Comme son nom l’indique, c’est ici qu’on cause(enfin, j’espère 
). Malheureusement, n’étant pas spécialement calé en la matière (ouais, ben fallait le faire vous-même 
), j’aurais du mal à vous parler d’autres choses que de grands classiques un peu vieillots, et japonais de surcroît. Je commence évidemment par l’immense …Cowboy Bebop
Une des plus célèbres séries japonaises, d’une maturité artistique impressionnante, qui propose un univers ultraréférencé et pourtant très caractérisé, j’avoue que je ne sais pas trop par où commencer. L’histoire est connue, c’est celle d’un studio qui démarre deux séries, une à gros budget et une autre d’appoint, plus modeste. La série à gros budget se cassera la gueule, et la série modeste verra doubler son nombre d’épisodes et deviendra le mythe que l’on connait.
L’histoire, on s’en fout. C’est celle de chasseurs de prime qui n’ont rien à bouffer, en gros (et qui, manque de bol, quand ils ont quelque chose à bouffer, ce quelque chose s’attaque à eux
). Chaque épisode est autant de one-shot, même si le passé de Spike sert plus ou moins de fil rouge, souvent centré autour d’un thème, d’un bandit, d’un genre musical ou cinématographique … Comment vous dire ?Cowboy Bebop, c’est un background unique, centré autour d’un incident dont on ne saura jamais tout à fait de quoi il s’agit, qui dépeint un univers S.F aux teintes de western et de Film Noir. C’est des dogfights chorégraphiés à la perfection, des scènes de combat à mains nues en vue subjective, c’est des personnages tellement COOL au passé TRAGIQUE qui peuvent vous déchirer le cœur tout en haussant les épaules, la clope au bec. C’est une ambiance tantôt décontract’, tantôt euphorique, tantôt intimiste et feutrée (l’épisode 12 :cry2:). C’est tellement de trucs que j’en ai même pas conscience de la moitié. C’est deux double-épisodes beaux à en chialer.
Et impossible de ne pas parler de la musique (mais j’vais quand même le faire!). Yoko Kanno est entré au paradis le jour où elle a composé cette l’OST. Essentiellement Jazz mais aussi blues, metal, rock, bossa nova, electro-bidule, J-Pop, et à peu près tout le reste en fait, vous imaginez pas le nombre de séquences qu’elle a transcendé. Bref, j’suis pas mélomane mais vous avez saisi l’idée : de ce point de vue là, Cowboy Bebop est une date dans l’histoire de l’animation japonaise.
En fait Cowboy Bebop, c’est surement ce qu’aurait fait Tarantino s’il avait été japonais.
Là la bonne idée, ca aurait été de mettre plein d'images et tout, mais j'suis au boulot et c'est pas facile à faire. J'aurais voulu vous parler d'Evangelion, de Trigun ou de Lain, mais j'suis au boulot et c'est pas facile à faire
A vous
)
et musique 
Pis y'a le prêtre et son flingue en forme de croix 
Et j'adore la façon dont la série sait être mélancolique sans jamais donner dans le pathos, même quand elle nous parle d'une petite frappe qui va de coups minables en coups minables pour payer une opération des yeux à sa soeur aveugle (j'ose pas imaginer le même sujet dans les mains d'un réal' régulièrement primé au festival de Cannes 
Exemple, il commence la série Road To 2002, où Olivier est au Barça avec Rivaldo 
