T'as rien à dire ??? ...Alors t'es ici chez toi !
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tout est relatif je pense que celui qui la rencontre en soirée quelle le regarde en disant viens chez moi tu pourra me la mettre ou tu veux (SMG styleZeroZero13 a écrit :Arrêtez elle est quand même pas mal. Elle fait pas trop naturelle mais ça on s'en fout un peu quoi.


YOU'LL NEVER WALK ALONE BONHOMME !!!
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T'as qu'a leurs dire que si tu voulais faire des kilomètres en voiture t'aurais pas fait d'études et t'aurais direct fait chauffeur de taxi ou conducteur de poids-lourdsWinnie a écrit :P'tain, fait chier, demain je dois aller taper la mission à Poitiers pour le boulot !Départ à 6h15 pour espérer être sur place à 10h00
Et ça dure 2 jours :cry2:






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en fait c'est sa fille qui écrit en sms et qui se fait passer pour sa mère
félicitations à tout le monde
avec cette formule on est sûr d'oublier personne 


félicitations à tout le monde


Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
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Ce matin a 8h30 du mat' gros clash dans l'appart entre le polonais et moi. Il est sur ma SDB depuis lundi avec bcp d'aller-retour pour prendre des outils.
Chaque fois que je lui faisais une remarque il me lachait un "mais je le sais" dans le genre "oh suis pas un con, je suis carreleur de métier".
Déja quand il m'a attaqué les coins, il m'a fait une fente entre les carreaux des deux faces du mur. Je lui avais demandé de refaire la zone en prenant compte de mes murs qui sont montés comme des merdes. "mais je le sais" me répondait il à chaque fois.
J'étais rarement derriere son cul mais hier soir en rentrant j'ai vu le massacre. J'ai arraché les carreaux qui pouvaient l'etre et je l'ai attendu ce matin.
- Bounjour
- Bonjour.... Viens j'ai un truc à te montrer. Ca c'est quoi?? c'est du carrelage??? C'est quoi ces fentes dans les coins alors que j'avais demandé à bien faire les coins.
- Lech Poznan, Cracovie, Doubitchou blablablabla.....
- Ecoute moi ---là j'ai pris mon regard de taliban à qui on a forcé à manger un McBacon---. Soit tu me refais nette la zone soit tu prends tes outils et tu dégages.
- Ouké je pars mais vous payer 2 jours de travail
- Ah bon deux jours de travail ?? ---là j'ai le regard du taliban qui vient de bouffer par force un McBacon et qui a découvert que c'était pas du coca mais du whisky dans son verre en carton--- Soit tu dégages maintenant soit je te dégages toi et tes outils
Il s'est barré l'enculé et je dois faire appel à un autre carreleur pour qu'il rattrape sa merde. Il m'a foutu des croisillons de 5mn alors que selon le vendeur chez qui j'ai acheté le carrelage (je l'ai su apres), 5mm c'est trop gros meme si mes carreaux sont assez large (30x20).
24€ le m² de carrelage sans oublier les frises, j'étais aussi vert que le maillot de Rocheteau un soir d'été du coté de Glasgow.
Maintenant j'ai plus de lumiere dans la SDB (faut monter le nouveau meuble), j'ai des carreaux manquant (va falloir attendre 2 semaines pour la livraison), putain de carreleur de mes couilles
Le coin qui part en couille -j'ai dû enlever les carreaux trop petits et mal coupés-

Là j'ai remis le bout de frise posé par le carreleur pour montrer sa merde

Là j'ai remis le bout de carrelage posé -matez un peu les espaces-

L'autre coin que j'avais demandé de rectifier lundi -de plus pres on voit qq défaut mais rien de grave

