OK le report à nouveau est un artifice comptable qui permet de mettre de côté des bénéfices ou des déficits.
Si j'en crois wikipédia, "En cas de perte pour l'entreprise, le report à nouveau est qualifié de déficitaire. Il vient alors en déduction des fonds propres et pourra être déduit du bénéfice d'un exercice ultérieur dans une limite de 10 ans."
S'il traine depuis deux ou trois ans, il reste encore du temps pour s'en débarrasser, et de toute façon, il n'est pas nécéssaire de le faire pour passer l'échéance de la DNCG. Mais bon admettons que la Marguerite ait décidé de s'en débarrasser maintenant, de peur que cela ne devienne une trop grosse épine dans son pied.
Reste que si ce report est liquidé cet été, le club ne doit plus qu'à MLD ses abandons de créances, à hauteur de 60 millions d'euros. Soit peu ou prou ce qu'elle peut espérer de la vente. Elle peut donc espérer à peu près se rembourser.
D'un autre côté, les charges du club seraient abaissées à 90 millions d'euros, un montant qui nous ramène presque 10 ans en arrière, alors que les salaires des joueurs de football ont connu une inflation exorbitante entretemps. Vincent Labrune aura réussi à presser le citron au maximum de ce qu'il pouvait. Bien sûr, il reste l'audit, et je ne doute pas que ce dernier puisse extirper les dernières gouttes dudit citron, s'il en reste. Dans l'acceptation la plus cynique qu'on puisse faire du terme, on peut dire que les finances du club ont été assainies. Je ne vois pas, avec un tel budget, comment les résultats financiers du club pourraient moins dépendre des résultats sportifs, sauf en cas de relégation.
La direction verrouille la com' maintient le flou total sur l'avenir du club. Toutes les informations qui sortent ça et là dans la presse ne peuvent être que des fuites organisées, y compris la rumeur iranienne, (dont je me demande si elle est là pour amuser les gogos que nous sommes, ou pour leur faire peur). Clairement, la direction fait diversion, joue la montre et compte surement sur le début de l'euro pour que nous détournions un peu le regard. En attendant, Vincent Labrune est toujours là.
