«Je suis allée ouvrir la salle, j’ai vu tout ce foutoir par terre, les cartons, les bouteilles de verre au-dessus ses cartons, un vrai bordel. Alors j’ai pris les cartons, les bouteilles, j’ai tout mis dehors».
«Il est donc facile que le regard trébuche et méprenne une oeuvre d'art. Cela est arrivé notamment en 1978 à la Biennale de Venise, quand un peintre en bâtiment avait repeint ce qu'il pensait être une simple porte. C'était un chef d'oeuvre de Marcel Duchamp.»
En 2011, une femme de ménage, à Dortmund en Allemagne, avait confondu une installation de l'artiste allemand Martin Kippenberger avec une baignoire sale et avait retiré la patine de la baignoire en caoutchouc placée sous des planches en bois empilées.
En Allemagne encore, en 1986, une «motte de beurre suintante» comme la décrit Le Figaro, de l'artiste allemand Joseph Beuys, dans un musée de Düsseldorf avait aussi été «nettoyée».
Ça prouve une chose. Que parfois l'art c'est limite du foutage de gueule et des gens (galeristes et artistes) vivent grâce à cette masturbation mentale. On arrive à un point où la question n'est pas de savoir si c'est beau ou pas. On a devant soi un foutoir qui ne veut strictement rien dire et qui induit des gens "normaux" en erreur. Un chew gum collé à une table de classe, c'est de la dégradation. La même table dans une galerie d'art, ben c'est de l'art. C'est pour ma part, les limites de "l'art".