MARSEILLE 13 juin (AFP) - Le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), réuni vendredi à Marseille, n'a pas mis au vote le retour à une L1 à 18 clubs, décidant simplement de la création d'un groupe de travail autour de ce thème.
Ce groupe de travail devra parvenir à des premières conclusions en vue de l'assemblée générale d'hiver de la LFP, en décembre.
Vendredi matin, avant le CA de la Ligue, <span style='color:red'>l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) s'était majoritairement prononcée pour le maintien du statu quo, avec une L1 et une L2 à 20 clubs chacune</span>.
<span style='color:red'>Le retour à une L1 à 18 était pourtant soutenu par le président de la LFP, Frédéric Thiriez</span>. Le 23 mai à Paris, le CA de la LFP avait ainsi adopté le principe d'un retour à une L1 à 18 et d'un passage à une L2 à 22 pour 2004-05.
Ce vote avait cependant donné lieu à des divergences d'interprétation. Alors que M. Thiriez avait estimé que le principe d'une L1 à 18 pour 2004-05 était acquis et que seules les modalités (nombre de relégués et de promus par division, compensations financières pour les relégués en L2) restaient à définir, d'autres membres du conseil réclamaient un vote global au CA de Marseille.
Depuis, devant les réticences de certains présidents, l'UCPF avait mis sur pieds une motion reconnaissant que "le retour à 18 en L1 s'impose comme un objectif sportif" mais demandant une "réflexion durant la saison 2003-04", avant de finalement voter en interne pour le maintien du statu quo.
"<span style='color:red'>Cela ne veut pas dire que le projet d'une L1 à 18 est annulé, mais bien qu'il n'est pas urgent de le faire passer dès maintenant", a commenté le président de l'UCPF, Gervais Martel, avant le CA de la LFP,</span> reconnaissant toutefois qu'à l'heure actuelle, "on n'était même pas sûr que cela entrerait un jour en vigueur".
La L1, disputée par 18 équipes depuis 1997-98, était repassée à 20 pour la saison 2002-2003, selon une décision prise en mai 2001 alors que le prédécesseur de M. Thiriez, Gérard Bourgoin, était encore président de la Ligue. "
et une couleuvre de plus pour thiriez
