Medjik a écrit : ↑mer. août 20, 2025 22:46
Bon après, s'ils se sont vraiment foutus sur la gueule pendant 10 minutes à deux mètres d'un Bakola en PLS, comment faire...
Ben tu vire le moins bon et tu mets le plus fort au frigo sportif et médiatique pendant un temps pour que tout ça se tasse. Tu prends éventuellement des sanctions financières en interne. Et tu remets le joueur sur le terrain.
Comme le dit Bédé plus haut, y a un joueur qui a tabassé sa femme dans le groupe. Et dans l'histoire du sport y a des mecs qui ont joué au karaté avec les spectateurs et d'autres qui ont fini des tournées internationales sur le flanc parce qu'ils sont "tombés sur leur table basse." Il n'y a que deux hypothèses qui me semblent valides dans cette histoire:
- soit le trio panique vraiment suite à l'incident dans les vestiaires et ils sont clairement incompétents (et ils faut qu'ils changent de métiers et aillent voir un psy)
- soit tout ça est un super écran de fumée pour se débarrasser d'un joueur dont on ne veut finalement plus (alors qu'on l'encensait encore dans les médias deux jours avant) et le trio prend vraiment tout le monde pour des cons...
Crucifixion ? Good! Out of the door. Line on the left. One cross each.
Le PSG ne s'interdit pas le rêve! Nous avons de l'ambition de monter une grande équipe européenne la saison prochaine. Christophe Landrin est notre 1ère recrue.
P. Blayau - mai 2005
Maire d'OMFORUM du 06/03/2020 au 10/03/2020 - Wolves Killer : CAMARGUAIS rip, PIGBOSS rip, BUENO rip
Mario Zatelli : «Le matin de la finale de la coupe de france je me suis réveillé avec 40 de fièvre. L'infirmière qui m'a visité a dit à mon capitaine, Jeannot Bastien, que je ne pouvais pas jouer. Et il lui a répondu : "Il crèvera peut-être sur le terrain mais il va jouer ! Même à l’agonie, on ne se passe pas du maillot de l’OM".
Plus je réflechis, plus je pense que la direction a fait une connerie. J'espère pour eux qu'on se qualifiera pour la LdC l'année prochaine.
A force de pousser les cadres et les joueurs à être des hommes et à se battre pour l'OM. A force de leur dire que si on ne termine pas deuxième tout le monde se fait virer. A ne pas être une force calmante pour rebalancer l'énergie stressante que De Zerbi génère. On ne peut pas demander aux cadres de prendre leur responsabilité tout en les assassinant dès qu'un dérapage (prévisible aux vues de la pression mise par l'équipe dirigeante) arrive.
Ca n'excuse pas la bagarre, mais ca place une bonne partie de la responsabilité sur les trois au sommet.
Cette affaire a été très mal gérée et j'ai peur qu'elle ait des conséquences à long terme (et ça n'a rien à voir avec Rabiot et sa mère)
C'est fou qu'on arrive pas à trouver de position intermédiaire entre "tout le monde s'en tape" et "on s'ouvre les veines à la moindre déconvenue". "Sereins mais déterminés", ça n'est pas posssible ?
Effectivement, De Zerbi, avec la bénédiction des dirigeants a instauré une certaine intensité émotionnelle, qui se défend quand on recherche l'excellence dans le sport de haut niveau... Mais plus personne ne sait tenir ses nerfs dans le club, le coach qui insulte Koné pour un ballon perdu, le président qui pète un câble à Auxerre, les joueurs qui se battent... D'autant que, j'ai attribué quelques défauts de personnalité à Rabiot dans sa carrière mais le côté bagarreur n'en faisait pas partie.
Plus les jours passent, moins j'arrive à prendre position dans ce bordel (il n'est pas tellement nécessaire de le faire d'ailleurs). Rabiot, ça finit mal avec tous ses clubs. L'OM, ça finit mal avec énormément de joueurs. La communication du club est bancale, au vu des antécédents. La communication de la mère de Rabiot est globalement très pénible.
