Des joueurs de l’OM « mangés » dans l’engagement par leurs homologues parisiens, voilà encore une preuve que le club a bel et bien changé. De cet assagissement nécessaire et voulu par Christophe Bouchet après des années de tourmente, ce manque d’esprit de rébellion constitue donc le revers de médaille. Un virage à 180° accepté et même adopté par les bouillants supporters de l’OM. Dimanche, alors que son équipe était menée 2-0 par le rival honni, le virage Sud n’a pas manifesté son mécontentement. Pas de sifflets, encore moins de débordement et plus de chants d’encouragement non plus. Juste de l’indifférence pour la rencontre et la tribune qui se transforme en gigantesque rave party avec une sono qui se met à cracher des décibels de musique techno et des supporters qui dansent alors qu’un feu d’artifice est tiré des travées
ou
"La provence"
Voilà pour les explications. Pour le reste, il semblerait que le coach parisien ait bien été prévenu d’une telle mesure mais il ne savait pas vraiment ce que recouvrait l’appellation "GIPN".
Dans le détail, il a été pris en charge depuis son hôtel jusqu’au stade, puis jusqu’à l’aéroport. Outre le GIPN, à l’extérieur du stade Vélodrome, des policiers de la brigade anticriminalité ont suivi ses moindres déplacements. Fernandez a été briefé par ses "protecteurs" d’un jour. Il a joué le jeu. Et n’a pas voulu en faire qu’à sa tête comme on aurait pu le penser. Tout en étant tendu par l’enjeu de la rencontre, il n’a pas semblé éprouvé la moindre peur et a accepté le principe d’éviter toute provocation vis-à-vis du public marseillais. Et c’est vrai que dimanche soir, Luis Fernandez a fait montre d’une relative sobriété.
Mis à part des insultes bien senties, quelques jets de projectiles divers sur la pelouse et contre le bus des joueurs, la soirée s’est déroulée conformément àce qu’avaient prévu les responsables de la sécurité de la police nationale. Pour l’occasion, ils avaient déployé 500 policiers dans l’enceinte du stade et une compagnie de CRS était en attente à proximité du centre-ville.
Préalablement les supporters parisiens avaient été l’objet de deux fouilles: l’une à leur arrivée à Marseille et l’autre dans le stade.
Comme à chaque fois, le groupe des violences urbaines était au grand complet, en première ligne, dans les travées du stade aux côtés de dizaines de stadiers les yeux rivés sur la tribune des visiteurs... spécialement aménagée pour toujours plus de sécurité. Tout cela pour un simple match de foot.
Dimanche soir, l’image de ce stade aux allures de camps retranché avait définitivement quelque chose d’indécent.
Michel CLAU
sport 24:
"Si cette défaite n’empêche pas l’Olympique de Marseille de pouvoir toujours croire au titre, et c’est finalement là le plus important, il provoque cependant le courroux des supporters qui dès lundi se sont déchaînés sur les forums. «Les joueurs ont chanté pendant un mois qu'ils attendaient le PSG, qu'ils allaient leur renter dedans, qu'ils allaient faire passer à Luis l'envie de danser...tout ça pour ça !», écrit l’un des plus calmes "
je passe sur certains quotidiens sportifs people qui n'ont rien à voir avec le sport encore moins avec le football :cry2:
ET ILS ESPERAIENT QUOI CES CONS UNE EMEUTE, DU SANG POUR VENDRE LEUR TORCHE BALLE
cette attitude irresponsable à la limite de l'incitation à l'émeute devrait ete un peu plus surveiller par les rédac en chef
faut ètre vraiment miteux pour sortir de tels arguments
je passe sur le ridicule de l'entrée de FERNANDE au stade meme si de source" underground" il aurait ramassé 2 pastissons en arrivant à l'aeroport,je ne crois pas que monsieur FERNANDES merite une protection digne d'un chef d'état ...on vera s'il sera reconduit contre martigues samedi ou si c'était de l'esbrouffe...

tout pour dire qu'il n'y a pas de blesser et c'est bien
qu'il n'yait pas eu de confortations entre supporters des 2 camps,ce n'est que mieux
que certains journalistes le déplore je suis attérré!



