La vérité de cette phrase vient de me tuAIT.beyonder a écrit :
Le crépuscule de nos idoles nous renvoie à notre propre décrépitude :vieux:
Cinéma... Tchi Tcha !
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
C'est même plutôt sain. Moi aussi il m'aura fallu cet ASCII art pour prendre conscience de cette atroce vérité : on vit dans un monde où les poussins ne dansent pas. Ca m'a endommagé plus que je n'aurais pu le soupçonner. J'y ai un peu réfléchi, et je pense -en toute modestie - que ce que j'ai ressenti, c'est ce qu'a ressenti le premier homme qu'on pourrait qualifier, rétrospectivement, d'artiste.Cob a écrit :Je trouve ça rigolo, c'est normal ?
En effet, quand celui-ci s'est trouvé nez à nez avec un poussin, j'imagine qu'il a attendu. Il a attendu des jours et des jours et des semaines et des semaines le poussin dans son habitat naturel, il l'a soumis à une batterie d'expériences dans des conditions stoechiométriques de température et de pression avant d'arriver à la même conclusion que moi : les poussins ne dansent pas. Alors là, il s'est dit "mais, je ne comprends pas. Les poussins devraient danser!". Je suis d'accord avec lui. Comment peut-on créer une créature aussi jaune et poilue et mimi et la priver du sens du rythme ? Cet homme s'est trouvé confronté à ce que Gilles Deleuze désigne comme "la troisième erreur de Dieu". C'est alors que son cerveau s'est découvert un nouveau potentiel : celui de l'imagination. Il aura fallu un poussin maladroit pour que l'être humain réalise qu'il avait le pouvoir de créer un monde où les poussins danseraient. On peut supposer que c'est à partir de ce moment là que les peintures dans les cavernes ont cessé d'être uniquement un vecteur culturel et ont acquis cette dimension cathartique qui est la base de toute création artistique.
(Ceci était un extrait de ma thèse "est-ce que les poussins jaunes rêvent de moutons dansant le foxtrot ?")
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Mais bon sang Bédé, comment fais-tu pour être aussi barge

Essaie d'écrire je t'en prie. Pi si tu le fais pas pour toi, fais le au moins pour nous :bigfan:
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
C'est vrai que les poussins devraient savoir danser
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Hier je suis allé voir Tropic Thunder : A voir rien que pour les scènes avec Tom Cruise
(Méconnaissable d'ailleurs, j'avais pas du tout entendu parler du film et je n'ai su que c'était lui qu'à la toute fin du générique de fin, incroyable
)
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Sinon j'ai vu Indiana Jones et le crâne de machin chose là. Je crains hélas que Buk ait une fois de plus eu raison sur presque toute la ligne en écrivant que les défauts de cet opus sont inhérents à toute la mythologie de l'aventurier. Je dis presque parce que je suis pas totalement convaincu à propos de certains points (comme les enjeux, le rythme ou l'humour) qui mériteraient une revoyure des dits-films pour être fixé.
Mes seules réserves concernant la critique de Buk, concernent ceci :
Ce qui me dérange, c'est que retranscrire une époque ne doit pas se limiter à un décor factice de cafétéria, une coupe de cheveux yéyé et des chansons d'Elvis. Ce doit être un état d'esprit global qui implique un véritable projet de mise en scène et d'écriture (voir retour vers le futur par exemple). Or là, le scénario est tellement poussif, tellement bancal que l'implantation du récit devient le cadet des soucis d'un film qui rame sur toute la longueur, quitte à cumuler des scènes complètement inutiles ou solliciter des personnages qui ne servent à rien (Marion, Irina Spalko, Oxley Tournesol...)
Que Spielberg et Lucas se fassent zizir et en profitent pour rendre hommage au cinéma de leur enfance, c'est une chose. Mais si tout ce qu'ils ont à proposer, est un patchwork de clichés, alors leurs références sont à prendre comme autant de coups de coude appuyés au spectateur somnolant. Car quelques soient ses intentions, cet Indiana Jones n'a rien de Mogambo. En fait, c'est hélas plus du même tonneau que la Momie ; pour sa réalisation (le découpage des scènes d'action), l'humour bas de gamme, les cascades câblées sur fond vert et ses ignobles effets spéciaux en cgi (car oui les fourmis sont rouges mais elles sont surtout en cgi.) Par moment, je vais être méchant, on se croirait même dans Pirate des Caraïbes tant l'insignifiance des méchants et des enjeux plombent l'intérêt d'un récit déjà dépourvu de rebondissements.
