T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...

[vinceglz]

Je refuse d'entrer dans ce forum !

[Kieros]

Désormais, tout le monde aime Fifa et la critique encense Rambo.

Du coup, tu es devenu affreusement conformiste :cry2:

[G.bédécarrax]

Voui, maintenant la dernière chose qui te distingue du reste du monde, c'est un lapin mongoloïde avec une ventouse débouche-chiottes

(Si ca peut te rassurer, je déteste les lapins crétins )

[vinceglz]

Conforumiste, tu veux dire segatos.

Ca, ca m'etonnerai j'ai quelques bottes secretes...

Par exemple, est ce que vous aimez aussi tous les episodes d'American Pie ?

[vinceglz]

(Si ca peut te rassurer, je déteste les lapins crétins )

Moi aussi !

[G.bédécarrax]

Par exemple, est ce que vous aimez aussi tous les episodes d'American Pie ?

J'ai un peu de respect pour le premier, mais c'est tout ce que tu obtiendras de moi

[Le Vieux Buk]

Impossible de ne pas vénérer un film qui fait balancer à Alyson Hannigan la réplique la plus puissante du cinéma de ces 30 dernières années :laflûte:


du Kevin Smith puissance 100, quoi

[MooM]

J'adore le personnage de Stiffler

[La Baronne]

Moi j'ai aimé que le 2...

Le premier, je le trouve vulgaire et pas drôle...
Le deuxième, pareil mais bon, j'ai aimé...
Le 3 est naze, digne d'un Superbad ou Knocked up...

J'vais pas me faire que des amis...

[G.bédécarrax]

Alors maintenant, essaie de concevoir que Vince aime aussi le 4 et le 5

[Le Vieux Buk]

Quel beau "t'as rien à dire sur les jeux videos", quand même...

[G.bédécarrax]

Baaah let's face it, tout le monde s'en fout des jeux vidéo. Et pis ça manque de nichons.

[vinceglz]

Si tu veux un bon jeu video avec des nichons, j'ai ce qu'il te faut mais je n'en posterai point le lien ici car mon sens moral surdeveloppé me l'interdit etant donné que nous pouvons etre lu par des gens que tant de grivoiserie pourrait choquer voire irriter.

[G.bédécarrax]

Oh oh oh. Moins prude que sa majesté, j'avais testé lors de mes folles années estudiantines la démo de Oppai Slider 2, ce fut absolument dantesque, moins pour les qualités immersives de l'expérience que par les réactions outrées qu'ont provoqué dans la salle de classe les couinements monophoniques de ces gentes demoiselles généreusement texturées. Car comme tout le monde [mode barré]j'ai mes défauts[/mode barré] je fus punk, certes un peu par accident.

[vinceglz]

Pas mal. Et niveau scenario, jouabilité, c'est bien ? Plus realiste ou moins ultratopgenial realiste que PES2008 ? Parce que bon en terme de realisme, on ne fait guere mieux que PES2008 hein ? quand meme ? C'est une sacré reference ce jeu quand meme hein ?

Bon sinon je met mon lien dans le t'as rien a dire sur le NC.

[vinceglz]

Ok, je demarre l'install de Oppai Slider 2. Je te tiens au courant de mes impressions !

[G.bédécarrax]

Pas mal. Et niveau scenario, jouabilité, c'est bien ? Plus realiste ou moins ultratopgenial realiste que PES2008 ? Parce que bon en terme de realisme, on ne fait guere mieux que PES2008 hein ? quand meme ? C'est une sacré reference ce jeu quand meme hein ?

Le scénario est un croisement entre le cinéma de Russ Meyer et celui de Max Pecas, puisque des donzelles à la poitrine opulente (NDLR : en réalité, le tour de poitrine, le bonnet et le degré d'inclinaison des tétons sont réglables) font du hula-hoop dans un décor de club Med. Le modèle physique est très réaliste mais là où PES fait l'erreur d'être trop proche de la vrai vie, le jeu n'oublie heureusement pas d'en être un et, obsédé par le besoin de rester ludique, prive nos charmantes compagnes de cette fonction qui fait précisément que la vie ne l'est pas, ludique : la parole.

[MooM]

Faster pussycat kill kill

[G.bédécarrax]

Je tente désespérément de rester éveillé depuis deux heures (à croire que c'est ça, mon boulot), j'espère que de me concentrer quelques minutes à taper ce post suffira à passer outre ce coup de barre dévastateur. Aujourd'hui, je vais vous causer de Dokutsu Monogatari ou, si le pédantisme et/ou les noms en japonais vous font peur, Cave Story. Commençons par le défaut majeur de ce titre : il est téléchargeable gratuitement, et vous ne pourrez vous adonner à ce qui, aux côtés des cours de natation à des chatons cul-de-jatte et au lancer de grand mères, est je-le-parie un de vos loisirs favoris : le piratage. Communistes.

