Interview Anigo
-
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 3340
- Enregistré le : jeu. oct. 30, 2003 18:44
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« On sait où on va »</span>
JOSÉ ANIGO a rompu le silence pour monter en première ligne et défendre ses choix.
Après plusieurs jours de silence pour se consacrer à son travail, l’entraîneur marseillais a retrouvé l’usage de la parole pour expliquer les difficultés actuelles de son équipe. S’affirmant seul responsable, il promet de trouver la bonne formule le plus rapidement possible.
« On ne vous a pas beaucoup entendu ces derniers temps. Pourquoi ?
– J’ai fait une pause médiatique. Je n’avais pas de grief particulier, mais je voulais simplement me reconcentrer sur mon travail et arrêter de dire des conneries. Quand on n’a rien à dire, on travaille et on avance, rien d’autre.
– Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette victoire qui a suscité tant de réticences ?
– Ce n’est pas parce que nous n’avons pas fait un grand match contre Toulouse (1-0) que tout est remis en question. Je veux savoir si on va bien réagir, mais je crois que le groupe est assez sain. De l’intérieur, ça se passe très bien. Contre Toulouse, on a dû se contenter des trois points, mais on constate aussi qu’on est seulement à trois points du premier. On n’a pas hypothéqué nos chances. Si on essaie d’être positifs, il y aura des jours meilleurs avec un peu plus de qualité dans le jeu. Je n’ai pas réellement de doutes. Mon gros souci, aujourd’hui, c’est de trouver la cohésion dans ce groupe et la bonne formule. Mais ça va arriver. Forcément.
– Que manque-t-il pour rassurer tout le monde ?
– Il en faut vraiment peu pour qu’on s’agite, ici. Il a suffi qu’on perde deux matches pour que ce soit un tremblement de terre. Alors, qu’est-ce qu’il faut ? Qu’on se remette à jouer avec beaucoup de sérénité et ça devrait aller. Il n’y a pas péril en la demeure. Peut-être aurons-nous encore des difficultés, oui. Parce qu’on a un projet de jeu qui est bien défini en 4-4-2 et qu’on ne va pas le changer simplement parce qu’il n’a pas fonctionné comme on le souhaitait. Le projet de jeu, je l’ai établi et défini comme tel, il faut attendre que le groupe s’enrichisse de joueurs expérimentés, capables de nous faire moins douter. On souffre un peu de l’absence de leaders, en ce moment. L’aspect positif, c’est qu’on prend des points en ne jouant pas très bien. Mais on le sait bien qu’on n’a pas bien joué, qu’on aurait pu faire mieux, et ce n’est pas la peine de déplacer le Stade-Vélodrome et de mettre la Bonne Mère à la place. Le groupe et moi, on sait où on va.
– Envisagez-vous le recrutement d’un joker ?
– Non, on n’envisage rien, seulement le retour des joueurs blessés. Il n’y a pas l’ombre d’une recrue à l’horizon.
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« Il ne faut pas nous enterrer trop vite »</span>
– Vous aimeriez voir certains joueurs prendre plus de responsabilités ? On les dit trop gentils…
– Oh ! il faut arrêter ces conneries, ils sont trop polis, gentils ! etc… Quand ça ne va pas, il y a un responsable, c’est l’entraîneur, point barre. Il faut arrêter de parler des joueurs, du système. Le système, on l’a changé et il faut un temps d’adaptation à tout le monde. Nous n’en sommes qu’au sixième match joué et on a déjà fait la révolution, il faut laisser le temps à cette équipe de s’adapter et à ses joueurs de jouer ensemble. Ce n’est pas agréable pour les supporters, je le comprends, mais ça ne l’est pas davantage pour nous. Je vois partout des milliers d’entraîneurs qui connaissent tout, qui savent tout. Mais, malheureusement, quand ils sont en poste, ils sont dans le même cas que moi, en train de chercher la meilleure des formules, et parfois elle ne vient pas tout de suite. Il faut arrêter de donner des leçons et nous laisser travailler.
– Mais certains sont tout de même en dessous de leur niveau ?
