Pour endiger la guéria communiste dans le nord de l'indochine les Français décide d'établir un camp retranché en Novembre 1953. A un croisement des routes stratégiques de ravitailement des Viet-Minh. Ce camps est dans une plaine entourée de coline trés loin de toutes bases aériennes pouvant assurer une bonne couverture. ce choix "stratégique" a été de considerer que dans une plaine on peut installer une piste pour des liaisons aériennes.
Ce jour là, dit-on, dans son PC de Muong Phan, à mi chemin entre Diên Biên Phu et Tuan Ciao, Ho Chi Minh entouré de son Etat Major, aurait, en souriant, retiré son casque colonial et, le retournant, aurait dit en serrant son poing à l'intérieur de sa coiffure : "les Français sont là". Et, promenant lentement son doigt sur les bords du casque aurait ajouté doucement avec un air madré plein de sous entendus : "Et nous nous sommes là..."
Bref je vous épargne les détails macabres: chaque jour le terrain tenu par les français se retrécit, rendant les installations aériennes impraticables (dont l'évacuations des bléssés).Aujourd'hui encore, le génial stratège vietnamien Giap, estime que ses adversaires de l'Empire français auraient dû se retirer à temps: la toile d'araignée de souterrains, de canons et mitrailleuses anti-aériennes données par les Chinois, avec 60 000 hommes motivés, vivant «comme un poisson dans l'eau», et ravitaillés «à la chinoise», par 20 000 bicyclettes, 11 000 radeaux, 500 chevaux, 1 000 camions, tout cela ne laissait plus, selon lui, aucune chance aux 16 000 Français
le 7 mai il ne reste pratiquement plus rien du camp français
La poésie militaire me laissera toujous pantoiLe Général COGNY adresse un dernier message au Général De CASTRIES, souhaitant qu'il n'y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. "il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait" précise-t -il.
Voici le bilan coté "français"
J'ai mis français entre "" car quand on pense à Diên Biên Phu on pense à la légion et aux Para de Bigeard, mais la majorité des troupes était surtout coloniale
Sur 15.709 hommes.
- 1.726 tués (depuis le 20 novembre 1953 jusqu'au 7 mai 1954)
- 1.694 disparus (surtout faits prisonniers entre le 20/11/1953 et le 7/5/1954)
- 1.161 déserteurs
- 5.234 blessés (depuis le 20/11/1953)
On a estimé à 5.864 l'effectif valide à la fin de la bataille.
Le 8 mai 1954, les vietminh comptabiliseront 11.721 prisonniers, dont 4.436 blessés. Parmi ces derniers, 858 seront jugés très graves par le vietminh qui les libéreront sous le contrôle de la Croix Rouge (professeur Huard) entre le 14 et le 26 mai l954.
Sur les 10.863 prisonniers restants, dont 3.578 blessés, emmenés prisonniers, le vietminh n'en rendra, 4 mois plus tard, que 3.290. Les 7.573 manquants, décédés dans les camps, représentent un pourcentage de l'ordre de 70%. Mais il y a Lieu de considérer dans ces chiffres, nombre de vietnamiens qui ne seront jamais rendus, sans pour autant affirmer qu'ils moururent en captivité. Ils ont été, pour la plupart, déportés dans des camps de travail ou de rééducation et, peut-être, libérés des années plus tard, sans que les autorités françaises en aient été informées. Le pourcentage des décès dans les camps doit raisonnablement se situer autour de 60 %.

estimation des pertes Viet-Minh selon l'Etat Major Français
- 8.000 tués environ
- 15.000 à 20.000 blessés
Au Viet-Nam le parti communiste vietnamien fête ça en grande pompe c'est leur prise de la Bastille avec une doctrine encore marxiste-lenniniste sur le themes de la victoire d'un peuple de petit paysans sur les coloniaux capitalistes graces aux grands frères communistes.
Un lien "magnifique"

<a href='http://www.dienbienphu.org/' target='_blank'>http://www.dienbienphu.org/</a>
J'ai cru comprendre qu'il avait été réalisé par un djeun de 15ans, chapeau bas pour le travail d'historien accompli