*The Book Of The Week*

[Hyde]

Tu veux dire que je ferai du 34 ?

[urba]

Fernando Aramburu - Patria
Un grand roman sur le Pays Basque, très bien écrit, efficace et absolument passionnant pour ceux qui s'intéressent à ce qu’ont vécu les Basques durant l’ETA. Un drame, deux familles brisées et une chouette fresque familiale parallèle.

Michelle Rowe - Les enfants du Cap
Un peu de variété dans les polars sud-africains après 15 ans de Deon Meyer. Michelle Rowe s’intéresse surtout aux métis, ce qui change un peu. Prometteur mais encore perfectible dans la gestion de l’histoire, trop vite conclue et sans fermer plusieurs arcs importants.

Antonio Garrido - Le lecteur de cadavres
Un roman très sympa, libre interprétation de la vie du premier médecin légiste chinois. On sent que Garrido connaît bien le sujet et on se laisse prendre aux aventures du jeune et naïf Ci, même si certaines ficelles sont très grosses.

[Basile Carmelo]

Harry Potter à l'école des sorciers.

Toujours aussi cool

[Camarguais]

Fernando Aramburu - Patria
Un grand roman sur le Pays Basque, très bien écrit, efficace et absolument passionnant pour ceux qui s'intéressent à ce qu’ont vécu les Basques durant l’ETA. Un drame, deux familles brisées et une chouette fresque familiale parallèle.

Michelle Rowe - Les enfants du Cap
Un peu de variété dans les polars sud-africains après 15 ans de Deon Meyer. Michelle Rowe s’intéresse surtout aux métis, ce qui change un peu. Prometteur mais encore perfectible dans la gestion de l’histoire, trop vite conclue et sans fermer plusieurs arcs importants.

Antonio Garrido - Le lecteur de cadavres
Un roman très sympa, libre interprétation de la vie du premier médecin légiste chinois. On sent que Garrido connaît bien le sujet et on se laisse prendre aux aventures du jeune et naïf Ci, même si certaines ficelles sont très grosses.

C'est si long que ça le voyage Montréal Rodez ?

[Francis_Perrin]

Antonio Garrido - Le lecteur de cadavres
Un roman très sympa, libre interprétation de la vie du premier médecin légiste chinois. On sent que Garrido connaît bien le sujet et on se laisse prendre aux aventures du jeune et naïf Ci, même si certaines ficelles sont très grosses.

J'ai également bien aimé ce livre

[Francis_Perrin]

En THRILLER j'ai découvert KARINE GIEBEL que je recommande
De la lecture facile, un bouquin d'été qui se lit très vite et qui fait simple et efficace : difficile de decrocher

DE FORCE
https://www.babelio.com/livres/Giebel-De-force/815666

JUSTE UNE OMBRE
https://www.babelio.com/livres/Giebel-J ... bre/343802

[urba]

Fernando Aramburu - Patria
Un grand roman sur le Pays Basque, très bien écrit, efficace et absolument passionnant pour ceux qui s'intéressent à ce qu’ont vécu les Basques durant l’ETA. Un drame, deux familles brisées et une chouette fresque familiale parallèle.

Michelle Rowe - Les enfants du Cap
Un peu de variété dans les polars sud-africains après 15 ans de Deon Meyer. Michelle Rowe s’intéresse surtout aux métis, ce qui change un peu. Prometteur mais encore perfectible dans la gestion de l’histoire, trop vite conclue et sans fermer plusieurs arcs importants.

Antonio Garrido - Le lecteur de cadavres
Un roman très sympa, libre interprétation de la vie du premier médecin légiste chinois. On sent que Garrido connaît bien le sujet et on se laisse prendre aux aventures du jeune et naïf Ci, même si certaines ficelles sont très grosses.

C'est si long que ça le voyage Montréal Rodez ?

Tous les soirs, je me lis 200 ou 300 pages depuis le début du voyage
Je vous ai épargné les moins bons

[si-ma-tante-en-avait]

En THRILLER j'ai découvert KARINE GIEBEL que je recommande
De la lecture facile, un bouquin d'été qui se lit très vite et qui fait simple et efficace : difficile de decrocher

DE FORCE
https://www.babelio.com/livres/Giebel-De-force/815666

JUSTE UNE OMBRE
https://www.babelio.com/livres/Giebel-J ... bre/343802

J'ai lu trois bouquins et demi. Juste une ombre (bof), les Morsures de l'Ombre (excellent avec une fin un peu ouanégène) et Meurtres pour Rédemption (excellent même si trop de répétitions de scènes identiques).

Deux bémols sur cette romancière de talent.
- Trop de violence inutile (pas besoin que ton héroïne se fasse violer ou tabasser 36 fois). C'est d'ailleurs un reproche que font d'autres lecteurs, mais mon petit doigt me dit que c'est surtout pour "victimiser" le personnage afin qu'on s'attache à lui (j'aime pas trop le procédé)
- Au-delà de la fin bancale des "Morsures de l'Ombre" (l'histoire est vraiment bien), on voit quand même arriver les choses. Y'a pas ce côté "putain, je l'avais pas vu venir celle-là".