– Nous avons d’évidents problèmes de complémentarité et nous devons y réfléchir le mieux possible. Au milieu, devant et parfois derrière, il faut les trouver. Il faut que ça fonctionne. Doit-on faire des changements aujourd’hui, essayer d’autres combinaisons ou d’autres associations ? Peut-être. On doit essayer de trouver la meilleure des formules. On est toujours dans les réglages. Cela se fait dans la douleur, mais ça renforce encore les liens. Le groupe se resserre, on aura peut-être encore des jours difficiles, mais ce parcours, il faudra le faire, il ne faudra pas fuir.
– Y aura-t-il des changements à Rennes ?
– C’est possible parce que j’ai tiré des enseignements de ce qui s’est passé. Je suis le seul décideur. Je ne veux plus les entendre dire que le ballon leur passe au-dessus ou autre chose, replaçons les choses dans l’ordre. Il faut qu’individuellement ils jouent au niveau qui doit être le leur. Après, ce sont des professionnels, pour la plupart internationaux. Ils doivent répondre présents dans n’importe quel système. Ce n’est pas un club où on peut se contenter du minimum. Je ne fuis pas mes responsabilités, ils ne doivent pas fuir les leurs. Mais il ne doit pas y avoir de pression, ils sont là pour jouer, pour se régaler. Moi, je veux voir ce qu’on est capables de faire dans cette situation. On ne va pas baisser les bras. Il ne faut pas nous enterrer trop vite.
– Samedi, pour la première fois, vous avez été pris à partie par le public du Vélodrome. Vous avez été surpris ?
– Je ne suis pas intouchable. Les gens font ce qu’ils veulent. Mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Tout ça ne m’empêche pas de dormir… La seule chose qui peut m’empêcher de dormir, c’est de ne pas trouver le fil conducteur dans mon équipe.
– Ressentez-vous une grosse pression avant les deux rendez-vous de cette semaine ?
– Tous les entraîneurs sont logés à la même enseigne. Regardez Vahid Halilhodzic. Autant j’ai dit des choses sur lui quand on s’est un peu querellés, autant aujourd’hui je lui trouve du courage. Il ne baisse pas les bras. Et quand ça ne va pas, il faut se battre. Je le dis sincèrement, car je le pense, Vahid est courageux. Tout comme Camacho. Il n’a pas eu le temps, il est parti, c’est la vie d’un entraîneur. »
JOSÉ ANIGO a rompu le silence pour monter en première ligne et défendre ses choix.
Après plusieurs jours de silence pour se consacrer à son travail, l’entraîneur marseillais a retrouvé l’usage de la parole pour expliquer les difficultés actuelles de son équipe. S’affirmant seul responsable, il promet de trouver la bonne formule le plus rapidement possible.
« On ne vous a pas beaucoup entendu ces derniers temps. Pourquoi ?
– J’ai fait une pause médiatique. Je n’avais pas de grief particulier, mais je voulais simplement me reconcentrer sur mon travail et arrêter de dire des conneries. Quand on n’a rien à dire, on travaille et on avance, rien d’autre.
– Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette victoire qui a suscité tant de réticences ?
– Ce n’est pas parce que nous n’avons pas fait un grand match contre Toulouse (1-0) que tout est remis en question. Je veux savoir si on va bien réagir, mais je crois que le groupe est assez sain. De l’intérieur, ça se passe très bien. Contre Toulouse, on a dû se contenter des trois points, mais on constate aussi qu’on est seulement à trois points du premier. On n’a pas hypothéqué nos chances. Si on essaie d’être positifs, il y aura des jours meilleurs avec un peu plus de qualité dans le jeu. Je n’ai pas réellement de doutes. Mon gros souci, aujourd’hui, c’est de trouver la cohésion dans ce groupe et la bonne formule. Mais ça va arriver. Forcément.
– Que manque-t-il pour rassurer tout le monde ?
– Il en faut vraiment peu pour qu’on s’agite, ici. Il a suffi qu’on perde deux matches pour que ce soit un tremblement de terre. Alors, qu’est-ce qu’il faut ? Qu’on se remette à jouer avec beaucoup de sérénité et ça devrait aller. Il n’y a pas péril en la demeure. Peut-être aurons-nous encore des difficultés, oui. Parce qu’on a un projet de jeu qui est bien défini en 4-4-2 et qu’on ne va pas le changer simplement parce qu’il n’a pas fonctionné comme on le souhaitait. Le projet de jeu, je l’ai établi et défini comme tel, il faut attendre que le groupe s’enrichisse de joueurs expérimentés, capables de nous faire moins douter. On souffre un peu de l’absence de leaders, en ce moment. L’aspect positif, c’est qu’on prend des points en ne jouant pas très bien. Mais on le sait bien qu’on n’a pas bien joué, qu’on aurait pu faire mieux, et ce n’est pas la peine de déplacer le Stade-Vélodrome et de mettre la Bonne Mère à la place. Le groupe et moi, on sait où on va.
