T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...

[Franckette de Papeete]

Je suis épaté Kieros ! Où trouve tu le temps de jouer à autant de jeux et d'en faire des résumés si détaillés ? Juste Wow quoi-feur...

[Kieros]

Je ne suis pas un très gros joueur, mais quand un jeu me transporte, je peux facilement rogner sur mes heures de sommeil. C'est vraiment une question de feeling, mes 20h passées sur Hitman m'ont paru plus courtes que mes 3h sur Dead Rising par exemple

[G.bédécarrax]

Ce nawak en puissance

Comme Adriano ou Roberto Larcos, son nom reste à jamais associé aux grandes heures de PES, à l'époque où on l'appelait encore ISS. Ailier du grand Nigéria de l'époque, Tijani Babangida a dynamité dieu sait combien de défenses de Ligue des Masters, avec un rapport prix / vitesse supersonique quasi cheaté qui en faisait un incontournable de tous les débuts de saison... D'où ce statut de star virtuelle sans commune mesure avec son palmarès sur les vrais terrains.

En guise de clin d'oeil aux fans de la première heure, Konami prévoit d'inclure la flèche dans l'effectif des joueurs du mode myClub de Pro Evolution Soccer 2016, et ce jusqu'au 21 avril. Pas d'arnaque sur la feuille de match : il s'agira encore et toujours du joueur le plus rapide du jeu, assure l'éditeur, puisque l'ailier des Super Eagles bénéficiera des statistiques de rêve de l'époque ISS, à commencer par la vitesse et l'accélération. De quoi laisser baba.

Il a même droit à son trailer

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En complément, un article un peu bidon de sofoot

[PoF]

Si y a Marc Aubanel, je passe à PES

[Kieros]

Mboma - Ronaldo - Babangida, le trident offensif de l'OM qui a remporté 8 Ligue Master consécutives dans mon ISS

[G.bédécarrax]

Le record du monde de Super Mario Bros battu :

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Deux petites choses intéressantes :
- les pulsations en live de 85 à 170, ce stress
- C'est seulement 15 frames de plus que le Tool Assisted Speedrun record

[PoF]

Oui, SMB est un des rares jeux pour lesquels le Speedrun et le TAS sont quasi identiques, surtout parce qu'il n'y a que très peu de techniques "avancées" nécessitant d'appuyer sur plusieurs touches à la fois où successivement à une vitesse surhumaine. Le fait que le jeu soit très court joue aussi. Même si certains trucs sont très durs à réaliser, la mort est pas punitive puisque t'es pas obligé de te retaper 1h de jeu, donc tu peux faire beaucoup plus d'essais.

Y a juste 2-3 techniques un peu (pour un speedrunner) délicates, genre rentrer dans les tuyaux alors que la plante est sortie, le reste, c'est du routing et des sauts.

[G&ry]

Il est content en tout cas

[Kieros]

10 ans que mon FFX PS2 attendait dans son blister, je décide qu'aujourd'hui, temps est venu d'y jouer.

Et voilà pas que con freeze au bout de 10 minutes de jeu Un glitch assez connu a priori, mais qui n'affecterait que certains DVD

Ma dernière PS2 est relativement neuve (une centaine d'heure de jeu seulement), je pense donc que le dvd est mort (et le magasin STRATA GAMES où je l'avais acheté aussi)

[G.bédécarrax]

Le moment est venu d'acheter une psvita

[PoF]

Dommage, FF10 est le dernier bon FF (Sauf le Blitzball. Le Blitzball, c'est de la merdasse).

[Kieros]

J'avais adoré le 12. Mais le 10 est parait-il le dernier bien écrit, donc ça devrait me plaire.

Le moment est venu d'acheter une psvita

Je crois

Mais le pack actuel n'est pas terrible, 169€ avec 3 jeux légos

[G.bédécarrax]

Je crois de toute façon qu'il ne sera jamais le bon moment pour acheter une psVita le remake est aussi dispo sur ps3, que tu achèteras un jour ou l'autre.

[PoF]

Y a pas d'émulation PS2 qui tient la route, sur PC ?

PS1, on peut même mettre les CD originaux dans le PC et jouer, ça doit bien exister pour la PS2, non ?

[G.bédécarrax]

J'sais pas.

