Bref je trouve que c'est un véritable exploit sportif et médical...Le retour triomphale d'herman Maier
Les photos - ces instantanés fixant le temps - avaient rendu leur verdict avant le chronomètre qui a redonné lundi la primauté à Hermann Maier, vainqueur du Super-G de Kitzbuehel, épreuve de la Coupe du monde masculine de ski alpin.
Les clichés de Maier, 6e ex aequo de la descente écourtée du Hahnenkamm samedi, renvoyaient à celles du champion qui avait remporté, le 8 mars 2001 à Aare (Suède), son 41e succès de Coupe du monde. Celui qui aurait pu être le dernier.
A 22 mois de distance, on retrouvait l'inimitable marque, avec la position basse au passage des portes, les trajectoires tendues dans la pente, le corps regroupé comme un félin avant le bond et les bras en avant pour aller chercher encore plus de vitesse.
Le grave accident de moto du 24 août 2001, la jambe droite sauvée de l'amputation et la longue absence n'ont rien changé. Maier, qui n'a pas usurpé son surnom de Herminator, a recouvré sa force physique et psychologique.
"Je pense que, au-delà de la technique, c'est le mental qui a fait la différence aujourd'hui", a indiqué, admiratif, Gilles Brenier, directeur de l'équipe de France messieurs.
Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si la première victoire de la seconde vie du skieur de Flachau a été obtenue en Super-G, discipline qui requiert à la fois des qualités de vitesse et un ski instinctif. Dans cette spécialité, il a tout remporté: 17 succès en Coupe du monde, la médaille d'or aux JO de Nagano (1998) et le titre mondial à Vail (1999).
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Première victoire sur lui-même
La montée en puissance, depuis sa rentrée le 14 janvier lors du slalom géant d'Adelboden, a été impressionnante. Pourtant, lors de la première manche de l'épreuve suisse, le triple vainqueur de la Coupe du monde avait été loin de reproduire les tests d'entraînements qui l'annonçaient au niveau de ses compatriotes Hans Knauss et Christoph Gruber.
Fidèle à son personnage, l'"empereur" avait choisi pour son retour la piste pentue et verglacée du Kuonisgbaergli, la plus difficile du circuit, sur laquelle il est indispensable de marquer les appuis. Maier n'avait pas été déçu malgré les cinq centièmes de trop qui l'avait repoussé au-delà de la ligne des 30 premiers et exclu de la seconde manche. Intimement, il savait qu'il avait gagné cette première partie.
"J'ai besoin de beaucoup courir pour retrouver le rythme et les sensations", avait-il expliqué. Il avait donc enchaîné les deux entraînements et les deux descentes sur l'interminable piste du Lauberhorn à Wengen, obtenant notamment une septième place.
"Je ne pensais pas revenir si vite à la victoire. Je dois remercier tous ceux qui me sont restés proche dans l'épreuve et ils ne sont pas très nombreux. Toute ma vie, j'ai toujours exploité jusqu'à la dernière chance pour tenter l'impossible", a déclaré Maier, les larmes aux yeux.
Sur le podium, le champion retrouvé pouvait partager le champagne avec ses compatriotes Gruber et Stephan Eberharter, pour un tiercé entièrement autrichien. Comme si le temps s'était figé.
Et puis perso ca me file une peche d'enfer :redhot: de voir que la medecine est capable de ce genre de chose, maintenant qu'elle le fasse pour mon poto :thumbup2:
NB: si l'AP peut eviter d'ecrire des conneries ce serait bien....
Maier, qui avait failli perdre une jambe dans un accident de voiture survenu au mois d'août 2001