– Envisagez-vous le recrutement d’un joker ?
– Non, on n’envisage rien, seulement le retour des joueurs blessés. Il n’y a pas l’ombre d’une recrue à l’horizon.
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« Il ne faut pas nous enterrer trop vite »</span>
– Vous aimeriez voir certains joueurs prendre plus de responsabilités ? On les dit trop gentils…
– Oh ! il faut arrêter ces conneries, ils sont trop polis, gentils ! etc… Quand ça ne va pas, il y a un responsable, c’est l’entraîneur, point barre. Il faut arrêter de parler des joueurs, du système. Le système, on l’a changé et il faut un temps d’adaptation à tout le monde. Nous n’en sommes qu’au sixième match joué et on a déjà fait la révolution, il faut laisser le temps à cette équipe de s’adapter et à ses joueurs de jouer ensemble. Ce n’est pas agréable pour les supporters, je le comprends, mais ça ne l’est pas davantage pour nous. Je vois partout des milliers d’entraîneurs qui connaissent tout, qui savent tout. Mais, malheureusement, quand ils sont en poste, ils sont dans le même cas que moi, en train de chercher la meilleure des formules, et parfois elle ne vient pas tout de suite. Il faut arrêter de donner des leçons et nous laisser travailler.
– Mais certains sont tout de même en dessous de leur niveau ?
– Nous avons d’évidents problèmes de complémentarité et nous devons y réfléchir le mieux possible. Au milieu, devant et parfois derrière, il faut les trouver. Il faut que ça fonctionne. Doit-on faire des changements aujourd’hui, essayer d’autres combinaisons ou d’autres associations ? Peut-être. On doit essayer de trouver la meilleure des formules. On est toujours dans les réglages. Cela se fait dans la douleur, mais ça renforce encore les liens. Le groupe se resserre, on aura peut-être encore des jours difficiles, mais ce parcours, il faudra le faire, il ne faudra pas fuir.
– Y aura-t-il des changements à Rennes ?
– C’est possible parce que j’ai tiré des enseignements de ce qui s’est passé. Je suis le seul décideur. Je ne veux plus les entendre dire que le ballon leur passe au-dessus ou autre chose, replaçons les choses dans l’ordre. Il faut qu’individuellement ils jouent au niveau qui doit être le leur. Après, ce sont des professionnels, pour la plupart internationaux. Ils doivent répondre présents dans n’importe quel système. Ce n’est pas un club où on peut se contenter du minimum. Je ne fuis pas mes responsabilités, ils ne doivent pas fuir les leurs. Mais il ne doit pas y avoir de pression, ils sont là pour jouer, pour se régaler. Moi, je veux voir ce qu’on est capables de faire dans cette situation. On ne va pas baisser les bras. Il ne faut pas nous enterrer trop vite.
– Samedi, pour la première fois, vous avez été pris à partie par le public du Vélodrome. Vous avez été surpris ?
– Je ne suis pas intouchable. Les gens font ce qu’ils veulent. Mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Tout ça ne m’empêche pas de dormir… La seule chose qui peut m’empêcher de dormir, c’est de ne pas trouver le fil conducteur dans mon équipe.
– Ressentez-vous une grosse pression avant les deux rendez-vous de cette semaine ?
– Tous les entraîneurs sont logés à la même enseigne. Regardez Vahid Halilhodzic. Autant j’ai dit des choses sur lui quand on s’est un peu querellés, autant aujourd’hui je lui trouve du courage. Il ne baisse pas les bras. Et quand ça ne va pas, il faut se battre. Je le dis sincèrement, car je le pense, Vahid est courageux. Tout comme Camacho. Il n’a pas eu le temps, il est parti, c’est la vie d’un entraîneur. »
- beyonder
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 8466
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : Between nowhere and goodbye
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« On sait où on va »</span>(Oui mais c'est quand qu'on va où ?)
JOSÉ ANIGO a rompu le silence pour monter en première ligne et défendre ses choix (voir son absence de choix.)