[Kieros]

Si, mais jouer sur émulateur et PC, la flemme

J'ai acheté la version Vita, ça me fera une bonne raison de prendre la console

[Kieros]

Dans le même temps, je rattrape Stranglehold. Au global moyen, mais avec un potentiel de fou furieux. Difficile de croire qu'au sein d'une génération aussi obsédée par les flingues, son cas n'ait pas fait école
Première grande idée : le jeu est la suite de Hard Boiled/A toute épreuve, soit le moyen le plus évident de surenchérir après un des films d'action les plus outranciers des années 90, dont il reprend les plus célèbres chorégraphies. Surtout, comme Devil May Cry et Bayonetta, Stranglehold tient plus du jeu de skate que du jeu d'action, et il s'agit moins d'atteindre la fin du stage que de le faire avec classe. On est ainsi évalué en fonction de notre degré de John-Woo-isation de l'espace, de notre faculté à rester le plus possible en mouvement, en utilisant différentes armes, en utilisant le décor avec imagination, que ce soit en faisant exploser un pont, en glissant depuis une rembarde ou sur un chariot, en rebondissant contre un mur, ... C'est presque un simulateur de chorégraphe HK, le jeu aurait d'ailleurs pu profiter d'une fonction replay et d'un générateur de niveaux.
En l'état, c'est encore très brut, il n'y a aucun level design, la palette de mouvements est très réduite, le rythme est celui d'un Metal Slug, mais putain l'idée était là, le potentiel aussi. A quelques ajustements près, et si Tequila n'était pas si sous-exploité (il est très vite réduit à un rôle d'avatar), on tenait là une excellente série B. Vraiment dommage :-|

J'ai fait le premier stage hier et même ressenti que toi

Adapter John Woo en jeu-vidéo est complexe, car Woo excelle dans l'art du champ-contrechamp. Et les shooters 3D, c'est surtout du champ, avec le héros devant le joueur (3rd person) ou à travers les yeux du joueur (FPS), et la cible devant le héros

En gros, tu pourrais reproduire ça :


(Ce qui serait certes, déjà plus classe que 99% des shooter actuels)


mais pas ça :

(ou alors en usant effectivement de replay, de cinématiques ou de QTE, soit des artifices vidéo-ludiques.)

Et pourtant, avis perso, chez Woo c'est le contrechamp qui est le plus beau. J'ai donc l'impression d'un jeu à qui il manque la moitié des scènes (et pendant que j'y joue, j'imagine les scènes en contrechamp ).

Donc je n'ai pas spécialement de réserves sur le level-design ou le gameplay, davantage sur cette réalisation qui ne tente pas grand chose pour retrouver la philosophie des film (dans la mesure ou je pense que Woo est formellement inadaptable en jeu vidéo, ou alors ça donnerait un jeu injouable où l'on ne saurait pas où tirer)

Cependant, même en JV Woo continue à faire école et se fait pomper (ce qui est bien), puisque j'ai lu que Max Payne 3 (que je n'ai pas encore fait) lui avait tout piqué

[Benedetto]

Sauf le Blitzball. Le Blitzball, c'est de la merdasse.

Blitzball >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> Inazuma Eleven

[G.bédécarrax]

En fait le Blitzball c'était une repompe des jeux Olive et Tom sur NES/SNES, soit des RPG footballistiques un peu spé, mais sans le decorum et le charisme de Mark Landers et cie. C'est la même chose, Inazuma Eleven ?
Bruce Harper avait son super tir banane qui lui niquait toute sa stamina.
Donc sans être passionnant, ça avait son charme, pour peu que l'on adhère au concept. On pouvait recruter des pnj dans la rue, c'était cool. Si je devais rejouer à FFX je resterai à des kilomètres de tout ça, mais c'était cool.
Au pire, je crois qu'il n'y avait qu'un ou deux matches d'obligatoire, non ? Le reste servait pour obtenir l'équipement ultime pour Wakka-Wakka-Hé-Hé l'indien gay zarb.

Un défi moisi parmi tant d'autres, notamment celui qui te demande d'appuyer 200 fois de suite sur la touche X pour éviter des éclairs Et après ça certains osent affirmer que le jeu vidéo n'est pas un art

[Benedetto]

une repompe des jeux Olive et Tom sur NES/SNES, soit des RPG footballistiques un peu spé, mais sans le decorum et le charisme de Mark Landers et cie.
Bruce Harper avait son super tir banane qui lui niquait toute sa stamina.
Donc sans être passionnant, ça avait son charme, pour peu que l'on adhère au concept. On pouvait recruter des pnj dans la rue, c'était cool.

