oublie qu'il a commis un nombre consequent d'autres daubasses (8mm, Bad Company, The Number 23 )

C'est genre "On dit que je suis une grosse buse a cause de Batman & Robin". Non non non ma louloute, on dit que t'es une grosse buse parce que t'as du faire deux bons films par accident dans ta vie, et que meme l'autre Schumacher apres son coma il est capable d'une meilleure coherence narrative que toi...

[Kieros]

[Védégé]

Est-ce qu'il a fait un seul bon film ?

[Marv]

Falling Down est pas degueu. Debut super punchy, puis ca tient pas la distance. Le Client ? Mouaibof.

Lost Boys a super mal vieilli, mais on va dire que pour l'epoque... Ca garde ce cote culte cheesy.

Il a rien fait qui restera dans les annales, mais ces trucs la se regardent bien. Ou plutot se regardaient bien. Meme Falling Down je suis pas certain que ca ait pas pris un bon coup de vieux.

Ca tombe souvent dans la facilite racoleuse de l'epoque, c'est le gros probleme.

Edit: HAHAHA je savais meme pas qu'il y avait eu une suite a 8mm. Mais bon sang.

[Kieros]

Oui, j'ajoute Flatliners, qui reste moyen+, même si son casting y est pour beaucoup.

[Marv]

Indeed. Cast sympa, et un sujet original et accrocheur.

(Meme si justement, le sujet est tellement interessant qu'on se demande si en d'autres mains ca aurait pu etre carrement un chef d'oeuvre, mais bon).

[Benedetto]

Bad company n'est pas complètement un navet.

Il a une BO sympa.

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[Okamiyakuza]

Je viens de regarder Elle de verhoven Quelqu'un est il en mesure de m'expliquer comment ce film existe et pourquoi tout ce buzz de la presse pour ce truc infâme à la limite de l'ode au viol

[Kieros]

Francis va t'expliquer.

[Okamiyakuza]

Après un back in the day dans les tréfonds de ce topic je réalise qu'effectivement francis est lui aussi mitigé sur ce film!
Très intéressant de se plonger après coup dans les analyses des amateurs de cinéma du forum!
Pourtant je suis très ouvert au niveau cinéma,tout style,toute époque Godard,Kurosawa ou un illustre inconnu derrière la caméra peu importe à mes yeux du moment que le film me transporte et m'interpelle ,la hormis un scénario totalement decousu et des personnages tantôt cliché ou d'une platitude délirante il n'y a rien,ni fil conducteur,ni direction d'acteur ,un ensemble de scènes qui forment un patchwork insipide ,un film qui ce serait fait totalement defoncer par la presse si le réalisateur n'etait pas Mr Verhoven grand cineaste certe mais qui c'est dechiré dans les grandes largeurs aussi violemment que ce fait dechirer Isabelle huppert dans le film!!!

[Kieros]

Euh... je crois que tu t'avances un peu !

[Francis_Perrin]

OKAMI t'es un naze
Moi ca y'est j'ai atteint le niveau au dessus et j'ai vu la lumière... ELLE est un chef d'œuvre !
































ou pas #comprendspascettemerde

[Kobe974]

N'empeche, pour lui, c'est un paratonnerre sympa.

Tout le monde se focalise sur la nullite de son Batman & Robin, et grace a ca on oublie qu'il a commis un nombre consequent d'autres daubasses (8mm, Bad Company, The Number 23 )

C'est genre "On dit que je suis une grosse buse a cause de Batman & Robin". Non non non ma louloute, on dit que t'es une grosse buse parce que t'as du faire deux bons films par accident dans ta vie, et que meme l'autre Schumacher apres son coma il est capable d'une meilleure coherence narrative que toi...

J'ai plutot bien aimé le nombre 23 moi

[Marv]

Oui mais toi c'est juste parce que c'etait le numero de maillot de Jordan.

[Syd]

Et Jordan = 23 = 2 + 3 = 5 = Abou Diaby.

[Kieros]

Le Nombre 23, c'est comme si le Pi de Aronofsky avait été remaké par un prof de mathématiques remplaçant du Collège Jean Giono à la Rose.

[Kobe974]

J'ai essayé de m'accrocher au Pi, mais ca m'a très vite dépassé largement
Je trouvais le nombre 23 assez cool et dark, plutot pas mal comme film, mais je ne suis pas cinéphile

[Kieros]

Creepy : K.Kurosawa revient au thriller avec une histoire de serial-killer et de voisinage inquiétant, et c'est très réussi. Pendant 1h30. Kurosawa déroule son enquête policière nimbée de fantastique, l'ambiance est oppressante, les cadres étouffants, la rythmique parfaite.



