
Le premier est éminemment sympathique, intelligent et courtois. Il s'exprime dans une langue claire, tient des propos mesurés et souvent instructifs. Grand amateur de vin, il est un pédagogue sans prétentions et quelque soit le sujet, sa modestie le précède. Sa femme le supporte et ses enfants l'adorent.
L'autre stambroise est toujours ce petit garçon en colère qui jalouse le bel uniforme bleu et blanc de ses camarades, la banlieue parisienne ne fut qu'une ligne Maginot pour la ferveur olympienne et il donne à ses souvenirs des années collège des allures de récits d'occupation. Aussi, il ne faut pas s'étonner s'il s'exprime comme un ancien combattant, avec ce qu'il faut de rancoeur et quelques raccourcis historiques. Vous l'avez remarqué, ce stambroise là est prêt à toutes les propagandes pour diaboliser l'ennemi, même à convoquer Bernès comme argument d'autorité, ou à faire comme s'il suffisait d'être "persuadé" pour avoir raison.
Messieurs il y a deux stambroise, et je sais avec lequel j'ai envie de discuter. L'autre a surtout besoin d'une gentille tape dans le dos, avant d'aller rejoindre ses copains spéciaux comme lui.
Par contre, il n'y a qu'un seul Francis. Débrouillez-vous avec lui
