Une indemnité pour les séléctionnés!

[butterfly15]

• LE MONDE | 03.02.03 | 14h21
Le G14 veut dicter sa loi aux équipes nationales
Les dix-huit plus grands clubs européens exigent une indemnité pour chacune des sélections de leurs joueurs.
Les grands clubs européens ne veulent plus mettre à disposition gratuitement leurs joueurs pour les équipes nationales. Tel est le message que devrait livrer, mardi 4 février, à Madrid, le G14, à l'occasion de son assemblée générale.

Ce groupement de 18 grands clubs, dont la raison sociale consiste à exercer des actions de lobbying (Le Monde du 5 novembre 2003), a l'intention de réclamer à la Fédération internationale de football (FIFA) la mise en place d'un "système d'indemnisation" destiné à compenser l'absence de leurs joueurs pendant les périodes réservées aux matches internationaux.

Aucune contrepartie n'existe actuellement dans les règlements de la FIFA. "Ce qui est injuste. Les clubs sont dans l'obligation de mettre leurs joueurs à disposition des fédérations, ils continuent de payer leurs salaires pendant leur absence et doivent même souscrire des assurances en cas de blessure. Nous sommes ravis de voir nos joueurs porter le maillot d'équipes nationales. Mais le football a changé économiquement. Cette situation ne peut plus durer", a indiqué au Monde le président de l'Ajax Amsterdam, Michael Van Praag, qui coordonne le dossier au sein du G14.

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Un système de compensation existe actuellement dans deux pays européens, l'Allemagne et les Pays-Bas. "A chaque fois que la Fédération néerlandaise prend un joueur de l'Ajax pour l'équipe nationale, elle nous indemnise sur la base d'un montant qui a été négocié, en début de saison, avec tous les clubs professionnels, explique Michael Van Praag. Cette somme est très en dessous des salaires que nous donnons aux joueurs. Elle reste symbolique, mais au moins elle existe."

Le G14 aimerait que ce mécanisme d'indemnisation soit généralisé par la FIFA, tout particulièrement lors des grandes compétitions. "A chaque phase finale de Coupe du monde, l'argent est réparti selon un système de distribution, mais les clubs n'y ont pas droit. Les fédérations nationales dont les équipes participent au tournoi touchent leur part. Les fédérations nationales dont les équipes ne sont pas présentes touchent également, au nom de la solidarité. Sans oublier les organisateurs, la FIFA ainsi que les joueurs, qui reçoivent des primes de résultats. Bref, tout le monde tire des bénéfices. Sauf les clubs, alors que ce sont eux qui assument l'essentiel des risques. Il nous semble légitime de réclamer quelque chose", estime Thomas Kurth, le directeur général du G14. "Nous voulons notre part du gâteau", abonde Michael Van Praag.

La revendication du G14 n'arrive pas par hasard. Employeurs de nombreux footballeurs sud-américains, les dirigeants des grands clubs européens n'ont toujours pas digéré les matches amicaux disputés par le Brésil et l'Argentine en Corée du Sud et au Japon le mercredi 20 novembre 2002, soit entre deux journées de championnat national. "Le sélectionneur brésilien avait convoqué 19 joueurs pour ce match : tous venaient de clubs européens, sauf un. Il n'y a eu qu'un seul remplacement, à cinq minutes de la fin, ce qui signifie que sept joueurs ont fait ce long déplacement pour rester sur le banc. Nous considérons cela comme un abus", indique Thomas Kurth. Le 12 février, le Brésil retournera en Asie, afin d'affronter la Chine en amical. "Appelons cela plutôt un match exhibition, dont le but est de faire de l'argent. On ne peut pas tolérer cela", appuie Michael Van Praag.

ÉVITER LES CONFLITS

Ce match Chine-Brésil devrait être largement évoqué lors de l'assemblée générale du G14, mardi. Tout autant que la Coupe des confédérations, que la France doit organiser entre le 18 et le 29 juin. Cette compétition réunissant huit équipes (France, Brésil, Cameroun, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Colombie, Japon, Turquie) est une aberration sur le calendrier international : alors que la Liga espagnole ne sera pas terminée, d'autres championnats, comme la Premiere League anglaise, seront finis depuis un mois, ce qui obligera donc certains joueurs à écourter leurs vacances. Il n'est pas impossible, mardi, que David Dein, le vice-président d'Arsenal, club qui compte dans son effectif de nombreux internationaux, notamment français, fasse une intervention musclée sur la Coupe des confédérations.

Les moyens de pression du G14 sont toutefois limités. Les équipes nationales restent, aux yeux du grand public, des monuments auxquels il est dangereux de toucher. "Refuser de libérer un joueur n'aurait aucun sens, admet d'ailleurs Thomas Kurth. La vocation du G14 n'est pas de créer des conflits, mais de les éviter."Arsenal s'était déjà opposé au déplacement de l'équipe de France en Australie en novembre 2001, mais avait finalement libéré ses internationaux.

Frédéric Potet

[boboss13]

Mais ils oublient de dire que quand un joueur de leur équipe brille en équipe national, notamment durant la coupe du monde, c'est le jackpot pour eux :fuck2:

[butterfly15]

Non, généralement les joueurs des équipes du G14 sont déjà des internationaux confirmés qui coutent déjà cher, sauf les notres bien évidemment, le jackpot c'est pour les petits clubs qui se font acheter leurs internationaux par les clubs du G14, sauf nous

[Niko]

Non, généralement les joueurs des équipes du G14 sont déjà des internationaux confirmés qui coutent déjà cher, sauf les notres bien évidemment

c'est le cas de Lyon et Paris aussi :fuck2:

[butterfly15]

Non, généralement les joueurs des équipes du G14 sont déjà des internationaux confirmés qui coutent déjà cher, sauf les notres bien évidemment

c'est le cas de Lyon et Paris aussi :fuck2:

Les joueurs des équipes du G14 sont tous des internationaux qui coutent des milliards sauf les clubs français qui ont des Fiorèse, des Baka et des Caçapa :fuck2: