Petit bilan jeu vidéo de ce confinement, globalement placé sous le signe de l'encéphalogramme plat :
- Des deux DLCs de The Witcher 3, j'ai plutôt préféré
Heart of Stone à
Blood and Wine. Plus sensible à l'histoire de l'un qu'à celle de l'autre, tout simplement, car sur un plan formel elles ne boxent pas dans la même catégorie. Heart of Stone n'est qu'un pack de nouvelles missions tandis que Blood and Wine est carrément un nouveau jeu, un DLC plus long que bien des AAA (???). J'aurais certainement bien mieux apprécié l'aventure principale si elle avait eu les mêmes dimensions, j'en tolère plus facilement les longueurs.
- Un petit run de
Donkey Kong Country 2 à la cool, sans trop se soucier de la quête du 10X%, notoirement reloue avec cette série. Je l'aime toujours autant, il a l'assurance d'un deuxième épisode, ce qui lui permet d'être plus inventif que le premier, et d'en corriger quelques écarts (= ils ont viré l'autruche nulle). C'est toujours un peu imprécis, et scolaire par endroits (des séquences de plateforme en mode "on/off" : soit t'es strictement dans le bon timing, soit t'es mort), mais rien de bien méchant. Et sa musique fait toujours son petit effet.
- J'ai profité de sa gratuité pour me replonger dans la trilogie
Uncharted. Que dire, sinon que c'était parfait. Très agréablement surpris par le premier épisode, qu'on dit daté, terminé quasiment d'une traite, le deuxième est toujours un modèle de rythme et de narration, et le troisième toujours un peu nul, mais c'est là la magie Uncharted, les jeux peuvent être un peu nuls sans que ça soit bien grave. C'est des jeux de week-end, on n'a pas assez de jeux de week-end, commencés le vendredi soir et terminés le dimanche 22h, à raison de quelques sessions ici et là, sessions qui remplacent avantageusement les matchs de bundesliga devant lesquels on rêve de s'abrutir.
-
Warioland 4 (l'épisode GBA). Pas forcément client de sa structure, où les niveaux se parcourent en deux temps : l'aller à la recherche de divers items, le retour où il faut revenir au point de départ en un temps limité. Reste un jeu au level design assez malin, où aucun niveau ne ressemble à un autre et aux idées qui parfois surprennent. Je n'adhère pas à tout, mais c'est pas mal.
-
ANIMAL CROSSING BIEN SÛR. Sans suivre à la lettre
toutes les recommandations de la PETA, j'y joue en mode gauchiasse SJW : pas de sur-exploitation animale (je vis du commerce de fruits plutôt que de poissons et d'insectes) et je ne participe pas à
cette vaste entreprise de spéculation sur le prix du navet, je ne prends pas trop l'avion, me méfie de la mono-culture et oeuvre à rétablir l'équilibre agro-sylvo-pastoral.