Le Bar Des Sports II
- Canto2001
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Joeuf
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Joeuf
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A la base j'avais un a priori négatif sur lui, mais l'histoire avec Rossi a démontré ce que je pensais de lui, un putain de prétentieux de première (quand je vois comment tu fustiges Wiltord et comment tu défends Alonso ça me fait halluciner). Après, ce qu'il a fait la saison dernière j'en sais absolument rien car j'ai suivi la saison de très très loin. Autre élément à charge, son directeur sportif c'est Briatore que j'aime absolument pas et son écurie Renault que je n'aime pas du tout non plus à cause du suçage hors normes (pour moi c'est pire que les médias avec les quenelles!) que font TF1 et Eurosport. Et note bien que ça n'a rien à voir avec l'écurie que je ne peux pas me le voir car autant j'adore Kimi autant les flèches d'argent et Ron Dennis je ne peux pas me les encadrer.Jester a écrit :Joeuf il t'as fait quoi Alonso à part battre Schumacher ?
Sinon, personne pour me répondre sur le pourquoi du début du Tournoi ce dimanche au lieu de lundi?
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Joeuf
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Tien admire.Joeuf de Paimboeuf a écrit :Voilà pourquoi je ne peux pas me voir Alonso.Alonso ne relève pas le défi lancé par Rossi, sur 2 et 4 roues
jeu 16 mar, 19h10
Piqué au vif par les propos de Fernando Alonso, Valentino Rossi a répondu du tac au tac, sans se démonter et en lançant un défi au champion du monde de Formule Un en titre ! A propos d'une reconversion du virtuose du guidon sur quatre roues, le pilote Renault avait en effet récemment eu une parole jugée malheureuse par l'Italien : " Il pourrait éventuellement finir sur le podium parfois, mais je pourrai en faire autant en moto avec un peu d'entraînement. " Intelligent, Rossi a renvoyé la balle dans le camp de l'Espagnol, qui ne s'attendait probablement pas à une réplique, mal habitué par une planète F1 politiquement trop correcte et à des pilotes souvent trop lisses de personnalité. " Je pense que nous devrions piloter une F1, une voiture de rallye et une machine du MotoGP, additionner les temps et nous verrons qui est le plus rapide ! " a proposé Valentino Rossi. Réaction du leader du championnat du monde ? " J'ai entendu cela dans la presse moi aussi. Je pense que ce n'est pas vrai. Si ça l'est, cependant, je n'aurai pas le temps de relever le défi. Je me concentre uniquement sur la F1 en ce moment. Désolé. "![]()
- Jester
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Oui enfin bon entre ce qui est relaté par la presse et sorti de son contexte et le reste...
Et puis bon c'est gentillé comme attaque. C'était à mon avis histoire de dire, n'est pas pilote de F1 qui veut... c'était pas une attaque directe envers Rossi, je pense.
Enfin, si tu veux que je te ressorte des propos tenus réellement par Schumacher et divers comportements anti sportif de sa part, on a pas fini.
Et puis bon c'est gentillé comme attaque. C'était à mon avis histoire de dire, n'est pas pilote de F1 qui veut... c'était pas une attaque directe envers Rossi, je pense.
Enfin, si tu veux que je te ressorte des propos tenus réellement par Schumacher et divers comportements anti sportif de sa part, on a pas fini.
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Joeuf
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Enfin, pilote de moto c'est pas donné à tout le monde, lui avec son seul titre de Champion du Monde il se permet de sous-entendre que Rossi et ses 7 titres (dont les 2 derniers avec Yamaha avec qui c'était loin d'être gagné, un peu comme si on filait une Toyota à Alonso) est un gros branleur.
Schumi, les médias et le monde de la F1 aiment bien le diaboliser mais c'est un homme de coeur.
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- Jester
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Euh désolé, c'est pas les médias qui ont fait les diverses "manoeuvres" de Schumacher sur la piste. Je les ai vu de mes propres yeux.