Je vais pas trop m'étaler sur le reste car encore une fois, je n'exclus pas l'hypothèse que les défauts de cet opus soient effectivement intrinsèques à la série. Ce qui reste à mes yeux à démontrer. Mais putain ça fout les boules de voir Harrison Ford se faire piquer la vedette par cette tête à claque de Shia Labouffe qui sautille de liane en liane avec une ribambelle de singes à ses trousses, le tout bien sûr en cgi sur fond vert (tout le film a été tourné en studio, à part un ou deux plans d'extérieur tournés au Brésil).
Plus rien ne peut me décevoir de la part de Lucas. Mais venant de Spielberg, ça fait mal au cœur.
Mes seules réserves concernant la critique de Buk, concernent ceci :
Tu contredis tout ce que je pense de la retranscription du film des 50's, qui à trop vouloir afficher l'iconographie complète de cette période, devient une sorte de mixture à la fois trop copieuse et trop scolaire pour être crédible. J'ai eu plusieurs fois envie de crier " ok c'est les années 50, on a compris oh ! " Parce que, entre le mc carthysme, les blousons noirs et le rockabilly, je crois effectivement qu'on avait bien compris.Ceci dit, je m'en voudrais de ne pas aborder également quelques vrais bons points concernant le film et qui ne sont pas intrinsèques à la série. tout d'abord, la réussite absolue d'une localisation dans les années 50. Fabuleux. On navigue entre les clins d'oeils cinématographiques (parfois jusque dans les dialogues) : American Graffiti, Lucas oblige, mais aussi une demi-douzaine de films de SF/horreurs de l'époque, et une adéquation bluffante avec les thèmes de l'époque, comics McCarthyens inclus, d'ailleurs ! Et of course que les fourmis sont rouges, les gars !
On ne pouvait pas mieux transposer une anventure d'Indy dans cette période de parano, de blousons noirs, d'agents doubles et de course aux armes nuéclaire et psychique. Jusqu'à la fin, forcément irritante et débile (propre à tous les Indy), mais à 2000% fifties. Spielberg s'amuse clairement des codes de l'époque, c'est plus que réjouissant.
Sincèrement, la connaissance de ces années 50 influe sans doute beaucoup sur le regard qu'on pose sur le film...
Ce qui me dérange, c'est que retranscrire une époque ne doit pas se limiter à un décor factice de cafétéria, une coupe de cheveux yéyé et des chansons d'Elvis. Ce doit être un état d'esprit global qui implique un véritable projet de mise en scène et d'écriture (voir retour vers le futur par exemple). Or là, le scénario est tellement poussif, tellement bancal que l'implantation du récit devient le cadet des soucis d'un film qui rame sur toute la longueur, quitte à cumuler des scènes complètement inutiles ou solliciter des personnages qui ne servent à rien (Marion, Irina Spalko, Oxley Tournesol...)
Que Spielberg et Lucas se fassent zizir et en profitent pour rendre hommage au cinéma de leur enfance, c'est une chose. Mais si tout ce qu'ils ont à proposer, est un patchwork de clichés, alors leurs références sont à prendre comme autant de coups de coude appuyés au spectateur somnolant. Car quelques soient ses intentions, cet Indiana Jones n'a rien de Mogambo. En fait, c'est hélas plus du même tonneau que la Momie ; pour sa réalisation (le découpage des scènes d'action), l'humour bas de gamme, les cascades câblées sur fond vert et ses ignobles effets spéciaux en cgi (car oui les fourmis sont rouges mais elles sont surtout en cgi.) Par moment, je vais être méchant, on se croirait même dans Pirate des Caraïbes tant l'insignifiance des méchants et des enjeux plombent l'intérêt d'un récit déjà dépourvu de rebondissements.
Je vais pas trop m'étaler sur le reste car encore une fois, je n'exclus pas l'hypothèse que les défauts de cet opus soient effectivement intrinsèques à la série. Ce qui reste à mes yeux à démontrer. Mais putain ça fout les boules de voir Harrison Ford se faire piquer la vedette par cette tête à claque de Shia Labouffe qui sautille de liane en liane avec une ribambelle de singes à ses trousses, le tout bien sûr en cgi sur fond vert (tout le film a été tourné en studio, à part un ou deux plans d'extérieur tournés au Brésil).