Après plusieurs jours de silence pour se consacrer à son travail (hum), l’entraîneur marseillais a retrouvé l’usage de la parole pour expliquer les difficultés actuelles de son équipe. S’affirmant seul responsable, il promet de trouver la bonne formule le plus rapidement possible (d'ici un an ou deux mais pas plus, promis.)
« On ne vous a pas beaucoup entendu ces derniers temps. Pourquoi ? (Parce qu'il parlait pas, cono !)
– J’ai fait une pause médiatique (et sportive aussi, non ?) Je n’avais pas de grief particulier, mais je voulais simplement me reconcentrer sur mon travail et arrêter de dire des conneries (ah ben c'est loupé.) Quand on n’a rien à dire, on travaille et on avance, rien d’autre (on peut faire du surplace aussi.)
– Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette victoire qui a suscité tant de réticences ?(deux mots compliqués dans la même question, José te laisse pas impressionner !)
– Ce n’est pas parce que nous n’avons pas fait un grand match contre Toulouse (1-0) que tout est remis en question. Je veux savoir si on va bien réagir, mais je crois que le groupe est assez sain. De l’intérieur, ça se passe très bien (ah ben pousse toi un peu que tous les supporters de l'OM entrent aussi.) Contre Toulouse, on a dû se contenter des trois points (en prendre plus était difficile), mais on constate aussi qu’on est seulement à trois points du premier. On n’a pas hypothéqué nos chances. Si on essaie d’être positifs, il y aura des jours meilleurs avec un peu plus de qualité dans le jeu (Après ça, j'ose plus être négatif.) Je n’ai pas réellement de doutes. Mon gros souci, aujourd’hui, c’est de trouver la cohésion dans ce groupe et la bonne formule. Mais ça va arriver. Forcément. (C'est comme les oeufs de paques, on finit toujours par les trouver.)
– Que manque-t-il pour rassurer tout le monde ?
– Il en faut vraiment peu pour qu’on s’agite, ici (juste 13 ans de disette, une broutille.) Il a suffi qu’on perde deux matches pour que ce soit un tremblement de terre. Alors, qu’est-ce qu’il faut ? Qu’on se remette à jouer avec beaucoup de sérénité et ça devrait aller (oui mais pas trop de sérénité quand même.) Il n’y a pas péril en la demeure. Peut-être aurons-nous encore des difficultés, oui. Parce qu’on a un projet de jeu qui est bien défini en 4-4-2 et qu’on ne va pas le changer simplement parce qu’il n’a pas fonctionné comme on le souhaitait (on a bien arrêté le 3 - 5 - 2, tiens : et si on tirait au sort le schéma pour le prochain match ?). Le projet de jeu, je l’ai établi et défini comme tel (wouah le mytho, ça existait avant déjà), il faut attendre que le groupe s’enrichisse de joueurs expérimentés, capables de nous faire moins douter. On souffre un peu de l’absence de leaders, en ce moment (nous aussi on souffre de ne plus être leader.) L’aspect positif, c’est qu’on prend des points en ne jouant pas très bien. Mais on le sait bien qu’on n’a pas bien joué (ah t'as remarqué, ouf), qu’on aurait pu faire mieux, et ce n’est pas la peine de déplacer le Stade-Vélodrome et de mettre la Bonne Mère à la place (non mais on pourrait déplacer ton plastron et mettre un bon entraîneur à la place, juste pour essayer.) Le groupe et moi, on sait où on va (ok allez y et pensez à nous écrire de temps en temps.)
– Envisagez-vous le recrutement d’un joker ? (Jardel ?)
– Non, on n’envisage rien, seulement le retour des joueurs blessés (Hourra faites péter le champomy!) Il n’y a pas l’ombre d’une recrue à l’horizon (En effet, les ombres sont sur le terrain.)