[Francis_Perrin]

Je n'ai pas lu les 2 autres
Je testerai à l'occasion.

Tu as vu les choses arriver dans JUSTE UNE OMBRE
Le twist final je ne l'avais pas vu venir.

[thedep]

Le psg relégué en cfa2 ?

[si-ma-tante-en-avait]

Non, pour Juste une ombre, je parlais d'une fin bancale. Quand je dis ça, je parle d'élément qui te positionnent très près d'un "Deus Ex Machina". D'ailleurs, dans Les Morsures de l'ombre", il y a un peu de ça. Tu as ce truc sur le méchant qui te pousse à te dire "ouais, bon...".
C'est bien d'être surpris par l'identité du méchant, mais si on arrive en bout de course à lui offrir la possibilité d'agir par le biais de procédé "facile", ça me gâche le plaisir.
En gros, c'est comme si tu écris un superbe thriller et qu'à la fin, on te dit que le méchant avait accès aux informations de ses victimes parce qu'il avait une bonne ouï. Pour les Morsures de l'ombre, c'est flagrant. J'ai eu le "ouais, bon...".
Pour "Meurtres pour Rédemption" (celui que j'ai le plus aimé), là, c'est la prévisibilité de la fin que j'ai relevée. Toutefois, je préfère ça aux deux cas précédents.

Plus j'écris et moins je suis clair.

[Juliensw]

Plus j'écris et moins je suis clair

De la part d'un écrivain c'est ballot

[si-ma-tante-en-avait]

J'ai envie de t'insulter, mais ici, c'est un espace modéré. #TasDlaChance

[urba]

[Pigboss]

Philippe Pujol - La fabrique du monstre

Un bouquin assez court mais très intéressant sur la vie de la jeunesse au sein des quartiers pauvres de Marseille, avec les dangers de la drogue et de la corruption.

[si-ma-tante-en-avait]

Est ce que les personnages ont un accent marseillais ?

[Pigboss]

On me dit que Benoît Magimel n'a pas été consulté par le journaliste qui a écrit le bouquin.

[sniper22]

Le délai de rigueur de polémique à la con étant enfin passé, je me suis autorisé à lire Soumission de Michel Houellebecq.

Houellebecq est un mec repoussant à la base, avec sa misogynie d' "Untermensch" autoproclamé, mâtinée d'une fascination très "dandy maudit" pour les auteurs réactionnaires.
Mais voilà, lui qui semble si peu doué du manche, est pour moi un véritable virtuose de la plume. Lui qui aime si peu ses contemporains, assimile bien avant n'importe qui les peurs et les angoisses de ceux-ci. Et il s'en AMUSE.

Soumission n'est pas un livre sur l'islamisation de la France. Il n'est même pas un livre sur l'islam. C'est encore une fois un livre sur l'homme contemporain et ses pulsions. On y retrouve les ingrédients habituels du roman houellebecquien: misère sexuelle des hommes, objectivation des femmes, haine de la gauche, des droits de l'homme et du tiers-mondisme, nostalgie du cadre patriarcal bourgeois, regret et entretien de la "haine de soi" de l'homme occidental contemporain.

La grande force du roman, c'est l'amour immodéré que l'auteur voue à la littérature: je le confesse, je n'avais jamais entendu parler de Joris-Karl Huysmans, mais je le mets sur ma liste tout de suite. Qui peut s'asseoir à la table de Houellebecq et lui dire "je suis un meilleur promoteur de la littérature classique que toi" ? L'autre élément qui fait qu'il faut lire Houellebecq, c'est le style, mais ça, c'est très subjectif, je le concède.

L'oeuvre a une très grande faiblesse: Houellebecq s'appuie sur un arrière-plan sociologique et géopolitique complètement WTF. Les musulmans (étrangement absents du roman) semblent constituer une masse informe et uniforme, sans diversité et nuances, complètement compartimentée et impénétrable aux valeurs autres que celles de l'islam. On en oublie qu'ils ne constituent que 7.5 % de la population française. On lui pardonne car ce n'est pas son objet, mais le livre est clairement pas à mettre en toutes les mains. Houellebecq ne semble pas non plus comprendre que la polygamie est une pratique bien plus pratiquée en Afrique subsaharienne que dans le monde arabe. Mais on a les clichés qu'on mérite.
Niveau géopolitique, c'est très approximatif également. Le narrateur "Houellebecq mais né en 78" (qu'il arrive assez bien à camper, à mon grand étonnement) se fait faire la leçon - lors de session où le narrateur est agaçant de "fausse naïveté"- par divers "Ubermensch" qui lui expliquent les enjeux du monde mouvant dans lequel il vit (un peu comme le personnage principal de La marche de Radetzky de Joseph Roth). La mise en place d'un nouvel empire romain surfant sur les cendres de l'Union Pour la Méditerranée grâce aux réseaux des Frères Mumus en Syrie, et au Liban, je suis un peu circonspect, même si je ne suis pas spécialiste. Là encore, il a tendance à voir l'Islam politique comme un tout (même si l'opposition Qatar / Arabie Saoudite ne lui a pas échappé) sans lignes de fractures.