Medjik a écrit : ↑ven. août 22, 2025 13:34
C'est fou qu'on arrive pas à trouver de position intermédiaire entre "tout le monde s'en tape" et "on s'ouvre les veines à la moindre déconvenue". "Sereins mais déterminés", ça n'est pas posssible ?
C'est exactement ça.
On peut pas réagir intelligemment de temps en temps ? Là, c'est le drama qui risque de nous plomber le début de saison (et donc tout le reste).
Surtout que bon, pour jouer les gars outrés par une bagarre, faut être irréprochables de son côté, là, c'est limite ridicule
Un post tardif sur cette affaire qui a inondé jusqu'à la rubrique dépêches de l'AFP,
Les dirigeants de l'OM aurait voulu donner raison à Véronique Rabiot lorsqu'elle déclarait que le costume était trop grand pour eux qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Leur gestion de cette affaire est un condensé d'action avant réflexion, sentiment d'urgence auto-imposé, fermeté de façade pour tenter de cacher sa faiblesse et, il faut bien le dire, d'un certain amateurisme tant dans leur gestion relationnelle que dans leur communication
Une fois le calme revenu, une seule question permet d'ouvrir l'inventaire de cette séquence : l'institution en sort-elle renforcée ?
Si on revient au point de départ, on a donc une méga-bagarre d'une violence inouïe. Après ça, les versions divergent, y compris pour ne pas dire surtout entre les dirigeants. Saluons l'arrivée d'une nouvelle direction de la communication cet été ; comme quoi dans ce département-là aussi, ici, changer les têtes ne change pas les résultats
Rabiot serait revenu en s'excusant, mais pas assez. Ou ne se serait pas du tout excusé, enfin en tout cas pas durant le weekend, ce qui est inacceptable. Mais, si, il s'est bien excusé. Mais trop tard. Enfin finalement tout était ok avec lui, mais c'est son entourage, enfin, une femme dans son entourage assurément, qui a foutu la merde. Bon et le groupe commençait à un peu trop se détendre, beaucoup d'amendes non réglées, des comportements douteux en stage ... attendez, non, Adrien était exemplaire, lui, on ne dit pas ça pour commenter l'affaire, mais bon on le dit quand même. Il est impossible qu'il reporte le maillot du club après avoir maravé à ce point un coéquipier, c'est intolérable, il a sali l'institution. En vrai c'est surtout qu'il ne s'est pas excusé, il ne l'a pas tant massacré que ça (*). Pour dire la vérité, c'est surtout qu'il ne s'est pas suffisamment excusé, il parlait vraiment tout bas on l'entendait pas bien. Finalement il peut revenir dans le groupe si son agente s'excuse pour ses propos envers la direction après qu'on lui ait dit de s'arracher d'ici fissa. On n'a vraiment pas aimé ses propos. Mais lui c'est et ça reste un bon garçon. D'ailleurs elle, elle annulait les réunions pour une prolongation pour cause de canicule. Attention on dit pas ça pour commenter l'affaire hein, ça n'a rien à voir, mais bon on le dit quand même. Jamais je ne me prostituerai pour un joueur. J'espère toutefois qu'on pourra tous mettre nos égos de côté et trouver une solution. C'est surtout son entourage le problème vous savez.
Rien ne va dans l'écriture de cette télénovela et on dirait effectivement que la direction est tombée de la dernière pluie, incapable de déterminer une ligne précise à adopter et encore moins de s'y tenir. J'ai l'impression que les dirigeants ont voulu taper du poing sur la table et bomber le torse pour impressionner tout le monde en interne. Écarter Rabiot du groupe et communiquer aux joueurs qu'il était mis sur la liste des transferts était une très bonne façon de le faire. Etait-ce au moins partiellement du bluff, peut-être
Le premier problème est le sujet d'une éventuelle disproportion de la sanction, le second est qu'Adrien Rabiot n'est pas Jonathan Clauss (que le club avait pointé du doigt et activement mis sur le marché, fin janvier 2024, pour des raisons qui me paraissaient pour le coup bien plus légitimes). Ce dernier, pas du tout dans le même rapport de force avec le club, avait fort logiquement fermé sa bouche lorsque la direction l'a fortement et publiquement secoué, jusqu'à assumer de chercher à se débarrasser de lui et de son comportement tout international français qu'il était. Pas dans le même rapport de force donc et sans doute persuadé que cette sanction était complètement disproportionnée, injuste, et surtout très humiliante, le clan Rabiot a médiatisé cette sanction dans les 24h ce qui a semble-t-il pris de court le club (laissant penser que c'était surtout du bluff). Longoria et Benatia ont-ils vraiment pensé que Véronique Rabiot allait accepter ça silencieusement ?
