L'année du ciné [2023]
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Re: L'année du ciné [2016]
Kieros >>>> Framboise a eu le même ressenti que toi , la plupart de mes potes également, donc y a forcément un truc réel là-dedans (que je n'ai pas repéré : j'ai franchement pas supporté le film)
(à ma décharge, j'en avais parlé ici il y a un milliard d'années, je hais Pasolini d'une haine farouche, à part Salo, juste parce que je respecte la démarche)
(à ma décharge, j'en avais parlé ici il y a un milliard d'années, je hais Pasolini d'une haine farouche, à part Salo, juste parce que je respecte la démarche)
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
- Kieros
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Re: L'année du ciné [2016]
Niko a écrit :Ah parceque rester vertical c'est pas un film avec Clara Morgane ... Ok autant pour moi
C'est un peu le double sens du titre du film en fait : Rester vertical, rester droit, rester digne, mais aussi continuer à bander dur
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Re: L'année du ciné [2016]
Donc allons-y pour mon Top10.
Avant-propos : comme Kieros, je suis très content de cette année 2016, vachement dense en bons films, après une année 2015 sordide (dont je retiendrai mon Top1, Cemetery of Splendour, et le boulot bluffant de Mad Max Fury Road, pas bien davantage).
Une année aussi qui, après une année de chefs ops (plein de films techniquement, visuellement costauds, mais sans jeu d'acteur mémorable ni même de bons script) a renoué avec les bonnes histoires et les grandes interprétations, en gardant ce haut niveau d'exigence technique.
Bref :
10 : Kubo et l'armure magique
Non, je déconne pas. Juste parce que j'ai trouvé ça teeeeeeeellement classe. Pas énorme, ça va pas loin, mais c'est claaaaaasse.
9 : The Neon Demon :
Alors ça c'est compliqué. Je trouve le film très, très con. Vraiment genre stupide. Mais il me tue par sa technique et son inventivité, par la virtuosité de sa mise en scène. En outre, les critiques qu'il a essuyées m'ont paru tellement à côté de la plaque que j'ai envie de le défendre.
Pour répondre à ces critiques, invoquons le pouvoir du programme du bac français en première. Autant dire pas du très haut level de réflexion ou de culture.
Critique numéro 1 : "nan mais ça veut rien dire". Bon. Ok Symbolisme. Bon. Alors, on fait quoi, on dit que la poésie de Mallarmé, ça veut rien dire non plus ? Genre on dit que Mallarmé c'est pas de la bonne poésie parce que ça veut rien dire ? Allez, on révise rapidement le symbolisme (en littérature, mais pas que).
Cririque numéro 2 : "il dénonce la superficialité mais son film se vautre dans la superficialité". Hop hop hop direction le thème de bac français "argumentation : convaincre, persuader, délibérer", et on découvrira, ô stupeur que le procédé consistant à singer, ou même simplement à dupliquer ce qu'on veut critiquer est tout à fait légitime. Depuis des siècles. Le mec ne se cache pas : d'entrée, son nom en néons dégueulasses avec une police de caractères que même Michael Mann a dû lui dire que c'était trop eighties.
D'autre part, je ne suis pas certain que Refn dénonce vraiment, son film semble parcouru d'une vraie fascination au premier degré pour le travail sur la forme dans le monde de la Mode (cf ce que j'avais dit sur sa quasi-reprise du travail visuel des clippeurs Fleur et Manu)
Je dis tout ça pour répondre aux détracteurs haineux, mais euh... Que ce film est con, quand même, bordel
8 : Personal Shopper
Le Assayas que je préfère, c'est celui qui développe une obsession (filmique ? ) pour son actrice principale.
Là encore, j'adore. Tout en appréciant la remarquable inventivité générale.
Un film également bourré de défauts bizarres, ou plutôt d'idées qui tombent à plat, voire qui embarrassent un peu.
7 : Comancheria (Hell or High Water)
Du Don Siegel de 2016, mais en mieux. Grosse claque (ma première de ce top), super serré, magique... Avec la meilleure interprétation de Chris Pine de toute sa carrière (pas vraiment difficile, dirons les mauvaise langues), un Ben Foster impeccable comme toujours, et un Bridges miraculeux. Super film (mais qu'est-ce qu'il fout en septième position ???? Je dois être vraiment con.)
6 : The Hateful Eight
Retour au Tarantino que j'aime. Un mashup théâtre filmé+Gore Flick+Whodunnit qui ne pouvait que me réjouir.
Jubilatoire.
5 : Tu ne tueras point (Hawksaw Ridge)
Wow. Gibson n'y va pas avec le dos de la cuillère morte. Un film monstrueux, gigantesque. Une tuerie (dans tous les sens du terme), brillamment exécutée, brillamment interprétée aussi.
En ce qui concerne le fond euh... euh... joker, quoi.
Et là, c'est le drame. L'horreur. Devoir choisir entre les quatre de mon top4. un putain de choix de Sophie. Quatre films qui m'ont semblé au-dessus de ce qui se faisait de mieux l'année dernière. Quatre films que j'aurais pu mettre en numéro 1. Bref. Pour les départager, je me force à traquer leurs défauts (qui ne m'ont pas dérangé du tout, il a même fallu que j'y réfléchisse pour en trouver).
En tout état de cause, de grands films.
4 : Paterson
Quel merveilleux film. Quel merveilleux morceau de bon Jarmusch (et bon Jarmusch, c'est pas rien.)
Son défaut... euh... Bah c'est juste du bon Jarmusch. Un miracle contemplatif et poétique, mais qui ne transcende pas la filmo de l'auteur.
Adam Driver, Bim. (comme dirait François Rollin)
(il était déjà la seule bonne chose de Midnight Special, de mon point de vue)
(pas Rollin. Driver.)