Tout comme l'incident de samedi, comme je t'ai dit j'ai arrêté la tv après l'avoir vu car ça m'a saoulé et c'est que ensuite que j'ai vu que les médias rapportaient cet arrêt de schumacher convoqué par la commission... comme quoi.
Ensuite Rossi moi je l'aime bien, il est jeune, plein de talent, il a montré qu'il était capable d'être champion avec Yamaha qui était au bord du gouffre, c'est couillu, respectable etc. j'aime bien, même s'il est italien et qu'il semble pour le moins "dérangé" (je trouve pas le mot
), pour moi c'est un grand champion comme W. Rayney l'était.
Mais je comprends aussi l'agacement des pilotes de F1 qui voient que les médias voit Rossi signer chez Ferrari et être champion du monde de F1
Moi par exemple, je pourrai aussi faire un résultat sympa en Rallye sur des routes que je connais mieux que Loeb ou autre. Cependant je doute pouvoir gagner une course ou être champion du monde.
Tout comme l'incident de samedi, comme je t'ai dit j'ai arrêté la tv après l'avoir vu car ça m'a saoulé et c'est que ensuite que j'ai vu que les médias rapportaient cet arrêt de schumacher convoqué par la commission... comme quoi.
Ensuite Rossi moi je l'aime bien, il est jeune, plein de talent, il a montré qu'il était capable d'être champion avec Yamaha qui était au bord du gouffre, c'est couillu, respectable etc. j'aime bien, même s'il est italien et qu'il semble pour le moins "dérangé" (je trouve pas le mot
Mais je comprends aussi l'agacement des pilotes de F1 qui voient que les médias voit Rossi signer chez Ferrari et être champion du monde de F1
Moi par exemple, je pourrai aussi faire un résultat sympa en Rallye sur des routes que je connais mieux que Loeb ou autre. Cependant je doute pouvoir gagner une course ou être champion du monde.
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Joeuf
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Entre Rossi et toi y a un monde.
La F1 c'est le royaume des faux-culs, de la lèche et du politiquement correct gerbant. Heureusement qu'il y a les 2 Schumis et Montoya pour donner un peu de relief.
J'ai jamais bien compris pourquoi on avait dit qu'il avait fait une manoeuvre illégale avec Hill c'est jamais la sensation que j'ai eue. Par contre sur Villeneuve, certe il y a eu manoeuvre mais il l'a payé, donc d'un coté on peut pas dire d'arrêter de parler du crachat de Barthez et à coté parler de ça. Et pour moi, il n'y a pas de preuves, ils se sont juste penchés sur un précédent (Villeneuve) pour dire que Schumi l'a fait volontairement, si lui n'a plus le droit de faire de fautes de pilotage où va-t-on. Dorénavant il ne faudra pas qu'il tente d'améliorer son temps pour s'assurer la pole dans la dernière minute d'une séance qualif afin d'éviter de partir à la faute, sous peine de partir en dernière position, si j'ai tout bien compris. :| Moi, je vois surtout une bande d'aigris dans les paddocks, aigris d'avoir été dominés par Schumi durant de longues années et qui profitent de la moindre occasion pour lui tomber dessus. :|
J'ai jamais bien compris pourquoi on avait dit qu'il avait fait une manoeuvre illégale avec Hill c'est jamais la sensation que j'ai eue. Par contre sur Villeneuve, certe il y a eu manoeuvre mais il l'a payé, donc d'un coté on peut pas dire d'arrêter de parler du crachat de Barthez et à coté parler de ça. Et pour moi, il n'y a pas de preuves, ils se sont juste penchés sur un précédent (Villeneuve) pour dire que Schumi l'a fait volontairement, si lui n'a plus le droit de faire de fautes de pilotage où va-t-on. Dorénavant il ne faudra pas qu'il tente d'améliorer son temps pour s'assurer la pole dans la dernière minute d'une séance qualif afin d'éviter de partir à la faute, sous peine de partir en dernière position, si j'ai tout bien compris. :| Moi, je vois surtout une bande d'aigris dans les paddocks, aigris d'avoir été dominés par Schumi durant de longues années et qui profitent de la moindre occasion pour lui tomber dessus. :|
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Joeuf
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Michael Schumacher (Ferrari, 5e) : «Je n'ai pas pensé une seule seconde à ce qui s'est passé (samedi). Toute cette affaire était derrière moi.
