Cinéma... Tchi Tcha !

[Jerry]

Beau, essentiel, apaisant & fort revigorant en ces temps d'agitation & d'absurdité médiatique

(& non ce n'est pas le remake d'un des passages culte des 4 saisons d'Espigoule pour ceux qui se posent la question)

[bad boy]

Personne ne parle de Don't Look Up

[Kobe974]

J'ai bien aimé, autant la remise en question et l'oubli du monde scientifique, que la corruption si facile de l'homme

[urba]

Ça se regarde avec des enfants ?

[bad boy]

A priori ce n'est pas incompatible même si le message ne leur ait pas spécialement destiné et que la fin est un peu hardcore (juste la destruction de la planète).

[urba]

Elles sont assez subtiles donc je pense qu’elles vont voir le message, merci

[Niko]

Personne ne parle de Don't Look Up

une approche assez décalée et pourtant tellement proche de la réalité

gros casting, j'ai bien aimé

[Cob]

Hé, y'en a qui ont vu le nouveau Kingsman ? Ça se regarde avec des enfants ? Là on vient de revoir le 1, pour se rendre mieux compte, et y'a un peu trop de gens découpés en morceaux et de têtes qui explosent à mon goût... C'est le même genre ?

[Kieros]

C'est le même genre mais en beaucoup plus nul

[Cob]

Ah ben d'accord... On va s'en passer alors...

[thedep]

[/video]

[White Label]

dieu du ciel, putain de dream team

[Doumé]

Beau, essentiel, apaisant & fort revigorant en ces temps d'agitation & d'absurdité médiatique

(& non ce n'est pas le remake d'un des passages culte des 4 saisons d'Espigoule pour ceux qui se posent la question)

[KaramaZoff]

(& non ce n'est pas le remake d'un des passages culte des 4 saisons d'Espigoule pour ceux qui se posent la question)

C'est bien dommage, ceci dit !

[Cob]

Figurez-vous qu'on est le 16 février et que je suis DÉJÀ allée au ciné.
Dans la lignée de tous les films précédents, c'était Uncharted. Et, ma foi, c'est divertissant. Je ne connaissais absolument pas le contenu de la franchise, j'ai donc découvert que c'était une espèce d'Indiana Jones qui court sur des caisses dans le ciel. Bon. Une fois qu'on a accepté ça, toutes les (multiples) incohérences passent crème quand, comme moi, on aime bien les chasses au trésor.

[Pigboss]

J'ai mené les enfants voir Hopper et le hamster des ténèbres, et ce sans avoir au préalable lu la critique de Kieros!

Joli petit film d'animation assez soigné aux décors sublimes et avec plusieurs messages destinés aux enfants, notamment sur le thème de la différence et l'acceptation de soi.

[Kieros]

J’ai découvert l’affiche du film hier, et j’avoue que j’avais envie d’aller le voir rien que pour le titre

Sinon Uncharted a été effectivement plutôt bien accueilli (pour un film tiré d’un JV, s’entend)

[Védégé]

Plutôt que m'arracher les cheveux sur les prestations horripilantes de nos olympiens, je préfère aujourd'hui voler (un peu) au secours d'un film assez injustement (je trouve) éreinté par la critique. Le nouveau film de Jean-PierreJeunet (après presque une décennie d'absence). Vous avez dû voir les bandes-annonces. C'est sur Netflix, ça s'appelle Big Bug,c'est sans Audrey Tautou, Dominique Pinon et Kevin StrootmanRon Perlman, mais avec Isabelle Nanty et la voix d'André Dussollier, ainsi que la sublime Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, Youssef Hajdi, Claire Chust, le toujours impeccable Alban Lenoir et la non moins excellente Claude Perron.

