PARIS (AP) - Aimé Jacquet, ancien sélectionneur des Bleus, poursuivi pour injure publique par deux journalistes de "L'Equipe" et par le quotidien sportif, a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Paris.
Jérôme Bureau, ancien directeur de la rédaction du journal, Paul Roussel, directeur de la publication, et le quotidien reprochaient à l'ex-entraîneur ses propos tenus le 5 juillet dans les colonnes du quotidien "Le Monde".
Dans un article consacré au licenciement de son successeur, Aimé Jacquet revenait sur le litige l'ayant opposé à "L'Equipe" en 1998: Roger Lemerre "a été marqué profondément, comme moi je l'ai été à vie. Moi, je ne pardonnerai jamais à ces gens infects et lâches, même si j'ai stoppé leur imbécillité".
Si le tribunal n'a certainement pas réussi à enterrer la hache de guerre qui prévaut entre les deux parties, il les a cependant renvoyés au vestiaire avec un léger avantage pour Aimé Jacquet.
En effet, les magistrats ont estimé que la "salve" tenue par Aimé Jacquet, "certes virulente et acerbe", était "néanmoins justifiée eu égard à la provocation dont il avait été l'objet" à longueur de colonnes dans les pages de "L'Equipe".
Cette campagne de dénigrement du sélectionneur avait débuté dès sa nomination en 1993 pour s'achever au soir du 12 juillet 1998 lorsque l'équipe de France remporta la Coupe du monde de football.
Le procureur de la République, David Peyron, avait estimé à l'audience que si le délit était constitué, il ne fallait appliquer à M. Jacquet qu'une peine de principe.
"L'Equipe" demandait un euro symbolique de dommages et intérêts et la publication de la condamnation. Le tribunal a par ailleurs relaxé le quotidien "Le Monde" qui était poursuivi pour complicité d'injure publique. AP
pas/JmC
Le Comble, en effet pour ce journal d'avoir "osé" porter plainte pour cette phrase anodine...Aprés s'être comporté de la maniére que l'on sait vis à vis d'Aimé Jacquet...avec un jusqu'auboutisme délirant, qui les conduisirent même la veille de la victoire historique de l'EDF 98...a lui tirer dans les pattes, au risque de tout faire foirer...Ces gens là ne méritent pas d'occuper presque monopolistiquement leur place
C'est vraiment le carton rouge de l'année

