Le coin des bulles et des cases

[Hyde]

Ah oui les voix c'est pas ça du tout en effet...

[thecure]

ouais je préfère celles de la BD.

[Allobroge]

ouais je préfère celles de la BD.

Tu entends des voix quand tu lis une BD?

[thecure]

ben évidemment !!
pas toi ?

[Allobroge]

Je les imagine, mais je ne me prends pas pour Jeanne d'Arc.

[Kieros]

J'aime plutôt ces voix Le timbre n'y est pas totalement (c'est un peu trop guttural et rauque pour les 2 ), mais la rythmique est celle que j'imaginais

[beyonder]

Buddy Bradley, tome 1 & 2, par Peter Bagge.




Héritier revendiqué de Crumb et Shelton, Peter Bagge raconte dans ces deux pavés de 350 pages forcément autobiographiques, le numéro de funambule de Buddy Bradley, entre l'adolescence et l'adulte, dans une accumulation d'histoires et d'anecdotes trop invraisemblables pour ne pas avoir été vécues.

Buddy est un mec attachant, lucide et cultivé, ce qui contraste avec son tempérament immature, son irascibilité, ses problèmes récurrents avec l'abus de filles et d'alcool, son cynisme et son apparente absence de moralité. Second contraste, la volonté de Buddy de se fixer, d'avoir un vrai boulot, une copine sérieuse, en somme une vie rangée qui lui permettrait de devenir l'adulte dont il n'est que l'ébauche, cette molle velléité se heurte à un dilettantisme crapuleux et une complète complaisance à l'égard de ses tares. Ainsi ses errances le conduisent à multiplier les expériences toutes plus improbables les unes que les autres, en compagnie d'une galerie de personnages déjantés issus de son enfance, qui n'ont rien à envie à la joyeuse bande des freak brothers, version grunge.

Le premier volume permet de découvrir l'univers désenchanté de Buddy Bradley, ses nombreuses histoires de fesses plutôt glauques avec des filles franchement cinglées, son colloc noir, introverti et complotiste, qui méprise le commun des mortels, son frangin Butch, un brin raciste et violent, viré de chez les marin's on se demande bien pourquoi. Sans omettre Stinky, une sorte de Fonzie à la sauce punk, indispensable bout en train et irrécupérable fouteur de merde, qui sème le chaos partout où Buddy essaie de mettre de l'ordre.

Le deuxième volet se consacre au retour de Buddy dans son New Jersey natal, avec une fille qu'il espère être la bonne. C'est l'occasion de régler des comptes avec le passé, de retrouver un père moribond avec qui il ne s'est jamais entendu, une mère qui a viré catho intégriste, son taré de frangin et sa sœur, plus aigrie que mille maisons de retraite, qui élève seule deux gamins démoniaques. Buddy retrouve un ancien pote, ancien tox, qui lui propose de s'associer pour ouvrir une boutique de produits pour geeks nostalgiques, à qui ils refourguent des bd, jeux, figurines et vinyles de collection, achetés une bouchée de pain dans des vide-greniers et revendus hors de prix.

La contradiction opère autant sur la forme que sur le fond, entre le dessin caricatural de Peter Bagge et la subtilité de ses personnages toujours plus profonds qu'ils ne donnent l'impression de l'être. Peter Bagge prend ainsi le temps de développer leur psycho, de nous faire connaitre leurs désirs et leurs propres contradictions. Aucun faire-valoir donc, parmi tout ce joli petit monde où on peut dire que chacun existe en dehors de sa relation avec Buddy. Une vraie générosité d'auteur.

Bref. Difficile de ne pas succomber à cette bd aussi décapante que du Joe Matt, qui évoque Clerks (le premier) pour son impertinence, sa franchise et son rejet de tout conformisme. Un vrai gros coup de cœur, à recommander aux trentenaires qui n'ont pas peur de se laisser aller à régresser.

[Cob]

Des BD de 350 pages ?!