Je suis habitué à être critiqué et je vis avec. Le fait est que personne n'était à ma place dans la voiture lors de l'incident. Je ne savais pas où se trouvait Fernando Alonso, j'étais bien trop concentré sur mon tour. Il y a des raisons objectives qui expliquent ce qui s'est passé et personne à l'extérieur à l'écurie Ferrari ne peut me juger, car ils ne connaissent pas (ces raisons). Je suis désolé de ce qui s'est passé mais il n'y avait rien d'intentionnel. Du reste, de tous les pilotes qui m'ont critiqué, aucun n'est venu me le dire en face. (...) En ce qui concerne le championnat du monde, c'est loin d'être fini, nous n'en sommes qu'à la septième course de la saison, il y a encore beaucoup de points à gagner. Les gens qui me connaissent savent que je ne vais pas abandonner. Ma course d'aujourd'hui l'a prouvé, du reste.» (Avec RTL Allemagne)
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Joeuf
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ExcellentRugby - NZL : Umaga armé... d'un sac à mains !
C'est à l'aide d'un sac à mains emprunté à une femme que Tana Umaga, l'ancien capitaine de All Blacks, a défendu un jeune homme frappé par l'avant de Nouvelle-Zélande Chris Masoe.
Cette scène improbable s'est déroulée dimanche matin dans un bar de Christchurch, en Nouvell-Zélande. Les deux joueurs des Wellington Hurricanes y noyaient leur chagrin dans l'alcool après la défaite de leur équipe en finale du Super 14 contre les Canterbury Crusaders (19-15). Un homme de 24 ans a déclaré au journal national The Press que Masoe lui avait asséné un coup de poing dans la mâchoire, simplement parce qu'il lui avait marché sur le pied.
Et Umaga n'a rien trouvé de mieux qu'un sac à mains pour réprimander son coéquipier, vraisemblablement saoul puisqu'il a fondu en larmes après son accès de violence.
Un incident que les dirigeants du club de Wellington n'ont que modérément apprécié. Greg Palmer, son responsable des relations publiques, a annoncé que le club mènerait une enquête pour que toute la lumière soit faite sur cet écart d'humeur pour le moins musclé.
- si-ma-tante-en-avait
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Joeuf de Paimboeuf a écrit :ExcellentRugby - NZL : Umaga armé... d'un sac à mains !
C'est à l'aide d'un sac à mains emprunté à une femme que Tana Umaga, l'ancien capitaine de All Blacks, a défendu un jeune homme frappé par l'avant de Nouvelle-Zélande Chris Masoe.
Cette scène improbable s'est déroulée dimanche matin dans un bar de Christchurch, en Nouvell-Zélande. Les deux joueurs des Wellington Hurricanes y noyaient leur chagrin dans l'alcool après la défaite de leur équipe en finale du Super 14 contre les Canterbury Crusaders (19-15). Un homme de 24 ans a déclaré au journal national The Press que Masoe lui avait asséné un coup de poing dans la mâchoire, simplement parce qu'il lui avait marché sur le pied.
Et Umaga n'a rien trouvé de mieux qu'un sac à mains pour réprimander son coéquipier, vraisemblablement saoul puisqu'il a fondu en larmes après son accès de violence.
Un incident que les dirigeants du club de Wellington n'ont que modérément apprécié. Greg Palmer, son responsable des relations publiques, a annoncé que le club mènerait une enquête pour que toute la lumière soit faite sur cet écart d'humeur pour le moins musclé.