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Modifié en dernier par beyonder le ven. oct. 17, 2008 16:48, modifié 1 fois.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Il y a quelques rares films qui vous réconcilient avec le cinéma et d'autres plus rares encore, qui parviennent à vous faire de nouveau aimer la vie et vos semblables, au point de souhaiter que la projection ne se termine jamais.

C'est l'histoire d'un fils de coiffeur, admis dans la prestigieuse école de Rushmore grâce à ses talents d'auteur de théâtre, qui déploie des trésors d'ingéniosité pour trouver sa place dans un univers qui n'est pas le sien.
Isolé parmi les gosses de riches, les intellos et les sportifs, il donne libre cours à son inspiration pour faire de la vie une création à part entière, en distribuant à chaque personne, un rôle à tenir dans son existence.
Rushmore fonctionne avec le sous-texte constant de ce gosse qui souhaiterait pouvoir réécrire les scènes de la vie qui ne sont pas à son goût, metteur en scène frustré d'une œuvre sur laquelle il n'a pas prise, au point de tout vouloir saboter quand il sent que l'histoire lui échappe.
Écrit et réalisé par Wes Anderson, le film est doté d'une bande son magnifique (Mark Mothersbaugh, Cat Stevens, The Who) qui illumine une mise en scène raffinée et intimiste, de pures séquences en apesanteur. Aux dialogues irréprochables, Bill Murray apporte son inestimable valeur ajoutée pour ce qui s'avère être un véritable bijou d'humanisme et de poésie décalée.

C'est l'histoire d'un fils de coiffeur, admis dans la prestigieuse école de Rushmore grâce à ses talents d'auteur de théâtre, qui déploie des trésors d'ingéniosité pour trouver sa place dans un univers qui n'est pas le sien.
Isolé parmi les gosses de riches, les intellos et les sportifs, il donne libre cours à son inspiration pour faire de la vie une création à part entière, en distribuant à chaque personne, un rôle à tenir dans son existence.
Rushmore fonctionne avec le sous-texte constant de ce gosse qui souhaiterait pouvoir réécrire les scènes de la vie qui ne sont pas à son goût, metteur en scène frustré d'une œuvre sur laquelle il n'a pas prise, au point de tout vouloir saboter quand il sent que l'histoire lui échappe.
Écrit et réalisé par Wes Anderson, le film est doté d'une bande son magnifique (Mark Mothersbaugh, Cat Stevens, The Who) qui illumine une mise en scène raffinée et intimiste, de pures séquences en apesanteur. Aux dialogues irréprochables, Bill Murray apporte son inestimable valeur ajoutée pour ce qui s'avère être un véritable bijou d'humanisme et de poésie décalée.
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Mon film de chevet
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Y'a d'la fusillade dans votre film de gay ?
- beyonder
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Oui plein 
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- Kieros
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Jamais vu, c'est noté 
- si-ma-tante-en-avait
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Je viens de voir (revoir mais j'étais trop petit pour bien m'en souvenir) un film des années 70 avec Aldo Maccione, Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner.... L'aventure c'est l'aventure.
Lors du générique du début, j'ai lu une phrase qui m'a frappé et qui résume un peu mon état d'esprit depuis quelques mois et qui est à l'origine de mes futurs projets. Cette phrase est un écho à une première citation qui m'avait aussi marqué "Dans la vie, il y a deux catégories d'hommes, ceux qui ont l'heure et ceux qui ont le temps".
Juste avant les premières images du film, on peut lire "Profitez de la vie, il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez".
Lors du générique du début, j'ai lu une phrase qui m'a frappé et qui résume un peu mon état d'esprit depuis quelques mois et qui est à l'origine de mes futurs projets. Cette phrase est un écho à une première citation qui m'avait aussi marqué "Dans la vie, il y a deux catégories d'hommes, ceux qui ont l'heure et ceux qui ont le temps".
Juste avant les premières images du film, on peut lire "Profitez de la vie, il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez".
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Un des meilleurs Lelouch 
- Jairome
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Juste pour rajouter un peu de grain à moudrebeyonder a écrit :Sinon j'ai vu Indiana Jones et le crâne de machin chose là. Je crains hélas que Buk ait une fois de plus eu raison sur presque toute la ligne en écrivant que les défauts de cet opus sont inhérents à toute la mythologie de l'aventurier. Je dis presque parce que je suis pas totalement convaincu à propos de certains points (comme les enjeux, le rythme ou l'humour) qui mériteraient une revoyure des dits-films pour être fixé.
