Kieros a écrit :De mémoire, c'est huit mesures identiques et consécutives

non, ça c'est une légende urbaine qui date de l'époque où un morceau déposé à la SACEM était théoriquement identifié par "8 mesures significatives" ( note : :-| ).
A priori, si je ne m'abuse, pour décider d'un plagiat, en France, il faut que tu déposes une plainte (si ton morceau à toi est déjà légalement déposé à la SACEM, s'il y a édition, etc. ), et une sorte de "jury d'expert" statuera (en tous cas c'était comme ça il y a quelques temps, me semble-t-il

).
En revanche, je crois que la définition internationale du plagiat c'est "plus de 8 notes consécutives dans la mélodie", mais je n'en suis pas certain.
A voir aussi que ça induit qu'il peut y avoir plagiat
mélodique, mais
pas harmonique. En d'autre termes, on peut "plagier" l'air d'un morceau, mais pas sa structure, ni la grille (là ce ne sera pas du plagiat). Plus exactement, on a carrément le droit de reprendre la structure d'une chanson sans être inquiété, donc tu prends la grille d'accords d'un morceau, son tempo, son agencement exact, tu changes la mélodie et hop ! V'là ton tube ! (technique d'ailleurs utilisée des millions de fois par des millions de gens

).
saiimon a écrit :Apres est ce que l'exemple de smt, peut etre consideré comme un sample ? (1)
est ce que le penitencier est un sample de the house of the rising sun ? (2)
et de meme pour tout les "traductions" (sic) de johnny (hey jo, elle est terrible, etc..)? (re-2)
(1) oui.
(2) non.
Il suffit de penser le sample comme un enregistrement d'un certain nombre de secondes qu'on replace dans l'arrangement de son propre morceau. Ca ne va pas plus loin que ça. Rappel : un sampler, au départ, c'était juste un enregistreur/lecteur, ni plus ni moins. (Buk, qui a eu son premier sampler en 1985

:nostalgie: )
(c'était d'ailleurs une grosse merde, mais j'avais l'impression que c'était pourtant le Graal

)