C'est la même chose, Inazuma Eleven ?

Oui ta description plus haut correspond au jeu en gros.

Par contre il y a un truc qui décrédibilise ce jeu c'est la chanson d'intro en VF qui ferait passer mes poèmes pour des chefs d'oeuvre.

[Benedetto]

Cadeau.

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[ToF]

On dirait une chanson de Sinclair.

[Kieros]

RIP Xbox 360, Microsoft vient d'annoncer la fin de sa fabrication. La commercialisation se poursuivra jusqu'à épuisement des stocks (sachant que rares sont les enseignes à la proposer en vitrine désormais, il faut la demander au vendeur, comme Mein Kampf). C'est donc le bon moment pour l'acheter, financièrement parlant.

[G.bédécarrax]

Ah oui dis-donc, même sur amazon et cie elle n'est pas évidemment disponible. Tu l'avais eu à combien la tienne, au fait ?

EDIT : ah oui, 130€. C'était vraiment une belle affaire.

[Kieros]

Yep, 130€ avec 2 jeux

[G.bédécarrax]

Cet article du Monde dresse un portrait assez juste de la console, peut-être la plus importante depuis la Nes

Plus de dix ans après son lancement commercial, en novembre 2005, la Xbox 360 raccroche les gants. Le directeur de la division jeux de Microsoft, Phil Spencer, a annoncé sur le blog de l’entreprise l’arrêt de sa production le 21 avril.


Pendant dix ans, mais surtout entre 2007 et 2012, ses principales années d’exploitation et de succès commerciaux, la console aux multiples vies a largement contribué à redéfinir la manière dont se concevait le divertissement interactif au centre d’un salon.

L’indé à la maison

La Xbox 360, ce fut avant tout un écosystème en ligne. Certes, dès la fin des années 1990, la DreamCast de Sega a intronisé le jeu vidéo connecté, et la PlayStation 2 comme la GameCube sont compatibles avec un modem. Mais la console de Microsoft va plus loin : il suffit d’un câble Ethernet (puis dans les modèles ultérieurs, d’une connexion Wi-Fi) pour la relier à Internet. Là, tout un monde alors inédit attend le joueur : une boutique en ligne de jeux dématérialisés, premier pont jeté vers la scène alors balbutiante du jeu vidéo indépendant.

Lorsque la Xbox 360 sort en 2005, Cave Story, pionnier de cette scène alternative, n’est qu’une curiosité vieille d’un an à peine et seulement relevée par quelques férus sur les forums. Mais peu à peu, le Xbox Live Arcade (XBLA) offre un espace de visibilité nouveau et inespéré pour ces productions artisanales à contre-courant des majors. C’est là qu’apparaîtront Braid, le premier jeu solo du génial créateur de The Witness, mais aussi Geometry Wars, revival hypnotisant des jeux de tir des années 1980, Trials HD, courtes et addictives sessions de Motocross, ou encore Super Meat Boy, qui a marqué la résurrection des jeux de plate-forme sadiques à l’ancienne.


Depuis, pas un constructeur de consoles n’ose faire l’impasse sur cette scène alternative vivante, créative et bouillonnante. A l’image de Sony, qui a poussé ses productions maison (Flow, Flower, Journey, Echofon…), ou de Nintendo, qui a récemment fait de la place pour certaines (Fast Racing NEO, Runbow, Affordable Space Adventures…)

Emois en ligne

Le Xbox Live offre une liste dynamique d’amis en ligne, sur le mode alors encore vivace de MSN, avec la possibilité de discuter en direct, y compris au micro (un casque est d’ailleurs compris avec la machine). Et puis, bien sûr, la possibilité de s’affronter, moyennant un abonnement mensuel – le premier du genre. Sony en reprendra l’idée plus tard.

Rompant avec la tradition des consoles hors ligne, briques de technologie réduites à une fonction de lecteur de disques, la Xbox 360 s’est ainsi faite passerelle vers des mondes connectés. Sur DreamCast (Chu Chu Rocket), sur la première Xbox (Halo 2) ou sur GameCube (Phantasy Star Online), les jeux en ligne étaient l’exception ; sur la Xbox 360, ils deviennent la norme, y compris, et surtout, les plus populaires.