Mes seules réserves concernant la critique de Buk, concernent ceci :
Tu contredis tout ce que je pense de la retranscription du film des 50's, qui à trop vouloir afficher l'iconographie complète de cette période, devient une sorte de mixture à la fois trop copieuse et trop scolaire pour être crédible. J'ai eu plusieurs fois envie de crier " ok c'est les années 50, on a compris oh ! " Parce que, entre le mc carthysme, les blousons noirs et le rockabilly, je crois effectivement qu'on avait bien compris.Ceci dit, je m'en voudrais de ne pas aborder également quelques vrais bons points concernant le film et qui ne sont pas intrinsèques à la série. tout d'abord, la réussite absolue d'une localisation dans les années 50. Fabuleux. On navigue entre les clins d'oeils cinématographiques (parfois jusque dans les dialogues) : American Graffiti, Lucas oblige, mais aussi une demi-douzaine de films de SF/horreurs de l'époque, et une adéquation bluffante avec les thèmes de l'époque, comics McCarthyens inclus, d'ailleurs ! Et of course que les fourmis sont rouges, les gars !
On ne pouvait pas mieux transposer une anventure d'Indy dans cette période de parano, de blousons noirs, d'agents doubles et de course aux armes nuéclaire et psychique. Jusqu'à la fin, forcément irritante et débile (propre à tous les Indy), mais à 2000% fifties. Spielberg s'amuse clairement des codes de l'époque, c'est plus que réjouissant.
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Ce qui me dérange, c'est que retranscrire une époque ne doit pas se limiter à un décor factice de cafétéria, une coupe de cheveux yéyé et des chansons d'Elvis. Ce doit être un état d'esprit global qui implique un véritable projet de mise en scène et d'écriture (voir retour vers le futur par exemple). Or là, le scénario est tellement poussif, tellement bancal que l'implantation du récit devient le cadet des soucis d'un film qui rame sur toute la longueur, quitte à cumuler des scènes complètement inutiles ou solliciter des personnages qui ne servent à rien (Marion, Irina Spalko, Oxley Tournesol...)
Que Spielberg et Lucas se fassent zizir et en profitent pour rendre hommage au cinéma de leur enfance, c'est une chose. Mais si tout ce qu'ils ont à proposer, est un patchwork de clichés, alors leurs références sont à prendre comme autant de coups de coude appuyés au spectateur somnolant. Car quelques soient ses intentions, cet Indiana Jones n'a rien de Mogambo. En fait, c'est hélas plus du même tonneau que la Momie ; pour sa réalisation (le découpage des scènes d'action), l'humour bas de gamme, les cascades câblées sur fond vert et ses ignobles effets spéciaux en cgi (car oui les fourmis sont rouges mais elles sont surtout en cgi.) Par moment, je vais être méchant, on se croirait même dans Pirate des Caraïbes tant l'insignifiance des méchants et des enjeux plombent l'intérêt d'un récit déjà dépourvu de rebondissements.
Je vais pas trop m'étaler sur le reste car encore une fois, je n'exclus pas l'hypothèse que les défauts de cet opus soient effectivement intrinsèques à la série. Ce qui reste à mes yeux à démontrer. Mais putain ça fout les boules de voir Harrison Ford se faire piquer la vedette par cette tête à claque de Shia Labouffe qui sautille de liane en liane avec une ribambelle de singes à ses trousses, le tout bien sûr en cgi sur fond vert (tout le film a été tourné en studio, à part un ou deux plans d'extérieur tournés au Brésil).
Plus rien ne peut me décevoir de la part de Lucas. Mais venant de Spielberg, ça fait mal au cœur.
un énorme épisode de South park sur Indiana Jones
http://www.southpark-tv.com/episode.php?id=175
- ZeroZero13
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Ca fait titre de film de Steven Seagal.
