si on parlait un peu de marseille suite!!

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frenchchris
Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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si on parlait un peu de marseille suite!!

Message par frenchchris »

il est certains sujets qui ne meurent jamais!En ce qui me concerne celui ci en est le plus beau représentant!
je passerai l apres midi s il le faut a copier coller les posts interessants des archives mais ce soir ce sujet aura été ressucité!J espere que vous continuerez a le faire vivre! :smilej:
<span style='color:orange'>en voici le premier post j avoue qu il etait de moi et qu a defaut d etre bien ecrit il est au moins sincere!</span>


"Oui en effet!!Notre belle ville pour moi si lointaine actuellement fait je pense partie a part entiere de notre communauté!ET avec tous ceux que j ia deja rencontré sur paris je me rends compte que tous ne connaissent pas la ville (et la vie) qui berce le club de leurs reves!!
Alors comme j ai un peu de temps j ai décidé de créer un sujet comme sur l off qui sera dédié a la plus belle ville qui soit!!(excusez messieurs les parisiens mon chauvinisme!!). J'espere que certains posts pourront aller agrandir la rubrique d ACDF concernant les lieux magiques dans laquelle il n y a je vous rappelle qu un seule carte postale: sur le luxembourg!

Alors je me lance!
Geographiquement d'abord il faut savoir que marseille est en superficie bien plus grande que paris!Si si je vous promets!
MArseille c'est une ambiance tres spéciale !Cette ambiance prends naissance autour du vieux port! Cela ne se comprend que lorsqu on a pris le bateau du vieux port ( je parle d un petit bateau de plaisance ou de peche pas d un paquebot!)Quand on quitte marseille et plus encore quand on rentre au port qu'il fait encore jour , et que l on scrute cette cote bordée d'immeubles divers et variés on replonge 2600 ans en arrière et l on commence a comprendre pourquoi les navigateurs du monde entier on fait de massilia l un des plus grands ports du monde! C est majestueux!On sens la diversité culturelle de notre ville et l on comprends mieux d'ou elle vient!
Contrairement a ce que pensent beaucoup de non marseillais, marseiille n'est pas une ville touristique qui vit l'été comme une manne!Non a marseille l activité est la meme en été qu en hiver!!Contrairement a d autres villes comme cannes il y regne toujours une agitation indépendante du tourisme!!
Mais quelle autre ville peut se targuer de joindre aussi savament et habilement les avantages d'une ville de dimension internationale tout en conservant un coté champetre et surtout rappellant les vacances?
En gros combien d entre nous peuvent ils travailler a un poste ou ils ont des ambitions tout en se disant ce soir je vais faire une heure ou deux de planche a voile et de ttes facons si je me blesse j ai les meilleurs hopitaux a 2 km.
MArseille c'est d abord ca!
MAis marseille c est aussi une population tres chaleureuse tres accueillante!Certes l exubérence est, il faut le reconnaitre, de mise; mais on s'y fait tres vite car le marseillais est un etre fier et entier!Si on le prend et on l'aime c est pour ses qualités mais aussi avec ses defauts, défauts dont il est qq part fier et qui traduisent ses origines! Boire un pastis a coté du velodrome en attendant l heure du match pour aller au stade ca vaut toutes les pieces de theatre inedites que peut nous offrir la ville lumiere qu est notre capitale! Et qui echangerait une apres midi dans les calanques contre une apres midi a visiter la tour eiffel les champs elysees ou larc de triomphe?Un fou!
A marseille il n est point nécessaire d avoir le materiel et l'artificiel, car seul l'original importe!C'est peut etre la raison pour laquelle vous n'y verrez pas a chaque coin de rue de beaux immeubles ou de belles maisons!L'essentiel etant pour les marseillais d avoir un beau cadre; et la cadre c'est en passant le nez dehors qu'on le découvre!
De meme a marseille il y a moins de monuments qu'a paris ou que dans d'autres grandes villes; il semblerait que les souvenirs se transmettent de generation en génération et ton via des édifices!La encore ecouter parler un marseillais c est faire un plongeons 50 ans en arriere comme si on y etait!
Je ne vais pas me lancer plus loin dans ce sujet!J aurais pu vous parler des goudes de st charles ou d autres quartiers comme le panier l'estaque et autres, mais je vais laisser le soin aux autres d'entrer dans les détails car a coté de gens tels que assad deep blue ou revenir13, mes recits ont la froideur d'un glacon!OUi messieurs c'est une invitation; une invitation au voyage et croyez moi la destination en est superbe!!
Puisque c'est marseille! "
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
Pytheas
Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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11
Pytheas
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[i
frenchchris
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>ce temoignage provient de revenir13</span>

Cette aventure du tunnel du Rove, je l'ignorais. En cherchant des données complémentaires sur le sujet, je suis tombé par hasard sur une Biographie de Zola ! Et c'est la partie concernant son pére, établit en un temps à Marseille sui donne quelques élément sur les reflexions déjà portées à l'époque sur la fluidité maritime...
Extraits de la biographie de Paul Alexis
François Zola (père d'Emile) avait alors près de quarante ans, l'heure de la maturité, l'heure où l'on sait bien ce que l'on veut, et où l'on commence à voir clair dans sa vie. Décidé à ne plus quitter cette seconde patrie de la Provence, il rêve, en travaillant d'abord pour les simples particuliers, de se vouer tout entier à quelque vaste projet d'intérêt public, qui rendra son nom populaire et l'attachera pour toujours à la contrée. Certains esprits, d'ailleurs, sont ainsi tourmentés par le besoin de faire grand. Que pouvait-il entreprendre de grand, à Marseille? Marseille ne vit que par la mer, par son commerce maritime. Et le Vieux-Port, très sûr, mais étroit, toujours encombré de navires, était reconnu bien insuffisant. Tout le commerce marseillais en réclamait déjà hautement un nouveau. Après une minutieuse inspection des lieux, après de mûres réflexions, il prépara le projet d'un nouveau port, qu'il plaçait aux Catalans, au fond d'une baie naturellement très abritée, avec passes de sortie par les temps de mistral. Le mistral, ce terrible vent du nord-ouest, si glacial et aux rafales si violentes, est le fléau de la Provence. Les marins du golfe de Lion le redoutent, fuient devant lui, vont se réfugier jusque, derrière la Corse et la Sardaigne. Son idée n'était donc pas si mauvaise; elle était même si juste qu'on y revient aujourd'hui. Mais, en ce temps-là, le projet de la Joliette l'emporta. Les Marseillais eurent un port très rapproché de la ville, mais peu sûr. Quant à lui, après beaucoup de travail, de démarches, après un voyage inutile à Paris, il ne lui resta qu'un dossier énorme, des atlas superbes qui sont encore aujourd'hui en possession de son fils.
Il ne se découragea pas. Il chercha, mais ailleurs qu'à Marseille. A une trentaine de kilomètres, qui se parcouraient en ce temps-là en diligence, il y a Aix, l'ancienne capitale de la Provence, devenue une simple sous-préfecture: vingt-cinq mille âmes de population; peu de commerce, à part les huiles et les amandes; peu d'industrie, en dehors des fabriques de chapeaux ; mais un Archevêque, un premier Président de Cour d'appel, un Recteur d'Académie; des Facultés de droit, de théologie et des lettres, etc.; pas de Faculté des sciences par exemple, comme si la Science était chose trop moderne et trop vivante pour une ville du passé, toute à ses souvenirs, calme et silencieuse, aux vieux hôtels mélancoliques. Telle qu'elle était, cette sorte de Versailles provençale attirait alors beaucoup notre ingénieur. Il lui arrivait souvent, dès cette époque, 1836 et 1837, de venir y passer une journée. La veille, pour être certain de pouvoir partir, il allait retenir sa place à la diligence. Et, le matin, il montait dans le coupé, cours Belzunce. Très accidentée et très pittoresque, parsemée de courtes montées et de descentes rapides, la route était amusante à faire. A Septèmes, un arrêt de dix minutes pour changer de chevaux. Deux heures et demie après avoir quitté le cours Bulzunce, la diligence débouchait au sommet de la montée du Pont-de-l'Arc, parcourait au trot l'avenue de la Rotonde, et faisait son entrée sur le Cours. -- « Aix a une belle entrée, » disent généralement ceux qui y viennent pour la première fois. En 1836, « le Cours, » qui s'appelle maintenant « Cours Mirabeau, » et qui n'est plus ombragé que par des platanes, arbre manant et villageois, au feuillage lourdaud, à l'ombre opaque et triste, était alors d'un aspect plus noble, avec ses deux allées d'ormeaux séculaires, au feuillage grêle, en harmonie avec les vieux hôtels, sur lesquels se dentelait une ombre légère. Mais, en ce temps-là, des trois fontaines du Cours, seule, la « Fontaine-Chaude » répandait son eau fumante. Les deux autres, celle du Roi-René et celle des Neuf-Canons, n'étaient là que pour la forme. Des gamins enjambaient la vasque et y jouaient à pied sec. L'ingénieur ayant remarqué que toutes les autres fontaines d'Aix, l'été venu, ne coulaient pas davantage, avait conçu, dans un de ses voyages, le projet de donner de l'eau à cette ville altérée.


<a href='http://www.as.wvu.edu/mlastinger/alexis.htm' target='_blank'>Si le sujet vous a mis en appétit</a>
:smilej:
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frenchchris
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>toujours revenir13</span>


Enfin Cézanne vint... Ses amis de collège, Zola et Baille, avaient , comme lui, soif de beautés naturelles. La ville-musée, la cité comtale ne les intéressait pas. C'est vers les champs qu'ils s'évadaient, la classe finie, et dans la montagne qu'ils s'aventuraient, parcourant sentiers, pierraille parfois, torrents, quand le temps ne leur était pas mesuré. Ces courses, Cézanne ne les oubliera jamais. Il les évoquera dans sa correspondance, tout au long de sa vie, comme autant d'heures bénies.

Sainte-Victoire donc, tendresse, hantise, obsession, fascination. Pas seulement le massif rocheux principal, mais aussi ses approches, ses dépendances en quelque sorte, les plateaux ou les abîmes qui font partie de son domaine et achèvent de lui donner sa personnalité, si contrastée, si riche ! Lieux sévères : le plateau du Cengle, le vallon "aux terres sanglantes", le gouffre Garagaï, les Infernets ; paysages plus sereins : les étonnantes carrières de Bibemus, anguleuses et géométriques, le Tholonet, Château-Noir, Beaurecueil ; vallons plus austères, Saint-Marc et Vauvenargues ; terres sauvages (voir illustr. n° 1) ou solennelles, Puyloubier, Saint-Antonin. Mais partout, lorsque le soleil "grand magicien" est de la partie, comme l'écrit Cézanne à Solari le 2 septembre 1897, Sainte-Victoire palpite.