Voilà donc le pot aux roses, Cave Story est un jeu indé' (et Yves Rénier aurait dit "undergrounde", avec cet accent franc-comtois qui lui va à ravir). C'est à dire codé à l'arrache, dans un garage et le dénuement le plus total, par un type un peu paumé qui Dieu merci n'avait rien à faire le Samedi soir. Comme au bon vieux temps. Ehhhhhh oui, Cave Story, c'est un peu Another World Reloaded, et Pixel (le pseudo du type paumé) le nouvel Eric Chahi.



Bien sur, ce laïus pour la première entreprise de France du Japon n'en serait pas un sans sa minute "Werthers Original ©", aussi empressons-nous de l'expédier : oui Cave Story respire le cambouis et le travail bien fait, oui ses pixels suintent de l'amour du shoot et de la 2D, oui ce jeu a plus de personnalité que quantité de titres commercialisés et produits à la chaine. Oui, Cave Story a une identité forte et ce n'est pas la moindre de ses plus values. Mais le truc, c'est que Dokutsu Monogatari est un putain de bon jeu avant tout (C'est pas Marcel Patoulatchi qui dira le contraire ).

Au fait, c'est quoi ? En substance, un Metroïd plutôt (bien) scénarisé, dont les phases de shoot minutieuses auraient été remplacées par des scènes d'action dopées à Metal Slug. A savoir que l'avatar (le Super Mario Albinos ci-dessous) est extrèmement mobile et parfaitement réactif - joypad bien sur plus que vivement conseillé - et la jouabilité d'une fluidité peu commune. Du coup les combats sont nerveux, vifs et péchus : on est dans l'arcade la plus pure (N.B : penser à remplacer par "séminale" pour la version Buk-Compatible), celle qui fout la bave aux lèvres et qui fait tiquer les paupières L'animation est d'une qualité qui frise l'indécence, et la fusion entre l'aventure et l'action parfaite, parvenant à coupler le punch sauvage d'un Metal Slug avec la précision diabolique requise par le plus fourbe des shoot them up et le système de progression inattaquable d'un Metroïd.


Mais là, ca se voit pas trop

Comme en plus le jeu propose des graphismes pixel inside du meilleur goût, une difficulté corsée mais parfaitement dosée, un scénario très bien foutu (plusieurs fins disponibles, dont une light pour ceux que le hardcore gaming effraie), des choix dans les dialogues qui influent sur celui-ci et mine de rien un background plutôt creusé, on est face à un jeu d'une perfection scandaleuse (et je ne vous ai même pas parlé de ces musiques aux sonorités et mélodies tout droit sorties de la période 16 bits) et d'un degré de finition impensable quand on réalise qu'il est l'oeuvre d'un seul type, qui en plus d'être un paumé à eu l'autre bonne idée d'être un génie.

Mais de toute façon, un jeu avec des hommes-lapins et des grille-pains volants bipèdes grimés de peintures tribales pouvait-il vraiment être autre chose que génial ?

Pour ceux que ca intéresse, le jeu est téléchargeable à peu près partout, et en particulier ici (<---- première réponse dans google, j'me suis pas fatigué). Le jeu a été porté sous Mac, jAIROME tu n'as plus d'excuse



Vers l'infini et au delà!

Et la semaine prochaine, je vous parlerai de ce RPG qui vous met dans la peau des tueurs de Columbine

[Nyrod]

Hier je suis retombé en enfance

[MooM]

[Neo']

Merci Bédé

[ZeroZero13]

J'ai trouvé Metal Slug Anthology sur PS2 à Carcassonne

[MooM]

Un sondage affligeant vur sur NoFrag :

[Kieros]

Bah c'est assez raccord avec l'actualité, en fait

Modulo l'evolution technologique, tu fais le même sondage dans les années 60-70, tu dois avoir les asiatiques en tête avec la guerre de Vietnam. Tu le fais en 39-45, t'as les nazis en tête. Tu vas chez Charles Martel, tu retrouves les arabes en tête

Les communistes qui frôlent les 10% dans un sondage français, ça c'est surprenant par contre

Moi, j'aurais voté les Yougoslaves :vieux:

[urba]

Essayez de m'attraper

[vinceglz]

[G.bédécarrax]