3 : Elle
Le meilleur film français depuis bien bien lontemps. Et le meilleur film de Chabrol depuis longtemps avant sa mort, aussi. Du Chabrol trashouille, mais du Chabrol tout de même.
Verhoeven qui prouve que nos acteurs peuvent tout casser avec une vraie direction. Un film qui se termine (de mon point de vue) par une question ouverte avec subtilité, sur la nature exacte de l'héroïne.
Huppert, toujours géniale, y est incroyable.
Le seul défaut ? Le montage. Pas bon ce montage. Non mais sans déc, pas bon ce montage. (du coup, ça fait encore plus Chabrol )
2 : Premier Contact (Arrival)
Bon on a un peu déjà tout dit sur le film un peu partout sur le forum.
Intelligent, superbement mis en image, très bien joué... Et pire, il tape dans le mille en ce qui me concerne et résonne particulièrement pour des tas de raisons. Un vrai grand film, et pas que de SF.
1 : The Strangers (Goksung)
J'y suis allé deux fois. Putain de chef d'oeuvre. une mécanique implacable. Un film conçu comme un piège, et rares sont ceux qui tiennent le coup sur la longueur (et quelle longueur, le film dure plus de 2h30). Inéluctabilité, spirale.
bon, je vais continuer mes top dans le post suivant, par souci de lisibilité.
Avant-propos : comme Kieros, je suis très content de cette année 2016, vachement dense en bons films, après une année 2015 sordide (dont je retiendrai mon Top1, Cemetery of Splendour, et le boulot bluffant de Mad Max Fury Road, pas bien davantage).
Une année aussi qui, après une année de chefs ops (plein de films techniquement, visuellement costauds, mais sans jeu d'acteur mémorable ni même de bons script) a renoué avec les bonnes histoires et les grandes interprétations, en gardant ce haut niveau d'exigence technique.
Bref :
10 : Kubo et l'armure magique
Non, je déconne pas. Juste parce que j'ai trouvé ça teeeeeeeellement classe. Pas énorme, ça va pas loin, mais c'est claaaaaasse.
9 : The Neon Demon :
Alors ça c'est compliqué. Je trouve le film très, très con. Vraiment genre stupide. Mais il me tue par sa technique et son inventivité, par la virtuosité de sa mise en scène. En outre, les critiques qu'il a essuyées m'ont paru tellement à côté de la plaque que j'ai envie de le défendre.
Pour répondre à ces critiques, invoquons le pouvoir du programme du bac français en première. Autant dire pas du très haut level de réflexion ou de culture.
Critique numéro 1 : "nan mais ça veut rien dire". Bon. Ok Symbolisme. Bon. Alors, on fait quoi, on dit que la poésie de Mallarmé, ça veut rien dire non plus ? Genre on dit que Mallarmé c'est pas de la bonne poésie parce que ça veut rien dire ? Allez, on révise rapidement le symbolisme (en littérature, mais pas que).
Cririque numéro 2 : "il dénonce la superficialité mais son film se vautre dans la superficialité". Hop hop hop direction le thème de bac français "argumentation : convaincre, persuader, délibérer", et on découvrira, ô stupeur que le procédé consistant à singer, ou même simplement à dupliquer ce qu'on veut critiquer est tout à fait légitime. Depuis des siècles. Le mec ne se cache pas : d'entrée, son nom en néons dégueulasses avec une police de caractères que même Michael Mann a dû lui dire que c'était trop eighties.
D'autre part, je ne suis pas certain que Refn dénonce vraiment, son film semble parcouru d'une vraie fascination au premier degré pour le travail sur la forme dans le monde de la Mode (cf ce que j'avais dit sur sa quasi-reprise du travail visuel des clippeurs Fleur et Manu)
Je dis tout ça pour répondre aux détracteurs haineux, mais euh... Que ce film est con, quand même, bordel
8 : Personal Shopper
Le Assayas que je préfère, c'est celui qui développe une obsession (filmique ? ) pour son actrice principale.
Là encore, j'adore. Tout en appréciant la remarquable inventivité générale.
Un film également bourré de défauts bizarres, ou plutôt d'idées qui tombent à plat, voire qui embarrassent un peu.
7 : Comancheria (Hell or High Water)
Du Don Siegel de 2016, mais en mieux. Grosse claque (ma première de ce top), super serré, magique... Avec la meilleure interprétation de Chris Pine de toute sa carrière (pas vraiment difficile, dirons les mauvaise langues), un Ben Foster impeccable comme toujours, et un Bridges miraculeux. Super film (mais qu'est-ce qu'il fout en septième position ???? Je dois être vraiment con.)
6 : The Hateful Eight
Retour au Tarantino que j'aime. Un mashup théâtre filmé+Gore Flick+Whodunnit qui ne pouvait que me réjouir.
Jubilatoire.
5 : Tu ne tueras point (Hawksaw Ridge)
Wow. Gibson n'y va pas avec le dos de la cuillère morte. Un film monstrueux, gigantesque. Une tuerie (dans tous les sens du terme), brillamment exécutée, brillamment interprétée aussi.
En ce qui concerne le fond euh... euh... joker, quoi.
Et là, c'est le drame. L'horreur. Devoir choisir entre les quatre de mon top4. un putain de choix de Sophie. Quatre films qui m'ont semblé au-dessus de ce qui se faisait de mieux l'année dernière. Quatre films que j'aurais pu mettre en numéro 1. Bref. Pour les départager, je me force à traquer leurs défauts (qui ne m'ont pas dérangé du tout, il a même fallu que j'y réfléchisse pour en trouver).
En tout état de cause, de grands films.