<a href='http://academie.sla.mars.free.fr/SteVictChir6.htm' target='_blank'>La suite</a>
Image
Sainte-Victoire est un de ces lieux où souffle l'esprit
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Message par frenchchris »

Bon chose promise chose due!

J ai aujourd'hui 5 minutes pour vous parler d un des endroits les plus magiques de marseille a mon gout: les calanque de sugitton!

Comme tout chef d oeuvre la beauté se merite!Pour y aller j annonce directe la couleur!!IL vous faut d abord vous rendre a la fac de Luminy, ou a l ESC(mon ecole!) en voiture!Jusque la pas trop compliqué tt le monde connait! Ensuite ca se corse!Vous garrez votre voiture, equipé de bonnes chaussures de marche d un sac a dos dans lequel figurent en bonne place, bouteille d eau dans un sac thermos, sandwich (car on ne vas pas aux calanques juste pour l apres midi ou alors c est qu on est fadas!Vous allez comprendre!!)et autres serviette de bain! Et c est parti pour trois quarts d heure de marche a travers des sentiers dans le massif de calanques!Biensur tout engin a deux roues est interdit ainsi que tout feu briquet ou cigarette!Le paysage qui premierement s offre a vous se compose de sapin et de maquis!Mais un maquis tres spécial identique a celui qui borde la gineste!Des petits buissons qui semblent pousser sur la roche sans terre!C est magnifique!La chaleur du soleil se fait a la fois lourde mais egalement agréable!ET on marche !Petit a petit le relief change!! Il devient plus montagneux!IL n est pas rare au fur et a mesure que l on s approche des calanques de voire des grimpeurs qui font de l escalade ou de la varape sur les petites collines qui bordent les sentiers de part et d autre!
AU bout d une demie heure de marche ca y est on voit la mer comme si on y etait elle est proche, bleue profonde!Mais reste encore a descendre sur les calanques!La c est une autre pair de manches car les sentiers deviennent escarpés abruptes et glissants!
UN quart d heure plus tard on y est! Leau n est plus bleu profond elle est turquoise!Pourtant y a bien entre 8 et 10 metres de fond mais l eau semble tt droit sortie d une source tant elle est pure!
La on arrive et pas de plage, pas a sujitton!! Vous posez votre serviette sur les rochers ou sur une petite plage de galet!!C est dommage par rapport a en vau mais c est aussi le charme de ce lieu qui semble tt droit sortit d un jeu vifeo d aventure ou l eau est turquoise et ou semble regner le calme depuis la nuit des temps!Vos seuls compagnons sont les poissons dans l'eau, multicolores et variés!
L eau parlons en, elle est généralement assez froide!Qu a cela ne tienne c est revigorant!! Mais quel bonheur de se rafraichir ainsi quand il fait chaud!
L impression dans ce lieu c est que le temps n a pas d emprise vous etes la loin de tous!C est a peine si on peut imaginer quand on y est que des gens travaillent dans des bureaux au meme moment dans le monde entier!
L endroit est a la fois sauvage magnifique les arbres se jettent dans la mer!! Dans l eau face a vous une petit rocher tres pointu duquel on peut plonger pour les plus kamikazes car il fait sa bonne 15aine de metres de haut!!Enfin bref c est un havre de paix!!
L aller vous mets petit a petit en condition pour etre capable de voir un si beau spectacle, le retour vous reprépare a la vie normale!Qd j y pense je me demande encore a quoi bon faire des voyages au bout du monde, qui coutent une fortune et pourtant j en ai fait!
Le paradis est la, a coté et comme bien souvent tt le monde ne le sait pas!! :wink:
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>celui ci vient de pytheas!</span>
Marseille peut en toute modestie se targuer de temoigner d'une intense activité durant l'antiquité. Par exemple du temps de Pytheas (IV éme siécle av J.C) il y avait 50000 habitants à Massilia, un énorme temple probablement déstiné à Posèidon et Amphitrite sur la butte du Panier, un Amphithéâtre place de la bourse, des arsenaux et des carènages sous St Victor, une intense activité commerciale, et du chanvre qui poussait... sur la Canebière (c'était pour faire les cordes...pas pour autre chose) Massilia était une colonie qui a son tour fonda des comptoirs un peu partout sur le pourtour septentrional de la Meditérranée Narbonne, Ampurias...Mais Marseille était une grande ville, avec un gros probléme, c'est qu'elle n'a jamais su trouver une volonté d'indépendance que sa taille aurait pû lui conférer, aucune volonté politique, aucune volonté de s'armer, ce qui l'ammena à monayer ses protections militaires, ce qui nous a joué de sales tours tout au long de nôtre histoire antique.
Je vous raconterai un peu plus tard une des concequences de ces tergiversations (la grosse bêtise des marchands Marseillais face à la crise Salyenne) si vous le voulez bien, et je vous raconterai aussi le sale tour que les Massaliottes mon joués 400 ans avant J.C (Putain celle là, je suis pas prés de l'oublier)
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>celui ci est de max!</span>
moi je me serais bien lancé dans une description de marseille,
je confirme ce sentiment a l'enrée du port, c''est vraiment puissant
sinon en ce qui concerne l'activité hiver/été, je dirais même qu'en été c'est bcps plus calme, surtout le matin et le soir
tu le vois quand tu pars bosser a 9h !!
sinon, marseille c'est une ville ou dans un premier temsp on évite de se faire des noeuds dans la tête, où la convivialité reste un trait essentiel et indispensable au quotidien

un gros defauts ?? oui, ils sont un peu fada en voiture, genre "je te colle a 20 cm sur l'autoroute lancé a du 130 km !!!"
sinon, je vois rien a dire sur leur mentalité que je qualifie "d'exemplaire"
d'ailleurs je me suis sentit tout de suite chez moi quand je me suis installé a marseille, je suis devenu l'ambassadeur marseillais de ma famille qui vent tour a tour découvrir et aimer marseille
pour les visite guidée, pas de soucis,je suis un pro
le stade velodromme a 200 mettre, la plage a 10 min, le metro, donc le centre ville a 5 min
les calanque a 15 min !!
le pied quoi

au fait je voulais faire un sujet sur marseille, donc je vais m'arrêter là...pour le moment
je fais encore quelque video et un petit texte explicatif et zou....a l'ardé qui le met sur "acdf"
une visite guidée ca vous dit
pour les grande ligne de l'histoire, on a pytheas, revenir, deep, assad, and mores
donc je vais pas m'étendre la dessus, je voudrais pas massacrer le plaisir !!!
c'est a vous messieurs
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>Ca c'est du deepbluebdr en grande forme</span>



Parmi les personnages étonnant qui ont marqué la longue histoire de Marseille, Jean-Louis Pons n’est certes pas le plus célèbre, mais à coup sur, l’un des plus attachants.

Ce n’etait pourtant qu’un simple concierge de l’Observatoire. Et a force d’avoir la tête dans les étoiles, il en vit des nouvelles.
Mais n’anticipons pas.

Tout commence en 1702, dans un établissement scolaire, nommé collège Sainte Croix, fondé par les jésuites, rue Montée-des-Accoules, dans le quartier du Panier.
On y dispensait jusqu’alors, et depuis 1689 des cours de théologie

Les pères y installèrent au début du XVIII e siècle, avec l’aide de l’Etat, un observatoire qui manquait encore au grand port.

Depuis cette colline, on avait vu imprenable sur le ciel provençal.

La direction de l’Observatoire fut confiée au père Laval et il fonctionna pendant des années, jusqu’à ce que ce religieux savant soit appelé, en 1728 à Toulon comme professeur d’hydrographie. Il y emporta sa lunette et ses instruments de mesures, et l’Observatoire de Marseille retomba dans le silence, semblable en cela aux espaces infinis qu’il avait mission de sonder

Par bonheur un autre jésuite-astronome, le père Pézenas, fut nommé professeur d’hydrographie à l’arsenal de Marseille et, en 1729, l’Observatoire fut réequipé.
Il ne devait plus cesser d’être actif. La renommée du père Pézenas permit à l’établissement marseillais de recevoir les instruments d’optique les plus modernes, dont un télescope de 1, 80 m, qui ferait sourire les astro-physiciens modernes, mais constitué alors le nec plus ultra.

Si bien qu’en 1749 l’établissement marseillais devint Observatoire Royal de la Marine.
Le père Pézenas le dirigea jusqu’en 1763, année où les jésuites, jugés indésirables, furent chassés du royaume. Le directeur se retira à Avignon.

Malgré son nom, son successeur, Guillaume de Saint Jacques de Sivabelle, né (et mort) à Marseille, rue dauphine, (aujourd’hui rue Nationale) était un laïc. Il avait sans doute le tort d’être marseillais, car ce savant de renommée mondiale demeure un parfait inconnu dans sa ville.

Si on veut en savoir plus sur lui, à l’époque c’est dans les revues spécialisées publiées à Berlin, où Londres , qu’il faut aller puiser son savoir.

La société royale de Londres surnommait St Jacques de Silvabelle « le Newton français ». Ce qui est tout dire.
C’était un savant dans toute l’acceptation du terme, lui qui avait volontairement choisit le célibat, afin que soin esprit « ne soit brouillé par aucune passion terrestre ».

Pour rendre un hommage tardif à son génie, sa ville natale l’a « écartelé » entre deux rues Marseillaises :les rues St Jacques et Sylvabelle, cette dernière intempestivement affublée d’un Y.

Quoi qu’il en soit, grâce au rayonnement de son directeur qui le demeura 37 ans, l’Observatoire royal de la marine de Marseille, chargé notamment de donner l’heure, exacte aux navigateurs acquit une flatteuse réputation.

St Jacques attendit 14 ans qu’on veuille bien lui donner un collaborateur, le père Bernard, un oratorien, ce qui ne l’empêcha pas de publier de remarquables observations sur les éclipses et les anneaux de Saturne, diffusées dans l’Europe entière.

Et le concierge annoncé dans tout ça ?...un peu de patience il arrive.
Il arrive en 1789. Période peu favorable à l’étude. D’autant plus que le malheureux St Jacques De Silvabelle, est, depuis neuf ans flanqué d’un directeur administratif, le bouillonnant mathématicien Mouraille, qui deviendra maire de Marseille, mais qui, en attendant, martyrise le savant en se conduisant en dictateur mesquin.

St Jacques, personnage tout de désintérêt et d’altruisme, trop modeste et étranger aux flatteries d’amour-propre, se fera peu à peu « manger la laine sur le dos » par Mouraille.
Mais il trouvait consolation en se consacrant aux petits, aux sans grades du monde, aux déshérités.

C’est ainsi qu’il se prit d’amitié pour Jean Louis Pons, un Gavot né à Peyre, village de ce qui s’appelait alors les Basses Alpes. Or Sivabelle était le nom d’une seigneurie des basses Alpes. Pas étonnant que l’astronome se soit doublement attaché à ce garçon qui était de son « pays ».

