Stade Vélodrome

[Marsman]

Les supporters la payent depuis des années. Ça s'appelle un abonnement

[lolo13]

OM : et maintenant, place au "naming"

L'épineux volet du loyer dû par l'OM pour occuper le stade Vélodrome est désormais réglé. En signant un protocole d'accord portant sur les trois prochaines années, jeudi après-midi, Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire du club, et Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, ont mis un terme à un conflit devenu rocambolesque au fil des semaines.

Après le dénouement et l'annonce du montant cumulant part fixe (3M€ la saison prochaine, 4M€ en 2015-16 et 2016-17) et variable (la Ville bénéficiera d'un intéressement de 20 % sur le chiffre d'affaires de l'OM sur l'activité de billetterie supérieur à 20M€), vient maintenant le temps des interrogations.

Qui payera le surplus ?

Depuis deux jours, une question revient régulièrement : la Mairie devant rétribuer Arema, gestionnaire de l'enceinte, à hauteur de 12 M€ annuels pendant 31 ans, qui payera le reste de la note ?

Le calcul est complexe. À ces 12 M€ est soustraite la somme déboursée par l'OM : 4 M€ sont garantis, puisque c'est le barème fixe. Il reste donc 8 M€. À cela, il faut ensuite retirer la partie variable.

Si le club de Vincent Labrune réalise le même parcours sportif ces huit prochaines saisons que lors des huit dernières années, la Ville de Marseille pourrait toucher en moyenne 3,4M€/an. Mais pour cela, il faudra bien sûr que la troupe de Marcelo Bielsa parvienne à rameuter ses fidèles dans un Vel' qui a souvent sonné creux ces derniers mois.

Le hic, c'est donc que cette somme n'est pas garantie chaque année. En 2009-10, saison du titre, l'OM a par exemple touché 25 M€ de recettes aux guichets. Dans le montage désormais en place, le club olympien reverserait donc 20 % de 5 M€, soit 1 M€. Dit comme ça, cela paraît peu, mais le stade rénové et couvert offrira des possibilités financières décuplées (dans l'enceinte en travaux, l'OM n'a par exemple touché que 11,61 M€ en 2012-13).

Dans le cas où la Ville encaisserait bel et bien 3,4 M€ grâce à cette part variable, il resterait donc 4,6 M€ à régler. Où les trouver ? Après le dossier périlleux du loyer, vient maintenant celui, encore plus alambiqué, du naming, pas encore finalisé.

Les contacts avec Orange existent bel et bien mais on précise, du côté d'Arema, qu'"il y en a d'autres". Seule certitude : le dossier est entre les mains de la société de Bruno Botella, laquelle effectue un travail de prospection depuis de longs mois.

Elle garantit, en outre, 3 M€ annuels à la Ville, même si elle ne trouve pas de nameur. En revanche, si le montant est supérieur, le reste n'ira pas dans les caisses de la Mairie, mais sera réparti.

L'opposition en colère

Pour résumer, durant les trois prochaines années, 4 M€ sont donc garantis par le loyer de l'OM, et 3 M€ par Arema sur le naming. La dernière partie de la facture (5 M€ sur les 12 annuels que doit verser la Ville de Marseille) est fluctuante.

D'où l'inquiétude de plusieurs élus d'opposition depuis l'annonce officielle du chiffre de la redevance olympienne, dévoilé jeudi. "C'est une duperie envers les Marseillais, s'insurge Stéphane Mari, président du groupe PS au conseil municipal. On sait très bien que la Ville aura du mal à percevoir les 3,4 M€ de la part variable. Pour arriver à ce seuil, j'ai calculé, il faut 37 M€ de recettes... L'accord a permis aux deux parties de sauver la face, mais la réalité c'est que le gagnant, c'est Arema, et le perdant, le contribuable marseillais."

Un sentiment partagé par Jean-Marc Coppola, conseiller municipal communiste. "Le maire avait été ferme, il avait dit 'c'est comme ça, on ne bougera pas', et avait d'ailleurs fait délibérer le conseil municipal. On peut toujours dire que c'est un compromis, mais en attendant il a baissé la garde et a un petit peu cédé au chantage, même si je ne suis pas dupe sur le fait qu'il devait y avoir toute une entente et un scénario possibles, qu'ils ont mis en musique.

Ce que ne paye pas l'OM, c'est le contribuable qui le paye. Le club aurait aussi pu avoir l'humilité de reconnaître que pendant des années, c'était cadeau (1,5 M€ par an avant les travaux, 50 000 € depuis trois ans, ndlr)."

Si le dossier du loyer est clos, il n'a en tout cas pas fini de faire parler...

[Kieros]

Je suis d'accord avec Francis Ford Coppola.

[si-ma-tante-en-avait]

"Le club aurait pu ...." Quand est ce qu'on comprendra que l'OM est une structure privée qui paie ses impôts et qui crée de l'emploi ? Même si on avait un loyer "cadeau", demain, y'a plus d'OM, je doute que cela ferait plaisir aux contribuables marseillais ni aux mecs qui verront une baisse de leur chiffre d'affaire. Pour le moment, celui qui flingue les comptes de la ville, c'est pas le "cadeau" fait à l'OM mais Gaudin lui même.