[Le Vieux Buk]

Y-a-t-il un autre cinglé intello hype qui s'est essayé à lire "Jardin", de Yûichi Yokoyama ??!?!

Parce que perso, je suis venu, j'ai lu, j'ai pas tout compru... Du coup, pour une fois, je serais curieux de lire une analyse poussée du bidule (qui, pour le coup, mérite réellement qu'on se creuse la tête et qu'on cherche du symbolisme/des clés, donc -attention Forum Mad Movies inside - : exégètes demandés, svp !)


(terrifiante BD que ce "jardin", vraiment )

[Hyde]

Deux liens vers des BD que j'aime particulièrement. Toutes les deux sont sous la forme d'histoires de quatre cases réactualisées très régulièrement sur le site web, un peu à la Garfield mais en mieux. Autre avantage pour les gens qui aiment perdre du temps sur Internet, accès à toutes les archives en ligne!

http://www.phdcomics.com/comics.php



Celle là raconte le quotidien de thésards, elle est particulièrement drôle, et malheureusement particulièrement réaliste

http://www.madamandeve.co.za/



La deuxième, Madame et Eve, est une bande dessinée sud-africaine assez caustique, qui rebondit sur l'actualité du pays, toujours très drôle également.

[Le Vieux Buk]

Je ne sais pas s'il faut que je mette ici ou dans le sujet sur les comics, je vais donc honteusement copier/coller :


Frank Darabont prépare un pilote pour l'adaptation en série Tv des Walking Dead de Kirkman, génial comics déjà évoqué dans ce forum.


si ça se fait, et que c'est un minimum fidèle, ça pourrait devenir la série la plus sombre de déprimante de l'histoire de la télé, mais ce serait aussi une série à ne jamais rater





EDIT : Je viens de lire le Dilbert "Freedom Is Just Another Word for People Finding Out You're Useless", excellent

[beyonder]

Quand Will Eisner s'attaque aux Protocoles des Sages de Sion, il le fait avec la volonté de tordre le cou une fois pour toute à cette infame imposture. Avec l'aide d'experts, l'appui de preuves (comme les retranscriptions des pages plagiées du Dialogue entre Machiavel et Montesquieu) et un retour historique sur les origines du complot, il dresse le récit d'un ouvrage appelé à devenir le révélateur des fantasmes antisémites de ceux qui l'ont largement propagé. Et la BD de conclure tristement que cette falsification historique a et aura toujours ses adeptes à travers le monde. Un must read édité chez Grasset qui ne publie pas de bd d'habitude mais qui a tenu à publie celle-ci pour se racheter d'avoir publié dans le temps.. les protocoles des sages de Sion.



Pour rester dans le registre du négationnisme, une autre bd dont on devrait recommander la lecture en milieu scolaire. Elle se lit d'une seule traite et vous laisse terne et livide comme le dessin de Paolo Cossi. Elle raconte le génocide arménien à travers quelques destins croisés dont celui d'Armin Wegner, le soldat allemand qui a bravé les ordres pour révéler l'horreur du massacre en prenant des photos. L'occasion de fustiger les responsables Ottoman (toujours considérés comme des héros en Turquie !) dont on peut lire les ordres télégraphiés appelant les soldats à toujours plus de férocité pour exterminer sans distinctions hommes, femmes, enfants et vieillards. C'est ainsi qu'à l'aube du 19° siècle, plus d'un million et demi d'arméniens " moururent de toutes les morts de la terre. "

Et là comme je suis décidemment en plein trip historicomorbide, je vais attaquer Gorazde : la guerre en Bosnie orientale de Joe Sacco.

[si-ma-tante-en-avait]

On dirait une affiche d'un dessin animé de Walt Disney

[beyonder]

C'est sans doute la typo.

[si-ma-tante-en-avait]

Où alors mon subconscient (Disney-Picsou-juif).