4 : Paterson
Quel merveilleux film. Quel merveilleux morceau de bon Jarmusch (et bon Jarmusch, c'est pas rien.)
Son défaut... euh... Bah c'est juste du bon Jarmusch. Un miracle contemplatif et poétique, mais qui ne transcende pas la filmo de l'auteur.
Adam Driver, Bim. (comme dirait François Rollin)
(il était déjà la seule bonne chose de Midnight Special, de mon point de vue)
(pas Rollin. Driver.)
3 : Elle
Le meilleur film français depuis bien bien lontemps. Et le meilleur film de Chabrol depuis longtemps avant sa mort, aussi. Du Chabrol trashouille, mais du Chabrol tout de même.
Verhoeven qui prouve que nos acteurs peuvent tout casser avec une vraie direction. Un film qui se termine (de mon point de vue) par une question ouverte avec subtilité, sur la nature exacte de l'héroïne.
Huppert, toujours géniale, y est incroyable.
Le seul défaut ? Le montage. Pas bon ce montage. Non mais sans déc, pas bon ce montage. (du coup, ça fait encore plus Chabrol )
2 : Premier Contact (Arrival)
Bon on a un peu déjà tout dit sur le film un peu partout sur le forum.
Intelligent, superbement mis en image, très bien joué... Et pire, il tape dans le mille en ce qui me concerne et résonne particulièrement pour des tas de raisons. Un vrai grand film, et pas que de SF.
1 : The Strangers (Goksung)
J'y suis allé deux fois. Putain de chef d'oeuvre. une mécanique implacable. Un film conçu comme un piège, et rares sont ceux qui tiennent le coup sur la longueur (et quelle longueur, le film dure plus de 2h30). Inéluctabilité, spirale.
bon, je vais continuer mes top dans le post suivant, par souci de lisibilité.
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
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Re: L'année du ciné [2016]
Ahahahahaha je suis un débile profond
J'ai pas mis The Assassin, alors que j'ai adoré
Que Kieros fasse l'erreur, ok, que je la fasse ok, mais que je la fasse après avoir lu Kieros qui le regrettait déjà, là il faut que j'envisage sérieusement de passer un scanner rapidement
...
Je continue donc, avec mon top des films que j'ai pas aimés alors qu'il fallait les aimer :
5 : The Neon Demon
Ahaahahaha surprise !!!! Twist diabolique !!!
On me dit que ce film bénéficie d'une mise en scène géniale mais... Mais... QUE CE FILM EST CON MON DIEU.
Et ça aide pas que le symbolisme du film soit horriblement didactique, on dirait que ça s'adresse à des collégiens décérébrés. Un peu comme certains livres religieux.
4 : Poesia Si Fin
J'avais pas trop aimé le précédent, celui-ci encore moins parce que je ne trouve aucun intérêt au propos. Au moins le précédent abordait des moments intéressants de la vie de l'auteur.
On est d'accord, c'est un bon film. Mais j'aime pas. Putain je peux pas supporter Fellini, je vais pas commencer à apprécier le grotesque baroque hyperbolique aujourd'hui
3 : Midnight Special :
Quelle déception. J'adorais Jeff Nichols. J'adore les thématiques (un peu série B) abordées par le film. Mais là non. Le film m'a paru plombé. Du coup, toute la filmo s'écroule dans ma tête parce que ce que je croyais être un parti-pris génial pour coller au sujet dans par exemple "Take Shelter" était peut-être seulement une marque de fabrique : la lourdeur tendue et sérieuse. On verra le prochain Nichols, mais j'ai peur.
2 : Juste la Fin du Monde :
Déjà, au départ, le texte de Lagarce (hypé à Paris depuis longtemps pour de très mauvaises raison qui n'ont qu'un lien lointain avec l'artistique) me laisse froid. J'en avais d'ailleurs vu une adaptation sur scène (par la Comédie Française) absolument chiante. Là aussi, ça m'a saoulé.
C'est pourtant plutôt bien joué, bien réalise parce que Dolan sait y faire. Mais ça. m'a. fait. chier.
Je me sens totalement extérieur, étranger au film. (Alors que le trope théâtral du retour de l'enfant prodigue dans sa famille à l'occasion d'un réunion qui dénoue tout m'a toujours plu)
1 : The Revenant :
Chef d'oeuvre technique (pour diverses raisons très gonflantes et inutiles un lecteur moyen), super interprétation.
Mais film bovin, con, arrogant, téléphoné.
Et je ne pardonne pas que ce soit pour ce film-là que Di Caprio a enfin eu son Oscar. Quelle horreur. On dirait le coup du Goncourt de Houellebecq all over again.
Allez, je continue...
J'ai pas mis The Assassin, alors que j'ai adoré
Que Kieros fasse l'erreur, ok, que je la fasse ok, mais que je la fasse après avoir lu Kieros qui le regrettait déjà, là il faut que j'envisage sérieusement de passer un scanner rapidement
...
Je continue donc, avec mon top des films que j'ai pas aimés alors qu'il fallait les aimer :
5 : The Neon Demon
Ahaahahaha surprise !!!! Twist diabolique !!!
On me dit que ce film bénéficie d'une mise en scène géniale mais... Mais... QUE CE FILM EST CON MON DIEU.
Et ça aide pas que le symbolisme du film soit horriblement didactique, on dirait que ça s'adresse à des collégiens décérébrés. Un peu comme certains livres religieux.
4 : Poesia Si Fin
J'avais pas trop aimé le précédent, celui-ci encore moins parce que je ne trouve aucun intérêt au propos. Au moins le précédent abordait des moments intéressants de la vie de l'auteur.
