Si il y en a que vous voulez rajouter, ou si vous souhaitez donner vos préférences, raconter des anecdotes dans votre chasse aux bonbons, n'hésitez pas

Eh beh, en parlant d'anecdote de chasse aux bonbons, tu viens de m'en remémorer une bonne !

Je sais pas si je dois la raconter ici tellement c'est honteux et pas bien mais je le fais quand même !
C'était un beau mercredi après-midi, j'avais une douzaine d'années, on avait donc pas cours à cette époque-là. J'étais chez moi avec deux potes, et ma mère s'apprête à partir en course au Carrefour du coin. Elle me propose comme d'hab si j'ai besoin de quelque chose là-bas, je lui réponds que non... Mais comme on se faisait chier, il nous est venu une idée qui ne nous serait jamais venue s'il en avait été autrement : aller en courses avec ma mère !

Pourquoi je dis ça ? Parce qu'il faut le voir pour le croire, quand ma mère part en courses, elle pourrait limite prendre sa valise et un sac de couchage parce qu'elle part presque toute la journée !

Ma foi, on pensait qu'il valait mieux se faire chier toute une journée dans un grand magasin que de rester à la maison...
On arrive donc à "Carrouf", ma mère commence à faire ses courses, pas la peine de lui coller aux basques, elle fait rayon par rayon, produit par produit...

Bref, on lui dit qu'on va faire un tour, qu'on la retrouvera demain à la réouverture du magasin (nan j'déconne !

quoique...

)... On commence à faire un tour et là... On tombe devant le kiosque d'un vendeur de bonbons, vous savez le truc en libre-service ou vous allez payer à la caisse qui est sur le côté. Nos regards complices en disent long, on venait de trouver notre mission pour la journée : se remplir les fouilles au maximum sans se faire griller ! Le problème c'est que la vendeuse rôde parfois. On passe donc une bonne vingtaine de minutes à examiner, à observer le moindre détail discrètement, à préparer le terrain en quelque sortes... Puis vient le premier assaut, chacun passe et chope 2-3 bonbons. Pas géant comme prise, mais c'est déjà un bon début, aucun de nous trois ne s'est fait griller. On se réparti notre butin et on définit un nouvel objectif pour le prochain coup : essayer de faire un peu mieux... On attend encore une bonne dizaine de minutes, le temps que la vendeuse retourne à sa caisse, et nouvel assaut. Cette fois on prévoit le coup : l'un reste aux aguets, et les deux autres partent se remplir les poches. On y va clairement à la barbare, tout y passe en revue... Puis notre pote nous fait des grands signes : la vendeuse va se pointer ! Pas de panique, on fini de remplir nos poches, et comme des petits gars sages et innocents, on se contente de regarder les bonbons à son arrivée, feignant de ne savoir que choisir... Puis vint un troisième puis un quatrième, et un cinquième assaut, toujours accomplis avec succès... Et là on assiste à une scène trop comique... Deux gars à peine plus agés que nous se pointent alors qu'on s'apprètent à y retourner. Ils commencent à nous taper la discut', se dirigent vers le kiosque, commencent à prendre deux ou trois bonbons, et là... La vendeuse débarque et commencent à leur gueuler méchamment dessus ! Celà nous fait bien rire, mais on ne perd pas le nord pour autant !

On fait alors le tour du kiosque, on profite de cet instant de panique pour se remplir littéralement les poches, qui sont désormais presque sur le point de craquer ! A nous 3 on devait facilement avoir entre 1 et 2 kilos de sucreries en tous genres !
La mission semblait enfin toucher à sa fin... Seul problème, faut encore sortir du magasin, et les poches de mon survets sont tellement pleines qu'il est difficile de penser que je ne cache rien de douteux là-dedans !

Alors que mes deux accolytes commencent déjà à emprunter le portique "sortie sans article", je réfléchie à la façon dont je vais m'y prendre pour dissimuler notre trésor ! Et là, la seule idée fut la suivante, au moment de franchir la sortie, je fis mine de me gratter les c... à deux mains, si bien qu'avec la position de mes bras, il n'était pas possible de voir mes poches ! mdr2

Une fois sortis, on se redispatchait une nouvelle fois la totalité de notre prise... Bien câlés et délestés de notre magot, on pouvait aller retrouver ma mère dans le magasin, qui nous a retrouvé bien plus calmes qu'au moment ou on l'avait laissée ! Quel grand moment en tout cas !