[beyonder]

Oui enfin Walt Disney était plus proche de Leni Riefenstahl que de Will Eisner. :vieux:

[beyonder]

« Gorazde est l’histoire d’une ville qui s’apprêtait à mourir. »

Joe Sacco s’est rendu à quatre reprises dans cette enclave entre fin 95 et début 96, pour recueillir les témoignages des survivants de la guerre en Bosnie.
Avec une double casquette de journaliste illustrateur, c’est donc à la fois par le verbe et l’image, qu’il raconte dans cet ouvrage en deux volumes ce qui fut le cauchemar de toute une population livrée à elle-même.



Avec un souci constant de ne jamais rien trahir ni négliger, Sacco accomplit un travail minutieux de restitution pour expliquer les causes historiques du conflit ou comment comprendre qu’un peuple jadis uni sous Tito, a pu s’entredéchirer de la sorte. On y apprend ainsi les multiples implications internationales, la vision officielle des médias, le tout en alternant avec le vécu des personnes directement concernées.

Gorazde n’est pas seulement voué à dénoncer les massacres de population civile commis par les serbes. Même si le tome 2 commence par le carnage de Visegrad, ville assiégée, pillée et outragée, avec ces femmes violées plusieurs jours d’affilée par des hordes de soldats ivres. Et les musulmans, hommes, femmes et enfants, égorgés et jetés par-dessus le pont de la Drina, à la cadence industrielle de centaine de morts par jour.



En fait, Joe Sacco pointe surtout du doigt les cafouillages de l’OTAN et les atermoiements coupables de l’ONU et de ses pays membres, qui jusqu’au bout hésitèrent à envoyer des soldats, se renvoyant inlassablement la balle dans leurs réunions où rien ne se décide. Et comment ne pas être consterné par toute cette confusion diplomatique, entre la Russie qui soutenait les serbes, Clinton qui craignait de se mouiller avant de briguer un second mandat, les complications dus au partage du territoire. Sans parler des diplomates de l’ONU se faisant monter en bateau par les mensonges répétés et les promesses non tenues de Milosevic.

Et Gorazde dans tout ça ? La « route bleue » la reliant à Sarajevo, est souvent prise en otage par les serbes, ce qui la prive de convois humanitaires. Chaque nuit, les habitants accomplissent des dizaines de kilomètres à travers bois dans un froid glacial, pour aller échanger du tabac contre de la nourriture. En 94, au mépris des résolutions qui en faisaient une zone de sécurité, la ville est attaquée une seconde fois avec une sauvagerie inouïe. Paradoxalement, ce qui l’a peut-être sauvée, c’est l’excès de prudence des serbes qui ne connaissaient pas la puissance de résistance et ne pouvait se douter qu’il n’y avait qu’une poignée d’hommes pour prendre les armes. Les bombardements intensifs, dont celui de l’hôpital de la ville, réduisent à néant la résistance civile qui ne voit son salut que dans un repli collectif avec la ville de Kopaci. L’arrivée de l’armée bosniaque mettra un terme à cette offensive serbe qui a fait plus de 700 morts et 2000 blessés, tandis que les avions de l’OTAN survolaient la zone pour prendre des photos.



Comme l’a dit le Lt Rose de l’ONU « les bosniaques s’attendent à ceux qu’on fasse la guerre à leur place. » Effectivement la passivité des casques bleus (dont certains furent pourtant capturés pour devenir boucliers humains) a de quoi exaspérer la population, qui a défaut de leur soutien, aurait bien aimé avoir leurs armes pour se défendre. Imaginez un peu la frustration ; on vous agresse et un type observe, impassible, avec un fusil entre les mains.