On est d'accord, c'est un bon film. Mais j'aime pas. Putain je peux pas supporter Fellini, je vais pas commencer à apprécier le grotesque baroque hyperbolique aujourd'hui
3 : Midnight Special :
Quelle déception. J'adorais Jeff Nichols. J'adore les thématiques (un peu série B) abordées par le film. Mais là non. Le film m'a paru plombé. Du coup, toute la filmo s'écroule dans ma tête parce que ce que je croyais être un parti-pris génial pour coller au sujet dans par exemple "Take Shelter" était peut-être seulement une marque de fabrique : la lourdeur tendue et sérieuse. On verra le prochain Nichols, mais j'ai peur.
2 : Juste la Fin du Monde :
Déjà, au départ, le texte de Lagarce (hypé à Paris depuis longtemps pour de très mauvaises raison qui n'ont qu'un lien lointain avec l'artistique) me laisse froid. J'en avais d'ailleurs vu une adaptation sur scène (par la Comédie Française) absolument chiante. Là aussi, ça m'a saoulé.
C'est pourtant plutôt bien joué, bien réalise parce que Dolan sait y faire. Mais ça. m'a. fait. chier.
Je me sens totalement extérieur, étranger au film. (Alors que le trope théâtral du retour de l'enfant prodigue dans sa famille à l'occasion d'un réunion qui dénoue tout m'a toujours plu)
1 : The Revenant :
Chef d'oeuvre technique (pour diverses raisons très gonflantes et inutiles un lecteur moyen), super interprétation.
Mais film bovin, con, arrogant, téléphoné.
Et je ne pardonne pas que ce soit pour ce film-là que Di Caprio a enfin eu son Oscar. Quelle horreur. On dirait le coup du Goncourt de Houellebecq all over again.
Allez, je continue...
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Re: L'année du ciné [2016]
...
Autant l'année écoulé était une année de chefs op, autant cette année y a eu plein, mais alors plein de grands moments d'interprétation.
Dans les films cités dans nos Tops évidemment, mais pas que.
De la même façon qu'il y a eu l'année dernière des films visuellement miraculeux mais minables, il y a eu cette année un certain nombre d'acteurs déchirant tout dans des films allant de médiocre à honteux.
Mon top des "performances bluffantes dans des films pas bluffants" :
5 : Eddie Redmayne, "Fantastic Beasts and where to find them"
J'ai failli le citer aussi pour The Danish Girl mais après on allait me dire que le film n'était pas si médiocre que ça. Mouais.
Bref : Redmayne cabotine à moitié une sorte de meilleur Doctor Who de tous les temps dans ce film totalement consternant, et encore une fois je trouve qu'il désintègre l'écran.
dommage que le film désintègre le cinéma.
4 : François Civil, "Five"
aaaaaah Five. 2/3 ratage, 1/3 bon film. J'y reviendrai plus loin.
Si le film se veut du Judd Apatow à la française, il peut avancer comme argument légitime la performance de François Civil. A mi-chemin entre Orelsan et le James Franco de Pineapple Express, il interprète avec conviction et talent ce rôle classique du benêt Apatowien, et il ASSURE.
3 : Mel Gibson, "Blood Father"
Une série B sans envergure. Dans laquelle Gibson dévore la lumière, dévore tout ce qui espère lui donner la réplique, dévore le script. Une présence physique monolithique, une capacité à émouvoir d'un regard, il arrive à nous empêcher de nous en battre les couilles, malgré une inutilité indiscutable de l'intrigue.
Un titan.
2 : Pierre Niney, "Five"
L'autre personne qui tire son épingle du jeu dans cette tentative poussive de cinéma américain francisé.
et là, on rigole plus. J'aurais jamais pensé voir Niney se sortir d'un tel rôle sans casse, je l'auras même pas imaginé jouant ça, jamais. La directrice de casting a eu du génie.
Il est le seul dont les punchlines font mouche, et il arrive à rendre une phrase aussi anodine que "le gars se barre" (magnifique ) ou aussi tarte à la crème lourdaude que "je te défonce... euh... te dépose ?" en grandes répliques comiques.
Et il y croit, tout le long. Au milieu d'un marasme mal écrit et globalement très mal joué, il lutte dans chaque scène pour en tirer plus que le matérieu d'origine, en face d'un ensemble de bras cassés pas bien crédibles.
1 : Margot Robbie, "Suicide Squad"
Le tour de force de l'année. Un film atroce, honteux, pas abouti, fini à la pisse. Un personnage sans rien dedans si on s'en tient au script.
Robbie en fait quelqu'un qui nous intéresse, nous conduit à presque éprouver de l'empathie... Elle tire bien plus qu'humainement possible d'un personnage mal écrit, au sein d'une histoire mal écrite, entourée d'acteurs qui s'en branlent en mode panouille (Smith) ou qui cabotinent ignoblement mal dans le vide (Leto).
Stupéfiant boulot d'actrice.
Autant l'année écoulé était une année de chefs op, autant cette année y a eu plein, mais alors plein de grands moments d'interprétation.
Dans les films cités dans nos Tops évidemment, mais pas que.
De la même façon qu'il y a eu l'année dernière des films visuellement miraculeux mais minables, il y a eu cette année un certain nombre d'acteurs déchirant tout dans des films allant de médiocre à honteux.
Mon top des "performances bluffantes dans des films pas bluffants" :
5 : Eddie Redmayne, "Fantastic Beasts and where to find them"
J'ai failli le citer aussi pour The Danish Girl mais après on allait me dire que le film n'était pas si médiocre que ça. Mouais.
Bref : Redmayne cabotine à moitié une sorte de meilleur Doctor Who de tous les temps dans ce film totalement consternant, et encore une fois je trouve qu'il désintègre l'écran.
dommage que le film désintègre le cinéma.
4 : François Civil, "Five"
aaaaaah Five. 2/3 ratage, 1/3 bon film. J'y reviendrai plus loin.