Pons devint, nous l’avons dit concierge de l’Observatoire de Marseille. Il n’avait qu’une instruction primaire, ce qui n’entravait pas une grande intelligence et un esprit en éveil, qui séduisit l’astronome.
D’autant plus que le concierge était le complice du savant dans ses bonnes œuvres. Il avait pour mission de lui signaler les misères les plus criantes dans ce quartier des Accoules qui n’en manquait pas.
Pour le récompenser, St Jacques de Silvabelle initia son jeune ami aux merveilles de l’astronomie. Jean Louis Pons se montra un élève si doué et si enthousiaste que, bientôt, il fut capable de construire sa propre lunette astronomique.

Perché sur le toit de l’Observatoire, au risque de se rompre le cou, on pouvait l’apercevoir, une bonne partie de la nuit, parti dans un autre monde, dont lui, le primaire, entendait percer les mystères
Et le plus fort fut, qu’il y parvint !

Le 11 juillet 1801, il découvrait près de la « tête » de la constellation de la Grande ourse...une comète. Sa première comète. Un mois plus tard, le 26 août, il en débusquait une seconde dans la constellation du Serpentaire.

Ce qui prouvait qu’il ne s’agissait en rien d’un coup de chance. Elles ne devaient pas être les seules puisqu’en vingt-six années d’observations, Jean Louis Pons, le concierge-astronome de Marseille devait en collectionner...dix huit et calculer chaque fois leur orbite.
Ce qui lui valut le surnom pittoresque de « furet des Comètes ».

Ses découvertes, prises très au sérieux par les astronomes de l’Europe entière, rapportèrent plusieurs fois à Pons le prix de Lalande, doté de 600 francs par le bureau des Longitudes, ce qui, pour un concierge, représentait une véritable fortune.

Mais, surtout, Pons y récolta une renommée grandissante. La mort de son bienfaiteur, en 1801 à l’âge de 79 ans, n’avait pas ralenti l’activité de Jean Louis Pons, puisque Thulis, qui succéda à St Jacques au poste de directeur de l’Observatoire ---c’est lui qui fixera la latitude exacte de Marseille que Pythéas, quatre siècles avant notre ère avait établie en se trompant d’un degré (mais il avait des excuses)---avait laissé le concierge continuer à se passionner pour les comètes.

Pons finit par être nommé astronome-adjoint de l’Observatoire de Marseille.

Pourquoi me direz-vous, ne l’a t’on pas nommé, directeur puisque sa compétence était reconnue ?
Ah mais ! nous sommes en France, chers amis. Pons n’avait pas les diplômes requis, ni suivi un cursus orthodoxe. Alors eût il découvert une galaxie entière, cela n’aurait pas empêché qu’on nommât à un poste qui convenait a ses compétences, n’importe quel âne bâté, pourvu qu’il fût couvert des diplômes adéquats.

Quelqu’un, moins à cheval sur les principes, comprit tout le profit qu’on pouvait tirer de ce savant autodidacte : l’archiduchesse de Lucca, en toscane qui, en 1819, appela Pons à la direction de l’Observatoire de la petite ville italienne, tandis que l’astronome Gambart prenait sa suite à la montée des Accoules où l’Observatoire de Marseille demeura jusqu’en 1864, avant d’émigrer sur le plateau Longchamp..

Deux ans plus tard, en 1821, l’ex-concierge recevait son bâton de maréchal, en accédant à la direction de l’Observatoire de Florence, ville où il devait mourir en 1831, couvert d’honneurs.

Etonnant, non ?... .
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>re a nouveau du pytheas!</span>
Donc, Je vais continuer a remonter le temps Marseillais a ma façon !…..


On ne se souvenait plus de Pythéas en cette année 628 de l'ère Romaine (–125 av J.C) et je me demande bien ce que Pythéas, même avec toute sa science de la navigation aurait pût faire face aux problèmes que nôtre communauté avait a résoudre C'est pas pour dire, mais depuis sa mort, il semble que l'ancienne colonie soit devenue reprouvée. Cela fait 150 ans environ que les ennuis ont commencés.

C'est un bien étrange esquif qui s'est présenté dans l'alignement du port ce matin là, on l'aurait dit venu de pas plus loin que du Frioul, tant son tirant était haut, son équipage silencieux et attentif. Sa voile n'était pas comme les nôtres, elle était en forme de triangle et permettait une aisance de navigation stupéfiante, mais ce qu'il y avait de plus étrange, c'est ce marin assis à la poupe, qui avec un morceau de bois à la main, semblait diriger le bateau…exactement là où il avait envie qu'il aille . On aurait dit un scooter dans les embouteillages de la Canebière en 2001.
Les hommes étaient rudes, avaient la peau tannée, ridée comme une pomme oubliée, ils parlaient une langue inconnue et on ne savait pas d'où ils venaient . Ils achetèrent quelques provisions, payées avec du bon or Romain et s'en allèrent aussi furtivement qu'ils sont venus.

Personne ne leur souhaitât le « Bon Vent ».


Pour les Marseillais d'aujourd'hui, qui passent machinalement devant le palais du Pharo, il serait assez compliqué de leur faire admettre qu'avant d'être occupé par cette splendide résidence d'été de Napoléon III, l'endroit était surmonté d'une tour de gué qui dominait certes la rade de Massilia, mais qui était livrée a tout vent et en particulier au Mistral….Je plain le guetteur de service ce jour là, tant le vent était fort, il n'avait d'autre solution que de lui tourner le dos en s'accrochant fermement au garde-fou face à la mer et heureusement qu'il la regardait…la mer.
Une multitude de barques qui avaient mouillées au Frioul et sur l'île d'If …Fonçaient sur le port. On avait jamais vu ça !!! En un instant, avec une agilité incroyable des dizaines, puis des centaines de gens armés de couteaux, de sabres, de cimeterres débarquaient hurlants, criants, vociférant, poignardant, pourfendant renversants, brûlant tout ce qui pouvait être debout a cette heure. En moins de 2 heures, le port brûlait de toutes parts…

Masillia venait de faire connaissance avec les pirates.

Alors, bien sur depuis nous avons appris a nous protéger un peu mieux, nous avons installé un campement de mercenaires sur l'île du Frioul, qui pourrait éventuellement repousser quelques attaques Barbaresques…Mais, vous vous en doutez bien, il y a peu de volontaires.
Alors nous avons monnayé directement avec les pirates, une Paix Maritime, qui nous coûte certes, mais qui nous permet d'être encore en vie…Puisque Rome a décidé de ne pas nous secourir.


Et c'est justement de Rome dont il s'agit en ce mois de Février de cette année 628 de sa fondation. Si jusqu'à présent nous avons eu a nous occuper de nos problèmes venus de la mer, voilà que nous sommes menacés dans nôtre existence même, par un danger venu de la terre et là on ne sait pas faire. Je vous explique :
Voilà que les Ligures (anciens Provençaux) avec qui nous avons eu d'excellent rapports tout au long de cette antiquité, avec qui nous commerçons régulièrement, avec qui nous nous épousons, avec qui nous prions, chantons…se sont alliés avec des Celtes un peu rebelles, pour tenter quelques aventures militaires du côté de la Gaule Cisalpine…Chasse gardée des Romains, sous prétexte, tenez-vous bien…de réunifier leur race !!!

Et leur objectif présent, est de s'assurer qu'au Nord de Gêne,( qui leur appartient) il n'existe aucun foyer, et encore moins de port, qui puisse servir de base arrière pour se retourner contre eux. Or nous sommes alliés de la grande Rome et par concéquent, cette coalition que l'on nomme la confédération des Salyens a décidé de s'emparer de Massillia
C'est que nous avons beaucoup a perdre, car durant ces 150 dernières années nous nous sommes rendus maître de nombreux comptoirs de l'Ebre, jusqu'à Nice. Nous sommes pour ainsi dire les propriétaires de tout le nord de la Méditerrannée Massillia est riche, respectée, alliée et protégée de la toute puissante Rome. Et voilà que ces gugus veulent tout foutre en l'air !!!

On n'a d'autre solution que d'appeler Rome a notre secours….

Rome est une république, généreuse certes, mais aussi vénale, car en contre partie de leur éxpédition militaire a nôtre rescousse, ils occupérent définitivement la Ligurie pour en faire une province 'Prövenço ' Fondèrent Aix en 122 av J.C (c'est a dire dans 3 ans) Les Provençaux deviendrons LATINS…(Les Massalliottes resteront Grecs)…Et les Ligures résisteront encore 150 ans aux légions Romaines, en nous faisant payé cher, nôtre volonté de survivre. Nous allons voir par la suite que d'avoir fait goûter au loup Romain le tendre gigot Gaulois nous sera reprochés longtemps, longtemps, longtemps
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<span style='color:orange'>Encore deep dans ses oeuvres!</span>
Voici le commencement de la diversité de Marseille cette ville qui s'est mis en quatre, ses quartiers d'aujourd'hui étant des villages autrefois.

L’histoire de Marseille au Moyen age est des plus obscures et les documents sont fragmentaires, quand ils n’ont pas été carrément détruits lors de multiuples invasions ou pillages qui se succédèrent.
En 923, Drogon, évêque de Marseille, dut aller chercher refuge vers Arles, car les Sarrasins, venus par la mer, étaient maîtres de la ville.
« Des villes » devrions nous dire, car...et ce n’est pas le moins surprenant de cette histoire-à cette époque où les pouvoirs s’enchevêtrent, Marseille est divisé en deux villes disntincte, qui bientôt seront trois.
Mais-on le sait depuis que Pagnol nous a légué la composition du madarin-citron - à Marseille, la « grandeur des tiers » est variable.
Notre ville sera divisé en « quatre tiers », d’inégale valeur, formant quatre villes distinctes.
Les Sarrasins chassées de Provence par Guillaume le Libérateur, Marseille se réorganise et reçoit comme évêque Honorat (une rue porte son nom) (948-978), premier d’une lignée de prélats qui vont se succéder sur le siège épiscopal, non pas de père en fils, comme le pensent les mauvais esprits, mais d’oncle à neveu avec Pons 1er (978-1008) et Pons II (1008-1073) jusqu’à ce qu’un moine de St Victor, Raimond, mette fin à la lignée.
C’est à cette époque que Marseille se divise en trois seigneuries, enserrées dans un rempart commun, mais séparées par des murs internes de portes qui facilitent la libre circulation, mais délimitent, les territoires de chacun.
Il y a d’abord la ville épiscopale (ou ville haute). Elle se situe autour de la cathédrale de la Major , comprend la partie haute du quartier du Panier et s’étire jusqu’au Carmes.
Sur elle règne l’évêque de Marseille. Le port de cette ville se situe sur la portion de littoral qui deviendra la Joliette.
La ville basse, appelée aussi ville vicomtalle puisqu’un vicomte en est le maître, s’étend le long de la rive nord du Lacydon (l’actuel quai du port) avec la partie du Panier qui regarde le Vieux-Port.
La ville basse s’arrête à peu prés à l’endroit du futur quai des Belges où débouchera un jour la Canebière. Ici se concentre l’essentiel du trafic maritime de la citée et des activités de pêche.
Enfin, entre la Tourette et l’emplacement de l’actuelle cathédrale, une mini bande côtière – dominée par la masse du château Babon, à l’emplacement du futur fort St Jean qui cadenasse le Lacydon – constitue, à partir de 1163, la ville de la prévôté, détachée de la ville haute et indépendante du pouvoir de l’évêque, bien que dirigée elle aussi par un religieux, le prevôt du chapitre de la cathédrale.
Il faut croire que les Marseillais de ce temps nos accommodions de ce dépeçage de notre ville puisque apparement il devait durer prés de trois siècles.
Il est vrai que la population pouvait circuler librement d’une « ville » à l’autre. D’ailleurs, si les deux parties de la ville haute avaient chacune un conseil et des syndics, il n’était pas rare que les discussions fussent prises d’un commun accord quand les affaires concernaient tout Marseille. Quitte à « reprendre ses billes » quand l’intérêt particulier l’exigeait.