Soudain, Call of Duty n’était ainsi plus cette bête et énième relecture interactive d’Il faut sauver le soldat Ryan, mais un rendez-vous quotidien, jusque tard dans la nuit, à mettre en place tactiques au vol et petits noms d’oiseaux affectueux avec joueurs d’un soir et partenaires de jeu réguliers. Amenant avec lui son cortège d’inoubliables heures à configurer son arsenal virtuel pendant qu’à tue-tête, les rencontres d’un jour chantaient en allemand, juraient en anglais, ou se chambraient en russe, les voix les plus prépubères côtoyant les plus blasées. En dépit d’un parc installé comparable, jamais la console concurrente, la PlayStation 3, n’offrira pareille auberge espagnole.

Une manette plébiscitée

La Xbox 360, c’est aussi une manette, quasi unanimement reconnue comme la meilleure de sa génération – elle a depuis été perfectionnée par celle de la Xbox One, la console qui lui fait suite. Aux antipodes du modèle noir et lourdaud de la première machine de Microsoft, la manette de la 360 est légère, impeccablement ergonomique, avec deux sticks analogiques précis, deux fins boutons de tranche qui tombent sous les doigts et des gâchettes arrière sensibles à la pression.


Elle fera fureur dans les jeux de tir et les jeux de course – un peu moins avec les jeux de combat et les jeux de football, la faute à une croix de direction plus capricieuse. Il n’empêche : avec ses deux sticks de chaque côté, son bouton central de synchronisation, ses gâchettes arrières, son modèle a fait école, à tel point que c’est d’elle dont Nintendo s’est rapproché avec sa manette Wii U Pro Controller.

Bien sûr, tout n’a pas été parfait pour la machine de Microsoft. Avec ses innombrables offres commerciales, toutes plus illisibles les unes que les autres (Basic, Premium, Elite, Slim, New…), ses disques durs à la taille variable, son ronronnement de réacteur d’avion, sa connectique variant d’un modèle à l’autre, la console aura longtemps été sa propre ennemie. Il aura fallu attendre 2010, et la sortie d’un nouveau modèle noir élégant, moins bruyant, et assorti d’une innovante caméra de reconnaissance de mouvement, Kinect, pour qu’enfin la Xbox 360 parvienne à se rendre véritablement simple et désirable. Las : la mode des jeux à reconnaissance de mouvement ne durera qu’un an…

Une fidélité inespérée

Elle restera également tristement célèbre pour son « RROD », le « cercle rouge de la mort », une configuration de son bouton d’alimentation signalant une panne fatale. Lancée précipitamment fin 2005 pour prendre de court la PlayStation 3, la machine a traîné tout le long de sa carrière commerciale une réputation de durée de vie éphémère – environ 30 % de taux de retour, selon différentes estimations d’époque chez les revendeurs. A tel point que les dysfonctionnements de la PlayStation 3, de la PlayStation 4 et de la Wii U passent aujourd’hui encore pour un moindre mal, comparés à la console la moins fiable de l’histoire. Rares sont d’ailleurs les Xbox 360 de début de génération à être encore opérationnelles.

Pourtant, la console avait introduit un révolutionnaire système de suivi des performances au sein des jeux. Les Succès, encore en activité, permettent d’accumuler des points (des « G ») associés à son compte de joueur, à la manière d’un classement général au cumul.

Devenus des références iconiques, les messages annonçant l'obtention d'un "Succès" ont eu droit à quantité de générateurs en ligne, permettant à chacun de créer ses propres parodies.
Un système gratifiant, depuis repris par Sony avec ses Trophées, et qui a été en grande partie responsable de son image de console pour joueurs compétiteurs et fidèles. Et ce malgré Kinect – appel de pied assumé au grand public de la Wii. C’est en lançant en 2013 la Xbox One avec Kinect intégré que Microsoft a d’ailleurs perdu nombre de ses clients.

Que restera-t-il d’elle ? L’influence de certains jeux, assurément, comme la franchise Gears of War, avec ses fusillades stratégiques, à couvert, largement reprises par le récent succès d’Ubisoft, The Division. Les univers de space opera à la Halo – Bungie, ancien studio de Microsoft aujourd’hui propriété d’Activision, continue d’en créer, avec Destiny. Mais aussi une approche novatrice, à la fois pointue et décontractée, de la simulation automobile, avec la série Forza Motorsports, qui s’est peu à peu imposée comme une alternative de choix aux Gran Turismo de Sony. La Xbox 360, c’est vrai, a souvent fini cassée. Faute de production, sûrement. Mais pour de nombreux joueurs, la cause est connue : c’est d’y avoir trop joué.