Si le film se veut du Judd Apatow à la française, il peut avancer comme argument légitime la performance de François Civil. A mi-chemin entre Orelsan et le James Franco de Pineapple Express, il interprète avec conviction et talent ce rôle classique du benêt Apatowien, et il ASSURE.
3 : Mel Gibson, "Blood Father"
Une série B sans envergure. Dans laquelle Gibson dévore la lumière, dévore tout ce qui espère lui donner la réplique, dévore le script. Une présence physique monolithique, une capacité à émouvoir d'un regard, il arrive à nous empêcher de nous en battre les couilles, malgré une inutilité indiscutable de l'intrigue.
Un titan.
2 : Pierre Niney, "Five"
L'autre personne qui tire son épingle du jeu dans cette tentative poussive de cinéma américain francisé.
et là, on rigole plus. J'aurais jamais pensé voir Niney se sortir d'un tel rôle sans casse, je l'auras même pas imaginé jouant ça, jamais. La directrice de casting a eu du génie.
Il est le seul dont les punchlines font mouche, et il arrive à rendre une phrase aussi anodine que "le gars se barre" (magnifique ) ou aussi tarte à la crème lourdaude que "je te défonce... euh... te dépose ?" en grandes répliques comiques.
Et il y croit, tout le long. Au milieu d'un marasme mal écrit et globalement très mal joué, il lutte dans chaque scène pour en tirer plus que le matérieu d'origine, en face d'un ensemble de bras cassés pas bien crédibles.
1 : Margot Robbie, "Suicide Squad"
Le tour de force de l'année. Un film atroce, honteux, pas abouti, fini à la pisse. Un personnage sans rien dedans si on s'en tient au script.
Robbie en fait quelqu'un qui nous intéresse, nous conduit à presque éprouver de l'empathie... Elle tire bien plus qu'humainement possible d'un personnage mal écrit, au sein d'une histoire mal écrite, entourée d'acteurs qui s'en branlent en mode panouille (Smith) ou qui cabotinent ignoblement mal dans le vide (Leto).
Stupéfiant boulot d'actrice.
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Re: L'année du ciné [2016]
Ah j'étais persuadé d'avoir écrit un truc sur Five. J'avais vraiment pas aimé, mais du coup je ne sais plus pourquoi Du coup je suis coloré intéressé.
(Me souviens juste du personnage abusé du renoi, qui joue le rôle de la minorité invisible Le mec disparaît plus ou moins après deux scènes, et ne réapparaît que pour rappeler au spectateur qu'il a une grosse bite).
(Me souviens juste du personnage abusé du renoi, qui joue le rôle de la minorité invisible Le mec disparaît plus ou moins après deux scènes, et ne réapparaît que pour rappeler au spectateur qu'il a une grosse bite).
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Re: L'année du ciné [2016]
Ah oui en effet, avec ce running-gag catastrophique à base de "il peut baiser, et d'ailleurs baise, tout ce qui bouge"
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Re: L'année du ciné [2016]
Kubo c'est dingue comme (quasi) tout le monde a aimé, le temps que je m'en rende compte il était trop tard
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Re: L'année du ciné [2016]
Sincèrement, ça ne va pas bien loin, c'est très banal dans la narration.
mais teeeeeellement classe.
(mais en toute logique j'aurais dû mettre The Assassin dans mon Top et donc Kubo en serait sorti )
mais teeeeeellement classe.
(mais en toute logique j'aurais dû mettre The Assassin dans mon Top et donc Kubo en serait sorti )
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Re: L'année du ciné [2016]
AAAaaargh j'ai oublié de mettre Mademoiselle dans mon top des films qu'il aurait fallu aimer mais là non non mais non.
Probablement ma loyauté indéfectible pour Park Chan Wook qui m'a empêché d'en dire ne serait-ce qu'un peu de mal.
et pourtant.
Probablement ma loyauté indéfectible pour Park Chan Wook qui m'a empêché d'en dire ne serait-ce qu'un peu de mal.
et pourtant.
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Re: L'année du ciné [2016]
Suis-je le seul à lire "kobé et l'armure magique" ?
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Re: L'année du ciné [2016]
Je suis en train de me faire un concentré de cinéma 2016 un jour, un film de ton top10.Le Vieux Buk a écrit :Donc allons-y pour mon Top10.
Avant-propos : comme Kieros, je suis très content de cette année 2016, vachement dense en bons films, après une année 2015 sordide (dont je retiendrai mon Top1, Cemetery of Splendour, et le boulot bluffant de Mad Max Fury Road, pas bien davantage).
Une année aussi qui, après une année de chefs ops (plein de films techniquement, visuellement costauds, mais sans jeu d'acteur mémorable ni même de bons script) a renoué avec les bonnes histoires et les grandes interprétations, en gardant ce haut niveau d'exigence technique.
Bref :
10 : Kubo et l'armure magique
Non, je déconne pas. Juste parce que j'ai trouvé ça teeeeeeeellement classe. Pas énorme, ça va pas loin, mais c'est claaaaaasse.
9 : The Neon Demon :
Alors ça c'est compliqué. Je trouve le film très, très con. Vraiment genre stupide. Mais il me tue par sa technique et son inventivité, par la virtuosité de sa mise en scène. En outre, les critiques qu'il a essuyées m'ont paru tellement à côté de la plaque que j'ai envie de le défendre.
Pour répondre à ces critiques, invoquons le pouvoir du programme du bac français en première. Autant dire pas du très haut level de réflexion ou de culture.
Critique numéro 1 : "nan mais ça veut rien dire". Bon. Ok Symbolisme. Bon. Alors, on fait quoi, on dit que la poésie de Mallarmé, ça veut rien dire non plus ? Genre on dit que Mallarmé c'est pas de la bonne poésie parce que ça veut rien dire ? Allez, on révise rapidement le symbolisme (en littérature, mais pas que).