Il faut lever tout de suite un malentendu. Les trailers laissaient entrevoir un film de SF, prétexte, comme le veut le genre, à une réflexion sur l'avenir de l'humanité. Une sorte de Black Mirror Jeunet. Il n'en est rien. Il s'agit avant tout d'un pastiche de théâtre de boulevard, une variation sur le thème du Vaudeville, dans un univers néo-rétro à l'esthétique streamline assez réussi.
Du Vaudeville, le film reprend tous les codes, y compris ceux qui peuvent apparaître les plus agaçants. Un huis-clos dans une maison bourgeoise, une certaine misogynie, un jeu d'acteur assez outrancier (mention spéciale à Youssef Hajdi et son-très mauvais- accent marseillais). On y trouve de libidineux mâles d'âge mûr, une insupportable mais affriolante jeune greluche, des femmes délaissées cherchant à réveiller leur sensualité et des domestiques effrontés, sous forme de robots. Seule fantaisie dans ce genre très balisé, un couple d'adolescents qui s'éveille à l'amour et un petit chien.

A la suite d'un coup d'État mené par des robots policiers, tout ce petit monde se retrouve enfermé dans la maison et la cohabitation va être évidemment agitée. On ne va pas se mentir, il n'y a rien de bien passionnant dans ces personnages assez monolithiques et dans ce qui se joue entre eux. Comme au boulevard, on s'amuse (ou pas) simplement de leur ridicule. Il ne faut pas attendre grand-chose des robots également. Il y a bien chez eux un désir d'humanité qui s'exprime, mais le film n'a pas la prétention d'explorer de grandes questions métaphysiques à la manière de Blade Runner ou de Ghost in the Shell et l'on reste dans la farce plus que dans la satire. A la manière du vaudeville ou du Jeeves de P.G Woodhouse, les robots-domestiques agissent en coulisse pour protéger leur maître d'eux-même, tout en se demandant ce qui peut bien placer ces bourgeois-humains immatures et déraisonnables au sommet de l'échelle sociale.

On comprend pourquoi Jeunet a eu du mal à financer son projet. On imagine en effet assez mal des producteurs français mettre autant de pognon dans ce qui reste un film mineur, une aimable comédie qui a ses faiblesse, la première étant que le vaudeville étant lui-même un genre très caricatural, en proposer une parodie est d'emblée assez casse-gueule. Sur ce point, Jeunet ne s'en sort toutefois pas trop mal. On n'a jamais l'impression d'être ailleurs que dans le second, voire troisième degré. En revanche, on pourra regretter quelques longueurs et un manque de rythme, ce qui fait habituellement la force du théâtre de boulevard (mais pas du cinéma Jean-Pierre Jeunet).

Reste que visuellement, le film est tout de même très plaisant, très cohérent dans son esthétique, avec un recours aussi limité que possible aux CGI. Les robots sont en "dur" et tous réussis, que cela passe par l'interprétation des acteurs -Claude Perron en gouvernante, Alban Lenoir en gigolorobot et François Levantal en robot policier, mélange flippant de Robocop et du personnage de Krank dans la Cité des enfants perdus (joué pourtant par un tout autre acteur)- ou parleur beauté plastique (le robot "Einstein" merveille d'esthétique steampunk).

Comme d'habitude chez Jeunet, le film regorge de détails cocasses ou malaisants, de cadrages baroques. Et si l'on est pas dans la grosse marade, on rit quand même assez souvent, malgré un rythme assez décousu, assez caractéristique là aussi du cinéma de Jean-Pierre Jeunet.

Bref, je ne vous vends pas un chef d'œuvre, loin de là, mais une comédie plaisante et aux ambitions mesurées. Je ne vous dirai pas de prendre un abonnement Netflix juste pour ça, mais si vous êtes déjà client de la plateforme, n'hésitez pas, ça vaut de toute façon mieux que les trois-quart des trucs qu'on y trouve.  

[Nico Lozzi]

Tu as réussi à me convaincre de le regarder (ce vers quoi que les premiers retours ne me conduisaient pas en effet).

Je me prépare à ne pas adorer toutefois (je n'aime vraiment de Jeunet que ses deux premiers films, surtout Delicatessen gros chef d'oeuvre pour moi).