J'aimais bien Umaga. Ce type de réaction ne peux que renforcer mon sentiment

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Un week-end décevant et frustrant
lun 29 mai, 18h17
Le Grand Prix de Monaco, dimanche, a laissé un goût amer au directeur de la scuderia, Jean Todt.
La prestation de l'équipe a été compromise samedi en qualification où Felipe Massa n’a même pas bouclé un tour chronométré avant de taper le rail au Casino. Michael Schumacher, crédité du tour le plus rapide en qualification, l’Allemand a été rétrogradé en dernière position suite à sa bévue à La Rascasse.
« S'il y a un Grand Prix où vous devez être en bonne position au départ - c'est Monaco. Il n'était donc pas très agréable de voir une de nos voitures partir des stands et l’autre en dernière ligne » déclarait Todt.
« Mais il y a des explications pour ça. Felipe a fait une erreur – et si vous faites une faute dans ce contexte, c'est le prix que vous devez payer » ajoutait Jean. « Ça été différent pour Michael. Il était en pole position jusqu'à ce que les commissaires sportifs décident - après huit heures de discussion – de l’en déposséder ! »
« Nous avons essayé de démontrer l'évidence - que c'était un incident, simplement – mais ça n’a pas été pris en considération. Comme nous n’avions pas la possibilité de faire appel de cette décision, nous n'avions aucune autre option que d’encaisser le coup et d’essayer de faire de notre mieux dans ces circonstances » commentait le directeur de la Scuderia.
« C’était leur avis, leur l'opinion... ok. Mais lorsque vous passez devant un juge, ou devant un tribunal, ça ne signifie pas que le jugement est toujours exact. C’est une discussion interminable qui ne changera ni le sentiment des gens, ni celui de l’équipe. Ce n’est pas la première... ni la dernière fois je crois » considérait Todt.
« Au bout du compte, si vous voulez aller plus profond pour savoir qui est Michael, ce qu’il fait en F1 et pour la F1 – c’est à vous de voir » estimait -il. « Certains pensent qu'il n'est personne, et quelques autres peuvent penser qu'il est grand. Moi, j’ai la chance de très bien le connaître. Je le respecte, je l’admire énormément. C’est l'une des meilleures personnes que j'ai rencontrées. Mais nous ne pouvons pas empêcher les gens de penser le contraire ! »
Todt s’est dit surpris des réactions brutales de l’ensemble du paddock sur l’incident et ses conséquences : «Nous sommes dans un monde où les gens réagissent très facilement de manière exagérée. Personnellement, j'essaye de ne pas réagir ainsi. J’essaye d’abord de comprendre ce qui s’est produit. »
« Je sais que la majorité des gens disaient que Michael l'a fait exprès. Nous avons essayé de démontrer – en nous basant sur toutes les datas que nous possédons – que c’était une erreur de pilotage. Il a expliqué tout cela longuement – et nous en avions la preuve sur les relevés de la télémétrie » assure Todt.
« Nous avons tout le détail des preuves que ce n’était pas une manœuvre volontaire. Ça n’a pas été pris en compte. Ils auraient au moins pu lui laisser le bénéfice du doute. J'estime que la sévérité de la pénalité est exagérée – c’est mon avis, mais quoi qu’il en soit, c’est terminé » insistait Todt, soulagé.
Jean Todt a par ailleurs nié avoir perdu la foi... en la FIA, dont les commissaires ont appliqué la sanction : « S'il y a une équipe qui respecte la FIA et, je dirais même, qui soutient les décisions de la FIA, c’est Ferrari. Ceci dit, nous ne pouvons pas toujours être de la même opinion. Hier nous avons dû accepter leur décision, mais nous ne partageons pas leur avis ! »
Todt a expliqué que son expérience de co-pilote de rallye l'avait aidé à en venir à la conclusion que Michael Schumacher ne s’était pas délibérément arrêtée sur le circuit. « Je me suis assis dans le baquet de droite pendant 15 ans, et cela m’a probablement donné l'expérience nécessaire pour comprendre un peu mieux - et pour voir - ce qui peut se produire dans l'esprit d'un pilote. »
Le Français a également exprimé son désaccord avec le fait que l’image de Ferrari aurait à pâtir de cette histoire : « Michael a été tout d'abord critiqué. L'équipe a soutenu Michael et je ne vois pas comme cela pourrait nuire à Ferrari. Michael a été affecté par cet incident, vous savez, c’est un être humain – et il n'était pas heureux, même très déçu de cette affaire. Mais maintenant, c’est derrière lui. Il a fait une grande course dans une situation difficile – il attend avec intérêt la prochaine course. »
- Joker
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Mais qu'est-ce qui se passe ici ????Joeuf de Paimboeuf a écrit :Si tu dis du mal de Schumacher t'auras plus jamais de bisous.