J'ai quand même beaucoup apprécié cette farce désabusée, qui m'a fait plus rire que réfléchir. Comme s'il s'était emparé de cet horrible lieu commun "Si tu ne t'occupes pas de politique, un jour la politique s'occupera de toi" et qu'il avait cabotiné en variant sur ce thème.
Si Michel Houellebecq était mon ami, je serais très inquiet, et je l'inviterai souvent à boire des coups à la maison pour qu'il ne soit pas seul. Mais voilà, je m'en fous et je suis bien content que des oeuvres de ce niveau nous soient offertes dans notre époque si aseptisée. 2014 a décidément été une grande année pour lui, car je crois bien que les excellents L'enlèvement de Michel Houellebecq et Near Death Experience sont sortis cette année-là aussi.

[Le Vieux Buk]

Oui. Il faut lire "A rebours". (qui était aussi le livre de chevet de Gainsbourg)
(et fut le mien dans ma lointaine adolescence, aussi)

Bien entendu il faut replacer dans le contexte (le mec écrit ça à la fin du XIXème, incroyable d'innovation), mais le bouquin reste fascinant même en ayant un peu vieilli (et surtout TOI tu es sans sans doute un peu vieux. Un livre à lire tôt dans sa vie, après ça perd de sa superbe)


Pour le reste :

[sniper22]

Je comptais bien commencer par celui-là, effectivement, mais tu me confortes dans mon choix initial (pour toi, car je ne connais pas ce Serge Gainsbourg, c'est qui ? Un ami à toi ?)

Et en parlant de conforter, justement, j'ai lu ça:
https://www.lexpress.fr/culture/livre/h ... 37794.html

On comprendra bien que le fait que CHRISTOPHE BARBIER estime que Houellebecq dans Soumission est "Mauvais écrivain, mais bon sociologue" ne fait que me conforter dans mon analyse parfaitement contraire.

[urba]

Merci pour cette critique
J’aime quand ce topic vit

[Kiskill]

(pour toi, car je ne connais pas ce Serge Gainsbourg, c'est qui ? Un ami à toi ?)

Il n'a jamais dit que son prénom était Serge

[G.bédécarrax]

BOUM BAYE BAYE ELLE A GAGN2 LA BATAILLE

[urba]

Kiskill tu peux pas test

[sniper22]

La cache de Christophe Boltanski

Not another book about World War II


La famille de Christophe Boltanski est comme beaucoup d'autres. "Juifisée" à son corps défendant au début du siècle dernier (alors que ses membres en avait à peu près rien à foutre de la religion), elle a traversé l'Occupation comme elle a pu (<- twist inside). Mais dans sa jeunesse (années 60 / 70), il s'est bien rendu compte que peu de familles partageaient le fonctionnement loufoque de la sienne: rejet des institutions et du formalisme social, absence de nucléarité, aspiration à la fusion totale de ses membres. Sa grand-mère était la romancière Annie Lauran, son père le sociologue Luc Boltanski, son oncle le plasticien Christian Boltanski. Son autre oncle Jean-Elie était un linguiste assez reconnu et sa soeur Ariane est historienne (elle a été mon professeur à Rennes 2).

Dans La Cache, il reconstitue l'histoire de sa "tribu" en s'appuyant sur l'architecture du domicile familial. Chaque chapitre équivaut à une pièce, qui est prétexte à anecdotes aux temporalités multiples. Mais à la fin du livre, il y a bien, une thèse et un "tout".

[LeVDN]

Il parait que c'est un bon livre, je vous dis ça la semaine prochaine...

[thedep]

C'est dommage que tu n'ais pas attendu demain. Les préventes ne sont pas comptabilisées sur Amazon.

[LeVDN]

Ah merde. Comme je pourrai pas le commander demain...

[si-ma-tante-en-avait]

En fait, les précommandes ne sont que pour la version eBook. Pour le broché, il n'y a pas l'option. Pourquoi le livre est déjà en vente depuis aujourd'hui ? Parce que le délai de mis en ligne est de 72h environ. Et j'avais peur que cela prenne du retard. Finalement, cela a pris un peu plus de 24h. Rapide, mais j'ai eu un coup de pression. Hier, je m'aperçois que le broché et l'eBook n'étaient pas liés (procédure automatique qui prend 4 à 5 jours sauf si tu envoies une demande et ils l'activent manuellement). Donc le lecteur sur la page de l'ebook ne pouvait pas voir qu'il y avait la version broché (et vice-versa)
Pour ça, je tire mon chapeau à Amazon. Les échanges sont courtois et les solutions rapidement apportées. Pour la Fnac et Kobo, tu lis de l'agacement dans leurs emails. Cela fait pratiquement 10 jours que j'ai un souci de coquille sur l'extrait gratuit. Ils m'expédient le dossier en me demandant d'attendre 48h (j'attends depuis le 22 août). Pire que le "redémarrez votre box". Le service clientèle à la "française".

[si-ma-tante-en-avait]

Au fait VDN, dis-moi comment marche l'option MatchBook (quand tu achètes la version brochée, tu as l'eBook gratuit). Est-ce que tu as accès au fichier tout de suite après la commande ?