Le coin des bulles et des cases
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Niko
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Re: Le coin des bulles et des cases
Cob nouvelle attachée de presse de PoF & OMLM
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PoF
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Re: Le coin des bulles et des cases
Franchement rien à dire elle bosse super bien je regrette pas d'avoir investi dans son agence de com' !!
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Nico Lozzi
- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
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Re: Le coin des bulles et des cases
Je n'avais pas lu le T6, alors je viens de dévorer l'intégrale de L'Arabe du futur de Riad Sattouf.
C'est très fort.
Je suis fasciné par la fluidité des récits de Sattouf, cette ligne claire monochrome en gaufriers tout simples, mais avec une science de l'échelle de plan, une épure du trait, des ellipses toujours bien placées, qui rendent l'histoire simple et claire. Avec Sattouf, tout paraît toujours sincère et honnête, quitte à faire grincer des dents.
Et puisque c'est une autobio, il faut dire qu'il a eu une jeunesse fascinante. Il a traversé des choses qui résonnent avec des problématiques très contemporaines : conflit des origines, confrontations culturelles, glissement générationnel des boomers vers les millenials, rencontre avec les moments clés de l'Histoire récente.
Mais ce qui m'a le plus frappé, davantage qu'à ma première lecture (sans doute est-ce moi qui ai évolué ou qui suis plus sensible à certaines thématiques), c'est la place démente accordée à la dynamique familiale et notamment la place du père, ce père psychopathe qui met sa famille sous emprise, manipule, ment, trahit, abuse, à contre-courant de ses discours pseudo-progressistes. Je me disais avant que L'Arabe du futur, c'était un récit famillial qui servait à aborder des thématiques géopolitique ; mais non c'est le contraire : c'est une toile de fond géopolitique dont le vrai sujet est l'emprise ; l'emprise d'un personnage omniprésent, narcissique, dont l'ombre s'impose obsessionnellement dans les esprits de toute une famille et qui parvient, toujours, à se justifier de ses torts.
Très très fort.
C'est très fort.
Je suis fasciné par la fluidité des récits de Sattouf, cette ligne claire monochrome en gaufriers tout simples, mais avec une science de l'échelle de plan, une épure du trait, des ellipses toujours bien placées, qui rendent l'histoire simple et claire. Avec Sattouf, tout paraît toujours sincère et honnête, quitte à faire grincer des dents.
Et puisque c'est une autobio, il faut dire qu'il a eu une jeunesse fascinante. Il a traversé des choses qui résonnent avec des problématiques très contemporaines : conflit des origines, confrontations culturelles, glissement générationnel des boomers vers les millenials, rencontre avec les moments clés de l'Histoire récente.
Mais ce qui m'a le plus frappé, davantage qu'à ma première lecture (sans doute est-ce moi qui ai évolué ou qui suis plus sensible à certaines thématiques), c'est la place démente accordée à la dynamique familiale et notamment la place du père, ce père psychopathe qui met sa famille sous emprise, manipule, ment, trahit, abuse, à contre-courant de ses discours pseudo-progressistes. Je me disais avant que L'Arabe du futur, c'était un récit famillial qui servait à aborder des thématiques géopolitique ; mais non c'est le contraire : c'est une toile de fond géopolitique dont le vrai sujet est l'emprise ; l'emprise d'un personnage omniprésent, narcissique, dont l'ombre s'impose obsessionnellement dans les esprits de toute une famille et qui parvient, toujours, à se justifier de ses torts.
Très très fort.