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« Il ne faut pas nous enterrer trop vite »</span>
– Vous aimeriez voir certains joueurs prendre plus de responsabilités ? On les dit trop gentils…
– Oh ! il faut arrêter ces conneries, ils sont trop polis, gentils ! etc… (c'est toi qui l'a dit, t'as déjà oublié ?) Quand ça ne va pas, il y a un responsable, c’est l’entraîneur, point barre (Et il est où ? Ah c'est toi, merde je m'y ferais jamais.) Il faut arrêter de parler des joueurs, du système. Le système, on l’a changé et il faut un temps d’adaptation à tout le monde. Nous n’en sommes qu’au sixième match joué et on a déjà fait la révolution, il faut laisser le temps à cette équipe de s’adapter et à ses joueurs de jouer ensemble (C'est bizarre ; Auxerre, Monaco il leur a pas fallu cent ans pour s'adapter, je dis ça, je dis rien.) Ce n’est pas agréable pour les supporters, je le comprends, mais ça ne l’est pas davantage pour nous. Je vois partout des milliers d’entraîneurs qui connaissent tout, qui savent tout (Sauf quand tu te rases.) Mais, malheureusement, quand ils sont en poste, ils sont dans le même cas que moi, en train de chercher la meilleure des formules, et parfois elle ne vient pas tout de suite. Il faut arrêter de donner des leçons et nous laisser travailler (Tiens, et si on arrêtait de venir au stade, peut-être que tu serais plus au clame pour travailler. Et puis comme ça, quand c'est prêt, tu nous appelles.)
– Mais certains sont tout de même en dessous de leur niveau ?(voir en-dessous de tout.)
– Nous avons d’évidents problèmes de complémentarité et nous devons y réfléchir le mieux possible. Au milieu, devant et parfois derrière (ce n'est pas sale), il faut les trouver. Il faut que ça fonctionne (oui ça serait bien.) Doit-on faire des changements aujourd’hui, essayer d’autres combinaisons ou d’autres associations ? Peut-être (ouh, quel suspense.) On doit essayer de trouver la meilleure des formules. On est toujours dans les réglages. Cela se fait dans la douleur, mais ça renforce encore les liens (entre supporters et dirigeants notamment.) Le groupe se resserre, on aura peut-être encore des jours difficiles, mais ce parcours, il faudra le faire, il ne faudra pas fuir (La formule qui tue ! Dis José, t'aurais pas été jean pierre raffarin dans une vie antérieure ?)
– Y aura-t-il des changements à Rennes ?
– C’est possible parce que j’ai tiré des enseignements de ce qui s’est passé. Je suis le seul décideur (A ta place, je m'en vanterais pas.) Je ne veux plus les entendre dire que le ballon leur passe au-dessus ou autre chose, replaçons les choses dans l’ordre. Il faut qu’individuellement ils jouent au niveau qui doit être le leur (on n'est pas dans la merde.) Après, ce sont des professionnels, pour la plupart internationaux. Ils doivent répondre présents dans n’importe quel système (y compris le système D.) Ce n’est pas un club où on peut se contenter du minimum. Je ne fuis pas mes responsabilités, ils ne doivent pas fuir les leurs. Mais il ne doit pas y avoir de pression (bon alors ça sera un pastis), ils sont là pour jouer, pour se régaler. Moi, je veux voir ce qu’on est capables de faire dans cette situation. On ne va pas baisser les bras. Il ne faut pas nous enterrer trop vite (t'inquiètes, monaco et lyon vont s'en charger.)
– Samedi, pour la première fois, vous avez été pris à partie par le public du Vélodrome. Vous avez été surpris ?
– Je ne suis pas intouchable. Les gens font ce qu’ils veulent. Mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Tout ça ne m’empêche pas de dormir (tu veux dire, sur le banc ?)… La seule chose qui peut m’empêcher de dormir, c’est de ne pas trouver le fil conducteur dans mon équipe (Essaie le lexomil.)
– Ressentez-vous une grosse pression avant les deux rendez-vous de cette semaine ?
– Tous les entraîneurs sont logés à la même enseigne. Regardez Vahid Halilhodzic (Arf, on est obligés ?) Autant j’ai dit des choses sur lui quand on s’est un peu querellés, autant aujourd’hui je lui trouve du courage (solidarité de loser.) Il ne baisse pas les bras (il les croise, nuance.) Et quand ça ne va pas, il faut se battre (Il va nous la jouer fight club, vas-y José ; pètes-toi la gueule !) Je le dis sincèrement, car je le pense, Vahid est courageux (moi j'aurais plutôt dit ridicule.) Tout comme Camacho. Il n’a pas eu le temps, il est parti, c’est la vie d’un entraîneur (ah ben, je croyais qu'il fallait pas fuir..)
JOSÉ ANIGO a rompu le silence pour monter en première ligne et défendre ses choix (voir son absence de choix.)