Et le quatrième tiers ?.

C’est St Victor qui a longtemps formé une ville distincte sur la rive neuve du port. Les moines de l’abbaye « régnaient » sur un faubourg qui s’étendait de l’actuel fort St Nicolas, jusqu’ au plan Fourmiguier (le quai des Belges, aujourd’hui) et englobait la face nord de la colline de la Garde, ainsi que le bourg de la Calade, l’actuel quartier de l’Opéra) puis remontait vers la Plaine, redéscendait vers le jarret, pour, a partir de Pont-de-Vivaux, suivre l’Huveaune jusqu’au’à St Marguerite (faire un coucou à Max), prendre le chemin de Bonneveine pour aller à Montredon (dire bonjour à Frenchchris) et revenir par l’actuelle Corniche boucler la boucle à St Victor.
C’était incontestablement le plus grand des « quatre tiers ».
La banlieue de Marseille présentait d’ailleurs les mêmes divisions que la ville. Il y avait les terroirs dépendant de la ville haute et ceux soumis à la ville basse. A titre d’exemple, les territoires soumis à la juridiction de la ville haute comprenaient Le Canet, Les Crottes, Arenc, Les Aygalades, St Marthe, St André, St Louis (salut Assad), la Viste (a y est je suis chez moi) et St Antoine, alors tous villages isolés prés desquels étaient implantés des tours de défense parfois garnies d’hommes en armes.(on en voie une depuis l’autoroute nord).

C’est la reine Jeanne qui réunit les trois villes de Marseille en une seule, le 3 janvier 1348.

Une reine Jeanne, soit dit en passant, dont l’hagiographie a fait une figure sympathique, alors qu’elle se révéla être une sorte de Lady Macbeth avant l’heure, et ne passa en Provence que six mois sur les quarante années de son règne.

L’abbaye de St Victor maintint longtemps encore sa fière indépendance reine Jeanne ou pas et constitua, avec ses possessions immenses, une ville distincte de Marseille, qui constituait à ses portes ce qu’on aurait pu dénommer la ville abbatiale.

C'est tout pour aujourd'hui, vive Marseille
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<span style='color:orange'>la c est bud qui s y colle et de fort belle maniere!</span>

Quand on dit "Marseille" c'est comme si on disait le nom de celle qu'on aime !

Marseille, la belle Méditerranéenne, une perle dans un écrin de calcaire.

Je suis amoureux de ma ville !

Marseille fait partie de ces villes auxquelles on colle des clichés qui deviennent des cicatrices. Pastis, magouilles, règlements de comptes...
Marseille est Méditerranéenne, Marseille a le sang chaud et le verbe excessif.
Mais elle a beaucoup de choses a raconter à qui veut l'écouter. Connaître le vrai Marseille, tâche ardue pour les touristes.

Marseille est la plus grande commune de France : 23 000 hectares (Paris = 10 500), elle a été fondée par des marins grecs 6 siècles avant notre ère, tout le monde ou presque connait l'Histoire de Protis et Gyptis...
En arrivant à Marseille, le commun des mortels se fait tout de suite son idée : "Marseille c'est sale !"
En effet, la Gare St Charles, le Bd d'Athènes et La Canebière, c'est pas fait pour les touristes !
Mais Marseille c'est autre chose, les gens, les rues étroites de la ville qui semblent tranchées à même les bâtiments, comme à Naples, les rues en pente, les quartiers cachés...Marseille ne se dévoile pas au premier venu !
Et puis y'en a des choses à découvrir !
De l'Estaque au Cap Canaille, on découvre tous les jours quelque chose de nouveau.
Marseille c'est le Vieux-Port, quel bonheur d'admirer notre Vieux-Port sous le soleil couchant de l'été...la lumière d'or qui éclaire les bateaux et fait scintiller l'eau. Les pêcheurs ou les promeneurs qui ont la chance d'assister à ce spectacle depuis leurs bateaux en rentrant au port ne s'en remettent jamais !
Marseille c'est la Canebière, artère vitale et point névralgique de la Cité. Elle est l'Avenue la plus connue du Sud de la France. Elle va des Réformés jusqu'au Vieux-Port (et non pas jusqu'au bout de la Terre ) et fait l'objet de nombreux projets de réaménagement pour lui redonner son lustre d'antan.
Un peu plus loin, le Palais Longchamp, monument baroque construit au 19ème siècle par Espérandieu (quel joli nom !). Le Palais cache en fait un château d'eau et ses ailes abritent le Muséum d'Histoire Naturelle. A voir absolument de nuit avec les éclairages magnifiques !
Le Cours d'Estienne d'Orves, place piétonne qui regroupe plusieurs endroits pour faire la fête et dont les terrasses sont prises d'assaut dès l'arrivée des beaux jours, un endroit plein de vie. Un véritable parfum d'Italie !
Comment ne pas parler de la basilique de Notre-Dâme-de-la-Garde ? Dominant le Vieux-Port et La Joliette du haut de ses 162 mètres, la Vierge dorée surveille ses enfants qui prennent la mer. Elle est le symbole de la cité. La "Bonne Mère" est notre protectrice.
La Corniche, partant du Vieux-Port (enfin presque) et arrivant aux plages du Prado, est un des plus beaux points de vue de la région. Les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles...
Tout près de la photo de Zizou, en contre bas, un port caché en pleine ville : le Vallon des Auffes. Un bassin minuscule, quelques cabanons accrochés aux rochers, et la magie du crépuscule qui éclaire ce haut lieu de la gastronomie marseillaise.
Beaucoup plus loin, les calanques, nos calanques ! Classées, protégées, menacées, ces bijous à l'état brut sont une fierté du patrimoine marseillais. En Vau, Morgiou, Sormiou, Callelongue...que du rêve...ça ne peut pas se raconter, ça se voit.

Voilà pour un survol de ma ville, je reviendrai assez fréquemment dans ce sujet parce que j'en ai tellement à dire...pour donner envie de venir à ceux qui ne connaissent pas Marseille.

Mais attention, une fois qu'on y est...
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<span style='color:orange'>deep nous parle cette fois ci du bar maudit</span>

Il est des lieux qui semblent traîner derrière un relent de malédiction. Il est vrai que les lieux sont souvent ce qu’en font les hommes.
Prenez ce bar du quai du port qui s’appelle le Rustique en ce mois d’août 1966. Il ressemble à n’importe quel autre bistrot, alignés comme à la parade sous les arcades des immeubles proches de la ville. Dans un instant, à 4 heures du matin, au moment ou pointent les premières lueurs de l’aube sa devanture va sauter sous l’impact d’une décharge explosive.
Joseph Ambrosino, le patron de l’établissement, ne comprend pas. Qui peut lui en vouloir à ce point ?. Il ne se connaît pas d’ennemis.
En revanche, les policiers de la troisieme brigade criminelle, connaissent Joseph Ambrosino. On dit que, dans le milieu, il a le vent en poupe.
JO...c’est ainsi qu’on l’appelle…a eu quelques démêlés avec les Guérini. Le patron du Rustique désirait investir dans une boîte de nuit. Par malchance, elle était située sur le « territoire » de clan Guérini. Antoine et « Mémé » savent faire respecter leur loi. De là à penser que le plastic qui vient de pulvériser la devanture du bar de Jo Ambrosino vient de chez eux…
Mais ce n’est que supposition « d’indics ». Ce qui est certitude, c’est que la clientelle du Rustic paraît se recruter de préférence chez les « premières gâchettes ». Jo prenait incontestablement du galon. Le bar fut mis sous surveillance.
Pendant plus d’un an, rien ne se passa. Mais dans la nuit du 1er Octobre 1967, vers une heure du matin, le commissaire de permanence, Pierre Chatelain, et l’OPP Fernan furent prévenus qu’une fusillade venait d’éclater, 218, Quai du Port…
Quand ils pénétrèrent dans la salle du Rustique, les policiers apperçurent trois corps criblé de projectiles :11,43, l’arme des « pros » 9 mm, et 7,65 et même calibre 12 pour la chasse !
Le gibier était humain. Feu Jo Ambrosino n’aurait jamais sa boîte de nuit…Avant de défuncter, il avait, en vain tiré deux balles de 7,65 sur les tueurs qui ont grièvement bléssé deux consommateurs.
La police apprit que, moins d’une heure avant la fusillade, Jo avait eu une altercation sévère avec un certain Ange Pinelli, au sujet d’un « ami » commun : Gilbert Rodriguez, dit « l’Espagnol » envers qui Pinelli aurait eu une conduite indélicate.
En 1964 Rodriguez, arrêté avec Pinelli à bord d’une voiture volée, en possession d’armes, avait déclaré être propriétaire des deux revolvers afin de « décharger » son complice, qui, en raison de son passé risquait plus que lui. C’est là une vieille coutume du Milieu qui veut qu’on ne « charge » pas celui qui « craint ». Mais Pinelli fut un ingrat et Rodriguez décida, sa détention achevée, en septembre 1967, de s ‘en remettre au « juge de paix ». Maleurheusement pour lui, Antoine Guérini avait été exécuté le 23 juin et « Mémé » était incarcéré depuis le 4 aout.
L’Espagnol s’adressa donc à Jo Ambrosino promu « juge de paix » par intérim.
Jo prit son rôle au sérieux. Il convoqua les deux hommes et tança vertement Pinelli que Rodriguez gifla. Ambrosino mit fin à la scène en déclarant à Pinelli que lui-même et ses amis étaient des « rigolos ». Piqué au vif, le Corse menaça : « les rigolos vont revenir et te faire voir qui ils sont ».
Il revint une heure plus tard avec trois amis, armés comme un porte-avions. Trois morts, deux bléssés graves pour une giffle et un mot de trop. Les « rigolos » ne rigolaient pas.
Les policiers non plus. Fernand Sarlin, assisté de quatre inspecteurs identifièrent les tueurs et en rendirent des comptes aux assises. Zé-le-Corse avait disparu et un autre de ces tueurs qui répondait au sobriquet du « Mexicain » avait été supprimé par ses comparses, peu confiants dans son attitude face à la police.
On oublia cette affaire et le Rustique devint le Tanagra.
Le 31 mars 1973, vers 19 heures, trois clients consomment paisiblement sous l’œil amical de Mme Carmen Mérino, la gérante quatre hommes surgissent, armés de 11,45 et d’un pistolet-mitrailleur, Ils arrosent la salle, foudroyant les trois hommes et blessants grièvement deus autres clients. La même séquence-choc d’un film noir vient de se reproduire à six ans de distance.
Pour les policiers deux des victimes sont des vieilles connaissances. Joseph Lomini, 33 ans surnommé Jo-le Toréador avait eu son heure de gloire au sein du gang des caisses d’Epargn dont il était le chef en 1961. Condamné à 10 de réclusion criminelle, il avait béné ficié d’une remise de peine et avait aussitôt repris ses habitudes…brutalement intérompues dans la salle du Tanagra . Il s’y trouvait en compagnie de l’Aga Khan, de son vrai nom Albert Bistoni, 64 ans trafiquant de drogue notoire.
Faute de preuves, les enquêteurs supposèrent que seul ces deux-là étaient visés et que les autres avaient pris des balles perdues. En remontant la piste Lomini, les policiers relièrent la fusillade du Tanagra à une triple exécution qui avait eu lieu dans une 504 Peugeot, où,le 5 septembre 1972, on avait découvert les cadavres des trois malfrats boulevard du commandant Finat-Duclos qui n’était pas encore connu de la France entière bien qu’il abritât déjà le Bar du Téléphone.
Dans la 504, seul le chauffeur avait disparu, ce qui le désignait comme le complice du traquenard. Mais, tandis que la police remontait la piste, d’autres, dans l’ombre, en faisaient autant, prenaient les enquêteurs de vitesse et prononçaient la sentence.
L’ exécution de Jo Lomini le désigna comme étant le chauffeur de la 504, Albert Bistoni comme son acolyte pour une affaire de drogue dans laquelle les deux hommes n’auraient pas été réguliers. La rumeur…cette complice bénévole de la police...estimait l’affaire à 50 kilos d’héroïne. Cela représente une telle quantité d’argent que certains en perdent la tête...ou la vie.
Compte tenu de la modestie de la surface, Le Rustique devenu Tanagra détient une sorte de record de France du règlement de compte au mètre carré. On comprend pourquoi les journaux n’ont pas hésité à l’époque à le surnommé « Le Bar Maudit ».
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Message par frenchchris »