- malachi
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Ça donne donc envie de le voir 
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur" 
- ZeroZero13
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
J'ai vraiment adoré. Et pourtant, ce n'est pas cette partie de la vie de Mesrine qui m'intéresse. J'attends le 19 novembre avec grande impatience 
#Thauvin2018
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Je suis content de m'être infligé la vision de Hulk hier soir. Au moins, ça me permet de savoir que c'est le genre de film que je ne souhaite plus jamais voir de toute ma vie entière. Putain quelle croûte mes amis. Un scénar mal dégrossi, prétexte à des scènes de " vite fuyons " molles du genou (scofield sors de ce corps !) sur fond de tatatatan, des séquences d'action mal amenées, mal rendues, mal torchées avec le gros truc moche en cgi, aussi inexpressif que euh.. non pas impressionnant. Et ce tocard de Letterier et son humour collégial à la besson, incapable d'instaurer la moindre tension dramatique, qui n'hésite pas à sombrer dans le pire des clichés romanesques pour servir une histoire d'amour entre la belle et la bête, sauf que King Kong est passé avant et que là, quand on compare, forcément, ça fait un peu tiep. Non vraiment. Une telle absence de talent parvient à remettre en question l'adaptabilité de certains comics au cinéma. Et je pèse mes mots.
J'ai vu Severance. C'est sympa, bien écrit. Complètement inégal et difficilement crédible du début à la fin, pour moult raisons que je vous spoilerai pas. Disons que ça se laisse regarder sans déplaisir mais bon, faut pas être exigeant non plus. Puis au moins, ça se prend pas au sérieux, contrairement au film de genre qui oublient bien trop souvent de prendre du recul par rapport à l'ignominie du sujet traité. Massacrer des gens est une chose, le faire avec une certaine légèreté en est une autre. Non ce n'est pas une citation de Vladimir Poutine.
J'ai vu Severance. C'est sympa, bien écrit. Complètement inégal et difficilement crédible du début à la fin, pour moult raisons que je vous spoilerai pas. Disons que ça se laisse regarder sans déplaisir mais bon, faut pas être exigeant non plus. Puis au moins, ça se prend pas au sérieux, contrairement au film de genre qui oublient bien trop souvent de prendre du recul par rapport à l'ignominie du sujet traité. Massacrer des gens est une chose, le faire avec une certaine légèreté en est une autre. Non ce n'est pas une citation de Vladimir Poutine.
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- Champoul
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Moi j'ai vu gomorra, c'est pas mal, mais c'est pas bien non plus 
AMHA - ⠠⠁ ⠠⠍⠕⠝ ⠠⠓⠥⠍⠃⠇⠑ ⠠⠏⠥⠞⠁⠊⠝ ⠙⠄⠠⠁⠧⠊⠎
- Hyde
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Moi j'attends religieusement la sortie de Quantum of Solace tout en sachant qu'il ne sera pas aussi bien que Casino Royale 
"Farpaitement! Machin a raison!"
- malachi
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Même pas vu Casino Royale, avec Daniel Craig en James Bond
:-|
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur" 
- marcelo
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Les critiques de 007 ne sont pas fameuses.... Quelqu'un l'a vu ? :-|
Même s'il est pas bon, il gagne toujours à la fin.... comme l'autre là, en dessous...


Même s'il est pas bon, il gagne toujours à la fin.... comme l'autre là, en dessous...

- Bud Wazaa
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Sinon, hier soir j'ai vu le dernier film de Larry Flint, sorte de reportage d'investigation sur le mode de fonctionnement de la gouverneur(-neuse ?) de l'Alaska et candidate Républicaine à la vice-présidence de John Mc Cain lors de la campagne actuelle, j'ai nommééééééé Sarah Palin ! Ça commence avec une scène choc sur ses relations avec les Russes et sa manière bien particulière de traiter avec eux.
- JUAN
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
J'ai pas encore vu le film mais j'ai lu un article dans Courrier International qui revient sur le livre de Roberto Saviano ainsi que sur les révélations hallucinantes de L'espresso (qui ont fait pschitt). Je pense que l'intérêt de Gomorra est de démontrer à quel point la mafia ne fait qu'alimenter les rouages d'un système corrompu. Pour ce qui est du film en lui-même, le parti pris d'une réalisation réaliste (qui a dit moche ?), sert justement à dépeindre ce milieu d'une immense laideur, rongé par la détresse qui sert de terreau naturel à ce que l'homme a de pire en lui.Champoul a écrit :Moi j'ai vu gomorra, c'est pas mal, mais c'est pas bien non plus
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Re: Cinéma... Tchi Tcha !
Hier j'ai vu "No country for old man" .
J'ai bien aimé, voir même vraiment bien aimé, jusqu'à la fin ... Je n'ai rien compris . Suis-je le seul ?
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