Il m'a fait la plomberie et 90% du carrelage de la SDB. J'avais fermé les yeux sur les croisillons mais quand j'ai vu qu'il posait les carreaux sans avoir un plan d'ensemble (prendre les mesures du mur et des carreaux pour voir ce que cela risque de donner) là j'ai pété les plombs.
Qu'il me laisse de l'espace dans deux coins ou seront fixés des meubles, pas de soucis mais ne pas admettre ses conneries sur le coin le plus visibile de la piece (tu ouvres la porte et t'as ce coin devant toi).
Chaque fois que je lui faisais une remarque il me lachait un "mais je le sais" dans le genre "oh suis pas un con, je suis carreleur de métier".
Déja quand il m'a attaqué les coins, il m'a fait une fente entre les carreaux des deux faces du mur. Je lui avais demandé de refaire la zone en prenant compte de mes murs qui sont montés comme des merdes. "mais je le sais" me répondait il à chaque fois.
J'étais rarement derriere son cul mais hier soir en rentrant j'ai vu le massacre. J'ai arraché les carreaux qui pouvaient l'etre et je l'ai attendu ce matin.
- Bounjour
- Bonjour.... Viens j'ai un truc à te montrer. Ca c'est quoi?? c'est du carrelage??? C'est quoi ces fentes dans les coins alors que j'avais demandé à bien faire les coins.
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- Ecoute moi ---là j'ai pris mon regard de taliban à qui on a forcé à manger un McBacon---. Soit tu me refais nette la zone soit tu prends tes outils et tu dégages.
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- Ah bon deux jours de travail ?? ---là j'ai le regard du taliban qui vient de bouffer par force un McBacon et qui a découvert que c'était pas du coca mais du whisky dans son verre en carton--- Soit tu dégages maintenant soit je te dégages toi et tes outils
Il s'est barré l'enculé et je dois faire appel à un autre carreleur pour qu'il rattrape sa merde. Il m'a foutu des croisillons de 5mn alors que selon le vendeur chez qui j'ai acheté le carrelage (je l'ai su apres), 5mm c'est trop gros meme si mes carreaux sont assez large (30x20).
24€ le m² de carrelage sans oublier les frises, j'étais aussi vert que le maillot de Rocheteau un soir d'été du coté de Glasgow.
Maintenant j'ai plus de lumiere dans la SDB (faut monter le nouveau meuble), j'ai des carreaux manquant (va falloir attendre 2 semaines pour la livraison), putain de carreleur de mes couilles

Le coin qui part en couille -j'ai dû enlever les carreaux trop petits et mal coupés-

Là j'ai remis le bout de frise posé par le carreleur pour montrer sa merde

Là j'ai remis le bout de carrelage posé -matez un peu les espaces-

L'autre coin que j'avais demandé de rectifier lundi -de plus pres on voit qq défaut mais rien de grave