[Modérateur]

Ces 3M€ d'assurés du naming, ça sort d'où hormis des déclas?

[lolo13]

Apparemment c'est dans le contrat qui lie la mairie et Arema.

Je l'ai toujours lu de la bouche du mec d'Arema.

[Doumé]

Pour le moment, celui qui flingue les comptes de la ville, c'est pas le "cadeau" fait à l'OM mais Gaudin lui même.

Quand De Gaulle est mort, André Malraux a écrit " Les chênes qu'on abat"

Quand ça sera le tour de Gaudin, Philippe Carrese écrira "Ces glands que l'on ramasse"

[Benedetto]

:mdr:

[Hyde]

Doumé, le roi des formules

[si-ma-tante-en-avait]

[Camarguais]

[Doumé]

Marsactu :
Sport / OM

Naming du Vélodrome ou quand le mirage se met à chanceler

Si un accord a été trouvé pour le loyer du Vélodrome avec l'Olympique de Marseille, la Ville va sûrement devoir faire une croix sur cette autre source de financement du partenariat public-privé du stade.

En apparence, le chantier du Vélodrome est achevé. L'écrin du boulevard Michelet nouvelle génération est fin prêt, pelouse hybride luisante, pour accueillir l'OM le 17 août. Le 6 septembre, tous les dirigeants de collectivités se masseront autour de la ministre des Sports Najat Vallaud-Belkacem pour couper du ruban. Mais en coulisses, de gros points financiers restent en suspens. Comme nous l'expliquions la semaine dernière, le montant exact du loyer que l'Olympique de Marseille versera à la Ville n'est toujours pas connu malgré l'estimation optimiste de 7,4 millions d'euros par an que l'un et l'autre ont communiquée. À ce bail précaire, s'ajoutent les obstacles qui entourent le naming du stade.

Ce dispositif vise à accoler une marque au Vélodrome à défaut de changer totalement le nom du stade. La Ville, qui doit verser une redevance annuelle de douze millions d'euros dans le cadre du partenariat public-privé, espérait lors du lancement des travaux récupérer deux millions d'euros par an dans ses caisses. Ce qui impliquait un naming total autour de 7 millions d'euros puisqu'une grosse partie de la somme revient à l'exploitant privé. Celui-ci récupère les trois premiers millions puis 40 % du reste.

Depuis l'ouverture de ce dossier, les annonces d'une issue prochaine se sont multipliées sans jamais se concrétiser. Début 2011, Arema, l'exploitant du stade annonçait que le nouveau nom serait connu avant la fin de la même année. Puis en novembre 2012 le maire de Marseille avait annoncé un heureux dénouement imminent. Comique de répétition involontaire, Jean-Claude Gaudin a remis ça le 30 juin en conseil municipal en laissant entendre que les négociations étaient en bonne voie. L'entreprise visée était alors Orange.

Orange déconnecte

Sauf qu'aujourd'hui, quand on cherche à savoir auprès du maire si cette hypothèse d'un stade renommé Orange Vélodrome est toujours dans les tuyaux, il répond en penchant la tête : "Un peu moins !" Un enthousiasme modéré qui vient corroboré la confidence de Stéphane Richard, le PDG de l'entreprise de téléphonie à nos confrères de Marséco début juillet. À l'époque, il confiait : "Il ne faut pas trop spéculer sur une réponse positive d’Orange."

L'adjoint aux finances, Roland Blum se fait encore plus clair sur le sujet. En réponse à nos questions, il dessine un joli rond entre le pouce et l'index. "Franchement, aujourd'hui, on en est là", au niveau zéro des négociations donc. Et l'élu municipal d'ajouter : "Vous savez, cette partie-là, c'est plutôt l'affaire d'Arema."

En effet, près s'être séparé de la société de conseil en naming Team Stadia il y a environ un an, Arema poursuit seul la recherche du sponsor miracle même si la Ville reste très attentive et possède une forme de droit de veto sur la société choisie. En cette période estivale, Bruno Botella son patron est injoignable. Début juillet, lors d'une visite de fin de chantier, il avait précisé avoir noué des contacts avec "des prospects américains", rappelant ainsi les contacts chinois évoqués courant 2013 puis vite évaporés. En tout état de cause, il paraît aujourd'hui improbable que Najat Vallaud-Belkacem puisse inaugurer autre chose qu'un stade Vélodrome tout court. À Lille, en désespoir de cause, Martine Aubry a finalement baptisé le stade Pierre-Mauroy. Jean-Claude Gaudin osera-t-il le Vélodrome Gaston-Defferre ?

En tout cas, cela fait longtemps qu'il n'espère plus que ce sponsoring dépasse les trois millions d'euros, somme au-delà de laquelle, contractuelllement, elle est en droit de percevoir une partie de la redevance versé à l'exploitant de l'enceinte. Les contribuables devront participer un peu plus que prévu chaque année pour atteindre les douze millions d'euros (sans compter les augmentations dues aux révisions annuelles) de remboursement prévu dans le cadre du partenariat public-privé.



