G.bédécarrax a écrit :Hmm,
Springbreakers. Sur le papier, j'adore ce genre de malentendu, quand un sujet, un casting et une promo racoleuse attirent des gens vers un film qui ne leur est pas destiné. Cosmopolis Style. Ici, on peut facilement imaginer que celles et ceux qui ont grandi devant Disney Channel, puis qui ont découvert le goût de la bite au même rythme que Vanessa Hudgens et Selena Gomez, se sont précipités vers un film qui promettait de les montrer légèrement vêtues et largement bourrées, et qui cache en fait un film d'auteur plutôt abscons et peu abordable. Le film en lui-même, bah, on peut facilement le démonter en considérant qu'il ne suffit pas de déconstruire un récit pour en cacher la vacuité, et qu'il ne s'agit en fait que d'une suite de clips de gangsta-rap racoleurs à base de biatchs à oualpé et de scènes de spleen sur de l'ambiant qui se répondent. Mais c'est aussi un bel objet pop, presque un prétexte pour que Benoît Debie se fasse zizir avec des néons (les teintures des comédiennes, leurs bikinis, leur cagoule, tout ça semble pensé en terme de lumière) qui certes ne raconte pas grand chose, mais qui finit par dégager une forme de poésie déglinguée aux relents de Britney Spears, tout comme ces poèmes qui ne tiennent que sur les vibrations de leurs sonorités. Et puis putain, y'a James Franco, qu'il va vite falloir prendre au sérieux avant que son image d'icône pop décalée ne prenne le pas sur ses talents de comédien. Il est impayable en simili-roi Heenok, en particulier dans deux scènes à se pisser dessus.
J'ai beaucoup aimé, mais je n'irai reprocher à personne de détester
Bon, alors j'ai pas aimé, mais pas détesté non plus
Précisément, certains éléments formels m'ont plu : cet espèce de terrorisme cinématographique, qui consiste à attirer les petites putes de 12 ans avec le casting de Disney Channel, pour les piéger dans un champ de mine trash et salement parodique, j'aime

J'aime le mauvais goût absolu de l'intro du film en particulier, à base de couleurs flashy et d'esthétique MTV, le tout sur de la musique dub-step, qui ferait fuir n'importe quel cinéphile des cahiers du cinéma

(j'exagère, puisque JP Tessé a adoré

). J'aime la digestion et la moquerie de ces pop/rap/MTV, pour parodier un clip de Britney Spears avec des images de braquage

. J'aime aussi la perf de James Franco.

J'ai aimé la première moitié du film.
J'ai failli croire que le film était intelligent, et qu'il avait quelque chose à dire sur le fond. Malheureusement, il bascule à mi-chemin, et le fond du sujet qui guide la 1ère partie (les biatchs vont-elles se faire arrêter/violer/assassiner

) est évacué au bout d'une heure (quand une se tire après s'être pris une balle), pour ne privilégier que la forme. "L'histoire" est alors réduite à une navrante histoire de gangs, dont je peine à voir le lien avec le début.

Par ce basculement, Springbreakers se retrouve le cul entre 2 chaises, commençant comme une satyre sociale de Larry Clark, pour devenir un pur ovni formel WTF façon Araki dans
Kaboom.
La deuxième partie se retrouve inaboutie parce que le rappeur parodique de Franco contamine le film, et là où j'attendais des viols bien violents qui auraient, ma foi, donné au moins un sens au film (un truc un peu racoleur, sale et hype à la
Requiem for a Dream 
), je me suis retrouvé avec des personnages sans queue ni tête, mais surtout sans queue (personne ne baise dans ce film ? :huh: ). L'écriture sombre alors dans une faiblesse effarante, les 2 dernières salopes semblant avoir été écrites pour un jeu vidéo, et s'achève dans le nanard complet, avec ce final plus ridicule que Scarface, mal joué, mal filmé...

Si on me disait que le ratage était volontaire pour un but artistique quelconque, je le croirais. Je ne parle pas des flash-forward incessants, dont l’intérêt m'a échappé (si c'était pour troubler les ados, alors je classe ce point dans les positifs

)
Bref, si y'a une chose qu'on ne peut pas lui lever, c'est qu'il original et surprenant. Je laisse le mot de la fin à notre cher Serge Kaganski :
C'est du Godard boosté au Red Bull ! 
. Et quand je relis mes griefs, je crois que ça y ressemble.
PS : je regrette de n'avoir pas vu le film au cinéma pendant un séance gorgées de groupies de Selena Gomez, ça aurait largement augmenté ma sympathie pour le film. Je me rattrape avec les commentaires Allociné :
Le gars à qui on la fait pas a écrit :James Franco (Alien), joue très très mal, et la VF est juste atroce; il est pas plus crédible qu'une racaille de banlieue avec sa chaussette par dessus son survet, Sérieusement, à part Selena Gomez (Faith) qui est presque attachante, les 3 autres filles sont parfaitement dénués d'intérêt, on les préférait chez disney ! Bref, le scénario est tellement mauvais que même NRJ12 n'en voudrait pas (un spring break ça se termine pas par une fusillade, mais allongé dans un caniveau en train de manger son vomi)
Christine Boutin Jr a écrit :Film vulgaire, trop sexuels ( il a des limites a ne ps dépasser quand même ! ), qui incite les jeunes a la consommation de drogues, d'alcool, et de délinquance. Ca ma dégouté mais ps Selena. C'est vrai que jouer le rôle dans un film comme sa n'est ps du tout sont style mais faut aussi avouer qu'elle n'a fait aucune scene '' hot '' ou '' dégoutante '' comme Vanessa ou Ashley !!
Error 404 dictionnaire not found a écrit :film pourries est un gros pb de music car Britney Spears c abuser ken meme pour un spreak break. tout le budget a été mit dans la premiere scene du film! je n'ai aucun sous-perlatif pour definir ce film manque de moyen,acteurs nazes,realisation nulle
Famille de France a écrit :Un film tres choquant et tres tournee sur l'erotisme. D'ailleur il n'y a que sa durant le film. Tres mal tournee avec des scenes au ralenties aux plans assez choquant. Quant au bout de 40 minutes vous avez la salle qui commence a se vider et que devant vous les jeunes de 12-13 ans se cachent les yeux cela veux tout dire. Un film a mettre - 16 ans et non - 12 ans comme dans la salle ou je l'ai vu.