[Kieros]

J'ai l'impression qu'ils décrivent un PC J'aurais du mal à juger leurs dires, je n'utilise que la manette dans les points qu'ils mettent en exergue.

Mais la X360, et ce fut une de mes grandes surprises, c'est une console super confortable à utiliser Son hub est très agréable et intuitif, il y a peu de MAJ et elles sont souvent rapides, la mise en route/arrêt de la console se fait à distance, il est possible de passer d'un jeu à l'autre sans changer de DVD (si jeu acheté sur le Marketplace) et donc sans bouger du canapé Et à part Fable Anniversary (à cause du jeu) pas eu de crash, de glitch ou d'accès disques interminables. Moi qui adore les consoles plug and play (la Gamecube est un chef d'oeuvre pour ça, la Wii une horreur), ça m'a ravi. Ensuite les jeux auxquels j'ai joué sont globalement fluides et propres visuellement, ça change de la gen précédente.

Enfin sa ludothèque est plutôt variée, malgré l'overdose de FPS. Car si on est allergique aux FPS, elle n'a pas vraiment de personnalité (il reste Lost Odyssey, Fable et Forza comme incontournable, je pense)

Je n'ai pas connu ses problèmes de fiabilité (ma version a bonne réputation et tourne comme une horloge un aspirateur). Son gros défaut pour moi, c'est sa politique de DLC écœurante, avec ses jeux en kit à débloquer à coup de pognon. Les Forza sont un modèle du genre de putasserie qui peut être faite sur cette console, avec des appels de phares à faire chauffer la carte de crédit à chaque kilomètre "La Subaru à 4,99€ sur le Marketplace, tu montes chéri ? ". FM4 est un chef d’œuvre alors j'ai pardonné (même si j'ai dû faire une croix sur un tiers des voitures ), mais Horizon c'était pas possible. Imaginez un RPG avec un tiers des persos principaux et/ou des quêtes manquants si tu ne paies pas. C'est même pas une question d'argent (sur OMForum on est riches) mais je me sens plus heureux avec des filles gratuites une fois le resto payé que des filles payantes toutes les heures

Mais bon, ça reste heureusement circonscrit à quelques jeux (j'achète en général les éditions GOTY), donc finalement je la trouve assez hibou

[Benedetto]

C'est même pas une question d'argent (sur OMForum on est riches) mais je me sens plus heureux avec des filles gratuites une fois le resto payé que des filles payantes toutes les heures

[G.bédécarrax]

J'ai l'impression qu'ils décrivent un PC

Oui ça résume assez bien l'impact de la 360 sur l'industrie
Mais le marketplace aura été une vraie nouveauté, qui a permis aux jeux indés d'exister commercialement, même si Steam a sans doute été précurseur sur ce domaine. Et en faisant le pont avec le PC, elle a provoqué une "ré-occidentalisation" du jeu vidéo mainstream, d'un point de vue ludique, commercial et technique. C'est pas forcément ma came, mais "jouer au jeu vidéo" renvoie à une expérience sensiblement différente selon qu'on se situe avant ou après la 360 : les modes de jeu online de plus en plus conséquents, les consoles pilotées par dashboard, la diffusion d'un autre game design et d'autres méthodes de production et de développement, "l'invention" du FPS console comme genre majeur, et une migration thématique vers une pop-culture plus ricaine, proche d'Hollywood ou de trucs un peu plus bisseux.

(Cette migration a d'ailleurs été commerciale également : la 360 c'est aussi la pub dans tes jeux et jusque dans le menu de la console )

C'est en ça que je la rapproche de la NES, qui a elle-aussi façonné un nouveau quotidien pour le jeu vidéo d'alors, qui était sensiblement le même pour la Super Nintendo et les différentes Playstation.

[Kieros]

mais "jouer au jeu vidéo" renvoie à une expérience sensiblement différente selon qu'on se situe avant ou après la 360

C'est juste

Mais perso, je dirais la même chose de la Playstation 1 (Pour des raisons différentes bien sûr : la 3D, un contenu plus mature, un rapprochement avec les codes de narration cinématographiques...)

(et sans doute de la Wii, si elle n'avait pas été une console-impasse.)