Cririque numéro 2 : "il dénonce la superficialité mais son film se vautre dans la superficialité". Hop hop hop direction le thème de bac français "argumentation : convaincre, persuader, délibérer", et on découvrira, ô stupeur que le procédé consistant à singer, ou même simplement à dupliquer ce qu'on veut critiquer est tout à fait légitime. Depuis des siècles. Le mec ne se cache pas : d'entrée, son nom en néons dégueulasses avec une police de caractères que même Michael Mann a dû lui dire que c'était trop eighties.
D'autre part, je ne suis pas certain que Refn dénonce vraiment, son film semble parcouru d'une vraie fascination au premier degré pour le travail sur la forme dans le monde de la Mode (cf ce que j'avais dit sur sa quasi-reprise du travail visuel des clippeurs Fleur et Manu)
Je dis tout ça pour répondre aux détracteurs haineux, mais euh... Que ce film est con, quand même, bordel
8 : Personal Shopper
Le Assayas que je préfère, c'est celui qui développe une obsession (filmique ? ) pour son actrice principale.
Là encore, j'adore. Tout en appréciant la remarquable inventivité générale.
Un film également bourré de défauts bizarres, ou plutôt d'idées qui tombent à plat, voire qui embarrassent un peu.
7 : Comancheria (Hell or High Water)
Du Don Siegel de 2016, mais en mieux. Grosse claque (ma première de ce top), super serré, magique... Avec la meilleure interprétation de Chris Pine de toute sa carrière (pas vraiment difficile, dirons les mauvaise langues), un Ben Foster impeccable comme toujours, et un Bridges miraculeux. Super film (mais qu'est-ce qu'il fout en septième position ???? Je dois être vraiment con.)
6 : The Hateful Eight
Retour au Tarantino que j'aime. Un mashup théâtre filmé+Gore Flick+Whodunnit qui ne pouvait que me réjouir.
Jubilatoire.
5 : Tu ne tueras point (Hawksaw Ridge)
Wow. Gibson n'y va pas avec le dos de la cuillère morte. Un film monstrueux, gigantesque. Une tuerie (dans tous les sens du terme), brillamment exécutée, brillamment interprétée aussi.
En ce qui concerne le fond euh... euh... joker, quoi.
Et là, c'est le drame. L'horreur. Devoir choisir entre les quatre de mon top4. un putain de choix de Sophie. Quatre films qui m'ont semblé au-dessus de ce qui se faisait de mieux l'année dernière. Quatre films que j'aurais pu mettre en numéro 1. Bref. Pour les départager, je me force à traquer leurs défauts (qui ne m'ont pas dérangé du tout, il a même fallu que j'y réfléchisse pour en trouver).
En tout état de cause, de grands films.
4 : Paterson
Quel merveilleux film. Quel merveilleux morceau de bon Jarmusch (et bon Jarmusch, c'est pas rien.)
Son défaut... euh... Bah c'est juste du bon Jarmusch. Un miracle contemplatif et poétique, mais qui ne transcende pas la filmo de l'auteur.
Adam Driver, Bim. (comme dirait François Rollin)
(il était déjà la seule bonne chose de Midnight Special, de mon point de vue)
(pas Rollin. Driver.)
3 : Elle
Le meilleur film français depuis bien bien lontemps. Et le meilleur film de Chabrol depuis longtemps avant sa mort, aussi. Du Chabrol trashouille, mais du Chabrol tout de même.
Verhoeven qui prouve que nos acteurs peuvent tout casser avec une vraie direction. Un film qui se termine (de mon point de vue) par une question ouverte avec subtilité, sur la nature exacte de l'héroïne.
Huppert, toujours géniale, y est incroyable.
Le seul défaut ? Le montage. Pas bon ce montage. Non mais sans déc, pas bon ce montage. (du coup, ça fait encore plus Chabrol )
2 : Premier Contact (Arrival)
Bon on a un peu déjà tout dit sur le film un peu partout sur le forum.
Intelligent, superbement mis en image, très bien joué... Et pire, il tape dans le mille en ce qui me concerne et résonne particulièrement pour des tas de raisons. Un vrai grand film, et pas que de SF.
1 : The Strangers (Goksung)
J'y suis allé deux fois. Putain de chef d'oeuvre. une mécanique implacable. Un film conçu comme un piège, et rares sont ceux qui tiennent le coup sur la longueur (et quelle longueur, le film dure plus de 2h30). Inéluctabilité, spirale.
bon, je vais continuer mes top dans le post suivant, par souci de lisibilité.
Samedi, The hateful eight
Dimanche, The Strangers
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Re: L'année du ciné [2016]
Oui, heureusement que vous êtes là avec vos tops, je saurais vraiment pas quoi acheter au rayon HD720P !
(sauf pour les dessins animés... pas besoin de sélection, on les voit tous )
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Re: L'année du ciné [2016]
J'arrive apres la bataille, donc je vais zapper les "details", sauf si je cite un film qui n'est pas encore apparu...
Je reste avant tout un aficionado de l'horreur et du fantastique, mes tops ont toujours un biais dans ce sens la. Apres tout hein, c'est un top, c'est subjectif.
Disclaimers divers:
- La position d'Arrival, que j'ai vu que recemment, pourrait changer apres revisionnage, mais on s'en fout.