J aimerais vous parler d un endroit a 10 km de marseille que j adore et ou j allais qd j habitais marseille!Un endroit magique a plus d un titre!a montagne de la sainte vitoire avec la foret de la sainte baume!
POur cela il vous faut prendre de marseille l autoroute de toulon puis sortir en direction du castellet et suvre St Baume!
Vous passez par qq villages typiques de provence au charme magique ou les couleurs tres vives telles que le jaune et le bleu roi se marrient parfaitement au caractere chaleureux et enjole des habitants!IL y a des encroits ou le temps semble meme parfois s etre arreté!
J ai eu l occasion d effectuer deux ou trois seminaires avec sup de co a la sainte baume et je peux vous dire que ces deux ou trois week end passés la bas resteront a plus d un titre inoubliables!
La sainte baume c est un foret dont le legende raconte qu elle est magique et hantée!
Elle se trouve au devant de la sainte victoire une colline (pur pas dire montagne qui domine tt le departement a cheval entre le var et les BDR)!
La bas pas d hotel et tres tres peu d habitations, tout au plus trois ou quatres maisons sur un haut plateau! La seule route est un enorme ligne droite avec de la steppe d un cote et la foret de l autre!
La nuit en hiver alors qu il va faire 10 degrés a marseille, la bas le vent froid s engoufrre et il n est as rare d y avoir -2 à -4 degrés par des nuits noires ou le ciel est d une puretée rare pour la region!
Avec un petit groupe de l ecole nous avons dormi ds l abbaye de la sainte baume, directement placé a l entrée de la foret!
Le confort etait spartiate mais nous avons eu le privilege de rencontrer des moines!Je vous avoue que je ne suis pas croyant...et pourtant!
Le samedi nous sommes allés faire un tour au plus profond de cette foret!
Et il est vrai qu il y a qq chose de tres tres bizarre qui s en degage!Tt le monde etait d accord pour le dire, et une fois de plus je vous le repete je ne suis pas le premier a me laisser influencer par ce genre de choses!POurtant ds cette foret de la sainte baumela densité des arbres est telle que l on peut vraiment s y perdre!En plus on a l impressin d etre observé en permanence!De sorte qu un sentiment bizarre vous gagne!Ce n est pas de la peur, c est l impression d etre epié jugé surveillé!!Encore une fois et sans exagéré, pour ceux qui ont vu le film "blair witch 1" et bien cette foret aurait largement pu se preter au meme scenario!
Il y regne un silence et un vide impressionnants, de sorte que l imagination peut vacquer librement!
Mais apres deux heures de marche, la récompense: on arrive aux pieds de la montagne st victoire d ou on a une vue sur tt le departement! une vue de plus de 90km a 360 degrés!!!
En plus l impression d etre surveillé disparait d elle meme dés qu on quitte la foret!
La vous beneficiez de l air pur et il nappartient qu avous de respirer un air vierge tout en contemplant un paysage fabuleux! au loin, a l ouest marseille d ou on voit il est vrai s echapper une certaine pollution, a l est c est le var , au sud la mer (au loin) au nord la provence splendide, telle un grand champ de fleurs aux couleurs multiples!Et encore c etait en hiver!
Les joues et les oreilles rougies par le froid font partie du charme!
Si vous y allez evitez comme nous de vous faire pieger par la nuit!Car en fait avec le groupe (on etait une vingtaine) on s est tous allongés les un collés aux autres et in s est endormis!On s est reveilleés à 17 heures , c etait le crépuscule!On a eu assez de lumiere pour redescendre la sainte victoire mais il a fallu traverser la sainte baume de nuit!
La je vous assure que persone ne faisait le mariolle!Au debut y en bien un ou deux qui ont lancé deux trois vannes pour faire peur aux filles mais quand le vent s engouffrant ds les feuillages faisait tte sorte de bruits inexplicables la je vous assure que plus personne ne riait!Deux heures ds le presque noir avec deux lampes torches pour 20!Ajd on en rigole tous...mais cette foret a reellement un truc de magique!!Peut etre est ce sa beauté que nous n avons pas l habitude de cotoyer!!
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>de deepblue encore!</span>

Image
Le 12 février 2000 , nous sommes allés au Col de l'Espigoulier ,à la Sainte Baume, pour tenter de "voir" le Massif du Canigou .

J'ai, sans doute, écrit un peu trop vite le soir même:
"A quelques 275 km , j'ai de nouveau été surpris de voir l'image de ce Massif se réfracter dans les
couches basses de l'atmosphère. En effet , si la visée de la pointe du Canigou lui-même est tangente à la surface de la terre, le reste du massif est bel et bien réfracté. L'altitude de 725 mètres au Col de l'Espigoulier compense la grande distance."

En fait , j'aurai du descendre à 650 mètres d'altitude sous le col de l'Espigoulier, pour avoir la ligne
de visée avec la pointe du Canigou (2784 mètres) légèrement au dessous du niveau de la mer.

Pour un rayon terrestre équatorial de 6378137 mètres et un aplatissement de 1/298,257225 ,
je calcule que la ligne de visée entre le Col de l'Espigoulier (725 m ) et le Mont Canigou (2784m) passe à 53 mètres au-dessus du niveau de la mer et que tout ce qui est au-dessus de 2615 mètres à l'aplomb du Canigou est en vision directe !


Il en est de même pour les photographies réalisées au sommet de Marseilleveyre à 432 mètres d'altitude . Le Mont Canigou à 249875 mètres de distance est en vision directe, comme tout ce qui
est au dessus de 2560 mètres à l'aplomb du Canigou .
Il faudrait descendre à 355 mètres d'altitude sous le sommet de Marseilleveyre pour être sur de réaliser une observation du massif totalement réfracté.

Je ne peux donc pas parler de réfraction dans le cas présent ; le massif pourrait être vu
en vision directe depuis le Col de l'Espigoulier. A vérifier au télescope .......



Voici, cependant, une photographie centrée sur la Porteille Sans Nom entre le Puig del Roc Negre à gauche et le Puig Sec à droite . On remarque le joli petit chapeau du soleil.

Cette photographie a été réalisée avec un objectif 500 mm sur un boîtier 24x36. Elle est agrandie
par recadrage .


(PS) le massif du Canigou se trouve dans les pyrénées, visible donc, comme expliqué a partir du col de l'Espigoulier.

photo et commentaires: Michel Aperio, le 12 février 2000.
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<span style='color:orange'>bud wazza une fois de plus!</span>

Et nôtre Bonne Mère alors ???
Je vais vous en parler un peu, de celle qui nous protège de là haut.