<img src='http://www.inforoots.org/ftp/Images/humains/fee.gif' border='0' alt='user posted image'> En Bretagne, il pleut que sur les cons
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Pour rétablir la verité
Les chiffres de la télémétrie qui ont valu à Schumacher l’opprobre
La condamnation qui s’est abattue sur Schumacher telle la foudre, Samedi soir peu avant minuit et après 8h d’enquête et de délibération, était jusqu’à ce soir une boîte noire sujette à caution : sur quels chiffres et données de la télémétrie le collège des commissaires du Grand-Prix de Monaco basait-il son argumentaire ? Privés de preuves tangibles, les professionnels de la Formule Un et le public pouvaient légitimement entretenir le doute quant au bien-fondé de la décision ayant jeté l’opprobre sur le septuple champion du monde, qui se défend d’avoir délibérément arrêté sa voiture en piste pour empêcher Fernando Alonso de lui ravir la Pole Position.
Les chiffres clefs ont été révélés aujourd’hui par Joaquin Verdegay, l’un des trois commissaires ayant été en charge de l’affaire Schumacher à Monaco. « C’était une décision douloureuse car nous ne pouvions pas commettre de faute et mettre la réputation d’un pilote en danger » explique Verdegay à la Gazzetta dello sport.
« Nous ne savons pas si la totalité de la manœuvre était volontaire, mais à cet endroit précis à ce moment précis il n’a pas agi comme durant tout le week-end : il a freiné plus de 50% plus fort que lors de ses autres tours. Il a ensuite contrebraqué de manière pathétique et inutile sur 5 mètres, jusqu’à ce qu’il n’ait plus aucune chance de prendre le virage normalement. Il a perdu le contrôle de sa voiture à 16km/h, ce qui est totalement injustifiable ! » révèle Verdegay, chiffres à l’appui, en levant une grosse partie du voile entourant cette ténébreuse et triste affaire.
« Le moteur a calé parce qu’il le voulait bien, en laissant s’écouler suffisamment de temps avant de débrayer. L’excuse selon laquelle il n’a pas engagé la marche arrière car il y avait du trafic n’est pas logique. »
Schumacher et la Scuderia Ferrari ont laissé entendre que les commissaires n’avaient pas tous les éléments en main pour comprendre ce qu’il s’était passé dans le feu de l’action. La meilleure et la seule manière de disculper le septuple champion du monde serait, pour l’écurie de Maranello, de produire ces preuves et le cas échéant de les rendre publiques.
Mais Ferrari a clairement fait entendre qu’elle a tourné la page et qu’elle préfère se concentrer sur la suite du championnat, afin de ne pas disperser son énergie et son temps dans un procès déjà perdu et qui en aucun cas ne pourra déboucher sur un non-lieu. « Il ne me plait pas, qu’elle que soit la justice, sportive ou autre, que soit appliqué un principe de présomption de culpabilité » estime Luca Di Montezemolo, patron du groupe Ferrari Maserati.
« Il ne me plaît pas que l’on puisse hypothéquer le championnat du monde de la sorte. Mais Ferrari ne discute jamais les décisions des juges, à plus forte raison lorsqu’elle ne les partage pas, comme c’est le cas dans cette affaire. »