[Niko]

Figurez-vous qu'on est le 16 février et que je suis DÉJÀ allée au ciné.
Dans la lignée de tous les films précédents, c'était Uncharted. Et, ma foi, c'est divertissant. Je ne connaissais absolument pas le contenu de la franchise, j'ai donc découvert que c'était une espèce d'Indiana Jones qui court sur des caisses dans le ciel. Bon. Une fois qu'on a accepté ça, toutes les (multiples) incohérences passent crème quand, comme moi, on aime bien les chasses au trésor.

on devient jumeaux de cinéma

Vu hier Uncharted aussi
De belles scènes (les hélicos à la fin) (non aucun rapport avec Apocalypse now) mais sinon une mise en place des personnages très rapides (peut être que de ne pas connaitre le jeu est préjudiciable de ce côté là)
Remarque l'important du film n'est il pas tout simplement l'action, l'action et encore l'action (le mec est c'est un mélage de Tom Cruise dans Cocktail et Arsène Lupin mais aucun problème pour sauter d'un avion (ou d'une merco) dans le vide ou se battre comme un damné

Bref le public visé est clairement situé entre 12 et 20 ans je pense

Ah oui et Tom Holland est toujours propre sur lui quelque soit la situation c'est assez dérangeant

[Cob]

Vas-tu enchaîner avec Mort sur le Nil, tout seul dans ta salle, toi aussi ?

[Kobe974]

J'ai les mêmes gouts que vous, car j'ai vu ces 2 films dernièrement

[Nico Lozzi]

Tu as pensé quoi de Mort sur le Nil ? Je suis très fan d'Agatha Christie mais j'hésite à aller le voir.

[Cob]

Y'a du pour et y'a d'horribles moins.
Punaise, se taper le faux accent râpeux de Kenneth Branagh pendant 2h, c'est insupportable ! Sans rire, même "Monsieur", il est incapable de le prononcer correctement et derrière il a cet accent de gros pataud. Même Rose Leslie qui, les rares fois où on l'entend parler français, prononce parfaitement, prend un accent atroce. Je sais pas si c'est Branagh qui lui a fait faire ça mais c'est pénible.
Y'a des images magnifiques, et d'autres ridicules.
J'ai trouvé ça assez dense, ça enchaîne beaucoup. Après, ça ne te concerne pas mais, je ne sais pas comment on reçoit tout ça quand on ne connaît pas l'histoire.
La musique est très bonne. Gal Gadot, que je connaissais pas, est vraiment belle.
Branagh s'invente sa propre histoire de Poirot. Ma foi, je me dis juste que c'est quelqu'un d'autre (Poirot, c'est Suchet et puis c'est tout).

J'avais lu une très mauvaise critique du film mais y'a beaucoup de choses que je suis incapable de voir ou pas. Alors pour une fois que je pouvais aller au ciné tranquille, à une heure qui me convenait, pour 3,60€, je me suis dit que ça serait bien d'encourager mon petit cinéma à continuer les séances en VO. Bon ben, j'avais la salle pour moi toute seule...

[Kobe974]

tout pareil que Cob, surtout que moi l'histoire je ne la connaissais pas, c'était quand meme assez intéressant à suivre et prenant jusqu'a la fin

[Cob]

Kobe et moi, on a trop les mêmes goûts !

[Hyde]

Et ben tu me renforces encore dans l'idée de ne pas y aller

[Cob]

Au moins tu dépenses pas tes sous pour rien.

[Nico Lozzi]

Y'a du pour et y'a d'horribles moins.
(Poirot, c'est Suchet et puis c'est tout).

Et c'est sans doute pourquoi jusqu'à récemment, plus personne n'a tellement osé d'adaptations de Poirot.

[Cob]

Après, je viens justement de voir aussi Crooked House, et carrément le détective s'appelle pas Poirot. Voilà, comme ça personne n'est déçu.