Bref, Rabiot, comme Rowe, a commis une vraie faute. Qui méritait une sanction. On pourrait longuement débattre de ce qui serait une sanction équilibrée. Oui, un cap qui n'a rien d'anodin est franchi lorsque deux coéquipiers se battent vraiment (**) et ça ne doit pas être minimisé
Ce qui ridiculise cependant le club dans toute cette histoire est l'incohérence des témoignages des dirigeants et le caractère fluctuant de la ligne adoptée. Le club aurait été ferme du début à la fin en statuant qu'une vraie bagarre au sein du vestiaire n'était pas tolérable et que les fautifs ne pouvaient pas retrouver le groupe et devaient par conséquent s'en aller, tout le monde aurait pu débattre de la sévérité ou de la justesse de la décision mais ç'aurait été clair et cohérent. Il aurait été naturel, dans ce cas, que le club communique publiquement le premier, juste après avoir annoncé ses décisions en interne. C'est intolérable, ils sont écartés, ils vont partir. Limpide
Le club aurait tout à fait pu être aussi clair en étant beaucoup moins sévère. N semaines de retenue sur salaire, écartés du groupe et indisponibles pour jouer pendant cette période, feront leur retour et seront de nouveau à disposition du coach à telle date. Encore clair et limpide (maintenant, un autre souci était que Rowe était de toute façon déjà poussé dehors ; mais je ne crois pas que ça aurait rendu impossible une telle position)
Pourquoi les dirigeants ont agi ainsi, comme des jeunes managers toxiques inexpérimentés ? On pourrait longuement débattre d'eux et des maintes variables qui peuvent expliquer leurs actions mais je crois que le problème originel est une nouvelle fois le découplage entre le niveau réel du club et les attentes qu'il suscite. Par un tas de mécanismes (sélection et auto-sélection de certains profils de dirigeants et des salariés qu'ils nomment, pression extérieure croissante, nécessite de 'marquer le coup' pour imprimer, etc), il conduit à des situations aussi ridicule
* : rappel à toute fin utile, Walid Baaloul, intendant du groupe pro, s'était vu prescrire deux jours d'ITT suite à la droite que lui a assené Anthony Lopes lors de la bagarre d'OM-OL 2018 ; l'OM avait réclamé deux ans de suspension devant la LFP
** : je note qu'enfin deux footballeurs franchissent le Rubicon et dépassent le stade 'je fais le coq comme un collégien alors que je ne vais évidemment pas me battre' pour s'envoyer des patates dans la mâchoire plutôt que de repartir chacun de son côté en roulant des mécaniques après avoir été séparés par 17 personnes suite à un front contre front où chacun répète x fois les mêmes menaces en l'air. C'est le franchissement d'un seuil de violence qui ne doit jamais être banalisé. Pour autant, l'attitude d'un tiers qui serait venu, le premier, démarrer une embrouille, laissant rejaillir sa propre agressivité sur les autres acteurs y compris sur un qui est d'abord venu le séparer de la victime de sa vindicte, avant de se trouver choquer de voir que ces mêmes acteurs finissent, eux, par vraiment s'envoyer des patates dans la mâchoire, est-elle anodine et n'est-elle pas condamnable ? Je parle évidemment de Rulli que toutes les versions désignent comme l'élément déclencheur de tout ce bordel. S'il ne méritait pas forcément la même sanction que Rowe et Rabiot, il en méritait une (qu'il a peut être eue) et ç'aurait été bien que les dirigeants aient aussi un mot pour lui, non ?)
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