Il m'a fait la plomberie et 90% du carrelage de la SDB. J'avais fermé les yeux sur les croisillons mais quand j'ai vu qu'il posait les carreaux sans avoir un plan d'ensemble (prendre les mesures du mur et des carreaux pour voir ce que cela risque de donner) là j'ai pété les plombs.
Qu'il me laisse de l'espace dans deux coins ou seront fixés des meubles, pas de soucis mais ne pas admettre ses conneries sur le coin le plus visibile de la piece (tu ouvres la porte et t'as ce coin devant toi).
- attila2001
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avec ces photos y a moyen de porter plainte :vieux:
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Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
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http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
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- Canto2001
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Le sous-préfet de la Moselle refuse de souffler dans le ballon
LE MONDE | 28.09.06 | 14h00 • Mis à jour le 28.09.06 | 16h02
"Une affaire pourrie." Ainsi qualifie-t-on les faits, dans les couloirs du palais de justice de Metz. En refusant de se soumettre à un test d'alcoolémie, samedi 23 septembre, au cours d'un banal contrôle routier, le secrétaire général de la préfecture de la Moselle a provoqué une jolie polémique.
A l'heure où certains préfets reprochent à la justice de faire preuve de laxisme, et quelques jours après le tollé provoqué par Nicolas Sarkozy, qui dénonçait la "démission" de certains magistrats du tribunal de Bobigny, les démarches entreprises pour enterrer cette procédure font rire (jaune) bon nombre de magistrats de ce ressort.
Il est environ 17 heures, ce samedi, lorsqu'un motard est arrêté au guidon de son véhicule par un gendarme (une gendarmette, en l'occurrence) de la brigade d'Ars-sur-Moselle, posté sur une petite route de campagne. La maréchale des logis-chef décide de soumettre le pilote à l'éthylomètre.
Descendu de sa monture pour monter sur ses grands chevaux, Bernard Gonzales, sous-préfet de son état, aurait alors vigoureusement protesté : "Vous ne savez pas qui je suis ? Je suis le secrétaire général de la préfecture ! Vous êtes sous mes ordres, vous dépendez de moi, et c'est moi qui ordonne les contrôles."
Sans se démonter, la gendarme aurait répliqué en des termes courtois mais fermes : "Monsieur le secrétaire général, j'interviens de ma propre initiative en ma qualité d'officier de police judiciaire." Sur ce, le motard aurait brandi sa carte tricolore, conseillé à l'impertinente de souffler elle-même dans le ballon avant de remettre son casque, d'enfourcher son véhicule et de reprendre sa route. Branle-bas de combat immédiat !
La gendarme rend compte des faits à son commandant de brigade, qui alerte le commandant de compagnie, qui prévient le commandant de groupement. Lequel colonel ne tarde pas à recevoir un coup de fil du fonctionnaire récalcitrant, qui lui fait part d'un "petit incident" avec l'un de ses subordonnés. Poliment, l'officier lui fait savoir que la procédure a déjà été transmise au parquet.
Le procureur de Metz, Joël Guitton, dérangé lui aussi durant son week-end, ordonne dans un premier temps qu'un procès-verbal relatant l'"incident" en question lui soit transmis. Un incident lourdement réprimé, le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie constituant un délit passible de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende, éventuellement assortis d'une suspension du permis de conduire et d'un travail d'intérêt général.
Ce type de poursuite s'alourdit généralement d'un "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique", et il n'est pas rare que les auteurs de telles infractions soient jugés en comparution immédiate.
Chose curieuse, le procureur demande, sitôt de retour au palais, audience au préfet. "J'ai effectivement rencontré le préfet, à mon initiative, confirme Joël Guitton. Nous avons évoqué le dossier, mais en aucun cas je ne suis allé là-bas prendre mes instructions", assure-t-il. Selon plusieurs sources, le préfet aurait demandé au représentant de l'autorité judiciaire de classer cette affaire embarrassante.
Le procureur, qui dément avoir fait l'objet d'une quelconque "pression", affirme de son côté n'avoir "jamais dit à quiconque qu'il allait classer ou, au contraire, poursuivre les faits". "Ma décision n'est pas prise, l'analyse du dossier n'est pas terminée", fait-il savoir.
Sous la pression du parquet général, l'auteur des faits - à qui il a été demandé de s'expliquer par écrit - devrait être convoqué prochainement pour audition.