Après plusieurs jours de silence pour se consacrer à son travail (hum), l’entraîneur marseillais a retrouvé l’usage de la parole pour expliquer les difficultés actuelles de son équipe. S’affirmant seul responsable, il promet de trouver la bonne formule le plus rapidement possible (d'ici un an ou deux mais pas plus, promis.)
« On ne vous a pas beaucoup entendu ces derniers temps. Pourquoi ? (Parce qu'il parlait pas, cono !)
– J’ai fait une pause médiatique (et sportive aussi, non ?) Je n’avais pas de grief particulier, mais je voulais simplement me reconcentrer sur mon travail et arrêter de dire des conneries (ah ben c'est loupé.) Quand on n’a rien à dire, on travaille et on avance, rien d’autre (on peut faire du surplace aussi.)
– Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette victoire qui a suscité tant de réticences ?(deux mots compliqués dans la même question, José te laisse pas impressionner !)
– Ce n’est pas parce que nous n’avons pas fait un grand match contre Toulouse (1-0) que tout est remis en question. Je veux savoir si on va bien réagir, mais je crois que le groupe est assez sain. De l’intérieur, ça se passe très bien (ah ben pousse toi un peu que tous les supporters de l'OM entrent aussi.) Contre Toulouse, on a dû se contenter des trois points (en prendre plus était difficile), mais on constate aussi qu’on est seulement à trois points du premier. On n’a pas hypothéqué nos chances. Si on essaie d’être positifs, il y aura des jours meilleurs avec un peu plus de qualité dans le jeu (Après ça, j'ose plus être négatif.) Je n’ai pas réellement de doutes. Mon gros souci, aujourd’hui, c’est de trouver la cohésion dans ce groupe et la bonne formule. Mais ça va arriver. Forcément. (C'est comme les oeufs de paques, on finit toujours par les trouver.)
– Que manque-t-il pour rassurer tout le monde ?
– Il en faut vraiment peu pour qu’on s’agite, ici (juste 13 ans de disette, une broutille.) Il a suffi qu’on perde deux matches pour que ce soit un tremblement de terre. Alors, qu’est-ce qu’il faut ? Qu’on se remette à jouer avec beaucoup de sérénité et ça devrait aller (oui mais pas trop de sérénité quand même.) Il n’y a pas péril en la demeure. Peut-être aurons-nous encore des difficultés, oui. Parce qu’on a un projet de jeu qui est bien défini en 4-4-2 et qu’on ne va pas le changer simplement parce qu’il n’a pas fonctionné comme on le souhaitait (on a bien arrêté le 3 - 5 - 2, tiens : et si on tirait au sort le schéma pour le prochain match ?). Le projet de jeu, je l’ai établi et défini comme tel (wouah le mytho, ça existait avant déjà), il faut attendre que le groupe s’enrichisse de joueurs expérimentés, capables de nous faire moins douter. On souffre un peu de l’absence de leaders, en ce moment (nous aussi on souffre de ne plus être leader.) L’aspect positif, c’est qu’on prend des points en ne jouant pas très bien. Mais on le sait bien qu’on n’a pas bien joué (ah t'as remarqué, ouf), qu’on aurait pu faire mieux, et ce n’est pas la peine de déplacer le Stade-Vélodrome et de mettre la Bonne Mère à la place (non mais on pourrait déplacer ton plastron et mettre un bon entraîneur à la place, juste pour essayer.) Le groupe et moi, on sait où on va (ok allez y et pensez à nous écrire de temps en temps.)
– Envisagez-vous le recrutement d’un joker ? (Jardel ?)
– Non, on n’envisage rien, seulement le retour des joueurs blessés (Hourra faites péter le champomy!) Il n’y a pas l’ombre d’une recrue à l’horizon (En effet, les ombres sont sur le terrain.)
