On dirait que le M'Bia lui rpte à la gueule

Ligue 1: Lyon, un titre virtuel acquis dans la morosité
jeu 19 avr, 16h44
AFP/Fred Dufour
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LYON (AFP) - Flamboyant lors de la première moitié du championnat, Lyon termine à bout de souffle et sur les nerfs une saison où il n'a plus rien à jouer, l'exploit du sixième titre consécutif ayant été virtuellement assuré par un sordide 0-0 contre Rennes, mercredi.
Malgré ce nouveau record de six titres de rang, malgré le record de précocité, puisque l'OL devrait être couronné à cinq journées du terme (le précédent record était de quatre), malgré l'altitude à laquelle il a par moment plané, fin 2006, l'OL ne déclenche toujours pas l'enthousiasme. Et pas même à Lyon où les supporteurs font la fine bouche et où l'effectif et l'encadrement n'en finissent plus de grincer des dents.
Mercredi, les "clients" de Gerland ont sifflé à la fin du match et les joueurs se sont précipités vers les vestiaires.
"C'est un peu la quatrième dimension ici, a ironisé Grégory Coupet. On se demande s'il ne faut pas être triste"... Après tout, l'OL "n'est que six fois champion", a-t-il lâché.
Les premiers titres, parfois assurés à l'extérieur, avaient provoqué nettement plus d'enthousiasme à Lyon, qui n'est pas une ville purement sportive. Toutefois, le cinquième titre, fêté joyeusement dans un hôtel parisien par l'effectif, avait déjà été accueilli dans l'indifférence en ville.
Les quelques cris de joie qui ont filtré mercredi soir des vestiaires n'ont pas semblé très spontanés, alors que Sylvain Wiltord lançait dans le tunnel aux médias auxquels il ne s'adresse jamais: "on est champions et on se fout de vos commentaires".
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"On va peut-être fêter cela chacun de notre côté. Je vais peut-être sortir avec quelques joueurs", confiait Anthony Réveillère reconnaissant "qu'il y avait moins d'euphorie que l'an dernier".
"Mais peut-être qu'à l'hôtel à Auxerre, samedi, ce sera pareil qu'à Paris l'an passé", lâchait-il sans conviction.
Depuis la défaite en finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-1), le 31 mars, qui a privé Lyon du premier doublé de son histoire, les seules questions encore en suspens concernent l'avenir d'une partie de l'effectif.
Seule certitude, Claudio Caçapa, en fin de contrat, a officiellement annoncé son départ en fin de saison.
La négociation sur le renouvellement du contrat de Juninho, qui va sur ses 33 ans, ne devrait pas avancer avant la fin du mois, et ses dernières performances ne semblent pas plaider pour la prolongation jusqu'en 2010 qu'il souhaite obtenir.
Il peut aussi lui-même s'interroger sur le bien fondé de celle-ci surtout dans le cadre d'une éventuelle refonte du système de jeu de l'équipe qui pourrait lui être fatale.
Le défenseur central Cris ne cache pas sa préférence pour jouer sur le côté droit de l'axe, occupé par Sébastien Squillaci depuis qu'il a pris la place de Caçapa, repoussant l'ancien joueur du Cruzeiro arrivé en 2004, sur la gauche.
Alou Diarra, jamais dans l'ambiance, a de nouveau affiché ses états d'âme à deux reprises au point d'être écarté par Gérard Houllier tout comme Fred, pour des retards à l'entraînement.
Enfin, de son côté, le président Jean-Michel Aulas, qui insiste sur l'exploit de l'OL, laisse entendre un renouvellement "de l'équipe technique" et confirme "qu'il y aura des départs, comme chaque année" mais aussi que "seul Gérard Houllier et (lui-même) sont au courant de l'identité des recrues potentielles".
Il avait promis une fête encore plus exceptionnelle pour le 6e titre mais dans cette ambiance morose, l'homme fort de l'OL devra avoir de bonnes idées pour mobiliser à la fois les Lyonnais et ses joueurs.
squal a écrit :le marcelo du bangladesh
dj-kash a écrit :"les joueurs qui ne pensent pas avoir bien joué rendent une partie de leur salaire"
Je suis d'accordsi-ma-tante-en-avait a écrit :D'un autre coté personne ne force un mec à lacher les sous des études du fiston pour matter un match de foot. Si c'est cher et que le spectacle est merdique, ça ne tient qu'au supporter de se dire si c'est bien de continuer comme ça.