Et puis dans son dernier quart, Kurosawa se fait brusquement explicatif, figuratif, premier degré, et le scénario devient tristement pataud voire grotesque (un peu comme si dans Kaïro, il avait passé la dernière demi-heure à expliquer pas à pas comment un site internet - qui n'est pas Konbini - pouvait pousser des gens au suicide.). Certes, Kurosawa prend le partie de l'humour noir (la scène où le commissaire-le-plus-vieux-de-l'univers, vient interpeller le serial-killer chez lui à mains nues et en prenant le temps de se déchausser à l'entrée, ça vaut son pesant de lol), mais il est dommage que le film n'ait pas poursuivi dans ses non-dits, qui étaient autrement plus signifiants. Le bad guy, fabuleux (un des meilleurs méchants de ces dernières années) suffisait à lui seul pour relancer le rythme du final.

[G.bédécarrax]

Il ne passe pas à Bordeaux Pour passer du cinéma-vérité d'islamogauchiste l'histoire-d'une-iranienne-qui-veut-devenir-championne-de-VTT ou un documentaire sur les bienfaits de la permaculture y'a du monde, mais pour le cinéma de genre on repassera.

[/video]

[Benedetto]

Daniel Day-Lewis prend sa retraite.

[Marv]

+
Il va pouvoir se consacrer a son hobby de cordonnier a Florence.
Il garde cette image super saine de gars qui fait ce qu'il veut legerement a contrepied (je vais pas dire hors-systeme non plus).
Il evite une fin de carriere bizarre avec des roles a la con comme se sont retrouves a le faire plusieurs monstres sacrés.

-
Mine de rien c'est mon acteur préféré qui arrete, et bordel de glue je lui ai jamais vraiment trouvé de successeur.
Ca me fait bien chier de l'avoir jamais vu sur scene, j'aurais bien aime qu'il arrete le cine pour revenir au theatre.
Ouin.

[Benedetto]

[G.bédécarrax]

Il n'y avait pas des discussions en cours pour que le film soit malgré tout diffusé dans quelques salles

Très peu de séances, en effet (Et gratuites, autant dire que ça risque d'être la cohue ). Bref, ce sera vraisemblablement sur Netflix pour moi.

[Kieros]

Va falloir planter sa tente la veille Très peu pour moi également, je regarderai donc sur Netflix en version saccagée.

[White Label]

oh, je pense qu'il suffit de créer une pénurie de quinoa dans les bio c'est bon des environs pour dépeupler ce festival

[Kieros]

Pas impossible, surtout que certains présentent déjà le film comme un "manifeste vegan", je m'attends donc à tout.

[Kieros]

L'Amant double (Ozon) : Prenez Rosemary's Baby, Faux Semblants et la moitié de la filmo de De Palma, et vous avez le film.


Jeune et jolie et schizophrène

Attention j'ai bien aimé hein, c'est un très bel objet, une photo à tomber, des cadres diaboliques, une utilisation chirurgicale des ellipses, mais Ozon ne parvient jamais vraiment à faire autre chose qu'une bonne synthèse de Polanski/Cronenberg/De Palma (et la résolution, très facile, m'a déçu). Certes, le thème du double est central chez la filmo de Ozon, mais bon, on doit pouvoir inventer autre chose. Alors il explore d'autres thèmes, on voit le vagin de Marine Vacht en caméra embarquée, Jérémie Rénier se prend un gode ceinture, Myriam Boyer nous rejoue Misery, Jacqueline Bisset, Mephisto Waltz, et tout le monde joue remarquablement bien (et à poil). Plaisant au final, après Grave, c'est un deuxième bon film de genre français cette année

Le jour d'après (Hong Sang-soo) : Un nouvel opus de la Nouvelle Vague koreanwashée, avec ici les aventures d'un Antoine Doinel coréen partagé entre sa maîtresse, sa femme et sa nouvelle employée. Hong Sang-soo s'amuse au montage, use de flash-back, flash forward et autre ellipses avec gourmandise pour nous perdre dans ses quiproquos éthyliques. On confond les personnages, on rate la chronologie, on a la sensation de revivre les mêmes scènes, on se ressert à boire. On est perdu, on est ému, on est hilare. Le film touche à quelque chose de rare, où tout ce qui est filmé semble accidentel, comme jamais écrit, jamais voulu, jamais intentionnel. C'est un film sans démiurge, sans réalisateur - et ce n'est pas un film français. Par bribes, par flash, par moments, j'ai eu la sensation que ce que je voyais à l'écran était vrai.

[G.bédécarrax]

Ooooooh le Hong Sang Soo qui fait envie (je dis ça mais je m'endors systématiquement devant ses films désormais )

Va falloir planter sa tente la veille Très peu pour moi également, je regarderai donc sur Netflix en version saccagée.

Les séances d'Okja parisiennes sont annulées Je ne serais pas surpris que les séances provinciales suivent.

[Kieros]

Ouais, il y a quelque chose de pourri dans le royaume du cinéma français. S'il n'y a pas d'assouplissement dans la chronologie des médias, le cinéphile français sera durablement perdant.

Et ce Hong Sang Soo était remarquablement dynamique, justement grâce à son montage, tout en gardant son atmosphère "flottante" caractéristique Une belle réussite.