Il aura fallu un massacre de plus, celui de Srebrenica en juillet 95, pour que les russes lâchent enfin les serbes. L’ONU est totalement discréditée et Clinton décide enfin de prendre les choses au sérieux. Pour mémoire, Karadzic (arrêté récemment) et Mladic (toujours recherché par Interpol) organisent en l’espace de quelques jours l’exécution de 8000 musulmans dont 5900 enfants. Des gens réunis dans un champ sur lesquels on tire avec un char. Fusillés, abattus d’une balle dans le dos, ils terminent dans les fosses qu’ils ont eux-mêmes creusées. D’autres, déportés pour interrogatoire, disparaissent sans laisser de trace.
Opposés à une force réelle, les serbes capitulent rapidement. C’est la fin de la guerre. Sacco achève sa bande-dessinée sur cette déclaration de paix qui n’amène pas autant de joie que prévu, car le traumatisme est immense et le deuil à accomplir insurmontable. Mais il y a l’avenir à construire, une vie à reprendre. Edin, le prof improvisé soldat, qui a servi de guide à Joe Sacco, dépose le fusil pour reprendre le chemin de la fac et dans son sourire, c’est la promesse de meilleurs lendemains qui s’annonce.

Sacco est un dessinateur au sommet de son art. Il le démontre par la richesse impressionnante des détails qui rend bien compte d’un pays mis à feu et à sang. Avec des dessins qui allient profondeur et relief, Sacco reproduit minutieusement le décor désolé d’un territoire qui portent les stigmates de la guerre ; partout les empreintes de chars sur la boue froide, les traces d’obus et de tirs sur les murs des maisons détruites. Tout est là pour nous rappeler ce que les gens ont subit.
Les gens, parlons-en. Ils ont ce même regard éteint quand ils racontent leurs souvenirs, comme s’ils voulaient s’en détacher pour pouvoir y survivre. A l’instar du Dr Bergovic et de l’infirmière Sadija, qui ont travaillé à la chaine dans des conditions chaotiques, triant d’un coup d’œil les blessés condamnés et ceux pouvant être sauvés, les amputant à la scie à métaux avec de l’eau de vie pour seule anesthésique. Non content d’avoir su chapitrer son livre afin qu’il ne soit ni trop léger ni trop rébarbatif, Sacco réussit un découpage subjectif des séquences d’attaque, élaborées grâce aux témoignages des uns et des autres. Chaque témoignage se regroupant pour livrer un canevas brutal et réaliste. On découvre le simple risque qu'encourt une personne à traverser une rue avec les snipers nichés dans les environs.

Mais le véritable tour de force de Sacco, est de ne jamais déparer son œuvre d’une profonde humanité. Il trouve encore le moyen de parler de son expérience à lui, l’américain débarqué en Europe. De ces filles frivoles qui lui réclament des jeans 501 ou de Riki, le barde, qui réclame les paroles de chansons pour apprendre à parler anglais en chantant. De belles rencontres comme des roses écloses sur un tas de fumier, qui console un peu le lecteur et lui redonne foi en l’humanité.

Gorazde - Editions Rackham

A lire du même auteur, sur le même sujet : The fixer

[stramboise]

Je suis en train de lire Death Note en ce moment.

... je n'ai pas eu aussi hate de dévorer un manga, tome après tome, depuis Monster! C'est dire si c'est bien!

[ToF]

Lis "Les Gouttes de Dieu", ça devrait te plaire

[Cob]

Je suis en train de lire Death Note en ce moment.

... je n'ai pas eu aussi hate de dévorer un manga, tome après tome, depuis Monster! C'est dire si c'est bien!

Tiens, je suis tombée plusieurs fois dessus à la télé, et ça me disait bien aussi, sauf que j'en loupais toujours la moitié...

[stramboise]

Lis "Les Gouttes de Dieu", ça devrait te plaire

... je suis accro aussi Même si je trouve qu'ils tournent parfois un peu en rond quitte à se contredire... concilier l'humilité japonaise et leur goût pour tout ce qui brille donne parfois des résultats étrange. Ou comment fustiger l'arrogance des grands producteurs, la dictature des journalistes (Parker), expliquer que vin cher ne veut pas dire "bon vin" et militer pour des vins respectueux de la nature... tout en ne parlant que des "cinq grands" (sic) bordelais du médoc et de 3-4 noms de bourgogne ou de toscane à la mode!!! Et ailleurs... on ne fait pas de vin? Bref... globalement c'est quand même très bon!

