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Jean Michel Aulas ministre?
Voici une nouvelle qui pourrait bien bouleverser le panorama footballistique français. Jean Michel Aulas est en effet pressenti pour prendre la succession de Roselyne Bachelot au Ministère des Sports, après la tenue des élections législatives.
Cela fait plusieurs années que le Président de l’OL caresse le rêve de se lancer en politique, notamment pour attirer l’attention sur le manque de compétitivité des clubs français par rapport à leurs concurrents européens.
La possibilité d’accéder au Ministère des Sports est née lors d’une rencontre entre JMA et Nicolas Sarkozy, le 15 décembre dernier. Au cours de ce déplacement - qui a vu le nouveau Président de la République saluer les joueurs de l’OL et les dirigeants du club. Le candidat UMP s’était montré très réceptif aux idées de MrAulas et lui avait alors lancé sur le ton de la boutade: «Si tu veux que tes idées s’appliquent, deviens Ministre!».
Le profil de Jean Michel Aulas plait beaucoup à la nouvelle équipe de l’Elysée: dynamique, volontaire, déterminé et franc, il incarne selon l’entourage de Sarkozy «un homme dont le caractère correspond parfaitement au profil que nous recherchons».
La boutade est devenue réalité quelques jours après l’élection Présidentielle puisque François Fillon a tenté de contacter le Président Lyonnais à l’heure de concocter son nouveau gouvernement.JMA n’a pas donné suite à cette demande, car il préparait activement son discours pour obtenir la Présidence du G14.
Voici quelques jours, Roselyne Bachelot confiait à François Fillon qu’elle était favorable à une réduction de ses compétences, pour être plus efficace notamment dans son rôle de ministre de la santé où le travail est important.
Aulas n’a jamais promis de rester à vie à l’OL. Comme il l’indiquait dans une interview au Progrès de Lyon, quelques jours après l’élimination de son club à Eindhoven, «je quitterai l’OL quand j’aurai tout gagné, ... ou quand j’aurai l’impression de ne rien pouvoir gagner».
Le programme de Jean Michel Aulas repose sur des idées générales, permettant aux clubs français de récupérer le terrain sur ses concurrents européens: un allègement de la fiscalité des clubs sportifs, un accès facilité à la propriété immobilière (ce qui permet de se constituer un patrimoine et donc de pouvoir supporter quelques dettes), à l’image de ce qui se fait en Angleterre et surtout en Espagne.
Le principal souci à la nomination possible de Jean Michel Aulas au Ministère des Sports sont ses activités professionnelles: il devrait - pour exercer toute fonction ministérielle - renoncer à la direction de l’OL, du G14 et de son entreprise. Pas forcément impossible, car JMA a mal supporté le départ de Gérard Houllier et la mauvaise ambiance croissante dans le vestiaire lyonnais.
Bien que l’accession à la Présidence du G14 soit très importante aux yeux de JMA, l’opportunité de devenir ministre «ne se refuse pas» aux dires de ses proches. Jean Michel Aulas souhaiterait donc quitter en douceur l’association, mais en s’assurant que ses idées seront menées par un successeur digne de confiance: il s’agira sans doute d’Adriano Galliani (le vice Président du Milan AC), dont l’agenda est beaucoup plus souple depuis le retour de Silvio Berlusconi à la tête du club Lombard.
Personnellement affecté par le départ de Gérard Houllier, l’affaire Wiltord, auxquels s’ajoutent des résultats décevants, le Président de l’OL avait évoqué en privé l’hypothèse de prendre un peu de recul pour que le club connaisse un électrochoc.
JMA n’a, pour l’heure, pas donné de réponse définitive à Nicolas Sarkozy et François Fillon... mais l’idée de prendre la tête du ministère des sports l’intéresse chaque jour un peu plus.
Ca reviendra...
Le rêve 
Il sera aussi ministre du badminton, de la pétanque, des échecs etc etc etc etc.