Nôtre-Dâme de la Garde, c'est le point culminant de la ville, le symbole, le patrimoine commun de tous les Marseillais. Elle surveille ses enfants, qu'ils soient en mer ou sur la terre ferme.
Le monument, connu dans le monde entier, est de style Romano-Byzantin.
Ce choix architectural fut contesté au siècle dernier par les catholiques Marseillais qui comparaient la basilique à une locomotive !!!
Le choix de l'architecte (protestant) amena quelques frictions, pourtant ce dernier porte un nom qui semblait prédestiné : Espérandieu !
L'altitude de l'esplanade est de 162 m, la statue mesure 11.20 m et 23.70 m si on ajoute le piédestal.
Quand on arrive de la mer, c'est une masse claire qui tranche sur les collines sombres. Quand on vient en train ou en voiture, elle se découpe dans le ciel et semble dominer la cité phocéenne.
Ce monument est visible de presque tous les endroits de la ville et paradoxalement, c'est quand on en est le plus près qu'on la voit le moins ! :peur:
Les accès à ce site ne sont pas très commodes et même les Marseillais demandent parfois leur chemin pour y accéder.
Par le côté Nord, en venant du Vieux-Port, c'est un labyrinthe de rues qui mène à une pinède. Par l'Est, ce sont de petites rues calmes qui mènent à la pinède. Par l'Ouest, des escaliers et par le Sud, un chemin quasi inconnu de bon nombre de Marseillais : un petit sentier qui monte jusqu'à la pinède du Bois-Sacré (au dessus de la rue du même nom) et continue jusqu'à un endroit recouvert de garrigue, surprenant à cet endroit de la ville. En continuant, on se retrouve au pied du "navire de pierre", vestige des fortifications.
Cet endroit est le plus romantique de la ville et ceux qui ne veulent pas se fatiguer à parler des heures pour draguer laissent agir la magie du site. :winkv:
Car le parking ne désemplit presque jamais, il y a toujours du monde pour admirer les lumières de Marseille, quand on est en haut, la ville nous appartient, on a l'impression de flotter, de voler au dessus.
Pendant les nuits d'été (de Mars à Octobre :grinj: ), l'affluence ferait envie à de nombreuses boîtes des alentours. Les touristes en raffolent (et ils ne sont pas les seuls ! ), c'est vrai que ça doit les changer, les pÔÔÔvres !!!
Image
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Message par frenchchris »

J'aurais aimé poursuivre vos discours en sachant pertinemment que ma prose ne sera jamais a la hauteur de la votre!Qu'importe je me lance!
De quoi vais je vous parler?
De marseille vue de la mer!
J ai en effet eu la chance lors de mes deux dernieres années vecues a marseille d avoir un coloc qui possédait un bateau! Nous avons donc pu faire qq promenades sympatiques des environs de marseille!
Je suis certain que certains d entre vous qui pourtant habitent notre belle ville depuis des lustres n ont pas eu idée de prendre le bateau (ou peu t etre simplement qu ils n ont pas eu la chance de le faire!!) Je ne vous parle pas des bateaux d une certaine taille comme ceux que l on prend pour le frioul je parle d un petit bateau ou l on sent la mer ou l on communie avec le vieux port!
La premiere fois que je l ai pris ce bateau c etait ya deux ans!!Je rentrais d un deplacement de 2 mois a paris c etait en plein été!
J avais ma voiture! Je n'etais encore qu a une demie heure de marseille (par l autoroute du littoral) que mon colloc m'appelle!IL devait etre 14 heures! IL me dit, "bonhomme rejoins moi sur le vieux port on va prendre l apero avec qq copains au frioul!!"
Je ne savais pas qu il avait un bateau alors je lui reponds "t as pris de billets pour la navette?" "c est un peu ca qu il me repond"
Et vers 14h50 je me retrouve sur le vieux port en face de la mairie (la ou se trouve "le marseillois" Pour ceux qui connaissent les beaux bateaux) en plein dans les embouteillages!Jamais je n avais ete aussi heureux d etre dans les bouchons!!
Un quart d heure apres j avais fait le tour du vieux port et j etais devant le theatre de la criée!MOn colloc m attendais la sur le bord de la route et me fait signe de foutre ma voiture au parking ce que je fais sans trop reflechir!
"T es en maillot de bain"? me demande t il? "Non pourquoi?" C est pas grave!!ET on se dirige vers le vieux port!ON penetre sur l un des quais et la il me montre son bateau avec deja un pote et deux copines a bord!
"Vas y monte y a un maillot de bain dans la cabine enfile le!!"
Et nous voila partis! J'étais presque le plus heureux du monde!On m aurait offerts un voyage autour du monde, ou une ferrari ou claudia schiffer que je n aurais pas echangé contre ce moment la!
C est la premiere fois que je quittais le vieux port ds un bateau qui ne soit pas aseptysé par sa grande taille!Je sentais l eau, en quittant le port, a ma droite fort sT nicolas a ma gauche le fort st jean!Dans mon dos, marseille, la canebiere et d un coup on comprend l histoire!
Et comme je vous le raconte aujourd'hui j en ai des frissons!
A voire tout marseille de l eau on comprend la diversité de notre ville son charme ses couleurs!Aucun immeuble aucun batiment n est identique!Tous ont des tailles des formes des couleurs differentes, un peu comme qd on va faire son marché et qu aucun etallage ne se ressemble!
Et de loin je me suis dit une chose: mon bon garcon ce que tu contemples aujourd'hui des milliers des vrais marins et memes de navigateurs le contemple depuis que le port de massilia existe!Ca fait 2600 ans!ET il est inutile de faire appel aux theories d einstein pour remonter le temps!
Nous nous sommes posés au frioul, petit havre de paix dans une eau turquoise a 25 dégrés par 4 metres de fond!Ce jour la j ai peché mon premier poulpe!!(clin d oeil a geronimo!)!
Croyez moi le pastaga quand on voit ainsi tte la rade de marseille, a un gout encore meilleur!A l ombre, vous etes seuls sur terre!A votre gauche le frioul et ses restes de civilisations militaires avec notamment un cimetierre (dans lequel je n ai jamais osé mettre les pieds car j aime pas ces endroits la!) qui semble etre un lieu sacré!Des crois tres hautes sont alignés meticuleusement sur des centaines de metres ca fait froid ds le dos!Le frioul c est aussi un village!Un village sans voitures en dehors de qq services administratifs! Il n y a la bas que bateaux et velos!
Et puis de l autre cote de l ile pres du parc a huitres une vieille eglise (enfin je crois que c est un eglise a moins que ca ne soit une ancienne caserne)se trouve la, preservé du temps de la polution!C est magique!NOus sommes restés la bas jusqua 21heures trente le temps de voire le couché de soleil!!J aurais pu mourir ce jour la j aurais eu la sensation d avoir vecu l une des plus belles journées de ma vie!
Et le soir en revenant vers le vieux port je pouvais cette fois contempler marseille by night!
Tout aussi magique, la bonne mere veillant sur le peuple marseillais!
Ce que je veux dire par ce long recit, s adresse tout autant aux marseillais qu a ceux qui n y ont jamais mis les pieds! A ces derniers d abord je dirais que marseille bien que situé en bord de la meediterrannée n est pas une ville a touristes comme nice ou cannes!C est une ville qui a une ame qui ne s arrete jamais de respirer!Elle a reussi l impossible! Offrir des conditions de vie extraordinaires au niveau de la qualité a ses habitants tout en gardant une identité une ame que n ont plus certains villes comme Frejus ou Nice (tros cataloguées a juste titre comme villes a touristes!)!
A ceux qui habitent marseille, je ne demande qu une chose!Chaque jour qui passe soyez conscient de la chance qui est la votre!Continuez de vous etonnez de chaque jour de ciel bleu meme s il y en a 300 par an!Ne considérez pas ca comme normal!Trop de gens qui y vivent ne realisent cette chance que quand ils sont loins de marseille!Ne boudez pas les plaisirs que vous offre la cité phoceenne!
CA vous aidera a prendre la vie du bon coté!

Voili voilou pour ajd! J avais juste envie de faire passer le message au travers de cette superbe journée!!
J espere que ceux qui auront eu le courage de lire n auront pas ete decus!!
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>petit coup de gueule de deep sur l off qu il a bien voulu nous faire partager!</span>

Message posté sur le site off, car véner par Stardust et l'autre con dont je me souviens plius le nom.

Je me permet de le posté ici aussi, car il p
parle de Marseille et ses environs:

Pour tous ceux qui viennent ici baver sur Marseille, l’OM et les Marseillais,
La différence fondamentale entre un supporter Marseillais anti-parisien et un supporter Parisien anti-Marseillais. C’est le fait que ce supporter Marseillais ne chie pas sur PARIS, et les PARISIENS, mais uniquement sur le PSG, encore que... oui ?...bon, d’accord alors.
On vous parle pas de magouilles politiques des Tibéris, de Chirac et sa gestion de la mairie de Paris, on ne vous parle pas des merdes de chien qui jonchent vous trottoirs des odeurs nauséabondes qui remontent des grilles de métro parisien. On ne vous parle pas de la gueule légendaire, que vous tirez dans le métro. De l’antipathie ambiante qui règne dans cette ville hormis les lieux de luxe, ou évidemment on vous accueille avec le sourire.
On vous parle pas des boites de nuits de Paris, des Folies Bergères du moulin rouge car on en a rien à cirer…vraiment.
Marseille n’ayant pas ces attrapes touristes, n’en a pas moins quelques attraits qui ne sont pas fait pour paraître mais pour vivre. Si l’on veut s’amuser à Marseille y pas de problème je peut vous faire une visite guidée, le quartier de l’Opéra, le quartier du port, du Catalan, tout le bord de mer jusqu’ aux Goudes vous procureras tous les plaisirs que l’on retrouve dans la capitale.
Pour la culture nous avons nos musées, nos monuments historiques, nos bibliothèques.
Le quartier de la Plaine avec son marché, ses bouquinistes et tous ses bars ou des spectacles ont lieu tous les soirs,.ses cafés théâtre, ou chocolat théâtre, le quai du rire, les Docs des Suds, etc… etc ….
J’ai certainement oublié des lieux ou l’on trouvera certainement à s’amuser, faire la fête, autant qu’à Paris.
Marseille a fêter ses 2600 dans une fête indescriptible qu’un anti-marseillais-primaire ne peut pas comprendre, tant son esprit est faible.
Voyez donc, Messieurs les « amp », que si nous n’avons pas eu le privilège par Clovis d’être proclamée capitale de la France, nous n’avons pas tout de même pas à nous plaindre…et rassurer vous, on crève pas de faim non plus. Si il y a effectivement des chômage plus qu’ailleurs, car Marseille est une ville d’accueil, il y a des gens qui se lèvent le matin pour aller bosser, on attend pas qu’on viennent nous tirer par les pieds. Un jour il se pourrait que des vies Françaises et forcemment Parisiennes, soient sauvées grâce à un laboratoire Marseillais dont les études sur la maladie du SIDA avancent plus qu’ailleurs et à Paris vous pourriez en avoir besoin plus qu’ailleurs.
Non messieurs à Marseille on se fait pas dorer la panse au soleil. On aime la pétanque certes, mais on sait faire la part des choses, Marseille ce n’est pas que l’industrie du pastis comme a pu le vomir Ziggy Stardust, encore que le Ricard a été inventé par un Marseillais dont un circuit automobile qui a accueillis de nombreux grands prix auto et motos porte le nom et je ne connais pas à Paris un bistrot, qui ne distribue pas ce fabuleux breuvage, tout comme l’Orangina d’ailleurs, qui si elle a été inventé en Afrique du nord, a été développé à Marseille,...rue Rabattu un Marseillais de ce forum, pourrait même en témoigner.
A Paris vous allez pour les fêtes, ingurgiter vos galettes des Rois à la parisienne...à la pâte d’amande, dites vous ben que la pâte d’amande et un produit de chez nous. Que de même quand vous chantez la Marseillaise, après une victoire française …on est là.
Nous avons en plus à Marseille, sans parler du soleil et de la mer,...la montagne à deux heures de route, les plus belles calanques et leurs fonds sous marins, les plage à ½ heure.
La campagne est environnante, la Ste Beaume dont French en a fait par ailleurs un superbe sujet, la St Victoire, le Prieuré la Croix de Provence, les Lac de Zola et de Bimont, des lieux magique, comme le Garlaban, ou les cailloux jouent aux cartes ou jeux Provençal en parlant le langage de Marcel Pagnol, les Alpilles et les Beaux de Provence, le Luberon...squaté par les vedettes du show biz Parisiennes, des monastères, des villages Provençaux ou ils fait bon vivre, des vignes…et je ne suis pas exhaustif.
Bref messieurs...Marseille...bande de mastres, ce n’est pas ce que vous nous décrivez, ce n’est pas le film Taxi, produit par Luc Besson,...c’est Marcel Pagnol, c’est Raimu, c’est Robert Guédikian avec Marius et Janette.
Nous messieurs ici on ne parle que de l’OM. A Paris il faut comprendre pourquoi vous méprisez Marseille et les Marseillais, car vous n’êtes que le réceptacle de la république et des institutions, vous êtes dépositaire de que dalle et vous appropriez tout. Vous bénéficiez de la richesse que vous apporte les provinces. Votre salon annuel de l’agriculture ou Chirac viens mangé du saucisson, en est le plus bel exemple. A part la betterave que l’on trouve en bordure de voies ferré ou d’autoroute vous avez peau d’ zeb.
Alors arrêtez de faire l’amalgame Marseille-Marseillais-Olympique de Marseille.
A Nantes un supporter vient de se suicider, à Paris y à de l’eau dans le gaz entre Ronaldhino-Anelka et Fernandez, à Nantes les jours de Dénoueix sont comptés, à Lyon tout ne baigne pas, à Lille Hallilodzic et Cygan se sont presque foutu sur la gueule, partout y a des problèmes, la médiatisation de ce qui se passe à Marseille vous donne bonne conscience, et...croyez vous, vous permet de nous montrer du doigt, ou de vous moquer. Regardez vous dans la glace bordel, pÔÔÔvre couillons.
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
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Message par frenchchris »

