butterfly15 a écrit :G.bédécarrax a écrit :Et tu l'aurais vécu comment, si un article étranger avait habillé de guillemets ce si délicieux mariage catholique hétérosexuel qui était encore la norme en France jadis ?
Et je ne suis même pas en train d'évaluer la validité morale, ou juridique, du contrat marital saoudien ou yéménite. C'est un jugement tout au plus sémantique : la définition du mot mariage en vigueur aujourd'hui en France n'est ni universelle ni éternelle.
Attends, on parle d'un connard qui a tué une minote de huit ans, et toi tu me sors tes guillemets, il y a des valeurs universelles qui dépassent les "gentils occidentaux" contre le reste du monde.
Là n'est pas la question. Que le type soit une ordure, qui a tué une petite fille à coup de bites ? Soit. Il n'en reste pas moins le mari, et elle la femme. Ces termes ne sont pas discutables.
A vrai dire, ces guillemets vont même à l'encontre de ces valeurs humanistes que tu brandis : car si ce n'est pas la définition yéménite du mariage qu'elles méprisent, alors c'est l'homme qui a
tué sa femme. Auquel cas elles ne désignent pas ceux qui ont épousé une femme à l'utérus plus robuste, qui eux seraient tout à fait dans les clous : c'est légitimer la règle en fustigeant l'exception.
Et, puisque dans ces faits divers français de maris battant leur femme (ou inversement), ces guillemets par leur absence affirment qu'il s'agit là d'un comportement impropre à remettre en cause notre définition du mariage : la possibilité de cogner son conjoint serait un des termes du contrat.