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>« Il ne faut pas nous enterrer trop vite »</span>
– Vous aimeriez voir certains joueurs prendre plus de responsabilités ? On les dit trop gentils…
– Oh ! il faut arrêter ces conneries, ils sont trop polis, gentils ! etc… (c'est toi qui l'a dit, t'as déjà oublié ?) Quand ça ne va pas, il y a un responsable, c’est l’entraîneur, point barre (Et il est où ? Ah c'est toi, merde je m'y ferais jamais.) Il faut arrêter de parler des joueurs, du système. Le système, on l’a changé et il faut un temps d’adaptation à tout le monde. Nous n’en sommes qu’au sixième match joué et on a déjà fait la révolution, il faut laisser le temps à cette équipe de s’adapter et à ses joueurs de jouer ensemble (C'est bizarre ; Auxerre, Monaco il leur a pas fallu cent ans pour s'adapter, je dis ça, je dis rien.) Ce n’est pas agréable pour les supporters, je le comprends, mais ça ne l’est pas davantage pour nous. Je vois partout des milliers d’entraîneurs qui connaissent tout, qui savent tout (Sauf quand tu te rases.) Mais, malheureusement, quand ils sont en poste, ils sont dans le même cas que moi, en train de chercher la meilleure des formules, et parfois elle ne vient pas tout de suite. Il faut arrêter de donner des leçons et nous laisser travailler (Tiens, et si on arrêtait de venir au stade, peut-être que tu serais plus au clame pour travailler. Et puis comme ça, quand c'est prêt, tu nous appelles.)
– Mais certains sont tout de même en dessous de leur niveau ?(voir en-dessous de tout.)
– Nous avons d’évidents problèmes de complémentarité et nous devons y réfléchir le mieux possible. Au milieu, devant et parfois derrière (ce n'est pas sale), il faut les trouver. Il faut que ça fonctionne (oui ça serait bien.) Doit-on faire des changements aujourd’hui, essayer d’autres combinaisons ou d’autres associations ? Peut-être (ouh, quel suspense.) On doit essayer de trouver la meilleure des formules. On est toujours dans les réglages. Cela se fait dans la douleur, mais ça renforce encore les liens (entre supporters et dirigeants notamment.) Le groupe se resserre, on aura peut-être encore des jours difficiles, mais ce parcours, il faudra le faire, il ne faudra pas fuir (La formule qui tue ! Dis José, t'aurais pas été jean pierre raffarin dans une vie antérieure ?)
– Y aura-t-il des changements à Rennes ?
– C’est possible parce que j’ai tiré des enseignements de ce qui s’est passé. Je suis le seul décideur (A ta place, je m'en vanterais pas.) Je ne veux plus les entendre dire que le ballon leur passe au-dessus ou autre chose, replaçons les choses dans l’ordre. Il faut qu’individuellement ils jouent au niveau qui doit être le leur (on n'est pas dans la merde.) Après, ce sont des professionnels, pour la plupart internationaux. Ils doivent répondre présents dans n’importe quel système (y compris le système D.) Ce n’est pas un club où on peut se contenter du minimum. Je ne fuis pas mes responsabilités, ils ne doivent pas fuir les leurs. Mais il ne doit pas y avoir de pression (bon alors ça sera un pastis), ils sont là pour jouer, pour se régaler. Moi, je veux voir ce qu’on est capables de faire dans cette situation. On ne va pas baisser les bras. Il ne faut pas nous enterrer trop vite (t'inquiètes, monaco et lyon vont s'en charger.)
– Samedi, pour la première fois, vous avez été pris à partie par le public du Vélodrome. Vous avez été surpris ?
– Je ne suis pas intouchable. Les gens font ce qu’ils veulent. Mais il ne faut pas non plus se tromper de cible. Tout ça ne m’empêche pas de dormir (tu veux dire, sur le banc ?)… La seule chose qui peut m’empêcher de dormir, c’est de ne pas trouver le fil conducteur dans mon équipe (Essaie le lexomil.)
– Ressentez-vous une grosse pression avant les deux rendez-vous de cette semaine ?
– Tous les entraîneurs sont logés à la même enseigne. Regardez Vahid Halilhodzic (Arf, on est obligés ?) Autant j’ai dit des choses sur lui quand on s’est un peu querellés, autant aujourd’hui je lui trouve du courage (solidarité de loser.) Il ne baisse pas les bras (il les croise, nuance.) Et quand ça ne va pas, il faut se battre (Il va nous la jouer fight club, vas-y José ; pètes-toi la gueule !) Je le dis sincèrement, car je le pense, Vahid est courageux (moi j'aurais plutôt dit ridicule.) Tout comme Camacho. Il n’a pas eu le temps, il est parti, c’est la vie d’un entraîneur (ah ben, je croyais qu'il fallait pas fuir..)
Telle était sa malédiction : né idiot mais pas assez idiot pour garder espoir.