En attendant, les détours empruntés par cette procédure "signalée" laissent perplexe. "Il faut être lucide, confie le procureur Guitton. Dès lors que le nom d'une personnalité figure dans un dossier, celui-ci attire mon attention. Comme la vôtre, d'ailleurs. Cette affaire vous préoccuperait-elle autant s'il s'agissait du cafetier du coin ?", interroge-t-il.
Alors que la préfecture évoquait mercredi un "non-événement", son secrétaire général contestait "formellement" la version de la gendarme à l'origine de ses ennuis. "Son procès-verbal est partial, partiel et totalement excessif, et je suis prêt à m'en expliquer devant la justice", dénonce-t-il.
LE MONDE | 28.09.06 | 14h00 • Mis à jour le 28.09.06 | 16h02
"Une affaire pourrie." Ainsi qualifie-t-on les faits, dans les couloirs du palais de justice de Metz. En refusant de se soumettre à un test d'alcoolémie, samedi 23 septembre, au cours d'un banal contrôle routier, le secrétaire général de la préfecture de la Moselle a provoqué une jolie polémique.
A l'heure où certains préfets reprochent à la justice de faire preuve de laxisme, et quelques jours après le tollé provoqué par Nicolas Sarkozy, qui dénonçait la "démission" de certains magistrats du tribunal de Bobigny, les démarches entreprises pour enterrer cette procédure font rire (jaune) bon nombre de magistrats de ce ressort.
Il est environ 17 heures, ce samedi, lorsqu'un motard est arrêté au guidon de son véhicule par un gendarme (une gendarmette, en l'occurrence) de la brigade d'Ars-sur-Moselle, posté sur une petite route de campagne. La maréchale des logis-chef décide de soumettre le pilote à l'éthylomètre.
Descendu de sa monture pour monter sur ses grands chevaux, Bernard Gonzales, sous-préfet de son état, aurait alors vigoureusement protesté : "Vous ne savez pas qui je suis ? Je suis le secrétaire général de la préfecture ! Vous êtes sous mes ordres, vous dépendez de moi, et c'est moi qui ordonne les contrôles."
Sans se démonter, la gendarme aurait répliqué en des termes courtois mais fermes : "Monsieur le secrétaire général, j'interviens de ma propre initiative en ma qualité d'officier de police judiciaire." Sur ce, le motard aurait brandi sa carte tricolore, conseillé à l'impertinente de souffler elle-même dans le ballon avant de remettre son casque, d'enfourcher son véhicule et de reprendre sa route. Branle-bas de combat immédiat !
La gendarme rend compte des faits à son commandant de brigade, qui alerte le commandant de compagnie, qui prévient le commandant de groupement. Lequel colonel ne tarde pas à recevoir un coup de fil du fonctionnaire récalcitrant, qui lui fait part d'un "petit incident" avec l'un de ses subordonnés. Poliment, l'officier lui fait savoir que la procédure a déjà été transmise au parquet.
Le procureur de Metz, Joël Guitton, dérangé lui aussi durant son week-end, ordonne dans un premier temps qu'un procès-verbal relatant l'"incident" en question lui soit transmis. Un incident lourdement réprimé, le refus de se soumettre à un test d'alcoolémie constituant un délit passible de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende, éventuellement assortis d'une suspension du permis de conduire et d'un travail d'intérêt général.
Ce type de poursuite s'alourdit généralement d'un "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique", et il n'est pas rare que les auteurs de telles infractions soient jugés en comparution immédiate.
Chose curieuse, le procureur demande, sitôt de retour au palais, audience au préfet. "J'ai effectivement rencontré le préfet, à mon initiative, confirme Joël Guitton. Nous avons évoqué le dossier, mais en aucun cas je ne suis allé là-bas prendre mes instructions", assure-t-il. Selon plusieurs sources, le préfet aurait demandé au représentant de l'autorité judiciaire de classer cette affaire embarrassante.
Le procureur, qui dément avoir fait l'objet d'une quelconque "pression", affirme de son côté n'avoir "jamais dit à quiconque qu'il allait classer ou, au contraire, poursuivre les faits". "Ma décision n'est pas prise, l'analyse du dossier n'est pas terminée", fait-il savoir.
Sous la pression du parquet général, l'auteur des faits - à qui il a été demandé de s'expliquer par écrit - devrait être convoqué prochainement pour audition.
En attendant, les détours empruntés par cette procédure "signalée" laissent perplexe. "Il faut être lucide, confie le procureur Guitton. Dès lors que le nom d'une personnalité figure dans un dossier, celui-ci attire mon attention. Comme la vôtre, d'ailleurs. Cette affaire vous préoccuperait-elle autant s'il s'agissait du cafetier du coin ?", interroge-t-il.
Alors que la préfecture évoquait mercredi un "non-événement", son secrétaire général contestait "formellement" la version de la gendarme à l'origine de ses ennuis. "Son procès-verbal est partial, partiel et totalement excessif, et je suis prêt à m'en expliquer devant la justice", dénonce-t-il.
Sochalien en vadrouille.