Et la semaine prochaine, je vous parlerai de ce RPG qui vous met dans la peau des tueurs de Columbine

Chose promise, chose dûe



Je n'ai pas osé relancer le jeu qui, avouons-le tout de go, est truffé de mécaniques assez lourdingues, et n'étant jamais allé bien loin, je ne peux prétendre à l'absolue pertinence qui me définit généralement. Pas de grandes considérations sur l'ambition, le sens profond de ce jeu et sa valeur artistique donc (EDIT : bon en fait, si ), même si de ce que j'en ai vu, il n'en a aucun

Comme certains des plus grands RPGs nippons dont il reprend les codes, Super Columbine Massacre RPG ( ) s'ouvre sur un héros qui se réveille. Mais, on le comprendra assez vite, pas de quête initiatique ici, pas de lente montée en puissance, pas d'histoire d'amour sibylline ni de système de jeu qui s'enrichit en même temps que l'univers se dévoile. On s'échinera juste à suivre le cours de l'histoire telle qu'elle a été rapportée, sur fond de reprises Midi des lieux communs de toute discographie d'un adolescent solitaire qui se respecte ("Smells like teen spirit", "Creep", "Killing on the demon", Marylin Manson, ...). Il s'agit donc de reproduire les actes de nos deux amis psychopates, du départ du sous-sol de l'un (dans lequel on peut voir, entre autres choses, un exemplaire de Mein Kampf et un pc sur lequel tourne "Doom" ) jusqu'au double suicide dans un parc, en passant par le plastiquage de la cafète qui servira de point de départ à la boucherie qui nous attend.



Mais avant tout, il convient d'aller chercher les armes, planquées chez le complice et qui s'ajouteront à la liste des options de combat, remplacant avantageusement les mouvements de base. Car vous l'aurez compris, une fois la cafétéria "nettoyée", il convient maintenant de s'occuper du reste du lycée (qui se limite malheureusement à une suite de couloirs, de salles de classe et de chiottes, tous anonymes) et, si les coups de poings et autres tatanes de bon aloi suffisent largement à dézinguer du nerd ou de l'intellotte à couettes, c'est autrement plus risqué face aux sportifs et autres rebelles en cuir qui pullulent dans tout lycée public qui se respecte. Les munitions sont bien sur en quantité limitée, et c'est probablement la seule subtilité de gestion qu'offre le jeu, par ailleurs assez pataud et plutôt médiocre.

Evidemment, ce n'est pas dans ses mécaniques que le jeu est intéressant, mais dans le sujet qu'il traite avec une absence de recul qui confine, de ce que j'ai pu en voir, à la bétise la plus crasse (mais super jouissive si, comme moi, vous avez passé vos cours de maths au lycée à concevoir et imaginer les meilleurs scénarios d'élimination de vos camarades de classe ). Il faut savoir que le jeu est parcouru d'images d'archive, de flash-back sur l'enfance supposée de nos deux héros, brimés par la masse et très tôt fascinés par les armes à feux, ainsi que de dialogues pseudo-introspectifs (à cet instant précis, je suis plutôt mitigé sur le sens de "dialogue introspectif" ) qui témoignent de la fascination morbide que peut avoir l'auteur pour les tueurs, qu'il rêve manifestement d'ériger comme symbôle du mal-être d'une certaine jeunesse. Dans les faits, c'est au mieux maladroit, et plus certainement assez gerbant (Mais si ca se trouve, c'est en fait super subtil et j'ai rien compris au truc. Ca m'arrive souvent).



J'ai paumé assez vite, très peu après la très émouvante ( ) scène du suicide, lorsqu'une fois arrivé en enfer, j'me suis fait buter par un des démons de l'enfer tout droit sorti de Doom. Signe surement que nos héros sont enfin arrivés dans un monde où ils ont leur place



Pour conclure, un article d'Overgame sur le sujet, ainsi que la page officielle du jeu, truffée de screenshots qui me laissent à penser que j'ai peut-être raté des trucs assez sympas

Ca va faire plaisir à arlo et piX, le prochain jeu, très peu connu (moi même, je n'en ai appris l'existence qu'hier) mettra en scène Charles Barkley, dans un RPG post-apocalyptique dans lequel le basket est devenu un sport interdit. Les premiers échos que j'en ai eu font en plus état d'un vrai bon jeu, j'ai hâte

[ZeroZero13]

Enorme
C'est con qu'il soit en anglais

[urba]

On repousse toujours les limites un peu plus loin

On attend le RPG Francis Heaulme.
Puis la suite Francis Heaulme contre Patrick Dils