-
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 3340
- Enregistré le : jeu. oct. 30, 2003 18:44
<!--QuoteBegin-Niko+Sep 22 2004, 12:59 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Niko @ Sep 22 2004, 12:59 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> bizarre cette itw soit disant de l'équipe
m'a semblé voir la même pas très loin d'ici mais pas ajd
[/quote]
ben je l'ai eu grace au lien de l'équipe sur le net


ben je l'ai eu grace au lien de l'équipe sur le net

- Winnie
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 14450
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : Dans ton cul !
Eh beh, en parlant d'Anigo, RMC vient de diffuser sa réaction d'après-match, et notamment de la réaction des supporters marseillais, voici la réponse : "On fera bloc avec l'équipe et les dirigeants, c'est tant pis si on doit faire sans eux, de toute manière on en a pas besoin"... De là, le journaliste lui demande s'il en veut au public marseillais, réponse : "de toute manière ceux qui étaient au stade ce soir étaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM, s'ils sont pas contents ils ont qu'à aller supporter le PSG"


"Qui a les plus grosses maracas... ?!"
- nicom93
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 17719
- Enregistré le : jeu. mai 02, 2002 18:19
- Localisation : Loir-et-Cher
<!--QuoteBegin-Winnie+Sep 22 2004, 08:35 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Winnie @ Sep 22 2004, 08:35 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Eh beh, en parlant d'Anigo, RMC vient de diffuser sa réaction d'après-match, et notamment de la réaction des supporters marseillais, voici la réponse : "On fera bloc avec l'équipe et les dirigeants, c'est tant pis si on doit faire sans eux, de toute manière on en a pas besoin"... De là, le journaliste lui demande s'il en veut au public marseillais, réponse : "de toute manière ceux qui étaient au stade ce soir étaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM, s'ils sont pas contents ils ont qu'à aller supporter le PSG"
[/quote]
Alors là c'est la goutte d'eau.
Anigo en plus d'être un incompétent...
<span style='color:red'>édité par darkvador</span>

Alors là c'est la goutte d'eau.
Anigo en plus d'être un incompétent...

<span style='color:red'>édité par darkvador</span>

- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
<!--QuoteBegin-Winnie+Sep 22 2004, 09:35 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Winnie @ Sep 22 2004, 09:35 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Eh beh, en parlant d'Anigo, RMC vient de diffuser sa réaction d'après-match, et notamment de la réaction des supporters marseillais, voici la réponse : "On fera bloc avec l'équipe et les dirigeants, c'est tant pis si on doit faire sans eux, de toute manière on en a pas besoin"... De là, le journaliste lui demande s'il en veut au public marseillais, réponse : "de toute manière ceux qui étaient au stade ce soir étaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM, s'ils sont pas contents ils ont qu'à aller supporter le PSG"
[/quote]
Tu déconnes ?
Il a vraiment dit ça ?
Et les supporters marseillais de Marseille qui sifflent, il en fait quoi ce con ? 

Tu déconnes ?





- Boor
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 3054
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
<!--QuoteBegin-Winnie+Sep 22 2004, 07:35 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Winnie @ Sep 22 2004, 07:35 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Eh beh, en parlant d'Anigo, RMC vient de diffuser sa réaction d'après-match, et notamment de la réaction des supporters marseillais, voici la réponse : "On fera bloc avec l'équipe et les dirigeants, c'est tant pis si on doit faire sans eux, de toute manière on en a pas besoin"... De là, le journaliste lui demande s'il en veut au public marseillais, réponse : "de toute manière ceux qui étaient au stade ce soir étaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM, s'ils sont pas contents ils ont qu'à aller supporter le PSG"
[/quote]
Mais il est malade cet enculé
"c'étaiaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM"
Putain, je savais que son QI était proche de celui d'une huitre congelé, mais là je suis dans l'obligation de présenter mes excuses à toutes les huitres pour avoir osé cette comparaison

Mais il est malade cet enculé

"c'étaiaient pas des supporters marseillais, c'était des supporters bretons de l'OM"

Putain, je savais que son QI était proche de celui d'une huitre congelé, mais là je suis dans l'obligation de présenter mes excuses à toutes les huitres pour avoir osé cette comparaison


- prauwill
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 5504
- Enregistré le : ven. juin 04, 2004 16:11