Par Jean-Marie Leforestier, le 6 août 2014

[Hyde]

Je propose un naming qui ira avec l'identité de la ville et assortie d'un solide partenaire financier implanté dans le monde entier.

'Ndrangheta.

[Doumé]

[si-ma-tante-en-avait]

Ah les politiques et l'argent des autres public.... En Afrique, on parlerait de magouilles, en Europe, de nécessaires partenariats.

[Benedetto]

Je propose un naming qui ira avec l'identité de la ville et assortie d'un solide partenaire financier implanté dans le monde entier.

'Ndrangheta.

Pourquoi (feur) plus la N'Drangheta que la Camorra?

On assimile plus souvent Marseille à Naples

[Hyde]

Pas faux, mais d'après des amis siciliens, la 'Ndrangheta est l'organisation mafieuse la plus puissante désormais, parce qu'elle n'a pas de pentiti (repentis). Pour en faire partie tu dois obligatoirement venir d'une famille de mafieux, dont les liens du sang c'est plus difficile à rompre.

[Benedetto]

[Modérateur]

"Le naming c'est fini" JC Gaudin
Compositeurs: Hervé Vilard,Marcel Hurten

Editeurs: Warner Chappell Music France,

Producteurs: Les couillons d’électeurs


Le naming, c'est fini,
Et dire que c'était 3 Millions
Pour la ville de mon premier amour,
Le naming, c'est fini,
Je ne crois pas
Que je l’obtiendrais un jour.
Le naming, c'est fini,
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour,
Le naming, c'est fini,
Je ne crois pas
Que je l’obtiendrais un jour.

Nous n'irons plus jamais,
Où tu m'as dit je te donnerais 3 M€,
Nous n'irons plus jamais,
Comme les autres années;
Parfois je voudrais bien,
Te dire recommençons,
Et oublions ce PPP
Mais je perds le courage,
Sachant qu’AREMA dira non.

[Benedetto]

[urba]

Ça irait bien sur le site

[lolo13]

Concernant le naming ça ne sera pas Orange d'après l'Equipe du jour.

[Doumé]

Bonne nouvelle pour Champoul.

[El Muneco]

Enfin pris mon abonnement vendredi ! En esperant voir autre chose que ce 1er match!

[urba]

Affluence : les vrais chiffres pour OM-Montpellier

Le stade Vélodrome établira un premier record d’affluence en Ligue 1 cette saison, mais ne pourra afficher complet. Explications.

A l’occasion de la deuxième journée de championnat, OM-Montpellier dimanche à 17 heures, le stade Vélodrome établira un premier record d’affluence pour la saison 2014-15 de Ligue 1. Malheureusement, il ne pourra afficher complet.
A ce jour, l’OM a vendu 31500 abonnements.
Pour la rencontre de dimanche, 50600 places ont déjà été vendues. L’affluence ne pourra excéder 52500 spectateurs. Pourquoi ?
- 5000 places sont invendables en raison d’une mauvaise visibilité, ou d’une absence de siège par rapport au premier plan fourni par Arema.
- L’OM a été obligé d’utiliser 500 places en Jean-Bouin pour replacer des abonnés dont les places ne bénéficiaient pas d’une bonne visibilité, essentiellement en raison d’un problème de garde-corps.
- Le jour du match, 700 places de Jean-Bouin haut devront être échangées, car elles ne seront pas accessibles. Ce jeudi, l’OM a été informé par Arema qu’un des escaliers ne serait pas opérationnel pour la première rencontre.
- L’OM a bloqué 2000 places de no man’s land dans la zone réservée aux supporters adverses pour des raisons de sécurité.
- Enfin, l’OM a bloqué 6300 places pour la campagne d’abonnement 2014-15 : elle se poursuivra jusqu’à la fin du mois de septembre 2014.

:smileyquisecognelatetecontreunmur:

[si-ma-tante-en-avait]

Ce smiley a disparu et cela n'a ému personne. J'ai voulu l'utiliser ce matin et j'ai du en prendre un sur le net sans savoir s'il ne porte pas de maladies.

[urba]

Moi je m'en servais

[lolo13]

La réponse d'Arema

"On ne peut pas laisser dire cela, leur annonce n'est pas acceptable et je ne sais pas d'où ils sortent leurs chiffres. Les atermoiements du club en lien avec le loyer ont entraîné une démobilisation de nos équipes et de ce fait un escalier d'une travée de Jean-Bouin nécessitera la neutralisation de 500 places. Pour le reste, il n'est pas possible d'ouvrir le stade sans les garde-corps. S'ils considèrent qu'ils ne peuvent pas vendre ces places, cela les regarde. Qu'ils commencent d'abord par vendre toutes leurs places, en VIP, en loges et en grand public."

[lolo13]

Je ne comprends pas bien en quoi le fait de bloquer 6000 et qques places pour les abonnements empêche l'OM de les vendre pour OM/MHSC le jour du match ?

[Marsman]

Ils espèrent les vendre d'ici dimanche.