- J'ai toujours pas vu Hacksaw Ridge
10. The autopsy of Jane Doe
9. Bone Tomahawk
8. Paterson
7. The Invitation
6. The Eyes of my mother
5. Arrival
4. The Witch
3. Hell or High Water
2. The Wailing / The strangers / Very Bad Exorcists
1. Elle
Mentions honorables pour The Shallows (la aussi, ca clique sur les boutons qui vont bien pour me faire aimer un film, l'horreur minimaliste, c'est ma came, mais fallait pas faire une fin de merde monsieur) et Don't Breathe, que j'ai trouve super bien execute mais trop conventionnel dans ses choix esthetiques. Et aussi Busan. Et The Assassin mais je voulais pas le mettre parce que Buk aurait cru que c'etait a cause de sa remarque, et son ego a pas besoin de ca.
Et j'aurais du faire un Top20.
Je reste avant tout un aficionado de l'horreur et du fantastique, mes tops ont toujours un biais dans ce sens la. Apres tout hein, c'est un top, c'est subjectif.
Disclaimers divers:
- La position d'Arrival, que j'ai vu que recemment, pourrait changer apres revisionnage, mais on s'en fout.
- J'ai toujours pas vu Hacksaw Ridge
10. The autopsy of Jane Doe
4. The Witch
2. The Wailing / The strangers / Very Bad Exorcists
1. Elle
Mentions honorables pour The Shallows (la aussi, ca clique sur les boutons qui vont bien pour me faire aimer un film, l'horreur minimaliste, c'est ma came, mais fallait pas faire une fin de merde monsieur) et Don't Breathe, que j'ai trouve super bien execute mais trop conventionnel dans ses choix esthetiques. Et aussi Busan. Et The Assassin mais je voulais pas le mettre parce que Buk aurait cru que c'etait a cause de sa remarque, et son ego a pas besoin de ca.
Et j'aurais du faire un Top20.
Go... Where ? That's right. Go where ? Where are you gonna go ? Where are you gonna run ? Where are you gonna hide ? Nowhere. 'Cause there's no one. Like you. Left.
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Re: L'année du ciné [2016]
Tremble MadMovies ! Beau top (et il y en a quelques uns dedans que je n'ai pas vu et tâcherai de voir )
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Re: L'année du ciné [2016]
Aaaah, Mad Movies.
J'ai completement decroche, mais j'ai evidemment grandi/muri avec.
Epoque Rafik Djoumi, tout ca. Pis quand ils avaient commence a filer des DVD de trucs geniaux et meconnus avec le mag, gnetait bieng.
J'ai completement decroche, mais j'ai evidemment grandi/muri avec.
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Re: L'année du ciné [2016]
Lundi, Arrivalurba a écrit : Je suis en train de me faire un concentré de cinéma 2016 un jour, un film de ton top10.
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Re: L'année du ciné [2016]
Chanceux
Sinon, joli top (y a que The eyes of my mother que j'ai pas vu, apparemment j'ai eu tort, mais un pote dans ton genre - ie : qui voit absolument tout ce qui existe en Z et en B, depuis toujours - m'en avait dit beaucoup de mal ).
Bone Tomahawk, j'ai bien aimé mais 1) putain ça cabotine 2) je trouve que c'est assez mal ficelé, quand j'y repense. La photo semblait sympa, mais comme je l'ai vu sur écran 12.3 pouces dans un train je vais pas trop faire le malin
The Witch vachement bien, mais je sais pas si je l'ai pas juste aimé comme j'avais aimé It Follows, à savoir : parce que j'étais heureux de voir un bon film de genre avec une vraie ambition de cinéma
J'ai toujours pas compris ce qui s'est passé, d'ailleurs, entre lui et Mad Movies. Ils ont limite essayer de faire disparaître jusqu'aux traces de son existence, à un moment (sur le forum Mad c'était net)Marv a écrit :Epoque Rafik Djoumi, tout ca.
Sinon, joli top (y a que The eyes of my mother que j'ai pas vu, apparemment j'ai eu tort, mais un pote dans ton genre - ie : qui voit absolument tout ce qui existe en Z et en B, depuis toujours - m'en avait dit beaucoup de mal ).
Bone Tomahawk, j'ai bien aimé mais 1) putain ça cabotine 2) je trouve que c'est assez mal ficelé, quand j'y repense. La photo semblait sympa, mais comme je l'ai vu sur écran 12.3 pouces dans un train je vais pas trop faire le malin
The Witch vachement bien, mais je sais pas si je l'ai pas juste aimé comme j'avais aimé It Follows, à savoir : parce que j'étais heureux de voir un bon film de genre avec une vraie ambition de cinéma
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Re: L'année du ciné [2016]
Sinon, on est bien d'accord, en fin d'année on postera tous un top 10 bidon pour saboter la rétro 2018 d'urba ?
1 - Si j'étais un homme (Audrey Dana). L'âme des Farrelly Bros s'est réincarnée dans la peau d'une femme avec une bite, qui l'eut crû ? Outre son amour des freaks, c'est un hymne féministe enjoué et moderne, n'en déplaise aux féminalopes (feminazi le jour, journalope la nuit) mal baisées qui ont démonté le film à sa sortie.
1 - Si j'étais un homme (Audrey Dana). L'âme des Farrelly Bros s'est réincarnée dans la peau d'une femme avec une bite, qui l'eut crû ? Outre son amour des freaks, c'est un hymne féministe enjoué et moderne, n'en déplaise aux féminalopes (feminazi le jour, journalope la nuit) mal baisées qui ont démonté le film à sa sortie.
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Re: L'année du ciné [2016]
@Bede:
@Buk:
Pour Rafik, je sais pas trop, j'avais decroche a peu pres au meme moment que lui, mais avant la "purge", apparemment. A l'epoque ou j'etais tres actif sur Mad, y avait deja pas mal de clans avec des visions opposees, je suppose que l'approche de Rafik a pu etre jugee un peu trop elitiste/intellectuelle par certains. Le forum et les commentaires du site etaient un peu devenus des reservoirs a memes - le moindre film bourrin et con etait qualifie de "jouissif et decomplexe".