<span style='color:brown'>meme winner a choppé le virus!</span>

ici un petit résumé chronologique sur l'Histoire de Marseille :

VIe s. av JC : Les Phocéens (de Grèce) fondent Massilia (Marseille) et diffuse la culture de la vigne et l'olivier, ainsi que leur art du travail des poteries. L'influence grecque et méditerranéenne rayonne sur toute la Gaule.

IVe-IIIe s. av JC : Les Celtes venus du Nord forment avec les Ligures (qui occupent alors Marseille) la confédération des Salyens.

181-154 av JC : Les rapports entres les Salyens (Celto-Ligures) et les Massaliotes se tendent, ces derniers font appels à leurs alliés romains

125-121 av JC : Les Romains occupent militairement le pays et détruisent notament la forteresse salyenne d'Entremont

122 av JC : Fondation d'Aix et construction de la via Domitia pour s'assurer une voie de passage vers l'Espagne.Fondation de la Provincia Romana (1er province transalpine) qui laissera son nom à sa moitié orientale (Provence), mais sera appelée Narbonnaise (fondation de Narbonne en 118).Toutes les colonies ont un régime municipal de droit romain ou latin.

Vers 250 apr-JC : Après les premières invasions barbares la Narbonnaise est scindée en deux (Narbonnaise et Viennoise à l'est du Rhône)

IVe et Ve s. : Le christianisme s'est installé très tôt (légende du débarquement aux Ste Maries-de-la-Mer). La vie monastique à Marseille se déroule au couvent de Saint-Victor.

419 - 478 : Occupation par les Wisigoths au Sud de la Durance et les Burgondes au Nord.

591 : Epidémie de Peste à Marseille

739 : Invasion arabe, Déclin sous les Carolingiens

855-863 : Création du Premier Royaume de Provence.

1150 : Lutte contre les Arabes d'Espagne aux Baléares, participation aux croisades.Le commerce du Levant enrichit la bourgeoisie. Apparition de consulats à Marseille, Arles, Tarascon, Avignon...

1524 : Invasion des Impériaux. Luttes religieuses contre Vaudois et protestants. Période de la Fronde. La Basilique Notre Dame de la Garde est construite.

1653 : Construction de l'Hôtel de Ville.

1680 : Construction du Fort Saint-Nicolas.

1720 : Nouvelle épidémie de peste noire, Monseigneur de Belsunce (qui donnera le nom au célèbre quartier du 1er arrondissement) organise la lutte contre l'épidémie.

1789 : On appelle Marseille "ville sans nom" pour avoir animé la révolte fédéraliste.

1903 : Construction du Pont Transbordeur.

1975 : Marseille atteint son record de population : 912 130 habitants (hors agglomération). Un chiffre qui ne sera plus jamais atteint jusque là.
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>revenir nous compte le pastis!</span>

Justement : L'histoire du Pastis

L'héritier de la dangereuse absinthe...


La plupart d'entre nous l'ignorent, mais le PASTIS est un lointain descendant de l'absinthe.

Cet alcool dans lequel on trouvait aussi du fenouil et de l'anis a été inventé en 1792 par un médecin suisse et développé par Henri-Louis Pernod dès 1805.

Il se buvait allongé d'eau sucrée pour masquer son amertume. Titrant à 72°, pleine d'essence cétonique toxique, l'absinthe fut "l'assommoir" du peuple français jusqu'à ce que le législateur l'interdise en 1915.



Que signifie réellement PASTIS ?

Toutefois, c'est au début des années 20 qu'une nouvelle loi a permis de renouer avec les liqueurs à base d'anis. Avec néanmoins des caractéristiques précises : absence d'essence cétonique, couleur ne devant pas rappeler le vert de l'absinthe, pas plus de 30° d'alcool et le louchissement (le trouble qui se produit quand on verse l'eau) doit être "insignifiant" !

L'état a ainsi finalement permis aux fabricants de remettre les alambics en chauffe. Les anisettes fleurissent à nouveau, mais dès que la législation autorise 40° d'alcool, Paul Ricard met au point sa recette : le taux de sucre et d'anis admis laisse peu de possibilités au produit, c'est alors qu'il songe à la réglisse. Anis et réglisse se marient parfaitement et le Ricard est né.

Ancien élève de l'École des beaux-arts de Marseille, Paul Ricard dessine lui-même la bouteille et l'étiquette et lance la fameuse formule : "Ricard, le vrai PASTIS de Marseille". C'est aussi la première fois que le mot PASTIS apparaît sur l'étiquette d'un apéritif anisé.

PASTIS en provençal signifiant "mélange". Il est le résultat de la macération de plusieurs plantes.

Aujourd'hui la réglisse est devenue un des ingrédients imposés par la législation. Tous les spiritueux anisés sont cousins par leur composition de base : un alcool neutre aromatisé aux extraits d'anis étoilé (en fait le fruit de la badiane), de l'essence naturelle d'anis vert et de fenouil.
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>encore un post de deep!</span>

Nous sommes au IV siècle avant Jésus Christ. Euthymènes et les crocodiles.

