
<a href='http://www.omlive.com' target='_blank'>Belmadi, Baka et Cie</a>
perso je prefere un quote a un lien...Du latin footix, footigis (c’est la même déclinaison que rex, regis bien sûr), le mouvement footix n’est pas étranger à Marseille. Il existe bel et bien et malheureusement il risque d’y rester très très longtemps. Certains experts se disputent quant à la définition exacte de cette notion qui nous parait farfelue mais qui cache en vérité un réel malaise chez le supporteur atteint de footisme. Y’en a qui vous diront que le footix se caractérise par sa phrase fétiche, le fameux « Mais ils sont où ? » ou bien par l’inépuisable « et 1, et 2, et 3 zéro ! ». Mais le footix ce n’est pas seulement ça, c’est aussi le crétin de base qui ne réalise pas que sa naïveté le conduit à confondre la réalité du monde du football avec Championship Manager. Le footix n’est jamais content, sauf quand son équipe gagne bien sûr, mais surtout il a la mémoire courte, voire un peu trop courte.
Ce samedi, lors des 16e finales de la Coupe de la Ligue, le match OM-Troyes était une réponse parfaite au footisme primaire. Les buteurs, Bakayoko Belmadi et Pérez, étaient encore conspués il y a quelques jours, voire quelques années pour certains, et voilà que malgré leur niveau lamentable de football, ces trois joueurs redonnent de l’espoir aux supporters concernant la suite des événements dans cette compétition.
Ah !! BAKAYOKO !! Quelle belle merde celui-là n’est-ce pas ? Quand il tire il tue les oiseaux pas vrai ? Qui peut oublier que lors de l’ultime match de la saison 1999-2000 il avait marqué un but d’une extrême importance puis une passe décisive qui avait permis d’arracher le point du match nul à Sedan synonyme de maintien en Division 1 ? Non, les supporters marseillais préfèrent oublier ce match, ce serait trop d’honneur accordé à notre pseudo-buteur Tatayoyo. C’est nettement plus facile de s’acharner lorsqu’il rate une occasion toute faite, d’autant qu’il en rate beaucoup n’est-ce pas ? Je vous l’accorde, je préfère qu’il marque tous les buts qui sont inratables plutôt que de nous sauver de la Division 2 cette saison là en 2000.
« Belmadi, arrête le football » tel était écrit ce soir là du 4 Décembre lors de la réception de Sochaux en championnat. Puis faut reconnaître que Monsieur «Je Joue 20 minutes par match » est tellement une merde qu’il aurait mieux fait d’arrêter le foot plus tôt mais surtout pas avant le mois de Septembre 1999 bien sûr ! Car lors de ce mois, il était l’artisan de deux victoires très importantes à l’extérieure, à Monaco (0-2) avec un but et une passe décisive, puis à Auxerre (0-1) avec un seul but. Il aurait été con que Djamel arrête le foot ce mois ci car sinon l’OM se serait trouvé en D2 en fin de saison évidemment.
Pérez ! Sacré feu follet va ! L’ami des tibias est de retour après une saison passée sur le bord du Bosphore, où il a tout de même participé à la Ligue des Champions, et le voilà qu’il se blesse cet été ce qui a retardé considérablement son retour à la compétition. Merde alors !! Il nous était pas indispensable Pérez en fin de compte, il n’apportait rien, sa finesse lui jouait des mauvais tours, la qualité des centres, seuls les supporters qui recevaient le ballon dans les gradins pouvaient en témoigner. Je vous l’accorde, Pérez se blesse tout seul, il est fait en carton et c’est pour ça qu’on n’en veut pas à l’OM !
Et oui, on n’en veut pas à l’OM de 3 mousquetaires comme cela, car depuis l’arrivée d’Alain Perrin, et le retour des bons résultats à Marseille, les supporters se font plus exigeants et ont la fâcheuse tendance à oublier les services rendus de certain. Après tout, l’OM n’est qu’à 2 points du leader, donc on peut rouler des mécaniques et exiger un Trézéguet ou un Cissé à la pointe de l’attaque non ? La prétention de certains ne leur permet pas de se rendre compte que la connerie humaine pousse parfois à des exploits. Comme ce fut le cas Samedi dernier, lorsque Bakayoko marque un triplé, lorsque Belmadi marque un but et se trouve à l’origine de 3 buts. Je vous félicite Messieurs, tous ceux qui comprennent pas que la blessure psychologique peut être plus grave que la blessure physique, et qui persiste à critiquer avec rage et rancœur les gaffes des joueurs sans jamais reconnaître ni remettre en cause le contexte dans un plan collectif et non personnel. Mais malheureusement, ceux qui critiquaient hier ces joueurs là, dont on peut ajouter à la liste Runje notamment, vont se féliciter du match, mais demain vont replonger aussitôt dans la médiocrité en s’acharnement sur untel.
Puis si Messieurs vous estimez qu’au salaire auquel sont payés ces joueurs, ils feraient mieux de transpirer plus et devraient jouer nettement mieux que ça, alors il faut vous en prendre qu’à vous-même : personne ne vous a forcé à faire un BEP Footix au lieu d’intégrer un centre de formation de football.
Messieurs, je vous salue bien bas…