J'y suis retourne recemment sur le forums, en visiteur, et je voyais surtout des discussions sur des films assez grand public, je crois.
The eyes of my mother, c'est vraiment particulier. Je comprends qu'on soit pas fan, de la a trouver ca nul a chier ca me parait difficile. Mais c'est tres difficile de me mettre mal a l'aise, et ce truc la y est parvenu. Il y a aussi la forte possibilite que j'ai des gouts de merde.
Et ton commentaire sur The Witch resume assez bien mon approche quand je fais des tops ou meme simplement que je fais une "critique" d'un film. Y a eu tellement d'annees de vaches maigres dans le genre fantastique, que je me mets un peu en quatre pour glorifier les films de cette famille qui m'ont plu. Parce que si je regarde "objectivement" en faisant abstraction de ca, Arrival et Elle torchent n'importe quel film fantastique a n'importe quel niveau.
@Buk:
Pour Rafik, je sais pas trop, j'avais decroche a peu pres au meme moment que lui, mais avant la "purge", apparemment. A l'epoque ou j'etais tres actif sur Mad, y avait deja pas mal de clans avec des visions opposees, je suppose que l'approche de Rafik a pu etre jugee un peu trop elitiste/intellectuelle par certains. Le forum et les commentaires du site etaient un peu devenus des reservoirs a memes - le moindre film bourrin et con etait qualifie de "jouissif et decomplexe".
J'y suis retourne recemment sur le forums, en visiteur, et je voyais surtout des discussions sur des films assez grand public, je crois.
The eyes of my mother, c'est vraiment particulier. Je comprends qu'on soit pas fan, de la a trouver ca nul a chier ca me parait difficile. Mais c'est tres difficile de me mettre mal a l'aise, et ce truc la y est parvenu. Il y a aussi la forte possibilite que j'ai des gouts de merde.
Et ton commentaire sur The Witch resume assez bien mon approche quand je fais des tops ou meme simplement que je fais une "critique" d'un film. Y a eu tellement d'annees de vaches maigres dans le genre fantastique, que je me mets un peu en quatre pour glorifier les films de cette famille qui m'ont plu. Parce que si je regarde "objectivement" en faisant abstraction de ca, Arrival et Elle torchent n'importe quel film fantastique a n'importe quel niveau.
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Re: L'année du ciné [2016]
PutainG.bédécarrax a écrit :1 - Si j'étais un homme (Audrey Dana). L'âme des Farrelly Bros s'est réincarnée dans la peau d'une femme avec une bite, qui l'eut crû ? Outre son amour des freaks, c'est un hymne féministe enjoué et moderne, n'en déplaise aux féminalopes (feminazi le jour, journalope la nuit) mal baisées qui ont démonté le film à sa sortie.
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Re: L'année du ciné [2016]
G.bédécarrax a écrit :Sinon, on est bien d'accord, en fin d'année on postera tous un top 10 bidon pour saboter la rétro 2018 d'urba ?
1 - Si j'étais un homme (Audrey Dana). L'âme des Farrelly Bros s'est réincarnée dans la peau d'une femme avec une bite, qui l'eut crû ? Outre son amour des freaks, c'est un hymne féministe enjoué et moderne, n'en déplaise aux féminalopes (feminazi le jour, journalope la nuit) mal baisées qui ont démonté le film à sa sortie.
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Re: L'année du ciné [2016]
Mardi - Elle
Huppert est incroyable mais j'ai pas trop aimé le film. En fait, je les déteste trop, tous. Tous ces personnages. Des passages grotesques mais juste assez pour me faire sortir du film et pas assez pour que ce soit savoureux. Un montage mou.
Belle dédicace à Feindouno par contre
Huppert est incroyable mais j'ai pas trop aimé le film. En fait, je les déteste trop, tous. Tous ces personnages. Des passages grotesques mais juste assez pour me faire sortir du film et pas assez pour que ce soit savoureux. Un montage mou.
Belle dédicace à Feindouno par contre
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Re: L'année du ciné [2016]
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Toi aussi tu as préféré BRICE DE NICE 3 ?
Toi aussi tu as préféré BRICE DE NICE 3 ?
Le PSG ne s'interdit pas le rêve! Nous avons de l'ambition de monter une grande équipe européenne la saison prochaine. Christophe Landrin est notre 1ère recrue.
P. Blayau - mai 2005
Maire d'OMFORUM du 06/03/2020 au 10/03/2020 - Wolves Killer : CAMARGUAIS rip, PIGBOSS rip, BUENO rip
P. Blayau - mai 2005
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Re: L'année du ciné [2016]
Mais tu les détestes tous façon "je les hais parce que je voudrais être eux et je ne le suis pas" à la smt ou façon "je rejette furieusement et radicalement tout leur système de valeur et de pensée et ils seront dans la charrette quand je serai au pouvoir" comme Hyde Champoul les putain d'ardéchois radicaux du forum ?urba a écrit :Mardi - Elle
Huppert est incroyable mais j'ai pas trop aimé le film. En fait, je les déteste trop, tous. Tous ces personnages.
Oui, j'en parlais plus haut, mais à la limite Chabrol l'a fait souvent aussi pour ce genre de narration. En revanche, les raccords dégueu (et y en a) ça me gène davantageUn montage mou.
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
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Re: L'année du ciné [2016]
J'aime pas Chabrol et je les déteste parce que ce sont des raclures pathétiques. Pas parce qu'ils sont riches.
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Re: L'année du ciné [2016]
Oui, mais le film (et Huppert) les maltraite avec jubilation Ça n'a pas atténué ta détestation