Sur la façade de la chambre de commerce de Marseille, sa statue joue les serre-livres avec celle de son copain Pythéas.
Une rue de la ville porte son nom. Euthymènes, ce hardi navigateur qui, quatre siècles avant notre ère, eut l’audace de franchir les colonnes d’Hercule et, mettant cap au sud, de longer les côtes d’Afrique sur 3000 kilomètres au-delà du Maroc, pour aboutir à l’embouchure d’un grand fleuve qui pourrait bien être le Sénégal ?
Avouons-le nous ne savons pas grand chose. Et nous avons bien tord.
Il est vrai que son exploit était si exceptionnel qu’il arriva à Euthymènes ce qu’il advint à Pythéas : on refusa de croire ce qu’il racontait. Et on le traita comme un fabulateur.
Encore, Pythéas rapportait-il des traces concrètes de son périple vers l’Islande, sous forme d’étain et d’ambre. Et si personne ne voulait croire à son histoire de soleil de minuit, au moins avait-on la preuve qu’il était bien allé vers le Nord et ces îles perdues dans la brume d’où on extrayait le précieux métal.
Mais Euthymènes, lui, ne ramenait rien. Pas même l’or espéré.
A quoi servait-il d’être allé si loin, puisque de toute manière, il n’était pas pensable d’installer des comptoirs à des milliers de kilomètres de Massalia ?
Les Massaliotes, la seule chose qui les intéressaient (déjà) c’était de faire du commerce et de s’enrichir.
Pas d’entendre les récits abracadabrants d’un homme à qui le soleil africain avait dû taper sur la cafetière, car il affirmait avoir vu des crocodiles nageant dans une mer d’eau douce.
Qu’est ce qu’on en avait a faire ?
Si bien que qu’ Euthymènes, après avoir été brocardé par ses concitoyens, retomba dans l’anonymat.
Est ce le projet de Pythéas qui engendra celui d’Euthymènes ou l’inverse ? On ne sait.
Ce qui est plus certain, c’est que les deux capitaines massaliotes étaient aussi des savants, astronomes et géographes et qu’ils ne sont pas partis au hasard.
On situe leur double expédition au milieu du IV e siècle avant Jésus Christ.
Pythéas et Euthymènes sont partis ensemble du Lacydon, sur leur navires à cinquante rameurs et à voile carrée, les pentecontors, ils ont navigué de conserve vers l’Ouest, le long des côtes, jusqu’à la hauteur de l’actuelle Cadix, où ils ont relâché pour se ravitailler , avant de franchir ensemble les fameuses Colonnes d’Hercule.
Ils profitaient d’une accalmie dans la rivalité entre la Grèce et Carthage pour passer à la barbe des galères carthaginoises qui jouaient les chiens de garde à Gibraltar. Les Puniques craignaient probablement les représailles d’Alexandre le Grand, en train de se tailler un empire, au cas où des navires grecs seraient arraisonnés.
N’oublions pas que, bien que colonie lointaine, Massalia était ville grècque à part entière et bénéficiait de la protection de la mère-patrie.
Les deux capitaines marseillais devaient savoir, avant leur départ, que la voie était libre.
Il n’empêche que la puissance de Carthage…située, rappelons-le, à l’emplacement du Tunis actuel… s’étendait à toute la côte nord-africaine et bien au-delà.
Un siècle avant nos deux héros, deux Carthaginois, nommés Himilcon et Hannon, étaient partis explorer les côtes africaines, le premier vers l’est jusqu’au nord de la péninsule arabique, le second vers l’ouest, le long de l’actuel Maghreb, puis, au-delà de Gibraltar, sur les côtes extérieures à l’Europe.
Hannon commandait une flotte de 60 vaisseaux, ce qui laisse supposer qu’il s’agissait d’une expédition à but de colonisation. Il est très probable que Carthage, pour étendre sa puissance, ait voulu s’emparer des comptoirs installés par les Phéniciens le long des côtes occidentales d’Afrique !…
Etonnants ces Phéniciens, qui sept siècles avant notre ère, avaient sans doute réussi à boucler le tour de l’Afrique !…
A son retour, Hannon qui avait fondé six villes sur la côte du Maroc actuel, reconnu l’embouchure de l’ouest Draa, le cap Juby, et peut être atteint le golfe de Guinnée, publia le récit de son expédition. Il fût traduit en Grec. Euthymènes le connaissait probablement.
Il ne partait donc pas dans l’inconnu, notre capitaine.
Il n’empêche qu’il fut le premier Grec de Marseille à s’y risquer.
Et ce n’était pas rien ! Avant son départ, en aura-t’il entendu, des histoires à dormir debout !.
On lui prédisait qu’en allant toujours plus vers les sud, il verrait sa peau foncer progressivement et qu’il reviendrait dans le Lacydon avec le teint d’un sénégalais. S’il revenait !…Car on lui affirmait avec assurance que, dans cette direction, l’eau se réchauffe jusqu'à ébullition !
Sans parler des monstres marins, avaleurs de bateaux, et de ce gouffre qu’il ne manquerait pas de rencontrer si, par malheur, il parvenait à une des extrémités de la terre, qui, comme chacun le savait la terre était plate !
Croyances d’esprits crédule, dues à l’ignorance du temps ? Détrompez vous. Ces balivernes étaient sciemment colportées par les Phéniciens, puis par les Carthaginois, reprises et embellies par les Grecs, qui ne tenaient pas à ce que de nouveaux venus découvrent leurs itinéraires et le chemin de leur comptoir. En racontant des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête des plus audacieux, on tentait de les décourager à l’avance.
Euthymènes ne s’en laissa pas compter. Franchi le détroit de Gibraltar, et atteint ce qu’il appelait »la mer extérieure (l’Atlantique) il salua Pythéas, qui cinglait vers le nord et mit le cap à l’opposé, sans perdre la côte africaine de vue. Si son teint fonça sous le soleil tropical, ce ne fut pas jusqu’au noir absolu. La mer n’étant pas entrée en ébullition sous sa coque et aucun monstre ne l’ayant avalé, il parvint jusqu’à l’embouchure d’un grand fleuve, si puissant que, très au large ; l’eau de mer en était dessalée. Il put observer à loisir crocodiles et hippopotames se baignant dans les eaux d’étangs côtiers reliés au fleuve et à la mer, qu’on n’appelait pas encore des marigots.
En savant qu’il était, Eutymènes fit des observations et les nota. Il remarqua que lorsque le vent soufflait de la mer vers la terre, le niveau du fleuve montait.
Il en conclut---un peu hativement---que le dit fleuve prenait sa source dans la mer---Et puisqu’il y avait des crocodiles sur ses rives, qu’il se trouvait devant le Nil, dont une extrémité débouchait de ce côté-là de l’Afrique, l’autre se trouvant en Egypte !
Vous riez de sa méprise ? Eh bien sachez que jusqu’au XVIII e siècle, on a cru que le Nil traversait l’Afrique de part en part, ainsi que le rapporte l’historien Michel Clerc. Pas étonnant que notre Marseillais d’il y a 2400 ans, ait cru se trouver à l’autre bout Nil, puisqu’il voyait les mêmes animaux sur les berges !.
Son hypothèse sur la naissance du fleuve dans la mer, fit rire les géographes grecs des siècles suivants, Hérodote, notamment.
Il avait tort de se moquer d’Euthymènes . Vingt-trois siècles plus tard, Elysée Reclus, en décrivant le régime des eaux du fleuve Sénégal à la saison des pluies, de juin à Octobre rend indirectement justice au Marseillais. « La force du courant repousse les eaux marines écrit le géographe « l’eau devient complètement douce devant St Louis, elle pénètre même dans la mer et les navires reconnaissant l’entrée du fleuve à la nappe jaunâtre qui s’étale au milieu des eaux bleues de l’océan »
A la saison sèche, Elysée Reclus décrit le phénomène inverse : le niveau du fleuve baisse et la mer pénètre dans son lit jusqu’à 85 kilomètres. On pourrait donc croire que le fleuve naît dans la mer.
La géographie moderne rendait un hommage tardif à l’esprit d’observation d’Euthymènes.
Il avait bien vu la réalité, même si elle dépassait ses connaissances.
Bien sûr il s’est trompé en baptisant le Nil ce qui était le Sénégal.
Pour trouver le Nil, en sortant du Vieux-Port, il faut tourner à gauche, vers les Goudes.
Euthymènes avait pris à droite, vers l’Estaque…
Ce n’est pas une raison suffisante pour l’avoir fait passer pour un rigolo pendant 2400 ans !!!.
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Message par frenchchris »

<span style='color:orange'>la religion marseillaise par bud wazza!</span>

Et si on parlait un peu de notre religion à nous les Marseillais ?
J'ai nommé le "Fotebale" !!!

Comme chacun le sait, les Marseillais ont inventé ce sport...quoi les Anglais, qu'est-ce qu'ils ont fait les Anglais ???
Le football est à nous et on leur rendra pas !!!
Un match, à Marseille, on en parle pendant 15 jours : une semaine avant et une semaine après !
La plupart d'entre nous a eu son baptême du Vélodrome avec son papa ou son tonton qui l'a emmené voir un match en tenant ses mains roses d'enfants sur le Bd Michelet.
Chaque match à Marseille prend une dimension Shakespearienne voire Pagnolesque. Un match au Vélodrome, ça rend fou (cf Deep ! ), les gens les plus respectables de la ville deviennent des bêtes féroces s'égosillant dans les tribunes pour encourager ceux qui ont l'honneur de revêtir la tunique blanche.
Le public...pardon, les supporters sont, contrairement à ce que l'on croit, des connaisseurs. Car qui n'a pas tapé dans un ballon à Marseille ? DEGUN !!!
Les Caillols ou les SASA, Khulmann, le Burel ou Endoume, on y est presque tous passés !
On a tous rêvé de jouer à l'OM ! TOUS !!!

L'OM, notre club.
L'OM est apparu en 1898 et a dû attendre 1924 pour gagner son premier trophée : notre amie la Coupe de France. Le club passe pro en 1932 et remporte son premier championnat de D1 en 1937, année d'inauguration du Stade Vélodrome. Les succès se succèdent... . Et les équipes font honneur à la devise du club : DROIT AU BUT.
Jusqu'à cette année épouvantable, non, non, pas 1720 mais 1980 !
L'OM descend en D2 !!!
Car ceci n'est pas une blague et celui qui ne comprend pas une telle tragédie ne peut saisir l'essence même de la ville !
L'orgueil, la fierté, le particularisme, les chefs de la rebellion, tout ça en D2 !
J'ai lu quelque part que quelqu'un avait dit :
"La première chose à faire c'est de monter à la Vierge...pour la déboulonner et la mettre ailleurs pour qu'elle ne voit pas ça !"

Enfin, les Minots sont passés par là, heureusement ! Ils ont redonné des couleurs au stade !
Le Stade est une ville de Marseille miniature, on y retrouve toutes les ethnies vivant côte à côte. Car à Marseille on est pas Français, Arabe, Comorien, Arménien, Corse ou Italien, on vient de St Antoine, d'Endoume, de St Loup, de Belsunce...on est Marseillais.
Et tout ceci se retrouve dans les tribunes :
-Virage Nord : majoritairement des quartiers Nord, tous âges.
-Virage Sud : les jeunes des quartiers Sud.
-Ganay : les Marseillais du centre-ville.
-Jean Bouin : les plus riches, commerçants, médecins, retraités, etc...

Bref, à Marseille, quand l'OM gagne, tout va bien dans le meilleur des mondes. Et quand l'OM perd, tout le monde fait la gueule !

Marseille c'est l'OM et l'OM c'est Marseille !
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
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Message par Pytheas »

Ne m'en veuillez pas, mais je "remonte" :smilej:
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Bud Wazaa
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Message par Bud Wazaa »

Dans cette rubrique je trouverai peut-être quelqu'un pour répondre à ma question :
Avez vous entendu parler de l'histoire de la pierre pétrifiée de l'Estaque ?
Un commerçant de l'Estaque (cannes à pêches, esques, matériel de pêche...) ayant quelques difficultés à faire tourner son magasin eut une idée exceptionnelle !
Un jour de pêche comme les autres, il remontait dans ses filets une grosse pierre restée accrochée. Au lieu de la rejeter comme le faisaient tous les autres, il la conserva et à son retour à terre, il la mit bien en évidence en vitrine avec une pancarte disant :
"Venez admirer la plus grosse pierre pétrifiée du monde"
Cea attira tellement les curieux et les touristes qu'il devint le magasin n°1 de l'Estaque ! mdr3
Ca fait longtemps que je cherche un lien qui raconterait cette histoire en détail mais je n'ai encore rien trouvé ! :sad2:
Si un jour vous tombez sur la perle rare, pensez à moi ! :beer:
frenchchris
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Message par frenchchris »

JE TENAIS A LE REMONTER UNE DERNIERE FOIS AVANT DE PARTIR!Dorenevant ce sera vous! Mais au loin, je veille!! :winkv:
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde. :deg:
revenir13
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Message par revenir13 »

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Bud, je viens de trouver un très joili site sur l'Estaque et son Histoire... Pas de trace de la plus grosse pierre pétrifiée du Monde, mais une visite intéressante.

<a href='http://www.estaque.com/ballade/index.html' target='_blank'>La suite, ici... suivez le guide...</a> :smilej:
« La tactique consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il y a quelque chose à faire. La stratégie consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il n'y a rien à faire. » Savielly TARTAKOVER.
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Bud Wazaa
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Message par Bud Wazaa »

Ah l'Estaque...
Quand on revient de Ste Croix, de Méjan ou des Tamaris après avoir chopé un coup de soleil, on s'arrête à l'Estaque prendre un apéro et quelques panisses ! Quel bonheur !
Je dois passer 200 fois par an à l'Estaque (c'est à 5 mn de chez moi !) et jamais je ne me lasse de cette ambiance "village de campagne" qui y règne !
D'ailleurs, il y a à l'Estaque les 2 meilleurs restos de Marseille selon moi :

-Le Petit Naples : toujours plein, réservation obligatoire.

-L'Hippocampe : encore plus que toujours plein ! Il faut réserver 2 ou 3 jours à l'avance car les prix, la qualité des produits et l'abondance sont sans comparaison. Si vous finissez un plat c'est que vous êtes à deux dessus !
max13009
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Message par max13009 »

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Bud Wazaa
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Message par Bud Wazaa »

Apparement c'est une photo prise de l'endroit qui est maintenant le bassin de la grande Joliette, ça doit être un hangar ou un quai aujourd'hui !
Je penche pour le quai des Anglais ou le quai de la traverse d'arenc où se trouve le pont tournant !
max13009
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Message par max13009 »

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