[stramboise]

Je suis en train de lire Death Note en ce moment.

... je n'ai pas eu aussi hate de dévorer un manga, tome après tome, depuis Monster! C'est dire si c'est bien!

Tiens, je suis tombée plusieurs fois dessus à la télé, et ça me disait bien aussi, sauf que j'en loupais toujours la moitié...

Même pas je savais que ça passait à la télé!

En fait je me rends compte que à part le sport et la cuisine ... je ne regarde plus rien à la télé... et pourtant j'ai le câble!

[G.bédécarrax]

De mon dernier passage à Virgin, je retiens :

- Scott Pilgim vs. the world, décidément fait pour moi
- Zombies, La divine comédie (T1), que j'ai trouvé très mauvais, et à vrai dire assez insupportable dans son (absence d')interprétation des codes du genre : quand des français situent l'action aux U.S.A, ça donne des punchline creuses, un bon aperçu des clichés qu'on se fait de ce pays, et un cast entièrement composé de John, d'Andrew et de Cindy. De sus, les personnages n'ont aucun intérêt et les situations aucune originalité. On est en fait dangereusement proche du fanfic de collégien
- qu'il y a désormais un stand entièrement dédié aux Hentai ...
- ... qui est presque trois fois plus petit que le stand Yaoi Le genre a même un mensuel dédié, ici ?

[Le Vieux Buk]

De mon dernier passage à Virgin, je retiens :

- Scott Pilgim vs. the world, décidément fait pour moi

heureux homme, le film sort bientôt chez nous... Es-tu l'un des fans ulcérés du choix de Michael Cera, ou bien, comme moi, tout content de ce casting ??

... qui est presque trois fois plus petit que le stand Yaoi Le genre a même un mensuel dédié, ici ?

Ouais, assez ahurissant. Ca va dans le sens de la tendance japonaise (et française) à un lectorat sans cesse plus féminin, en fait...

[G.bédécarrax]

heureux homme, le film sort bientôt chez nous... Es-tu l'un des fans ulcérés du choix de Michael Cera, ou bien, comme moi, tout content de ce casting ??

Je m'en fous A priori, j'aurais vu un mec moins typé neurasthénique, mais bon, on verra ce que ça donne. Et même si je n'ai pas aimé Hot Fuzz, j'ai quand même confiance en Edgard Wright. De toute façons, je ne m'intéresse plus trop aux étapes qui viennent entre l'annonce d'un projet et sa livraison, désormais, et sauf exceptions (ex : l'OM) je préfère juger le résultat plutôt que de m'époumonner sur la pertinence supposée de tel ou tel choix.

Et puis, quelque part, j'ai l'intuition qu'on vit dans un monde où quelqu'un aurait pu imposer Zac Efron

[urba]

Bon si je vous dit que j'ai adoré Monster, Death Note, et que je cherche un manga avec autant d'intensité, vous me conseillez quoi ?

[G.bédécarrax]

De poser la question sur le topic idoine

[Le Vieux Buk]

Ah ouais, tiens, c'était ici qu'il fallait en parler

Sinon, à cause de vous :
1. Je ne travaille pas
2. Je viens de commander les trois premiers volumes de Walking Dead

Je pense que je vais faire la même chose

J'ai commandé, j'ai lu, je.suis.sur.le.cul
Du coup, je viens de commander les 8 autres

1) Y en a neuf autres, petit chanceux

2) tu as remarqué à quel point le personnage de Rick interroge la fonction de modo ? (bon, blague à part, ce que je veux dire c'est : n'est-ce pas qu'on se projette à mort en se posant les mêmes questions d'ordre moral... entre autres ? )

[urba]

urba »
Je vais finir par me souvenir qu'il y a un topic pour les mangas et un pour les bédés :ane:

1) (pas encore arrivé ici donc)
2) C'est assez vertigineux effectivement :-|

[urba]

C'est abominable, j'en ai des sueurs froides
Rarement le terme public averti n'aura été aussi bien utilise